mardi 5 juillet 2022

Louis-Guillaume Le Monnier (1717-1799), botaniste et médecin, aussi charitable que désintéressé

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Louis-Guillaume Le Monnier, associé de l’Institut, membre de l’Académie des Sciences, conseiller d’État honoraire et premier médecin du Roi, naquit à Paris, le 27 juin 1717. Sa famille, originaire de Champ-du-Boult [Calvados], à une douzaine de kilomètres au sud-ouest de Vire, était passée en 1612, à l’occasion d’un mariage, à Saint-Sever-Calvados [Noues-de-Sienne], à dix kilomètres à l’ouest de Vire.




Son père, Pierre Le Monnier, né en 1675 à Saint-Sever-Calvados, professeur de philosophie au Collège d’Harcourt et membre de l’Académie des Sciences, est l’auteur d’un cours qui servait autrefois de livre élémentaire dans les collèges :
Cursus philosophicus ad scholarum usum accomodatus (Paris, Louis Genneau et Jacques Rollin, 1750, 6 vol. in-12, fig.). Il mourut à Saint-Germain-en-Laye [Yvelines] le 26 novembre 1757.

Son frère aîné, Pierre-Claude, dit « Pierre-Charles », décédé à Hérils [Calvados, village rattaché à Maisons en 1830] le 10 germinal An VII [30 mars 1799], membre de l’Institut, et l’un de nos plus célèbres astronomes, avait été, pendant cinquante-deux ans, de cette même Académie. Le père et les deux fils y siégèrent ensemble pendant quatorze ans : Pierre Le Monnier avait été nommé adjoint-géomètre en 1725 et associé vétéran en 1736 ; Pierre-Claude Le Monnier avait été nommé en 1735 ; Louis-Guillaume Le Monnier fut nommé adjoint-botaniste le 3 juillet 1743, associé le 14 mars 1744 et pensionnaire le 5 août 1758.

Expérience faite en 1746 par Le Monnier, dans le couvent des Chartreux, pour apprécier la vitesse de l'électricité. Louis Figuier. Les Merveilles de la Science. Paris, Jouvet et Cie, 1867, t. I, p. 465

Le jeune Louis-Guillaume Le Monnier se livra d’abord à la physique. Ses découvertes, aujourd’hui vulgaires, étaient alors des découvertes réelles, et Joseph Priestley, dans son Histoire de l’électricité (Paris, Hérissant le fils, 1771, t. I), leur assigne la place qu’elles méritent. Les articles « Aimant », « Aiguille aimantée » et « Electricité » de l’Encyclopédie (Paris, Briasson, David l’aîné, Le Breton et Durand, 1751, t. I, et 1755, t. V), sont de Le Monnier.

Mais l’histoire naturelle eut bientôt une grande part à ses affections, et finit par l’emporter. Lorsque César-François Cassini de Thury (1714-1784) et Nicolas-Louis de La Caille (1713-1762) allèrent, en 1739, dans le midi de la France pour y prolonger la Méridienne de l’Observatoire de Paris, Le Monnier fut envoyé avec eux pour recueillir les observations qui se présenteraient sur leur route : il décrivit les mines de l’Auvergne, les eaux minérales du Mont-Dore [Puy-de-Dôme], les mines du Roussillon, examina les eaux minérales de Barèges [Hautes-Pyrénées], et fit connaître les mauvaises qualités de certains champignons.



Après la soutenance, le 4 décembre 1738, de sa première thèse - An Musculorum Momentum à longitudine & dispositione Fibrarum ? -, il avait été placé, dès l’année suivante, comme médecin de l’hôpital de la Charité de Saint-Germain-en-Laye. 

Maison de Claude Richard à Trianon

Il se lia d’amitié avec le jardinier Claude Richard (1705-1784), qui cultivait dans ses serres chaudes des plantes et des fleurs exotiques alors inconnues en France ; il lui apprit la botanique et le latin, et le recommanda à Louis de Noailles (1713-1793), duc d’Ayen [Corrèze], qui fit son éloge au roi Louis XV : en 1750, le roi l’appela pour créer le jardin botanique du Petit Trianon, domaine du parc du château de Versailles.

Le Monnier publia une nouvelle édition, revue, corrigée et augmentée de la Pharmacopée royale, galénique et chymique, par Moyse Charas (Lyon, Frères Bruyset, 1753, 2 vol. in-4).

Le duc d'Ayen présente Le Monnier à Louis XV
P.-A. Cap. Le Muséum d'histoire naturelle. Paris, L. Curmer, 1854, p. 33

 

En 1757, pendant la guerre de Sept Ans, Le Monnier fut premier médecin de l’armée de Bavière, puis de l’armée du prince de Soubise. En 1758, il fut nommé professeur de botanique au Jardin des Plantes, succédant à Antoine de Jussieu (1686-1758).

