Blog "Histoire de la Bibliophilie", 2 mars 2014 |
Revue d'Histoire de la Pharmacie, 3e trimestre 2014 |
Blog "Histoire du Livre", 28 avril 2021 |
Le 2 mars 2014, j’ai publié sur
mon blog « Histoire de la Bibliophilie » un article intitulé
« Les Houry, éditeurs de livres scientifiques et de l’Almanach
royal », qui commence par un arbre généalogique simplifié, présenté dans
une disposition que j’ai adoptée dès 1983 pour toutes mes publications (Revue
française de généalogie, n° 28, p. 18). J’ai repris cet article, sans
l’arbre généalogique, sous le titre « Laurent d’Houry (1644-1725) »,
dans Les Gardiens de Bibliopolis (Paris, L’Hexaèdre, 2018, t. II, p.
297-300).
En septembre dernier, le hasard a voulu que je découvre cet arbre généalogique dans la Revue d’Histoire de la Pharmacie (3e trimestre 2014, n° 383, p. 409), où Olivier Lafont rendait compte de la soutenance de votre thèse de doctorat en histoire le 22 mars 2014 : Une dynastie de libraires-imprimeurs de médecine à Paris : les d’Houry (1649-1790). Cet arbre généalogique y est sous-titré avec assurance « Généalogie de la famille d’Houry (Anne Boyer) » : quasi copié-collé, en dehors d’un « lapsus clavis » concernant l’année de décès de Jean d’Houry. Le 28 avril 2021, à l’occasion de la publication de la version imprimée de votre thèse, ce même arbre généalogique, avec la même légende, illustra un article de Frédéric Barbier, sur son blog « Histoire du Livre ».
À l’évidence, je n’ai pas pu
accéder à votre thèse trois semaines avant sa soutenance : l’arbre généalogique
que vous avez utilisé est donc bien le mien.
Accessoirement, votre mémoire de D.E.A. – Les d’Houry : une dynastie de libraires aux XVIIe et XVIIIe siècles –, étant resté dactylographié depuis 1990 et non accessible au public, mon article, certes modeste, semble être le premier publié sur le sujet qui nous intéresse. On comprend aujourd’hui pourquoi il ne figure pourtant pas dans la bibliographie de l’ouvrage qui reprend votre thèse - Les d’Houry. Une dynastie de libraires-imprimeurs parisiens (1649-1790) (Genève, Droz, 2021) -, où le fameux arbre généalogique ne figure plus.
Depuis 1974, toutes mes publications ont été réalisées dans un esprit de partage, en n’omettant jamais d’indiquer les sources, comme il se doit, car nous nous nourrissons tous des découvertes des autres.
Vous avez confondu partage et plagiat,
et votre attitude trahit votre mépris pour le travail des autres.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire