La famille Perrichon, originaire de Saint-Bonnet-le-Château
[Loire], « le Mont Saint-Michel du Forez », s’est installée à Lyon,
sur la paroisse Saint-Nizier, au XVIIe siècle.
Arbre généalogique simplifié |
Pierre Perrichon, né à Lyon le 19 novembre 1645,
sur la paroisse Saint-Nizier, fils de Pierre Perrichon, marchand maroquinier,
et de Catherine Mossier, fut marchand lui aussi avant de devenir avocat en
Parlement, notaire royal, échevin en 1700-1701 et secrétaire de la ville. Il épousa,
le 1er janvier 1676, en l’église Saint-Nizier, Marguerite Severt, enceinte de cinq mois, qui avait été baptisée
le 4 mai 1651, en l’église de Saint-Nizier, fille d’André Severt, marchand, et
de Jeanne Lager. Il mourut le 26 mai 1721 et fut inhumé le lendemain en l’église
Saint-Pierre-les-Nonnains, où fut également inhumée Marguerite Severt décédée le
7 octobre 1734. Ils avaient élevé 10 enfants, tous baptisés en l’église
Saint-Nizier, sauf l’aînée :
-
Jeanne,
née le 4 avril 1676, baptisée le 21 avril 1677 en l’église
Saint-Pierre-Saint-Saturnin, épouse, le 24 avril 1695, en l’église
Saint-Nizier, de Benoît Biclet, docteur en médecine, agrégé au collège de Lyon.
-
Camille,
né le 8 février 1678
-
Catherine,
née le 7 mai 1679
-
André,
né le 20 août 1681
- Marguerite,
née le 10 novembre 1682, épouse, le 24 septembre 1702, de Jérôme Valoux, avocat
au Parlement.
-
Antoine,
né le 19 décembre 1683
-
Pierre,
né le 26 décembre 1684
-
Louis,
né le 21 mars 1687
-
Jacques,
né le 30 mars 1689
-
Mathieu,
né le 3 avril 1691
Camille Perrichon (1678-1768) In Dreux du Radier. L'Europe illustre. Paris, Nyon l'aîné, 1777, t. IV |
Le deuxième, Camille Perrichon, fut baptisé le 10
février 1678 en l’église Saint-Nizier. Secrétaire de la ville de Lyon en 1696, il
épousa Suzanne Ollivier, fille de David Ollivier, échevin de Lyon, et de
Françoise Araison, le 3 septembre 1701. Chevalier de l’Ordre de Saint-Michel en
1720, il fut nommé prévôt des marchands [premier magistrat du consulat] et
commandant de la ville de Lyon en 1730 et le resta dix ans. De l’Académie de
Lyon, il protégea les hommes de lettres et encouragea le poète Pierre-Joseph
Bernard (1708-1775), dit « Gentil-Bernard », à suivre la carrière des
lettres, à la suite du succès remporté par son « Ode sur les grandeurs
humaines », qu’il lui avait dédiée et qui ne parut qu’un demi-siècle plus
tard, dans le Journal de Lyon (21
juillet 1784, p. 227-231).
Portrait de Camille Perrichon, faisant pendant à celui du dictateur Camille In Revue numismatique (VIe série, t. XXXIV, année 1992, p. 211) |
En 1733, il décida la création du médaillier
municipal.
Sa bibliothèque fut dispersée du lundi 10 au mercredi 19 janvier
1763, dans une salle de la maison des chanoines réguliers de Saint-Antoine, rue
Mercière : Catalogue des livres de
M. C. P.******** (Lyon, Frères Duplain, s. d. [1762], in-8, 31-[1 bl.] p.,
687 lots). Sa mort arriva le 7 mai 1768. Il avait eu 4 enfants, baptisés en
l’église Saint-Pierre :
-
Françoise-Suzanne,
née le 29 septembre 1702, épouse en 1719 de Antoine-Joseph Boesse, chevalier commandant
la compagnie franche au régiment du Lyonnais, fils de Christophe Boesse,
trésorier de France à Lyon, et de Catherine Pecoil.
