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Marque de Floury |
La famille Floury est originaire de Fontaine-Saint-Lucien, à 9 km. au nord-est de Beauvais [Oise], où François Floury était maçon et dont l’épouse, Marie-Catherine Vérité, mourut le 19 août 1806, en leur maison sise dans la Grande Rue. Leur fils François-Augustin Floury y était également maçon, né le 10 février 1775, époux d’une cultivatrice et décédé le 30 mai 1818 en sa maison située vis-à-vis l’église.
François-Mathieu Floury,
menuisier, né à Fontaine-Saint-Lucien le 21 septembre 1807, épousa
Victoire-Ernestine Clément le 29 décembre 1829 à Beauvais où il s’installa, 22
Petite Rue Saint-Martin [rue Saint-Laurent] ; son épouse, repasseuse,
était née à Beauvais le 20 thermidor An VI [7 août 1798] et y mourut le 7 mai
1850.
Pierre-Augustin-Ernest Floury
naquit à Beauvais le 20 mars 1831. Menuisier, il épousa, à Bailleul-sur-Thérain
[Oise], le 12 juillet 1854, Adeline-Anaïse-Séraphine Martin, sous-maîtresse
chez Madame Anselin, maîtresse de pension Grande Rue Saint-Laurent [rue
Gambetta] à Beauvais, qui était née le 25 juillet 1826 à Bailleul-sur-Thérain
et qui décéda le 2 juin 1863 à Fresneaux-Montchevreuil [Oise].
Pierre-Augustin-Ernest Floury, domicilié alors à Paris, 42 rue Mademoiselle [XVe],
y épousa en secondes noces Marie-Henriette Rousselet, confectionneuse, le 19
août 1876. Demeurant 47 rue de la Croix Nivert [XVe], il mourut le
11 mars 1884 à l’hôpital Bicêtre, 78 rue du Kremlin, à Gentilly [depuis 1896 :
78 rue du Général Leclerc, Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne].
Henri Floury |
Paul-Henri-Joseph Floury était
né à Fresneaux-Montchevreuil le 12 mai 1862.
En 1881, il entra comme employé de
librairie chez Charles Marpon (1838-1890) et Ernest Flammarion (1846-1936),
associés depuis 1875, 1 à 7 galeries de l’Odéon [VIe]. Le 6 juin
1888, demeurant 28 rue Feydeau [IIe], il épousa, à Paris [Xe], Blanche-Marie-Augustine Bagnard, sans
profession, née à Paris [XIe] le 3 novembre 1863, domiciliée chez
ses parents, 7 rue Saint-Vincent-de-Paul [Xe], Antoine Bagnard
(1826-1879), maçon, et Marie-Françoise, dite « Maria », Sauvanet
(1835-1909) : parmi les témoins, l’éditeur Charles Marpon. Le couple
Floury aura trois enfants : Madeleine, née et morte à Paris [Ier]
les 19 et 24 août 1889 ; Yvonne, née à Paris [Ier] le 23
décembre 1891, décédée à Paris [XVIIe] le 2 mars 1922 ;
Jean-Joseph, né à Paris [IXe] le 4 mars 1894, décédé le 24 février
1984 à La Celle-Saint-Cloud [Yvelines].
Après la mort d’Édouard Dentu (1830-1884), sa veuve, Louise-Léonie Faure (1842-1914), lui avait succédé. Dans la situation désastreuse créée par les abus de pouvoir de Louis Sauvaitre (1828-1909), premier commis de son mari, nommé administrateur provisoire de la librairie, et l’incurie des liquidateurs, elle avait renvoyé Sauvaitre et confié, en 1887, le fonds de la « Librairie de la Société des Gens de Lettres », 3 place de Valois [Ier], à Lucien Curel (1850-1934), peintre à ses heures, et à Henri Gougis (1854-1939), avec lesquels elle s’était associée sous la raison sociale « Curel, Gougis & Cie ».
En 1888, la veuve Dentu confia la direction et la gérance de la « Succursale de la maison Dentu », 36 bis avenue de l’Opéra [IIe], à Henri Floury,
Menu du dîner célébrant la publication du livre Henri Boutet Graveur et Pastelliste Rijks Museum, Amsterdam |
qui inaugura la collection « Études sur quelques Artistes
originaux » avec le premier tome de Henri Boutet, Graveur et Pastelliste,
par Léon Maillard (1894).
Photographie Bertrand Hugonnard-Roche |
Coll. priv. |
En 1895, la faillite de la maison Dentu ne put être évitée : Henri Floury s’installa au 1, boulevard des Capucines, à l’angle de la rue Louis le Grand [IIe], en face le Vaudeville, le 1er avril 1895 ;
Le Vaudeville et le boulevard des Capucines, par Jean Béraud (1889). Coll. priv. |
Joseph-Arthème Fayard (1866-1936)
racheta une partie des fonds de « Curel, Gougis & Cie »,
donnant naissance à une nouvelle librairie, « Curel & Fayard
Frères », le 1er avril 1896 ; les magasins de vente et les
bureaux de la Librairie Dentu furent transférés au 78 boulevard Saint-Michel le
1er août 1896.
