Portrait par Pierre-Roch Vigneron (Vosnon, Aube, 1789 - Paris V, 1872) |
Les
origines du comte de Saint-Albin, une partie de sa vie, et jusqu’aux noms qu’il
a portés, sont restés longtemps environnés d’une sorte de mystère qu’il fallait
bien un jour éclaircir. Ce ne fut pas grâce à son fils aîné, qui avait été chargé
de publier ses écrits inédits et qui n’hésita pas à rejoindre les
« biographes accoutumés plutôt aux exagérations passionnées du pamphlet
qu’au langage impartial de l’histoire », selon sa propre expression dans
la « Notice biographique » des Documents
relatifs à la Révolution française extraits
des œuvres inédites de A. R. C. [Alexandre Rousselin Corbeau] de Saint-Albin (Paris, E. Dentu, 1873).
Alexandre
Rousselin et Rousselin Corbeau de Saint-Albin sont une seule et même personne. Tout,
ou presque, se trouve dans les actes de ses deux mariages :
« Le
vingt sept juillet mil huit cent sept devant nous maire officier de l’état
civil de la commune de Champsegré [i. e. Champsecret] canton de Domfront dépt
de l’Orne ont comparu pour contracter mariage M. Alexandre Charles Rousselin
rentier domicilié aux forges de Varennes [i. e. Varenne] en cette commune […]
né à Paris le douze mars mil sept cent soixante douze majeur fils de François
Rousselin absent depuis plus de 15. ans sans nouvelles […] et de dame Nicole
Antoinette Marchand épouse en secondes noces de Pierre Laurent Anne Corbeau de
St. Albin [i. e. Pierre-Laurent-Antoine Corbeau de Saint-Albin] commandant
d’artillerie décédée en cette qualité le sept thermidor an 4eme à Paris sur la
division des Thuileries [i. e. Tuileries] d’une part, et demoiselle Marie
Clémentine Espérance de Montpezat [i. e. Marie-Gaspardine-Justine-Clémentine de
Montpezat] née à Avignon le vingt sept avril mil sept cent soixante quatorze
domiciliée audit Varennes [i. e. Varenne] fille majeure de feu Jacques
Thimothée de Montpezat Tremoletty de Bucelly [i. e. Jacques-Timothée Trémolet
de Montpezat] décédé à Lyon en l’an deuxième […] et de dame Marie Françoise
Espérance Justine de Montpezat [i. e. Marie-Françoise-Joséphine de Montpezat] […]
déclarons au nom de la loi qu’Alexandre Charles Rousselin et Marie Clémentine
Espérance de Montpezat sont unis par le mariage et les conjoints nous ayant
aussitot déclaré qu’ils reconnoissent pour leur enfant naturel et légitime
Marie Philibert Hortensius de Montpezat du sexe masculin ainsy nommé à Lyon le
dix huit frimaire an quatorze département du Rhône où il est né commune de Ste.
Foy lès Lyon […] De tout ce que dessus avons dressé acte en présence de
[…] M. Jean Sigismond Ehrenreich comte de Rédern de Bernsdorf natif de
Berlin propriétaire du domaine de Flers et des forges de Varennes [i. e.
Varenne] y demeurant âgé de quarante cinq ans […] et en présence des susdittes
dames de Rougeville [i. e. Marie-Justine-Éléonore de Montpezat] et de Malijac [i.
