« Les frères Ruggieri, artificiers italiens,
étaient cinq frères qui vinrent s’établir en France en 1739. L’aîné avait pour
noms de baptême Pietro-Antonio-Marie (à Paris on le connaissait plus
particulièrement sous le seul nom de Pierre) ; le second était nommé
François ; le troisième, Antoine ; le quatrième,
Petroni-Sauveur-Balthasar Ruggieri, mon père ; c’est le seul qui ait eu
des enfans, deux fils et quatre filles. Le cinquième enfin se nommait Gaëtano.
Les cinq frères mirent d’abord leurs intérêts en commun ; l’aîné se
chargea spécialement de la partie administrative. Antonio et mon père firent
connaître d’abord leur talent par les feux qu’ils exécutèrent en 1739, sur le
théâtre de la Comédie-Italienne. Depuis, indépendamment de leur établissement,
ils firent un grand nombre de feux, non-seulement pour le roi et la ville, mais
pour le Colisée et autres lieux publics. Gaëtano, dont le mérite fut apprécié
par Georges II, roi d’Angleterre, fixa son séjour à Londres, où il
mourut. » [sic]
(Claude Ruggieri. Précis historique sur les
fêtes, les spectacles et les réjouissances publiques. Paris,
Bachelier, Delaunay et Barba, 1830, p. 77, note 1)
Les Ruggieri sont originaires de Bologne. En
1739, les cinq frères Ruggieri vinrent à Paris avec la Comédie italienne qui, à
ses spectacles ordinaires, ajoutait celui des feux d’artifice sur la scène.
Ils
donnèrent un spectacle pyrotechnique éblouissant sur la terrasse du château de
Versailles à l’occasion du mariage de Louise-Élisabeth, fille aînée du roi
Louis XV, avec Dom Philippe, Infant d’Espagne, le 26 août 1739.
Petroni Ruggieri (1724-1794) a exécuté un grand
nombre de feux d’artifice très remarqués. Il était artificier du roi Louis XV
et de Monsieur, frère du roi.
Les Porcherons (1880) |
Le roi lui octroya une pension de 6.000 livres et
lui donna le château des Porcherons, rue Saint Lazare [IXe, démoli
en 1857], où il ouvrit, en 1766, le « Jardin Ruggieri », premier
jardin public payant, qui réunit des divertissements de toutes sortes et des
feux d’artifice :
« Cet établissement consistait, sans parler
des bâtimens, en un très-beau jardin artistement disposé. Les spectacles, les
jeux et les amusemens qu’on y avait réunis formaient un ensemble agréable de
fêtes auquel on a donné le nom de fêtes champêtres. Un très-beau feu
d’artifice terminait les plaisirs de la soirée. Peu après, les frères Ruggieri
ajoutèrent à leurs feux d’artifice des actions pantomimes, qui augmentaient le
charme et l’attrait de ce nouveau genre d’établissement.
D’abord, on représenta la place de Louis XV et
son inauguration ; plus tard, la descente d’Orphée aux enfers ;
Thésée délivré par Hercule, et quantité d’autres scènes […].
Contre le principal corps de bâtimens étaient
construites de vastes galeries pour placer les spectateurs qui désiraient voir
le feu d’artifice à couvert […].
Mon père, après la mort de ses frères, resté seul
propriétaire, fit construire, en 1785, une très-belle salle de cent pieds de
long, sur cinquante de large ; elle servait à mettre le public à couvert
en cas de pluie. En 1774 il y eut des courses de chevaux et des exercices
exécutés par un nommé Hyam et sa troupe.
En 1784, on enleva, pour la première fois, un
ballon, spectacle dont l’invention était toute récente […]. En 1786, on enleva
également des figures aérostatiques, au moyen du gaz hydrogène.
Ce jardin eut une vogue soutenue, et conserva
long-temps la faveur du public, mais les événemens de la révolution le firent
fermer le 12 juillet 1789, avant-veille de la prise de la Bastille.
Ce jardin fut ouvert de nouveau en 1794, sous la
direction du sieur Ducy, qui le tenait des enfans Ruggieri, dont le père
venait de mourir. Cette entreprise fut exploitée deux ans de suite avec succès.
Enfin, en 1815, Ruggiéri aîné, mon frère, rouvrit l’établissement en continuant
d’y offrir le même genre de plaisirs. Il y ajouta même des montagnes dans le
genre russe, et connues sous le nom de Saut du Niagara ; mais tout
cessa en 1818. Depuis, la propriété ayant changé de maître, la formation du
nouveau quartier Saint-Georges entraîna la destruction du jardin et d’une
partie des bâtimens. » [sic] (Claude Ruggieri. Ibid., p. 77-79)
C’est Petroni qui, le 30 mai 1770, exécuta sur la
place Louis XV [place de la Concorde, VIIIe], le feu d’artifice
donné par la ville de Paris en l’honneur du mariage du Dauphin et de
Marie-Antoinette : la chute d’une fusée provoqua un incendie et une
panique, responsable de la mort de 133 personnes qui furent piétinées et
étouffées.
En 1785, Petroni restait seul en France :
Gaëtan était passé en Angleterre, était devenu artificier du roi Georges II et
de l’arsenal de Woolwich, au sud-est de Londres, et était mort en 1782 ;
ses trois autres frères étaient également morts. Petroni mourut à Paris le 10
février 1794, laissant deux fils, Michel-Marie et Claude-Fortuné.
Cimetière du Père Lachaise, division 45 |
Claude Ruggieri, né à Paris en 1777, fut, avec
son frère, artificier de Napoléon Ier, de Louis XVIII et de Charles
X.
Il publia les Élémens de pyrotechnie, divisés en cinq parties
(Paris, Barba et Magimel, An X-1802, in-8, 25 pl.),
la Pyrotechnie militaire,
ou Traité complet des feux de guerre et des bouches à feu (Magimel,
Patris et Cie et Barba, 1812, in-8, 8 pl.)
et un Précis
historique sur les fêtes, les spectacles et les réjouissances publiques
(Paris, Bachelier, Delaunay et Barba, 1830, in-8). Il mourut à Paris le 30 août
1841, laissant un fils, Eugène-François-Désiré, né le 29 décembre 1817, 3 rue
de Clichy [IXe], de Marie-Madeleine-Joseph François, qui était morte
à Paris le 21 novembre 1818 et qui était née le 3 décembre 1783 à
Condé-sur-l’Escaut [Nord], fille de Pierre-Joseph François, maître cirier, et
de Marie-Françoise Ducrez.
Le 10 décembre 1831, la demi-sœur de Désiré
Ruggieri, Louise-Aimée Ruggieri (1811-1887), épousa Henry-Frédéric Barba
(1803-1879), libraire rue Gît-le-Cœur [VIe], fils de Jean-Nicolas
Barba (1769-1846), libraire au Palais-Royal [Ier], et de
Marie-Françoise Cavanagh († 1815).
Souhaitant unir l’art et l’artifice, Désiré
Ruggieri entra en 1835 à l’atelier du peintre Jean-Auguste-Dominique Ingres
(1780-1867), pour apprendre les rudiments du dessin. Devenu artificier à la
mort de son père, il épousa, le 24 décembre 1846, Marie-Louise-Blanche
Rousseau, née à Versailles [Yvelines] le 5 mars 1821, fille de Jean-Félix
Rousseau, marchand de soieries, et de Marie-Cécile Vol.
Champ de Mars, 15 août 1861 |
Désiré Ruggieri exécuta tous les feux d’artifice
tirés sur la place du Trône lors de la fête de Louis-Philippe, mais c’est de
l’Empire que date sa réputation. Le 15 août 1852, l’empereur lui confia
l’exécution du feu d’artifice dont le principal sujet représentait Napoléon Ier
au passage du Mont Saint Bernard : la réussite et le succès de ce feu
établirent sa réputation. Dès ce moment, Désiré Ruggieri fut reconnu pour le
maître des artificiers et a exécuté tous les feux d’artifice officiels qui ont
été tirés, de 1852 à 1870, à l’occasion de la fête de l’empereur ; celui
qui fut tiré à l’occasion du baptême du prince impérial et dont la pièce
décorative représentait un grand baptistère ; celui qui fut donné, en
1855, à Versailles, lors du voyage de S. M. la reine d’Angleterre ; celui
de 1864, en l’honneur du roi d’Espagne. Ses feux les plus brillants depuis
1870, furent ceux qu’il composa en l’honneur du Shah de Perse en 1873, lors de
l’Exposition universelle de 1878 et aux fêtes nationales du 14 juillet.
Désiré Ruggieri fut aussi un bibliophile
distingué. Sa bibliothèque se composait surtout de tous les ouvrages connus sur
la pyrotechnie et des documents les plus intéressants sur toutes les fêtes
données en l’honneur des souverains, en France, en Italie, pour Charles-Quint, en
Allemagne, en Espagne, au Portugal, en Belgique et en Hollande, en Suisse, en
Suède et au Danemark, en Pologne, en Russie, en Turquie et en Perse, en
Amérique.
Son ex-libris [44 x 33 mm], signé par Baticle,
est une impression dorée sur papier bleu azur ou bleu marine, qui représente un
artificier vêtu à la mode italienne du XVIe siècle, allumant une pièce d’artifice,
accompagné du monogramme entrelacé « DR ».
Il utilisait également un fer de même composition
et un chiffre pour les plats de certaines de ses reliures.
Il mit en vente sa bibliothèque, du lundi 3 au
mardi 11 mars 1873, en 8 vacations, à l’Hôtel des commissaires-priseurs, rue
Drouot, salle n° 3, au premier : Catalogue des livres rares et précieux
composant la bibliothèque de M. E.-F.-D. Ruggieri (Paris, Adolphe Labitte,
1873, in-8, [3]-[1 bl.]-280 p., 1.200 + 16 doubles [bis] + 3 triples [ter] – 12
manquants = 1.207 lots), dont Histoire [49 lots = 4,05 %], Bibliographie [56
lots = 4,63 %], Cérémonial [91 lots = 7,53 %], Naissances, Baptêmes, Sacres
-Entrées triomphales, Mariages -Tournois, Joutes, Carrousels, Obsèques – Fêtes
populaires et Feux d’artifice [981 lots = 81,27 %], Varia [30 lots = 2,48 %].
Photographies BnF |
Photographies BnF |
136. Le Vray Théâtre d’honneur et de chevalerie, ou
le Miroir héroïque de la noblesse. Paris, Augustin Courbé, 1648, 2 vol.
in-fol., gr. pap., front., portr. et fig., mar. br., fil., tête dor., non
rognés (Hardy-Mesnil). 385 fr.
Photographie BnF |
227. Lentrée de la Royne en sa ville et cité de
Paris. Paris, Geofroy Tory, 1531, pet. in-4, fig., mar. bleu, plats fleurdelisés,
doublé de mar. grenat, large dent., tr. dor. 675 fr.
Photographie Université de Tours |
248. La Sciomachie & Festins faits à Rome. Lyon,
Sébastien Gryph [sic], 1549, pet. in-8, mar. bl., comp., tr. dor. 365 fr.
250. Cest la déduction du sumptueux ordre plaisantz
spectacles et magnifiques théâtres dressés, et exhibés par les citoiens de
Rouen. Rouen, Robert le Hoy, Robert et Jean dits du Gord, 1551, in-4, 29 fig.
sur bois, 2 p. de musique, mar. bl., comp., dos orné, tr. dor.
(Chambolle-Duru). 1.525 fr.
Photographie BM Lyon |
266. Recueil faict au vray, de la chevauchée de
l’asne, faicte en la ville de Lyon. Lyon, Guillaume Testefort, s. d. [1566],
pet. in-8, mar. r., dent., tr. dor. 500 fr.
Photographie I.N.H.A. |
328. Discours de la joyeuse et triomphante entrée de
très-haut, très-puissant et très-magnanime Prince Henry IIII de ce nom, très-Chrestien
Roy de France & de Navarre, faicte en sa ville de Rouën, capitale de la
province & duché de Normandie, le Mercredy saiziéme jour d’Octobre 1596.
Rouen, Raphaël du Petit Val, 1599, in-4, fig. sur bois, mar. r., comp., dos
orné, tr. dor., avec étui. 2.020 fr.
Exemplaire Ruggieri Librairie Fabrice Teissèdre : 3.500 € |
366. Ludovico XIII. Galliarum et Navarrae Regi
christianissimo feliciter inaugurato. Pictavis, Antonii Mesnerii, 1611 –
Elegiarum de tristi morte Henrici Magni. Augustoriti Pictonum, Antonii
Mesnerii, 1611. En 1 vol. in-4, mar. r., double fil., ornem. au milieu des
plats, dos et coins fleurdelisés, tr. dor.
Photographie BnF |
558. Description de la feste et du feu d’artifice qui
doit être tiré à Paris, sur la rivière, au sujet de la naissance de monseigneur
le Dauphin. Paris, Pierre Gandouin, 1730, in-4, 3 pl. par Servandoni,
parchemin. Ex. du comte François de Bournonville.
Photographie I.N.H.A. |
571. Description du feu d’artifice et de la fête
donnée par son excellence monseigneur de Lamina, ambassadeur d’Espagne, à cause
du mariage de Madame première de France avec l’infant Philippe, grand amiral
d’Espagne. Paris, Philippe-Nicolas Lottin, 1739, in-4, pl., cart.
Photographie Libreria Bardon, Madrid |
606. Sacre et couronnement de Louis XVI. roi de
France et de Navarre, à Reims le 11 juin 1775. Paris, Vente et Patas, 1775,
in-4, fig. grav., mar. r., larges dent., tr. dor. Aux armes de
Marie-Antoinette. 1.600 fr.
738. Descrizione del regale apparato per le nozze
della serenissima Madama Cristina di Loreno. Florence, Antonio Padovani, 1589,
in-fol., 63 grav., mar. r., tr. dor. (Masson et Debonnelle).
914. La Magnifique et Sumptueuse Pompe funèbre, faite
en la ville de Bruxelles, le XXIX. jour du mois de décembre, M.D.LVIII. aux
obsèques de l’empereur Charles V. de très digne mémoire. Anvers, Christophle
Plantin, 1559, pet. in-fol., 33 pl., mar. r. 790 fr.
Marie-Louise-Blanche Rousseau, épouse de Désiré
Ruggieri, décéda au domicile conjugal, 5 place Blanche, à Paris [IXe],
le 11 mai 1883. Le 23 juillet de l’année suivante, Désiré Ruggieri, demeurant
alors 172 rue Championnet [XVIIIe], épousa sa nièce, Laure-Camille-Pauline
Barba, fille de Henry-Frédéric Barba et de Louise-Aimée Ruggieri, née à Paris
le 11 avril 1835. Âgé de 67 ans, Désiré Ruggieri mourut à son domicile, le 26
mars 1885.
Sa bibliothèque fut vendue par ses fils, du lundi
1er au jeudi 4 juin 1885, en 4 vacations, à l’Hôtel des
commissaires-priseurs, 9 rue Drouot, salle n° 4, au premier : Catalogue
de livres anciens et modernes, rares et curieux […], composant la
bibliothèque de feu M. D.-E.-F. Ruggieri, artificier du gouvernement
(Paris, Antonin Chossonnery, 1885, in-8, [4]-122 p., 694 + 9 doubles [bis] – 1
= 702 lots et 59 lots Estampes-Dessins-Pastels), dont Cérémonial [428 lots =
60,96 %], Théologie-Philosophie-Morale [3 lots = 0,42 %], Sciences et Arts [106
lots = 15,09 %], Beaux-Arts [36 lots = 5,12 %], Belles Lettres [23 lots = 3,27
%], Histoire [106 lots = 15,09 %].
17. Gaya (de). Cérémonies nuptiales de toutes les
nations. Paris, Michallet, 1681, in-12, mar. bleu, chiffre de Ruggieri, non
rogn. (Hardy-Mesnil).
168. Courses de testes et de bague, faites par le
Roy, par les princes et seigneurs de sa cour, en l’année M. DC. LXII. Paris,
Imprimerie royale, 1670, gr. in-fol., front. de Rousselet, 4 pl. grav. d’Israël
Silvestre, 85 pl. de Chauveau et 6 en-têtes du même, mar. r., double fil., dos
orné, tr. dor. Aux armes de Louis XIV et à son chiffre. 290 fr.