« Une remarque que nous
avons tous faite, c’est que les magasins de librairie, si nombreux entre la
Porte St-Martin et le Crédit Lyonnais, font complètement défaut entre ce
dernier établissement et la Madelaine. Sur toute cette partie des boulevards,
si brillante et si animée, le cœur du Paris vivant par excellence, on ne
rencontrait pas une seule boutique où se débitât le livre. Cette lacune a cessé
d’exister, car M. Floury, l’ancien directeur de la succursale de la maison
Dentu de l’avenue de l’Opéra, vient d’ouvrir, au n° 1 du boulevard des
Capucines, un élégant magasin où amateurs et passants pourront satisfaire à
loisir leurs besoins intellectuels.
Désireux d’offrir aux premiers
un petit centre où ils puissent échanger leurs idées, M. Floury compte mettre à
leur disposition une pièce spécialement disposée à leur usage, où ils pourront
se rencontrer dans l’après-midi et tenir une petite parlotte, une sorte de five-o’clock
bibliophilique.
L’aimable bibliopole qui leur
offre ainsi l’hospitalité n’est pas complètement sans arrière-pensée. Nous lui
supposons l’ambition de marcher sur les traces des Conquet, des Rouquette et
des Ferroud, et de continuer la série d’éditions artistiques de luxe, tirées à
petit nombre, qu’il avait déjà inaugurée dans sa gestion précédente, et dont
nous avons un prototype dans la description de l’œuvre de Boutet par M.
Maillard. Il cherche évidemment à créer, à ses côtés, une sorte de conseil
consultatif à la critique duquel il puisse soumettre les idées très originales dont
il nous a fait la confidence sous le sceau d’un secret que nous nous empressons
de violer, avec l’impudence qui caractérise le publiciste moderne.
Quoiqu’il arrive, nous lui
souhaitons prompt succès et nous ne doutons pas qu’il n’arrive à se faire
rapidement sa place dans le monde du livre et de l’estampe. »
(« Une nouvelle librairie
parisienne ». In Répertoire des ventes, n° 25, samedi 13 avril 1895,
col. 391-392)
Floury poursuivit la publication de la collection « Études sur quelques Artistes originaux » :
Henri
Boutet, Graveur et Pastelliste, par Léon Maillard (1895, t. II, 560
ex.) ; Auguste Rodin, Statuaire, par Léon Maillard
(1899) ; Félicien Rops, par Érastène Ramiro (1905), avec Gustave
Pellet, 51 rue Le Peletier [IXe] ; Maufra, peintre et
graveur, par Victor-Émile Michelet (1908) ; Louis Legrand,
peintre et graveur, par Camille Mauclair (1910), avec
Pellet ; Alexandre Lunois, peintre, graveur et
lithographe, par Édouard André (1914).
Dès sa fondation par Octave Uzanne (1851-1931), le 14 mars 1896, Floury devint le libraire de la Société des Bibliophiles indépendants, successeurs des Bibliophiles contemporains :
Badauderies parisiennes. Les Rassemblements. Physiologies de la rue
(1896, ill. Félix Vallotton et François Courboin, 220 ex.) ; Voyage
autour de Sa Chambre, par Octave Uzanne (1896, - Henry [sic] Floury,
1897, sur la couv. -, ill. Henri Caruchet, 210 ex.) ; La Leçon bien
apprise, conte par Anatole France (1898, ill. Léon Lebègue, 210
ex.) ; La Porte des rêves, par Marcel Schwob (1899, Henry
[sic] Floury, ill. Georges de Feure, 220 ex.) ; Figures de Paris. Ceux
qu’on rencontre et celles qu’on frôle (1901, ill. de Victor Mignot, 218
ex.) ; Chansons de l’ancienne France imagées par W. Graham Robertson
(1905, 150 ex.).
De décembre 1896 à décembre 1897, Floury édita L’Image, revue mensuelle littéraire et artistique, fondée par la Société corporative française des graveurs sur bois, « pour la conservation d’un art que les procédés mécaniques tendent à faire disparaitre », qui réunit les œuvres de 106 graveurs et de dizaines d’écrivains : Jules Rais, Léon Ruffe, Auguste Lepère, Tony Beltrand, Maurice Barrès, Pierre Louÿs, Jules Renard, Lucien Descaves, Joris-Karl Huysmans, Émile Zola, Alfons Mucha, Henri de Toulouse-Lautrec, Victor-Émile Prouvé, Bellery-Desfontaines, Félix Vallotton, Georges Auriol, Pierre Puvis de Chavannes, Maurice Denis, Auguste Rodin, Eugène Grasset, Eugène Carrière, Jules Chéret, Paul-César Helleu, etc.