Nommé médecin ordinaire du Roi en 1761, il fut appelé aux fonctions de premier médecin près de Louis XV en 1770.

Bacopa monnieri

 

Le Monnier partageait son temps entre les secours qu’il donnait aux infortunés, la jouissance d’une riche bibliothèque qu’il n’a cessé d’accroître, et les soins assidus de ses collections végétales. Le botaniste Fusée Aublet (1723-1778) dédia à La Monnier le genre « Monniera », de la famille des Rutacées.

« Lemonnier a puissamment contribué à l’acclimatation, en France, des beaux arbres et des belles fleurs. Il les répandit non-seulement dans les jardins de Saint-Germain, de Trianon, de Bellevue, d’Auteuil et de Paris, mais il les distribuait aux amateurs, et chercha à en peupler nos champs et nos forêts. Il fit planter des cèdres du Liban dans le Roussillon, des pins de Weymouth à Fontainebleau, des pins maritimes et des pins du Nord dans les environs de Rouen et du Mans. Il proposa aussi de planter des pins de Riga, si précieux pour la marine et qui réussiraient très-bien dans certaines localités. Quant aux fleurs et aux arbres d’ornement, c’est à lui que l’on doit la belle de nuit à longues fleurs, l’acacia à fleurs roses, l’amandier à feuilles satinées ; il a multiplié les kalmias, les rhododendrons et les beaux arbustes de l’Amérique septentrionale. C’est lui qui a introduit l’usage du terreau de bruyère, si utile pour la culture des plantes du Cap et de l’Amérique. »

(P.-A. Cap. Le Muséum d'histoire naturelle. Paris, L. Curmer, 1854, p. 34).

Le 2 octobre 1773, à Notre-Dame de Versailles, Le Monnier épousa Marie-Ursule Durant Demonville (1727-1793), veuve de André Martin (1725-1762), commissaire des guerres, première femme de chambre de Madame Victoire de France (1733-1799), fille de Louis XV.

Maison des Italiens, à Montreuil

 

En octobre 1776, Le Monnier acheta à la comtesse de Marsan, gouvernante des Enfants de France, la maison dite à tort « Maison des Italiens », 18 rue Michel de Montaigne [15 rue Champ Lagarde], à Montreuil [rattaché à Versailles en 1787], ancienne « folie » de la comtesse d’Argenson.

Louis-Guillaume Le Monnier

 

Le Monnier devint premier médecin des Enfants de France, de la Chambre de Monsieur et Madame en 1781, et du roi Louis XVI en 1789. Dévoué à son souverain, Le Monnier continua de le visiter dans sa prison jusqu’au moment fatal.

Dans la nuit du 10 août 1792, un ancien militaire fit sortir Le Monnier du château des Tuileries, où il occupait une chambre au pavillon de Flore, et le conduisit jusqu’à son logement au quartier du Luxembourg [VIe] : Le Monnier réussit à sortir de Paris et se réfugia à Montreuil. Si la Révolution l’avait épargné physiquement, elle lui avait retiré ses revenus : il installa alors une boutique d’herboriste sur l’avenue de Saint-Cloud.

Membre de l’Académie des Sciences depuis 1743, de la Royal Society of London depuis 1745 et de l’Académies de Berlin, Le Monnier fut élu membre associé non résidant de la 1ère classe de l’Institut national – section de botanique et physique végétale –, le 14 ventôse An IV [5 mars 1796].

Le 26 pluviôse An VI [14 février 1798], à Versailles, il se remaria avec l’une de ses nièces, Renée-Michelle Le Monnier (1769-1820), dans l’unique intention de lui laisser sa fortune.

Après une longue et douloureuse maladie, Louis-Guillaume Le Monnier mourut en sa maison du quartier de Montreuil, à Versailles, le 21 fructidor An VII [7 septembre 1799].


 

Sa bibliothèque et son cabinet furent vendus en la Salle de vente qui se trouvait 19 et 36 rue des Bons Enfants, en face de l’entrée de la cour des Fontaines, du lundi 11 nivôse au vendredi 6 pluviôse An XII [2 au 27 janvier 1804], en 23 vacations :  Catalogue des livres de la bibliotheque, et Notice d’instruments de physique, d’astronomie, etc. provenants du cabinet de feu L. G. Le Monnier, Docteur régent de la Faculté de Médecine de Paris, Membre de l’Académie des Sciences de Paris, et autres, Premier Médecin de Louis XVI (Paris, Gaudefroy, An XII-1803, in-8, xxij-[1]-[1 bl.]-226-4 p., 2.176 + 21 + 19 doubles [bis] = 2.216 lots), dont Théologie [48 lots = 2,16 %], Jurisprudence [7 lots = 0,31 %], Sciences et Arts [1.486 lots = 67,05 %], Belles-Lettres [149 lots = 6,72 %], Histoire [365 lots = 16,47 %], Addition [140 lots = 6,31 %], Instruments précieux [21 lots = 0,94 %].