e. Marie-Gaspardine-Henriette de Montpezat] qui ont signé … » [sic]
« L’an
mil huit cent vingt un, le jeudi quatre janvier à neuf heures du matin, par
devant nous, Blaise François Gambien, maire de la commune de Montrouge,
arrondissement de Sceaux, département de la Seine, officier public de l’état
civil de la dite commune, sont comparus Mr Alexandre Charles Rousselin de
Corbeau de St Albin, ancien secrétaire général au département de la Guerre,
consul de France, membre de la Légion d’honneur, propriétaire à Montrouge, y
demeurant, né le douze mars mil sept cent soixante quinze [i. e. douze] à
Paris, département de la Seine, fils majeur de Nicole Antoinette Marchand,
femme divorcée de François Charles Rousselin décédé à St Domingue et mariée en
secondes noces à Antoine Pierre Laurent de Corbeau de St Aubin [i. e. Albin] ancien
colonel d’artillerie, aussi décédé et père adoptif du dit sr de Corbeau de St
Albin, ce dernier veuf en premières noces de Anne Marie Espérance Clémentine de
Montpezat [i. e. Marie-Gaspardine-Justine-Clémentine de Montpezat] ; et
Delle Sophie Eléonore Marc née à Gentilly, département de la Seine le vingt un
brumaire an huit, fille majeure de Charles Chrétien Henry Marc, docteur en la
Faculté de Paris, médecin ordinaire de son altesse sérénissime monseigneur le
duc d’Orléans, membre du Conseil de salubrité de Paris, y demeurant, et de
Claudine Eléonore Moreau, son épouse […] ;
vu
l’acte en date du vingt mai mil huit cent treize constatant la naissance dudit
sr Alexandre Charles Rousselin et son adoption par le sr Antoine Pierre Laurent
de Corbeau de St Albin sus qualifié, la dite adoption
admise par jugement du tribunal civil de première instance du département de la
Seine en date du vingt avril même année et confirmée par jugement de la
Cour impériale de Paris en date du huit mai suivant, dont la grosse, dûment
enregistrée, a été déposée à la mairie du quatrième arrondissement de Paris,
comme aussi celle du jugement du tribunal civil de première instance du
département de la Seine ;
vu
l’acte de décès du sr Antoine Pierre Laurent de Corbeau de St Albin, constatant
qu’il est décédé à Paris le seize octobre 1813, le dit acte délivré à la mairie
du quatrième arrondissement de Paris le douze juillet mil huit cent
vingt ;
vu
l’acte mortuaire délivré le vingt six décembre mil huit cent douze à Paris au
greffe du palais de justice et constatant le décès de Nicole Antoinette
Marchand, femme dudit sr de Corbeau de St Albin, ledit décès survenu le sept
thermidor an quatre ;
vu
l’acte de notoriété passé les vingt neuf et trente un mars mil huit cent treize
devant Me François Marie Etienne et son confrère notaires à Paris, suivant
lequel acte il est constaté que le sr François Charles Rousselin époux de De
Nicole Antoinette Marchand est mort à l’Isle Saint Domingue par suite des
troubles qui ont eu lieu dans le cours de l’année mil sept cent quatre vingt
quinze, le dit acte délivré par les notaires sus désignés sur la réquisition
des quatre témoins y dénommés, lesquels ont signé avec les notaires sus dits le
même acte qui a été enregistré à Paris le trente un mars mil huit cent
treize ;
vu
l’acte délivré le dix neuf mars mil huit cent vingt à la mairie du premier
arrondissement de Paris, constatant le décès de De Anne Marie Espérance
Clémentine de Montpezat [i. e. Marie-Gaspardine-Justine-Clémentine de
Montpezat] décédée en la même ville le deux mai mil huit cent seize,
époux dudit sieur Alexandre de Corbeau de Saint Albin ;
vu
l’acte de naissance de la future épouse née à Gentilly département de la Seine,
le vingt un brumaire an huit ; […] » [sic]
Intérieur de l'église Saint-Médard |
Alexandre-Charles
Rousselin est né à Paris, sur la paroisse de Saint-Médard [Ve], le 12
mars 1772, fils de François-Charles Rousselin († 1795), époux, en secondes
noces, en l’église Saint-Étienne-du-Mont [Ve], le 25 novembre 1767,
de Nicole-Antoinette Marchand (1747-1796).