-
Françoise,
née le 24 janvier 1704, épouse en 1721 de Christophe de La Frasse, seigneur de
Seynas et autres lieux, conseiller à la Cour des monnaies de Lyon.
- David,
né le 23 janvier 1705
- Suzanne,
née le 16 janvier 1706
Le quatrième, André Perrichon, qui ne sera baptisé
en l’église Saint-Nizier que le 14 avril 1682, avocat au Parlement, chevalier
de l’Ordre du Roi, secrétaire de la ville de Lyon et du commerce, garde des
archives et garde-scel du Consulat [institution détenant le pouvoir municipal
jusqu’en 1790], de la Conservation et de la Police de ladite ville depuis 1705,
épousa, le 25 mars 1712, Agathe Estienne (1696-1776), fille de Raymond
Estienne, échevin de Lyon, et de Françoise Guillet, qui lui donna 9 enfants,
tous baptisés en la paroisse Saint-Pierre-Saint-Saturnin :
-
Pierre,
né le 14 avril 1714
-
François-Paul-Judith-Timoléon,
né le 8 juin 1715
-
Raymond-Bonaventure,
né le 14 juillet 1716
-
Camille-Louis,
né le 24 juillet 1717
-
Jacques-André,
né le 22 août 1718
-
Jeanne,
née le 5 mars 1721
-
Dominique,
né le 1er mars 1722
-
Thérèse,
née le 11 avril 1723
-
Benoît,
né le 22 juin 1724
Il mourut le 26 décembre 1758 et fut inhumé dans
l’église Saint-Pierre. Le Consulat laissa à sa veuve la jouissance de
l’appartement qu’il avait occupé à l’Hôtel de Ville et lui octroya une pension.
Sa bibliothèque ne tarda pas à être vendue dans
une salle de la maison des chanoines réguliers de Saint-Antoine, rue Mercière,
du lundi 25 février au jeudi 20 mars 1760 : Catalogus librorum D.
Andreæ P. (Lyon, Frères Duplain [Pierre et Benoît], 1759, in-8, [12]-140
p., 1.688 + 8 doubles [*] = 1.696 lots).
Théologie [162 lots = 9,55 %], Jurisprudence [137
lots = 8,07 %], Sciences et Arts [252 lots = 14,85 %], Humaniores Litteræ [434
lots = 25,58 %], Histoire [711 lots = 41,92 %].
« Les Livres de Feu M. André P*** l’un des
Magistrats de cette Ville, forment une partie considérable du Catalogue que
nous présentons au Public ; nous y avons joint ceux qui étoient doubles
dans une des plus nombreuses & des plus belles Bibliotheques du
Royaume. » [sic] (« Avis des libraires », p [3])
Au cours de la vente, onze lots ont été retirés
par les frères Duplain [numéros
1.097-1.100-1.323-1.521-1.523-1.536-1.545-1.551-1.552-1.612-1.626].
Septième enfant d’André Perrichon, Dominique
Perrichon fut baptisé le 2 mars 1722 en l’église Saint-Pierre :
« Dominique fils d’André Perrichon Escuyer
Advocat en Parlement Garde des sceaux des Juridictions dépendantes du consulat
receu en survivence et concurrence de la charge de secretaire de cette ville et
de Made. Agathe Estienne sa femme, né hier, a esté
baptizé par moy curé soussigné ce 2me mars 1722, et ont estés parrein
Sr Dominique Estienne Escuyer son oncle, et marreine Made.
Marguerite Perrichon femme de Jherosme Valous Escuyer Adat.
en Parlement et ez cours de Lion sa tante qui ont signé. » (Lyon,
paroisse Saint-Pierre-Saint-Saturnin)
Il entra au collège de Juilly [Seine-et-Marne] le
23 septembre 1733. Au mois d’avril 1736, il reçut la permission d’aller à Meaux pour solliciter
la tonsure auprès du cardinal de Bissy. De ce jour, « Ninique »
quitta la salle commune et vécut en chambre particulière. Le 28 juillet 1738,
il quitta le collège après sa rhétorique.
