lundi 4 février 2019

Bernard-Henry Gausseron (1845-1913), homme de lettres, professeur, traducteur, sociologue, critique d’art et bibliographe




Descendant d’une famille d’artisans originaire de Chantenay-Villedieu, dans la province du Maine et aujourd’hui dans le département de la Sarthe, installée à Toulouse [Haute-Garonne] avant la Révolution, puis dans le département des Deux-Sèvres, dans la province du Poitou, en 1819, Bernard-Marie-Henry Gausseron est né le 20 octobre 1845 à La Mothe-Saint-Héray, au domicile de ses grands-parents maternels, fils de Jean-Bernard Gausseron (1821-1896), employé des contributions indirectes, et de Marie-Delphine Richard (1822-1887), qui demeuraient à Sauzé-Vaussais.


Par sa mère, Bernard-Henry Gausseron était apparenté à Jules-François Richard (1810-1868), député des Deux-Sèvres en 1848-1849 et maire de La Mothe-Saint-Héray de 1866 à 1868. Sa grand-mère était une Jard-Bourdinière, de la famille de Louis-Alexandre Jard-Panvillier (1757-1822), qui fut député des Deux-Sèvres de 1791 à 1799 et de 1815 à 1822.

Lycée de La Roche-sur-Yon

Gausseron fit ses études comme élève interne au lycée impérial de Napoléon-Vendée, place Napoléon [aujourd’hui collège Édouard Herriot, La Roche-sur-Yon, Vendée], où il manifesta de grandes dispositions littéraires et où il fut encouragé par un de ses maîtres, le poète François-Étienne Adam (1833-1900), et le proviseur Louis Ayma (1807-1893). Dès juin 1864, Gausseron dédia une Ode (Napoléon, Imprimerie Ve Ivonnet, 1864, in-8) au ministre Victor Duruy, à l’occasion de l’Institution des concours académiques.


Ayant obtenu son baccalauréat ès lettres en 1864, il passa deux ans à Paris, au lycée impérial Napoléon [lycée Henri IV, 23 rue Clovis, Ve], qui préparait en particulier aux concours littéraires. En mars 1866, il envoya à son ancien proviseur une Ode, qui fut publiée dans le Guide des baigneurs et des touristes aux Sables-d’Olonne (Napoléon-Vendée, Imprimerie Ve Ivonnet, 1866). Au lieu de se présenter à l’École normale supérieure, Gausseron entra directement dans l’Université.

Il fut nommé, le 17 novembre 1865, aspirant répétiteur auxiliaire audit lycée Napoléon. Devenu aspirant répétiteur au lycée impérial de Pau [Pyrénées-Atlantiques], dirigé alors par Louis Ayma, il fut nommé, le 13 février 1868, maître répétiteur pour l’enseignement secondaire spécial audit lycée, puis, le 15 septembre 1868, professeur de rhétorique au collège de Foix [Ariège], où Louis Ayma avait été nommé inspecteur d’Académie.

Gausseron revint à Paris dès 1868. Tandis qu’il donnait des leçons à l’Institution Lelarge, 20 rue Gay-Lussac [Ve], il participa, avec le caricaturiste Hector Colomb (1849-1909), dit « Moloch », à la fondation d’un petit journal dirigé contre l’Empire, intitulé La Fronde. Ce fut à cette époque qu’il fit imprimer Les Fils de Kaïn, poëme (Paris, Chez tous les libraires et chez l’auteur, 35 rue Laharpe, 1870, in-12).

Mobile de 1870 en armes

Pendant la guerre de 1870, Gausseron fit son devoir sous les murs de Paris comme sergent, puis comme sous-lieutenant au 1er bataillon des mobiles de la Vendée.


Le soulèvement du 18 mars 1871 marqua le début de la Commune. Ayant des sympathies pour les insurgés, Gausseron fut nommé commissaire de police du quartier de la Sorbonne [Ve], puis, le 25 floréal 79 [15 mai 1871], juge d’instruction attaché au parquet du procureur. Compromis dans le soulèvement – mais rien n’autorise à dire qu’il y participa comme combattant -, il se réfugia en Belgique, d’où il passa en Grande-Bretagne. 

2 Bath Place, Ayr (juin 2018)

Après avoir été professeur à Londres, puis marchand de livres anciens en Écosse, à Édimbourg et à Glasgow, il devint professeur de langues modernes à l’Ayr Academy, prestigieuse école secondaire d’Ayr [Écosse], y demeurant 2 Bath Place. En même temps, il envoyait des articles à L’Émancipation de Toulouse, collaborait à la 9e édition de l’Encyclopædia Britannica et devenait correspondant du journal Notes and Queries.

Entre temps, le 30 décembre 1872, il avait été condamné par contumace à la déportation dans une enceinte fortifiée, par le 17e Conseil de guerre. Figurant parmi les 33 signataires du manifeste du groupe « La Commune révolutionnaire », intitulé Aux Communeux, publié à Londres en juin 1874, il écrivit, le 26 mai 1879 :

« J’étais ici, à Ayr, quand ce manifeste a paru. Je suis absolument étranger à son inspiration et à sa rédaction. Je n’en ai même eu connaissance qu’après qu’il eut été imprimé et publié. Peu de temps après, j’ai cru devoir me retirer formellement, par voie de démission écrite, du groupe au nom duquel ce manifeste a paru, et je me suis, depuis lors, tenu isolé, toujours et complètement, dans la petite ville d’Écosse où je suis encore et où j’ai pu me faire une situation honorable et honorée. »

Blanquiste repenti, il fut gracié le 5 juin 1879 et put rentrer en France. Il retrouva une chaire de lettres et d’histoire à l’Institution Lelarge et épousa à Paris [IXe], le 3 août 1880, Louise-Berthe-Marguerite Béguin, née à Paris le 26 avril 1856, fille de Alexandre-Charles Béguin (1827-1907), professeur de mathématiques à l’École Turgot, et de Louise-Frédérique Cohen (1831-1916), professeur de piano. Ils eurent quatre enfants : Jean-René Gausseron, le 21 août 1881, et Renée-Jeanne-Marie-Marcelle Gausseron, le 17 février 1884, 7 rue Berthollet [Ve] ; Marcel-Henri-Jean-Louis Gausseron, le 26 décembre 1891, et Bernard-François-Jacques Gausseron, le 21 janvier 1894, 55 bis rue de l’Assomption [XVIe, détruit].

Utilisant la connaissance de la langue anglaise que son long séjour lui avait permis d’acquérir, il passa avec succès les examens du certificat d’aptitude à l’enseignement des langues vivantes et fut nommé, dès 1881, chargé de cours d’anglais au lycée de Lons-le-Saunier [Jura].


L’année suivante, il fut reçu agrégé d’anglais et nommé professeur d’anglais, successivement au lycée de Toulouse en 1882, au lycée de Rouen [Seine-Maritime] en 1884 et au lycée Janson-de-Sailly, 106 rue de la Pompe [XVIe] en 1885.

Bernard-Henry Gausseron 

« Ecrivain de haute valeur, chez qui l’originalité et la force s’allient à une érudition aussi solide qu’étendue, B.-H. Gausseron a donné des articles et des études sur une grande variété de sujets à beaucoup de publications périodiques, la Revue des chefs-d’œuvre, la Revue générale, le Livre moderne, l’Art et l’idée [sic], le Courrier du Livre, la Revue hebdomadaire, le Monde moderne, la Revue encyclopédique et la Revue universelle, où il fit longtemps la critique littéraire, la Grande Revue pour laquelle il a écrit (1906) des pages remarquables intitulées : Notes d’un Poitevin sur le Poitou, où éclatent son amour et son intelligence de la petite patrie ; la Revue de l’Enseignement des Langues vivantes, l’Ouest artistique et littéraire, la Revue des Poètes, la Famille, etc., etc.
En 1891, il rédigea, sous le titre de Bibliographie instructive, un petit manuel du bibliophile et du libraire, qui paraissait tous les quinze jours chez l’éditeur Rouveyre.
Il a collaboré activement à la Grande Encyclopédie pendant que Ladmirault en était l’éditeur, et plus tard au Nouveau Larousse illustré.
Il fut jusqu’à la fin secrétaire de la rédaction du Livre, magnifique publication qui reste unique en son genre, fondée et dirigée pendant dix ans par Octave Uzanne ; du Bulletin de la Société des Bibliophiles contemporains et de l’Echo de la Semaine qu’il avait acheté en commun avec M. Edouard Petit à la liquidation Dentu (1894). »
(Dictionnaire biographique et Album des Deux-Sèvres. Paris, Librairie E. Flammarion, s. d., p. 203-204)

On peut diviser en trois catégories les œuvres en librairie de Gausseron, à peu près introuvables pour la plupart.

1°- livres d’enseignement.

A short history of England, by miss Julia Corner, texte anglais, avec des notes en français par Bernard-H. Gausseron (Paris, P. Dupont, 1884, in-18).

Morceaux choisis d’auteurs anglais. Par B.-H. Gausseron (Paris, Librairies-imprimeries réunies, s. d. [1892], in-16, portr.). 

Le Thème anglais aux examens de baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne et aux concours d’admission aux écoles spéciales, par B.-H. Gausseron, Agrégé de l’Université, professeur au lycée Jeanson-de-Sailly (Paris, Nony, 1895, in-8).

La Version anglaise aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne et aux différents concours, par B.-H. Gausseron (Paris, Nony, 1899, in-8). 

Dictionnaire de poche et de voyage Français-Anglais et Anglais-Français […], par B.-H. Gausseron, Professeur agrégé d’Anglais (Paris, Paul Ollendorff, 1911, in-12).

2°- Traductions et adaptations.


Les Fidèles Ronins. Roman historique japonais, par Tamenaga Shounsoui. Traduit sur la version anglaise de MM. Shiouichiro Saito et Edward Greey, par B.-H. Gausseron, Professeur de l’Université. Illustré par Kei-Sai Yei-Sen, de Yédo, (Paris, A. Quantin, 1882, in-8, 64 pl. h.-t.).

Bernard H. Gausseron. Le Corbeau. Poème imité d’Edgar Allan Poë (Paris, A. Quantin, 1882, in-8).


Jonathan Swift. Voyages de Gulliver. Traduction nouvelle et complète par B.-H. Gausseron (Paris, A. Quantin, s. d. [1884], gr. in-8, fig. en noir et en coul.).

Jonathan Swift. Voyages de Gulliver. Traduction nouvelle pour la jeunesse par B.-H. Gausseron (Paris, A. Quantin, s. d. [1885], gr. in-8, fig. en noir et en coul.).


Oliver Goldsmith. Le Vicaire de Wakefield. Traduction nouvelle et complète, par B.-H. Gausseron (Paris, A. Quantin, s. d. [1885], gr. in-8, fig. en coul.).


Lady Roxana ou l’Heureuse Maitresse, par Daniel Defoe. Édition illustrée de magnifiques gravures hors texte par les meilleurs artistes. Traduit de l’anglais par M. B.-H.-G. de Saint-Heraye [sic] (Paris, Librairie générale illustrée, 1885, in-8, pl.).

Photographie Pierre Brillard

La Dernière Feuille. Poëme par Oliver Wendell Holmes (Paris, Maison Quantin, 1887, in-fol., 21 pl. h.-t.). Traduction de B.-H. Gausseron.

Lady M. Majendie. Sur la piste. Traduit de l’anglais par B.-H. Gausseron Et illustré de nombreux dessins (Paris, Maison Quantin, 1887, in-16, fig.).

William Black. Sabina Zembra. Traduit de l’anglais par B.-H. Gausseron Et illustré de nombreux dessins (Paris, Maison Quantin, 1888, 2 vol. in-16, fig.).

Gainsborough et sa place dans l’école anglaise. Par Sir Walter Armstrong […]. Traduction de B.-H. Gausseron (Paris, Hachette et Cie, 1899, in-fol., 62 héliogravures, 10 lithographies en couleurs).


Sir Joshua Reynolds […]. Par Sir Walter Armstrong […]. Traduit par B.-H. Gausseron (Paris, Hachette et Cie, 1901, in-fol., 78 photogravures et 6 lith. en coul.). 

Sir Henry Raeburn […]. Traduit par B.-H. Gausseron (Paris, Hachette et Cie, 1902, in-fol., 61 photogravures h.-t. et 16 dans le texte). 


Lectures littéraires. Pages choisies des Grands Écrivains. Dickens. Traduction nouvelle et Introduction par B.-H. Gausseron (Paris, Armand Colin, 1903, in-16).

William Hogarth, par Austin Dobson […]. Traduit par B.-H. Gausseron (Paris, Hachette et Cie, 1904, in-fol.).

B.-H. Gausseron. La Clémence du cardinal, roman tiré de l’anglais de Stanley J. Weyman (Paris, J. Tallandier, 1904, in-18). 


Histoire de la coca. La plante divine des Incas, par le Docteur W. Golden Mortimer […]. Traduction de la deuxième édition (1902) par H.-B. Gausseron (Paris, A. Maloine, 1904, in-8, front. et fig).

Une jeune Anglaise à Paris. Traduit de l’anglais de Miss Constance E. Maud, par B.-H. Gausseron (Paris, A. Hatier, 1905, in-18).

Du 3 août au 12 octobre 1906, le Journal des débats politiques et littéraires a publié en feuilleton une adaptation par B.-H. Gausseron du roman de Stanley J. Weyman A gentleman of France, sous le titre « Au Temps de la Ligue ».



Dans la collection « Les Livres roses pour la jeunesse. Collection Stead. » :

« M. W. T. STEAD, éditeur-propriétaire des “ Books for the Bairns ”, à Londres, et de la Collection Stead, rue Soufflot, à Paris, a l’honneur d’informer le public que, par suite d’un traité passé avec MM. les Directeurs de la LIBRAIRIE LAROUSSE, 13-17, rue Montparnasse, à Paris, cette Collection populaire sera publiée à l’avenir par les soins de la Librairie Larousse, cette maison ayant aussi le droit exclusif de vendre en France la Collection anglaise publiée à Londres, sous le titre de “ Books for the Bairns ” [Livres pour les jeunes enfants] et “ Poets.” »

-          Les Mauvais Tours de Goupil le Renard. Adaptation par B. H. Gausseron, Agrégé de l’Université (Paris, Larousse, s. d. [1910], in-16, 58 grav., n° 25).
-          Le Sapin merveilleux et autres contes d’hiver et de printemps. D’après Hans Andersen. Adaptation de M. B. H. Gausseron, Agrégé de l’Université (Paris, Larousse, s. d. [1910], in-16, 58 grav., n° 26).
-          Les Cygnes sauvages et autres contes de fées. D’après Hans Andersen. Adaptation française par B. H. Gausseron, Agrégé de l’Université (Paris, Larousse, s. d. [1910], in-16, 26 grav., n° 27).
-          Les Aventures du Baron de Munchhausen. Extraites de la relation certifiée authentique par Gulliver, Sindbad et Aladin. Adaptation de M. B. H. Gausseron, Agrégé de l’Université (Paris, Larousse, s. d. [1910], in-16, 58 grav., n° 28).
-          Aventures d’Alice au Pays des Merveilles. Par Lewis Carroll. Adaptation française par B. H. Gausseron, Agrégé de l’Université (Paris, Larousse, s. d. [1910], 2 vol. in-16, 31 et 25 grav., nos 31 et 32).
-          Les Aventures de Robinson Crusoé. D’après le texte original de Daniel Defoé. Adaptation de B.-H. Gausseron, Agrégé de l’Université (Paris, Larousse, s. d. [1910], 2 vol. in-16, 52 et 56 grav., nos 33 et 34).
-          La Maison dans la forêt et autres Contes de Fées. Par les Frères Grimm. Adaptation française par M. B.-H. Gausseron, Agrégé de l’Université (Paris, Larousse, s. d. [1910], in-16, 34 grav., n° 35).
-           La Vie à la campagne. Scènes anecdotiques écrites pour les enfants. Adaptation française par M. B.-H. Gausseron, Agrégé de l’Université (Paris, Larousse, s. d. [1910], in-16, 53 grav., n° 38).
-           Le Chef des géants ou le Brave Prince Kilhiough et la Belle Princesse Olwen. Conte du temps du Roi Arthur. Adaptation par M. B.-H. Gausseron, Agrégé de l’Université (Paris, Larousse, s. d. [1910], in-16, 33 grav., n° 39).
-          Les Merveilleuses Aventures du Vieux Frère Lapin. Adaptation française par M. B.-H. Gausseron, Agrégé de l’Université (Paris, Larousse, s. d. [1910], in-16, 58 grav., n° 40).
-          La Vie des insectes en dix récits ou le Premier Livre d’Histoire Naturelle. Adaptation par M. B.-H. Gausseron, Agrégé de l’Université (Paris, Larousse, s. d. [1910], in-16, 35 grav., n° 42).
-          Le Roi des cygnes et autres Contes de Fées. Adaptation française par M. B.-H. Gausseron, Agrégé de l’Université (Paris, Larousse, s. d. [1910], in-16, 25 grav., n° 43).
-           Les Merveilleuses Aventures de Don Quichotte de la Manche. Adaptation pour les enfants par M. B.-H. Gausseron, Agrégé de l’Université (Paris, Larousse, s. d. [1910], in-16, 42 et 39 grav., nos 44 et 45).
-           Tom pouce et ses Merveilleuses Aventures. Adaptation par M. B.-H. Gausseron, Agrégé de l’Université (Paris, Larousse, s. d. [1910], in-16, 45 grav., n° 47).
-          Histoire d’Ondine. Adaptation par M. B.-H. Gausseron, Agrégé de l’Université (Paris, Larousse, s. d. [1910], in-16, 25 grav., n° 48).
-          Le Prince joueur suivi de cinq Contes champêtres. Adaptation par M. B.-H. Gausseron, Agrégé de l’Université (Paris, Larousse, s. d. [1911], in-16, 23 grav., n° 60).


Claude Duval ou Au temps des puritains d’Angleterre (Paris, A. Eichler, s. d. [1911], 50 fascicules in-8). Roman historique, d’après Charlton Lea [pseudo. de Alfred-Sherrington Burrage (1850-1906)], traduit par B.-H. Gausseron.

3°- Ouvrages originaux.   


Une série en 6 volumes de livres d’éducation et de morale, publiés anonymement d’abord, puis avec le nom de l’auteur et sous le titre collectif La Vie en famille (Paris, Librairie illustrée, s. d., in-18) : Que faire de nos filles ? - Doit-on se marier ? - Comment élever nos enfants ? - Que feront nos garçons ? - Comment vivre à deux ? - Où est le bonheur ?

Mémoires du comte de Grammont, par Antoine Hamilton […]. Préface de H. Gausseron (Paris, L. Conquet, 1888, in-4, portrait, 33 fig.). 

B.-H. Gausseron. « Les Keepsakes et annuaires illustrés de l’époque romantique en Angleterre et en France ». In Annales littéraires. Paris, Académie des beaux-livres, novembre 1890, p. 201-251. Gausseron fut le premier bibliographe des keepsakes : livres-albums illustrés que l’on offrait à Noël et au Jour de l’an, dont la mode s’est répandue en France de 1825 à 1860.   

Bibliographie instructive. Petit manuel du bibliophile et du libraire, donnant la valeur actuelle des livres anciens ou modernes recherchés et appréciés […], rédigé par B.-H. Gausseron (Paris, 76 rue de Seine [Édouard Rouveyre], 1891, in-12, Nos 1-3).



Académie des Beaux-Livres. Balades dans Paris. Au moulin de la Galette, à l’hôtel Drouot, sur les quais, au Luxembourg. Notes inédites par MM. E. R., Paul Eudel, B.-H. Gausseron et Adolphe Retté (Paris, Bibliophiles contemporains, 1894, in-4). Gausseron fut parmi les membres fondateurs, en 1889, de la Société des Bibliophiles contemporains.


B.-H. Gausseron. Les Keepsakes et les Annuaires illustré de l’Époque Romantique. Essai de bibliographie (Paris, Auguste Fontaine, Émile Rondeau, successeur, 1896, in-8).


Edmond de Chaillac. Mes nerfs. Sensibleries & boutades. Poésies. Préface de B.-H. Gausseron (Paris, Paul Ollendorff, 1897, in-18). 

L’Art romain. Par B.-H. Gausseron (Paris, L.-H. May, s. d. [1898], in-16). 


Collection du bibliophile parisien. Bouquiniana. Notes et Notules d’un Bibliologue, par B.-H. Gausseron (Paris, H. Daragon, 1901, in-12).

La Santé par la mer. Berck-Plage, par B.-H. Gausseron (Paris, Larousse, 1902, in-8, 17 fig.).

F.-E. Adam. Après la moisson, 1857-1900, poésies posthumes (Paris, Revue des poètes, 1907, in-16). Publié par B.-H. Gausseron et Auguste Générès.

Une gerbe […] par F.-E. Adam (Alençon, Imprimerie Vve F. Guy et Cie, 1908, in-16, portr.). Préface de B.-H. Gausseron.

B.-H. Gausseron. Un Français au Sénégal. Abel Jeandet. Préface par Maurice Barrès, de l’Académie française. Avant-propos par Charles Le Goffic (Paris, Édouard Champion, 1913, in-8, portrait).


Retraité au 1er octobre 1908, Bernard-Henry Gausseron devint membre associé de l’Académie de Mâcon [Saône-et-Loire] au mois de novembre.


Il mourut subitement le 17 juin 1913 au hameau de Machonville, sur la commune de Rouxmesnil-Bouteilles [Seine-Maritime]. Sa veuve s’établit chez sa fille unique, restée célibataire, à Chaville [Hauts-de-Seine], où elle mourut en 1941.















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