Certains
ont prétendu que son père, teinturier, était né en 1731, à
Gancourt-Saint-Étienne [Seine-Maritime], et était décédé à l’Hôtel-Dieu le 24
juin 1796 (L’Intermédiaire des chercheurs
et curieux, 20 août 1896, 204-206) : mais il n’y a ni naissance, ni
mariage, ni décès d’un Rousselin dans les archives de l’état civil de
Gancourt-Saint-Étienne, entre 1715 et 1743.
Alexandre
Rousselin fit ses études à Paris, au collège d’Harcourt [rue de la Harpe, Ve,
fermé en 1793 et détruit en 1795].
Il
adopta très jeune les principes de la Révolution et eut très tôt des relations
avec Danton (1759-1794) et Camille Desmoulins (1760-1794).
Il fonda et rédigea
une feuille révolutionnaire intitulée Feuille
du salut public, qui parut du 13 messidor an I [1er juillet 1793]
au 20 ventôse an III [10 mars 1795].
Dès
octobre 1793, il fut envoyé, par le comité de salut public de la Convention
nationale, avec des pouvoirs illimités, comme commissaire civil national, à
Provins [Seine-et-Marne], puis, en novembre, à Troyes [Aube], où il fit régner
la terreur.
Revenu
à Paris, il fut traduit, avec quinze autres accusés, le 1er
thermidor an II [19 juillet 1794], devant le tribunal criminel révolutionnaire,
à cause de faits graves d’abus de pouvoirs pour lesquels il avait été dénoncé
et fut acquitté.
Pourtant,
un ordre de Rousselin du 28 brumaire an II [18 novembre 1793], les trois
dénonciations successives des habitants de Troyes et la terreur que son nom
inspirait encore dans cette ville longtemps après les événements laissent peu
de doutes sur la véridicité d’un « libelle » intitulé Histoire du terrorisme exercé à Troyes par
Alexandre Rousselin et son comité révolutionnaire, pendant la tyrannie de l’ancien comité de salut public ; suivie de la Réfutation du rapport de la
mission dudit Rousselin, avec les
pièces justificatives (Troyes, Sainton, an III, in-8, 90 p.). Mais les
loups ne se mangent pas entre eux …
Séparée
de son mari depuis plusieurs années et sans nouvelles de lui – il mourut en
1795 à Saint-Domingue [Haïti] -, Antoinette Marchand obtint le divorce le 26
frimaire an III [16 décembre 1794] et épousa, le 2 février 1795, Pierre-Laurent-Antoine Corbeau de Saint-Albin (1750-1813),
alors commandant d’artillerie. Elle mourut prématurément, à Paris, le 7
thermidor an IV [25 juillet 1796].
Dans ses loisirs, Plutarque
et Tacite étaient ses lectures de prédilection. Il s’occupa d’études
historiques et publia :
- Vie de Lazare Hoche, général
des armées de la République. Par A. Rousselin (Paris, Desene [sic] et
Théophile Barrois, An VI, 2 vol. in-8, portr.).
- Notice historique sur Marbot, général
divisionnaire. Par Alexandre Rousselin (Paris, Desenne, An VIII, in-8).
Nommé consul en Egypte en
1804, il ne voulut pas s’y rendre. Dès lors il resta dans un état de suspicion
et de disgrâce qui attira sur lui la surveillance de la police impériale et le
fit même envoyer sous surveillance dans le département de l’Orne.
Le 27 juillet 1807, à
Champsecret [Orne], Alexandre Rousselin épousa Marie-Gaspardine-Justine-Clémentine
de Montpezat (1774-1816) : ils légitimèrent, par leur mariage, leur fils Marie-Philibert-Hortensius,
né à Sainte-Foy-lès-Lyon [Rhône], rue Nérard, le 18 frimaire an XIV [9 décembre
1805].
Avant
de mourir, à Paris, le 16 octobre 1813, Laurent Corbeau de Saint-Albin avait
adopté Alexandre Rousselin, par acte du 23 décembre 1812, admis par jugement du
tribunal civil de première instance du département de la Seine le 20 avril
1813.
En
1815, Alexandre Rousselin Corbeau de Saint-Albin, devenu secrétaire général de
Lazare Carnot, ministre de l’Intérieur, chargé de la partie de l’instruction
publique, se joignit aux actionnaires et aux rédacteurs de L’Indépendant, journal
général, politique, littéraire et militaire, fondé le 1er
mai, qui devint, en 1819, Le
Constitutionnel, journal du commerce,
politique et littéraire.
Le
2 mai 1816, Alexandre Rousselin Corbeau de Saint-Albin eut la douleur de perdre
sa femme, morte à Paris, au 9 rue d’Anjou-Saint-Honoré [rue d’Anjou, VIIIe].
Il
se réfugia dans ses études, ses livres et sa collection de tableaux et de
portraits révolutionnaires :
Crâne de Charlotte Corday (Coll. prince Roland Bonaparte) |
il possédait le crâne de Charlotte Corday
(1768-1793), que Danton lui avait offert, ne sachant que faire de ce cadeau du
bourreau Charles-Henri Sanson (1739-1806).
Le
4 janvier 1821, à Montrouge [Hauts-de-Seine], il épousa Sophie-Eléonore Marc, née
à Gentilly [Val-de-Marne], le 29 brumaire an VIII [20 novembre 1799], fille de
Charles-Chrétien-Henry Marc (1771-1840), ancien fabricant d’acides minéraux, médecin
ordinaire du duc d’Orléans, membre du Conseil de salubrité de Paris, et de
Claudine-Eléonore Moreau. Ils eurent de leur mariage :
- Louis-Philippe de Saint-Albin, né le 9 juin 1822 et décédé le 14 novembre 1879 [8 rue Boudreau, IXe], qui resta célibataire et fut bibliothécaire du Sénat, puis, en 1853, de l’impératrice Eugénie ; fondateur de la Société des Amis des livres, avec Ernest Gallien (1818-1876) et Charles Truelle (1817-1902).
- Alexandrine-Catherine-Hortense de Saint-Albin, née le 4 mai 1824 et décédée le 27 octobre 1885 [8 rue Boudreau, IXe], qui épousa en 1855 Achille Jubinal (1810-1875), député des Hautes-Pyrénées en 1852, un des défenseurs de Guillaume Libri (1802-1869) en 1849.
- Louis-Philippe de Saint-Albin, né le 9 juin 1822 et décédé le 14 novembre 1879 [8 rue Boudreau, IXe], qui resta célibataire et fut bibliothécaire du Sénat, puis, en 1853, de l’impératrice Eugénie ; fondateur de la Société des Amis des livres, avec Ernest Gallien (1818-1876) et Charles Truelle (1817-1902).
- Alexandrine-Catherine-Hortense de Saint-Albin, née le 4 mai 1824 et décédée le 27 octobre 1885 [8 rue Boudreau, IXe], qui épousa en 1855 Achille Jubinal (1810-1875), député des Hautes-Pyrénées en 1852, un des défenseurs de Guillaume Libri (1802-1869) en 1849.
Sous
le règne de Louis-Philippe Ier, le révolutionnaire de jadis devint
un modéré, protégé par le roi lui-même. Il chercha à faire oublier son passé.
Il obtint même de Joseph-Marie Quérard (1796-1865) la suppression de l’article
qui lui était consacré dans La France
littéraire (Paris, Firmin Didot frères, 1836, t. VIII, p. 240-241) et la
rédaction d’un carton qui se trouve dans presque tous les exemplaires.
Le
12 mars 1838, par suite de mésintelligence avec certains actionnaires du Constitutionnel, Alexandre Rousselin
Corbeau de Saint-Albin vendit ses deux actions, pour 270.000 francs, au
journaliste Louis Véron (1798-1867).
Après
une longue et cruelle maladie, pendant laquelle son ami le docteur Louis-Benoît
Guersant (1777-1848), beau-frère de l’auteur dramatique Louis-Benoît Picard
(1769-1828), lui prodigua ses soins, jusqu’au dernier
jour, Alexandre Rousselin Corbeau de Saint-Albin mourut à Paris, en son
hôtel du 122 rue Vieille-du-Temple [IIIe], le 15 juin 1847, à 6
heures du matin.
Il fut inhumé dans le caveau familial du château de Le Chevain
[Sarthe].
Il
avait, dans son testament, chargé son fils aîné de publier ses ouvrages :
le premier fut Championnet, général des armées de la République
française, ou les Campagnes de
Hollande, de Rome et de Naples, par Rousselin de Saint-Albin (Paris,
Poulet-Malassis et De Broise, 1860).
Sa
veuve, qui lui survécut jusqu’au 4 février 1864 [6 rue Boudreau, IXe],
organisa la vente de sa bibliothèque, en son domicile, 122 rue
Vieille-du-Temple, au Marais, du lundi 20 mai au samedi 29 juin 1850, en 36
vacations : Catalogue des livres et
des manuscrits composant la bibliothèque de feu M. le comte de Saint-Albin (Paris,
J.-F. Delion, successeur de R. Merlin, 1850, in-8, XII-292 p., 3.501 + 5
doubles [bis] = 3.506 lots), dont Philosophie [45 lots = 1,28 %], Théologie
[568 lots = 16,20 %], Sciences mathématiques, physiques et naturelles [184 lots
= 5,24 %], Sciences morales et intellectuelles [1.084 lots = 30,91 %], Sciences
sociales [1.443 lots = 41,15 %], Polygraphie [133 lots = 3,79 %], Livres
annotés [8 lots = 0,22 %], Manuscrits et autographes [71 lots = 2,02 %].
« APRÈS la bibliothèque de M.
Boulard, peu de collections particulières peuvent être comparées à celle
qu’avait formée M. de Saint-Albin. Cet infatigable et dévoué bibliophile avait
rassemblé environ soixante mille volumes, et l’on verra, en parcourant les
nombreuses séries de ce Catalogue, qu’il avait su choisir, et que les ouvrages
qui peuvent convenir aux curieux, aux hommes de goût ou d’étude, ne manquent
pas. » (p. V)
La
quantité considérable de livres non catalogués fut vendue par lots, les samedi
25 mai [environ 3.000 vol. de théologie, de philosophie et de morale], samedi 1er
juin [environ 3.000 vol. de sciences naturelles, médicales, etc. ;
politique, économie politique, jurisprudence, etc.], samedi 8 juin [environ
3.000 vol. de romans français, anciens ou contemporains], samedi 15 juin [environ
3.000 vol. de littérature ancienne grecque et latine ; linguistique, etc.],
samedi 22 juin [environ 3.000 vol. de littérature française, poésie ou théâtre],
vendredi 28 juin [environ 3.000 vol. d’histoire, de voyages, etc.], samedi 29
juin [environ 3.000 vol. d’histoire de France, sur la Révolution, etc.], et les
jours suivants.
Beaucoup
de ces livres furent rachetés par son fils Louis-Philippe de Saint-Albin,
notamment ceux qui concernaient la période révolutionnaire.
Alexandre
Rousselin Corbeau de Saint-Albin utilisait un ex-libris [60 x 68 mm] aux armes
« D’or, à trois fasces de sable », couronne de marquis, supports deux
corbeaux, devise « Nil nisi virtute » [Rien sans courage].
Oeuvres de Molière Exemplaire de Rousselin Corbeau de Saint-Albin |
Merci pour cet article. Il m'a permis de trouver les renseignement que je cherchais sur l'Alexandre Rousselin révolutionnaire qui intervient le 17 mars 1794 dans une séance du club des Jacobins. Et merci aussi pour l'ensemble de ce site formidable.
RépondreSupprimerMerci ! Sensible à vos compliments.
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