Saint-Paul et Saint-Laurent au XVIIIe siècle |
Licencié de Sorbonne, il fut élu chanoine de
l’église collégiale de Saint-Paul en 1743 ; plus tard, il fut nommé vicaire
général de l’archevêché de Vienne, prieur de Saint-Nicolas du Mottier [Mottier,
Isère], sur la grande route de Lyon à Grenoble, syndic du clergé du diocèse de
Lyon ; en 1765, il succéda comme chamarier [chambrier] de Saint-Paul à
Jean-Claude Croppet de Varissan (1711-1765). Ce dernier avait formé un cabinet
qui « n’étoit point assez considérable pour exiger un Catalogue par ordre
de matière. » et dont la vente eut
lieu du lundi 17 février au samedi 1er mars 1766 :
Inventaire des livres de feu Monsieur le
chamarier de Saint Paul, selon
l’ordre journalier de la vente qui sera faite (Lyon, Benoît Duplain, 1766,
in-8, 54 p.).
Refusant de prêter serment à la constitution
civile du clergé, l’abbé Perrichon se sépara de ses tableaux, dessins, pierres
gravées et non gravées, ainsi que de sa collection considérable d’estampes.
Il rédigea
le catalogue de sa bibliothèque pour la mettre en vente : Bibliothéque [sic] choisie,
ou Notice de livres rares, curieux et recherchés, qui font
partie d’une Bibliothéque de province, appartenante [sic] à M. L.
P. [i. e. L’abbé Perrichon, p. viij] (Lyon, J. B. Delamolliere, 1791, in-8,
XVI-306 p., 1.406 + 2 doubles [*] = 1.408 lots), avec une « Notice des
livres imprimés dans le quinzième siècle, dont il est fait mention dans le
présent catalogue » (p. 241-250) et une « Table alphabétique des
Auteurs et des Ouvrages, sur le frontispice desquels les Auteurs ne sont pas
nommés » (p. 251-306).
Théologie [263 lots = 18,67 %], Jurisprudence [54 lots = 3,83 %],
Sciences et Arts [248 lots = 17,61 %], Belles Lettres [427 lots = 30,32 %],
Histoire [416 lots = 29,54 %].
Elle fut achetée en bloc, en 1792, moyennant 21.000 livres, par François
Bret (1745-1793), libraire place du Collège. Les bibliophiles lyonnais Louis
Coste (1784-1851) et Nicolas Yemeniz (1783-1871) en possédèrent un certain
nombre. Le catalogue de l’abbé Perrichon constituait une des plus belles
collections de livres formées en province avant la Révolution :
« Indépendamment des premières productions
de l’imprimerie, dont plusieurs sont très-précieuses, et des magnifiques
éditions sorties des presses, de Baskerville, de Didot l’ainé et autres
célébres artistes, elle [cette collection] renferme dans tous les genres une
infinité de raretés littéraires qu’on ne rencontre que très-difficilement, et
dont la plupart réunissent le mérite d’une belle conservation à celui d’une
reliûre très-recherchée. » [sic] (p. v)
2. Biblia latina. Venetiis,
opera et impensis Nicolai Jenson gallici, anno 1479, in-fol., mar. rouge avec
dentelles. Exemplaire imprimé sur vélin ; la page où commence sa genèse
est décorée d’une miniature avec un cadre peint en or et en couleur, et toutes
les lettres initiales sont peintes de même.
19. Le Mirouer de la
rédemption de l’humain lignage, translaté de latin en françois, par frère
Julien des Augustins de Lyon, et imprimé l’an de grâce 1482, le 11 jour de mai,
s. l. [Lyon], s. n. [Mathias Husz], in-fol. de forme carrée, v. écaill., fil.
Cette édition est plus ancienne que celle de la bibliothèque du duc de La
Vallière, n° 125 de son catalogue.
25. L’Exposition des
évangiles et des épîtres de tout l’an, translatée du latin, de Maurice, évêque
de Paris, en françois : Chambéry, [Antoine Neyret], 1484, in-4. Premier
livre imprimé à Chambéry.
50. Heures à l’usage de
Rome : Paris, Jean Poitevin, 1498, imprimées sur vélin avec figures, grand
in-8, v. fauve, fil., tr. dor.
77. Le Livre des saints
anges, compilé par François Eximenès, de l’Ordre des Frères Mineurs : Genève,
1478, s. n., veau écaille, fil., tr. dor., première édition. Première
impression de Genève.
348. Le Doctrinal de sapience
(par Guy de Roye), s. l. [Genève], s. d. [1478], in-fol., v. fauve, fil., tr.
dor. Troisième impression de Genève.
352. Chapelet des vertus,
auquel est traité de l’effet de plusieurs vertus et des vices contraires à
icelles, en alléguant à propos les dits moraux de plusieurs saints et aucuns
philosophes, et plusieurs exemples contenus ès histoires anciennes : Lyon,
Guillaume Le Roy. S. d. [v. 1485], in-4.
360. Le Miroir de la vie
humaine, translaté de Rodérique Hispaignol, évêque de Zamora, en françois, par
frère Julien, docteur en théologie, du couvent des frères de St Augustin :
Lyon-sur-le-Rhône, Barthélemi Buyer, 1477, in-fol., v. fauve, fil., tr. dor.
Première traduction française. Bibliographie De Bure n° 1.333.
490. Libellus de epidemiâ
quam vulgo morbum gallicum vocant, a. Nicolao Leoniceno Vicentino :
Venetiis, in domo Aldi Manutii, mense junio MIIID [1497], in-4, v. fauve.
Extrêmement rare. Premier volume publié sur cette maladie qu’on ne connaissait
en Europe que depuis quelques années.
629. Theocriti eclogæ XXX,
genus Theocriti et de inventione bucolicorum, nec non Hesiodi Ascræi poetæ
theogonia, scutum Herculis et georgicorum, libri duo, græce : Venetiis,
cura et studio Aldi Manutii romani, anno 1495, in-fol., mar. rouge (editio
prima, pulchra et rara). Bibliographie De Bure n° 2.480, Catalogue Goutard n°
493.
638. Aristophanis comoediæ IX,
græce, cum commentariis antiquis et scholiis, ex veteribus codicibus recensitæ
ac emendatæ studio et labore Marsi Musuri, cujus præfatio græca præfigitur :
Venetiis, apud Aldum, 1498, in-fol., mar. rouge (editio prima et rarissima).
Bibliographie De Bure n° 2.570, Cat. La Vallière n° 2.405, Cat. Goutard n° 590.
707. Philogenia, comoedia, in
actus nonos distributa : editio vetus, sine loci, anni et typographi
indicatione, in-4, veau fauve. Edition citée par aucun bibliographe.
728. Le Roman de la
Rose : Paris, Galliot Dupré, 1529, 2 vol. in-8, mar. rouge. Bibliographie
De Bure n° 2.985.
729. Le Champion des dames
contre Mallebouche et ses consors, composé par Martin Franc, secrétaire du pape
Félix V : Paris, Galliot Dupré, 1530, in-8, mar. r. Bibliographie De Bure
n° 2.990.
730. Les Œuvres de feu maître
Alain Chartier : Paris, Galliot Dupré, 1529, in-8, mar. r., dent.
Bibliographie De Bure n° 3.000.
731. Les Œuvres de maître
Coquillard : Paris, 1532, in-16, v. fauve. Bibliographie De Bure n° 3.003.