435. Trésor de Evonime Philiatre des remèdes secretz.
Lyon, Balthazar Arnoullet, 1555, in-4, fig. sur bois, mar. La Vallière, tr.
dor. (Masson-Debonnelle).
442. Theoria et praxis artilleriæ. Oder deutliche
Beschreibung. Nurnberg, Johann Hofmanns, 1683-1685, 3 part. en 1 vol. in-4,
fig., vélin.
449. Traité de l’exercice militaire. Lyon, Pierre
Anard, 1650, in-8, portrait de l’auteur gravé par Margallet, front. et 13 grav.
sur bois de Claude Audran, mar. vert, fil., chiffre de Ruggieri sur les plats,
tr. dor. (Niedrée). Ex. Yemeniz.
455. Gaya (de). Traité des armes, des machines de
guerre, des feux d’artifice. Paris, Sébastien Cramoisy, 1678, in-12, front. et
19 fig. de Guérard, mar. La Vallière, dos orné, fil., tr. dor.
497. Pyrotechnia hoc est, de ignibus festivis,
iocosis, artificialibus et seriis, variisque eorum structuris. 1611, pet. in-4,
fig., v. f. Aux armes de Bonnier de La Mosson.
498. Le Bombardier françois, ou Nouvelle Méthode de
jetter les bombes avec précision. Paris, Imprimerie royale, 1731, gr. in-4,
mar. r., fil., tr. dor. Aux armes du duc du Maine, grand maître de l’artillerie
de France.
499. Biringuccio (Vanoccio). De la pirotechnia.
Venetia, 1540, in-4, fig. sur bois, v. f.
501. La Pyrotechnie, ou Art du feu. Paris, Claude
Frémy, 1556, in-4, fig. sur bois, demi-veau.
504. Boillot (Joseph). Modelles, artifices de feu et
divers instrumēs de guerre avec les moyēs de s’en prévaloir. Chaumont en Bassig., Quentin
Mareschal, 1598, in-4, fig. et titre gravé, demi-rel.
507. Frézier. Traité des feux d’artifice pour le
spectacle. Paris, Nyon fils, 1747, in-4, front. et vignettes de Cochin, 13 pl.,
mar. r., fil., tr. dor.
512. Hanzelet (Jean Appier, dit). Recueil de
plusieurs machines militaires, et feux artificiels pour la guerre, &
récréation. Pont-à-Mousson, Charles Marchant, 1620, in-4, fig., 6 part. en 1
vol., mar. r. à compart., tr. dor. (Rel. anc.). Aux armes de Camille de
Neufville de Villeroi, archevêque de Lyon.
513. La Pyrotechnie de Hanzelet Lorrain.
Pont-à-Mousson, I. & Gaspard Bernard, 1630, gr. in-4, titre grav. et
nombreuses gravures d’Hanzelet, vél.
515. Traité des feux artificiels pour la guerre, et
pour la récréation. Paris, Pierre Guillemot, 1629, in-8, front., fig., mar. r.,
fil., tr. dor. (Hardy-Mesnil).
Photographies BnF |
518. Perrinet d’Orval. Essay sur les feux d’artifice
pour le spectacle et pour la guerre. Paris, Coustelier, 1745, in-8, 13 pl.,
mar. r., fil., tr. dor., gr. pap.
Photographies Eric Zink |
532. La Pyrotechnie pratique, ou Dialogues entre un
amateur des feux d’artifice, pour le spectacle, & un jeune homme curieux de
s’en instruire. Paris, L. Cellot et Jombert fils Jeune, 1780, in-8, 7 pl.,
demi-v. à coins, n. rogn.
583. Hugo (Victor). Le Roi s’amuse. Paris, Société de
publications périodiques, 1883, in-4, en feuilles, dans un cartonnage couvert
de moire, tiré à 200 ex. Sur la couverture, signature estampée de Victor Hugo.
Sur le faux titre la mention « A M. Ruggieri, Victor Hugo », et sur
le verso de ce faux titre la mention imprimée « Exemplaire imprimé pour la
bibliothèque de Ruggieri ».