Floury publia encore Octave Uzanne : L’École des faunes, fantaisies [comédies sur la couv.] muliéresques, Contes De la Vingtième Année (1896, décorations en camaïeu par Eugène Courboin, frontispice de Daniel Vierge gravé à l’eau-forte par Frédéric Massé) ;
Les Évolutions du bouquin. La
Nouvelle Bibliopolis (1897, lithographies en couleurs et marges décoratives
de Henri-Patrice Dillon, front. à l’eau-forte par Henri Manesse d’après
Félicien Rops) ; Types de Londres (1898, pl. en couleurs de William
Nicholson), réédité par Payot sous le titre Instantanés d’Angleterre
(1914) ; Visions de notre heure. Choses et gens qui passent, notations
d’art, de littérature et de vie pittoresque (1899), rassemblant les
chroniques publiées dans L’Écho de Paris sous le pseudonyme de « La
Cagoule » ; La Panacée du capitaine Hauteroche (1899, ill. par
Eugène Courboin), repris dans les Contes à Mariani (1902), où chaque
auteur s’est attaché à faire allusion au vin tonique à la coca du Pérou mis au
point par Angelo Mariani (1838-1914).
D’autres éditions portent l’adresse de Floury : Supplément au catalogue de l’Œuvre gravé de Félicien Rops, par Erastène Ramiro (1895, ill. de Félicen Rops) ; Explication, par Jules Claretie. Illustrée par A. Robida (1896) ; F. Mistral. Les Secrets des Bestes (1896, 30 compositions de A. Robida) ; La Plante enchantée, par Armand Silvestre (1896, ill. de A. Robida) ; L’Année féminine (1895). Les Deshabillés au théâtre. Texte de Georges Montorgueil. Illustrations de Henri Boutet (1896) ; L’Année féminine (1896). Les Parisiennes d’à présent. Texte de Georges Montorgueil. Illustrations de Henri Boutet (1897, 810 ex.) ; Paul Arène. Le Secret de Polichinelle (1897, ill. A. Robida, 500 ex.) ; La Vie artistique, par Gustave Geffroy (1897-1903, 4 dernières séries, les 4 premières ayant été editées par la maison Dentu, 3 place de Valois, de 1892 à 1895) ;
Photographie BnF |
Georges Clemenceau. Au pied du Sinaï (1898, ill. Henri de Toulouse Lautrec, 380 ex.) ; Jules Renard. Histoires Naturelles (1899, ill. H. de Toulouse-Lautrec) ; Un chapitre inédit de Don Quichotte, par Jules Claretie (1899, ill. Atalaya) ;
Maurice Montégut. Trois Filles et Trois Garçons (1899, dessins de Louis Morin) ; Entr’actes de Pierres, par Maurice Guillemot (1899, eaux-fortes d’Eugène Béjot, 325 ex.) ; Jean-Louis Renaud. L’Homme aux poupées (1899, dessins de Jean Veber, 225 ex.) ;
Photographie BnF |
Pervenche. Conte par M. Bouchor (1900, ill.
L. Lebègue, 500 ex.) ; Histoire des Peintres Impressionnistes, par
Théodore Duret (1906) ; Daniel Vierge, sa vie, son œuvre, par Jules
de Marthold (1906) ; La Bijouterie française au XIXe
siècle, par Henri Vever (1906-1908, 3 vol.) ; Georges
Toudouze. Henri Rivière, Peintre et Imagier (1907) ; Jean-François
Raffaelli, peintre, graveur et sculpteur, par Arsène
Alexandre (1909) ; Marcel Guérin. Forain lithographe (1910) ; Paul
Signac. D’Eugène Delacroix au Néo-Impressionnisme (1911) ; Paul
Helleu, peintre et graveur, par Robert de Montesquiou (1913) ;
Paul Lafond. Degas (1918) ; Feu Pierrot, 1857-19 ?,
par A. Willette (1919) ; Paul Sérusier. A B C de la Peinture
(1921), avec La Douce France, 251 boulevard Raspail [XIVe].
Président de la Chambre syndicale des Libraires de France de 1903 à 1908, Floury participa aux expositions de Paris en 1900 (médaille d’argent), de Saint-Louis (médaille d’or), de Liège (médaille d’or), de Londres (diplôme d’honneur), de Bruxelles (diplôme d’honneur), de Buenos Aires (diplôme d’honneur), de Turin (grand prix).
Il créa la collection « Les
Maîtres de l’Art moderne » : Gustave Courbet, peintre, par
Georges Riat (1906) ; Eugène Carrière, peintre et
lithographe, par Élie Faure (1908).
Les Quais. In Biblio-Sonnets, p. 45 |
Pierre Dauze (1852-1913),
rédacteur en chef de la Revue biblio-iconographique, avait fait la
connaissance de Paul Verlaine (1844-1896) en 1895 et lui avait commandé 24
sonnets sur des thèmes liés à la bibliophilie. La mort du poète interrompit ce
travail, et seuls 13 sonnets parurent chez Floury, sous le titre de Biblio-Sonnets.
Poèmes inédits (1913), illustrés par Richard Ranft (1862-1931) ; un
tirage spécial fut réservé aux membres de la Société Les Vingt.
De 1913 à 1919, Floury édita une série d’albums patriotiques pour la jeunesse :
Professor Knatschké. Œuvres choisies du grand Savant allemand et de sa fille Elsa. Recueillies et illustrées par Hansi (1912) ;
L’Histoire d’Alsace racontée aux
petits enfants par l’oncle Hansi (1913) ; Mon village. Ceux qui
n’oublient pas. Images et commentaires par l’Oncle Hansi (1913) ; Le
Paradis tricolore. Par l’oncle Hansi (1918) ; L’Alsace heureuse.
Par l’oncle Hansi (1919).
En 1921, il déménagea au 2 rue Saint-Sulpice et 4 rue de Condé [VIe], à l’angle des deux rues, et acheta le fonds des éditeurs Michel Manzi (1849-1915) et Maurice Joyant (1864-1930), associés depuis 1888, 24 boulevard des Capucines, constituant momentanément la raison sociale « Librairies Henri Floury et Manzi-Joyant Réunies ».
On lui doit les éditions suivantes : Georges Rivière. Renoir et ses amis (1921) ; Le Voyage d’Erika en Alsace française. Communiqué et illustré par Hansi (1921) ;
Photographie La 25e Heure, Maxéville |
Les Sources d’Ubu-Roi, par Charles Chassé (1921) ; Charles Chassé. Gauguin et le groupe de Pont-Aven (1921) ; Clément-Janin. La Curieuse Vie de Marcellin Desboutin, Peintre – Graveur - Poète (1922) ; Comte de La Vaulx, Paul Tissandier, Charles Dollfus. L’Aéronautique, des origines à 1922 (1922) ; André Lebey. Jean de Tinan (1922) ; Odilon Redon. A soi-même. Journal (1867-1915) (1922) ; Carlos Fischer. Colmar en France. Cent dix Aquarelles, Eaux-Fortes et Dessins par Hansi (1923) ; Georges Rivière. Le Maître Paul Cézanne (1923) ;
Anders Zorn, par A. Romdahl (1923) ; Charles Müller. Cinq Mois aux Indes, de Bombay à Colombo (1924) ;
La Merveilleuse Histoire du bon St. Florentin d’Alsace. Racontée aux petits enfants par l’Oncle Hansi (1925) ; Guillaume Janneau. Le Verre et L’Art de Marinot (1925) ; Maurice Joyant. Henri de Toulouse-Lautrec, 1864-1901, Peintre (1926) ; Gustave Geffroy. Charles Meryon (1926) ; Henry Nocq. Le Poinçon de Paris (1926-1928, t. I-III) ; La Maison des aïeules, Suivie de Mademoiselle Anna, très humble poupée, par Pierre Loti (1927) ;
Bonnard. Texte de Charles Terrasse (1927) ; François Fosca. H.-H. Newton (1928) ;
Vincent Van Gogh. Texte de Florent Fels (1928) ;
Hansi.
Les Clochers dans les Vignes (1929).
Floury créa une nouvelle collection, « La Vie et l’Art Romantiques » :
Daumier, Peintre
et Lithographe, par Raymond Escholier (1923) ; Gavarni, Peintre
et Lithographe, par Paul-André Lemoisne (1924) ; Célestin
Nanteuil, Peintre, Aquafortiste et Lithographe, par
Aristide Marie (1924) ; Le Peintre Poète Louis Boulanger, par
Aristide Marie (1925) ; Achille et Eugène Devéria, par
Maximilien Gauthier (1925) ; Delacroix, Peintre, Graveur,
Écrivain, par Raymond Escholier (1927).
En 1929, son local de la rue de
Condé étant devenu trop exigu, il emménagea 136 boulevard Saint-Germain [VIe].
Blanche Bagnard mourut le 27 janvier 1933, 166 rue de l’Université [VIIe]. Chevalier de la Légion d’honneur en 1911, promu officier en 1926, Henri Floury décéda à Condat-sur-Trincou [Dordogne] le 15 avril 1961. Tous les membres de la famille Floury furent inhumés au cimetière de Malesherbes [Loiret], où ils avaient une maison de campagne, dans le caveau d’Antoine Bagnard [les années de naissance de Floury et de sa femme y sont erronées].