732. Les Œuvres de François
Villon, par Clément Marot : Paris, Galliot Dupré, 1533, in-8, v. fauve.
Bibliographie De Bure n° 3.014.
734. Les Vigiles de la mort
de Charles septième, contenant la chronique et les faits advenus durant la vie
dudit feu roi, composées par Martial de Paris, dit d’Auvergne : Paris, s.
d., in-fol. goth., fig., v. brun.
735. Le Vergier d’honneur de
l’entreprise et voyage de Charles VIII, composé en rime françoise, par Octavien
de St. Gelais : Paris, Philippe Lenoir, s. d. [1530], in-fol. goth., fig.,
v. fauve. Bibliographie De Bure n° 3.035*.
736. Les Renards traversant les
perilleuses voies des folles fiancés du monde (Jean Bouchet) : Paris,
Michel Lenoir, 1504, pet. in-fol., v. fauve, fil., tr. dor.
737. Le Siècle doré,
contenant le temps de paix, amour et concorde, en rime, par Guillaume
Michel : Paris, Lefevre, 1521, in-4, fig., goth., v. écaille, fil.
Catalogue La Vallière n° 2.947.
739. Les Triomphes de la
noble et amoureuse dame, et l’Art de honnêtement aimer, composé par le
Traverseur des voies périlleuses (Jean Bouchet), en vers et en prose :
Paris, Nicolas Cousteau pour Galliot Dupré, 1535, in-fol. goth., v. écaille,
fil.
740. Notables enseignemens et
adages, composés par Pierre Gringoire, avec plusieurs autres nouvellement
ajoutés : Lyon, Arnoullet, 1533, in-8. Bibliographie De Bure n° 3.028*.
744. Le Secret d’amour,
composé par Michel d’Amboise, avec rondeaux, ballades et épigrammes :
Paris, les Angeliers, 1542, in-8, v. fauve, fil., tr. d. Bibliographie De Bure
n° 3.092.
745. Marguerites de la
Marguerite des princesses, très-illustre reine de Navarre (Marguerite de
Valois), publiées par J. de la Haye : Lyon, Jean de Tournes, 1547, 2 vol.
in-8, mar. bleu à compart., doublé de tabis. Bibliographie De Bure n° 3.119.
749. Œuvres en rimes de Jean
Antoine Baïf : Paris, Breyre, 1573. – Les Amours de Jean Baïf : id.,
1572. – Les Jeux du même, qui renferment ses comédies : Paris, id., 1573.
– Les Passe-temps, de même : Paris, id., 1573, 2 vol. in-8, v. f.
Bibliographie De Bure n° 3.145.
752. Les Œuvres poétiques de
Pontus de Thyard, seigneur de Bissy : Paris, Galliot Dupré, 1573. –
Mantisse ou discours de la vérité de divination par astrologie : Paris,
Galliot Dupré. – Solitaire premier, ou dialogue de la fureur poétique : Paris,
Galliot Dupré, 1575, in-4. Bibliographie De Bure n° 3.147.
762. L’Image de la constance,
où sont despeintes les amours du brave Polidon avec la belle Pangeliris,
ensemble le combat du baron d’Arion, et autres diverses poësies. Par le sr Ybot
du Montlimard : Lyon, Simon Rigaud, 1609, in-12, v. fauve.
773. Le Mystère du vieux
testament, mis en rime françoise et par personnages : Paris, Jean
Trepperel et J. Jehanot, in-4, s. d., goth., mar. r. Bibliographie De Bure n°
3.179.
774. Le Mystère de la
conception, nativité, mariage et annonciation de la Vierge, avec la nativité de
Jésus-Christ, en rime françoise et par personnages : Paris, Sergent, s.
d., goth. – Le Mystère de la passion de Jésus-Christ, avec des additions de
Jean Michel : Paris, Lenoir, 1532. – Le Mystère de la résurrection de
Jésus-Christ, en rime françoise et par personnages : Paris, Chrétien, s.
d., in-4 goth., v. fauve. Ex. de la bibliothèque de Gaignat.
775. Le Mystère des actes des
apôtres ; avec celui de l’apocalypse de St. Jean : Paris, les Angeliers,
1541, 2 tomes en 1 vol. in-fol. Bibliographie De Bure n° 3.211. Catalogue
Gaignat n° 1.902.
776. La Nef de santé, avec le
gouvernail du corps humain, et la condamnation des banquets à la louange de
diète et sobriété, et le traité des passions de l’âme : Paris, Vérard,
1507, in-4.
779. Les Comédies facétieuses
de Pierre de la Rivey, à l’imitation des anciens grecs, latins et modernes
italiens : Lyon, Rigaud, 1597.
796. La Comedia di Dante col
commento di Jacopo Lana, di Martino Paulo Nidobeato, e di Guido Terrago :
in Milano, per Ludovicum et Albertum Pedemontanos, 1478, in-fol., bas. rouge
(edizione rara).
870. Polyphili
hypnerotomachia ; opus italica lingua conscriptum, ubi humana omnia non
nisi somnium esse docet, author Franciscus Columna : Venet., Aldus
Manutius, 1499, in-fol., fig., mar. rouge. Bibliographie De Bure n° 3.766.
884. Les Deux Tomes de la
Toison d’or, composés par messire Guillaume Fillastre, évêque de Tournay :
Paris, Antoine Bonnemère, 1517, 2 tomes en 1 vol. in-fol. goth., v. marbr.
885. Le Roman de Méliadus le
Léonnoys, ensemble des nobles prouesses de chevalerie faites par le roi Arthus,
Palamèdes, Galaad et autres chevaliers du temps de Méliadus : Paris,
Galliot Dupré, 1533, in-fol., v. brun.
889. Le Livre de Baudoin,
comte de Flandres, et de Ferrand, fils au roi de Portugal : imprimé sur le
Rhosne [par Barthomieu Buyer], 1478, pet. in-fol. Bibliographie De Bure n°
3.834, Catalogue La Vallière n° 4.100.
890. La Fleur des batailles
d’Oolin de Mayence : Paris, Lorrian et Janot, s. d., in-4 goth. Catalogue
Prefond n° 921.
969. Petri de Boissat opera
omnia, s. l., s. d., in-fol., v. fauve. (De Boze, 1753, n° 1.416, 100 livres).
Bibliographie De Bure n° 4.066.
1.011. Justini historici in
Trogi Pompeii historias, libri XLIIII : Venetiis, Nicolaus Jenson, 1470,
in-4, mar. vert. Bibliographie De Bure n° 1.088.
1.044. Bartholomæi de Pisis
liber conformitatum vitæ Sti Francisci ad vitam Domini J. Christi, in lucem
editus curis et studio fratris Zenonis : Mediolani, per Got. Ponticum,
1510, in-fol., mar. r. [Derome]. Bibliographie De Bure n° 4.540, Catalogue
Gaignat n° 2.745, Catalogue La Vallière n° 4.673.
1.099. La Conjuracion de
Catilina, y la guerra de Jugurta, por Caio Sallustio Crispo : Madrid,
Ibarra, 1772, in-fol., mar. r., dentelle. Un des chefs-d'œuvre de la
typographie espagnole.
Tandis que l’abbé était réfugié en Suisse, l’acquéreur
de sa bibliothèque, François Bret, l’imprimeur de son catalogue, Jean-Baptiste
Delamollière (1759-1794) et Joseph-Benoît Duplain (1747-1794), fils et
successeur de Benoît Duplain, furent condamnés à mort comme
contre-révolutionnaires. De retour à Lyon, l’abbé Perrichon ne tarda pas à
s’éteindre, le 15 pluviose An VI [3 février 1798], rue du Peyrat [rue Alphonse
Fochier ; rue Antoine de Saint Exupéry depuis 2000].