Photographie BnF

 

14. Heures à l’usaige de Rome imprimées à la requeste et dévotion de Messire Claude Gouffier, chevalier de l’ordre du Roy, comte de Caravas et de Mauleurier, seigneur de Boysi, grand escuyer de France, capitaine de cent gentilshommes de la Maison du Roy. Paris, Michel de Vascosan, 1558, in-8, réglé, imprimé sur vélin, initiales enluminées, 4 miniatures en pleines pages avec écusson aux armes de Claude Gouffier au bas de chacune d’elles, mar. r. 24 fr. 5.



154. Caroli Linnæi […]. Species plantarum. Holmiæ, Laurentii Salvii, 1753, 2 vol. in-8, v. m. 27 fr.



177. The Civil and Natural History of Jamaica. London, T. Osborne et J. Shipton, 1756, in-fol., b. en cart., 50 fig. [la fig. 50 manque presque toujours]. 30 fr. 5.



211. L’Histoire naturelle éclaircie dans une de ses parties principales, l’oryctologie, qui traite des terres, des pierres, des métaux, des minéraux, et autres fossiles. Paris, De Bure l’Aîné, 1755, gr. in-4, v. m., fig. 12 fr. 50.



252. Conradi Gesneri medici Tigurini Historiæ Animalium lib. I. [-III-IV-V]. Tiguri, Christ. Froschoverum, 1551-1555-1558-1587, 4 vol. in-fol., v. f., fig. 24 fr.



253. Ulyssis Aldrovandi Opera omnia. Bononiæ, 1599-1668 [première édition, sauf le vol. De Quadrupedibus Solipedibus qui est daté 1648, alors que sa première édition est de 1616], 13 vol. in-fol., mar. r., fig. Ex. du comte d’Hoym. 253 fr.



289. Histoire des insectes de l’Europe, Dessinée d’après nature & expliquée par Marie Sibille Merian. Traduite du Hollandois en François Par Jean Marret, Docteur en Medecine. Amsterdam, Jean Frédéric Bernard, 1730, gr. in-fol., v. f., fig. 16 fr. 5.



290. Mémoires pour servir à l’histoire des insectes. Par M. de Réaumur, de l’Académie Royale des Sciences. Paris, Imprimerie Royale, 1734, 6 vol. in-4, v. b., fig. 53 fr. 95.



321. Josephus Gaertner. De fructibus et seminibus plantarum. Stutgardiæ, Typis Academiæ Carolinæ, 1788, et Tubingæ, Typis Guilielmi Henrici Schrammii, 1791, 2 tomes, 4 vol. in-4, carta densa, demi-rel., 180 fig. 82 fr. 95.



359. Histoire des plantes de Dauphiné. Par M. Villars, Médecin de l’Hôpital Militaire de Grenoble. Grenoble, Lyon et Paris, 1786, 3 vol. gr. in-8, demi-rel., fig. 34 fr. 95. 



396. Hortus Indicus Malabaricus. Amstelodami, Joannis van Someren et Joannis van Dyck, 1676-1703, 12 vol. in-fol., v. b., fig. 741 fr.



401. Flora Atlantica, sive Historia Plantarum, quæ in Atlante, agro tunetano et algeriensi crescunt. Auctore Renato Desfontaines. Parisiis, L. G. Desgranges, An VI [1798], 2 vol. in-4, 1 des 50 sur pap. vélin, 261 fig. par P. J. Redouté, premières épreuves. 395 fr.



414. Histoire des plantes de la Guiane françoise. Par M. Fusée Aublet. Londres et se trouve à Paris, Pierre-François Didot Jeune, 1775, 4 vol. in-4, gr. pap., v. m., fig. 72 fr.

Photographie BnF


418. [Recueil des plantes dessinées et gravées par ordre du roi Louis XIV]. Paris, Imprimerie Royale, 1701, 3 vol. in-fol. atlantique, v. éc., tr. dor. Sans front. 212 fr. 5.



454. Stirpes novæ, aut minus cognitæ, quas descriptionibus et iconibus illustravit Carolus-Ludovicus L’Héritier, Dom. De Brutelle. Parisiis, Philippi-Dyonisii Pierres, 1784, in-fol. maj. 40 fr. [avec le suivant]

Photographie BnF


455. Car. Lud. L’Héritier, Dom. De Brutelle. Sertum anglicum, seu Plantæ rariores quæ in hortis juxta Londinum, imprimis in horto regio Kewensi excoluntur. Parisiis, Petri-Francisci Didot, 1788, in-fol. maj., fig. 40 fr. [avec le précédent]



463. Iacobi Christiani Schaefferi Fungorum qui in Bavaria et Palatinatu circa Ratisbonam nascuntur Icones nativis coloribus expressæ. Editio tertia. Impensis auctoris. Ratisbonæ, 1780, 4 tomes en 2 vol. in-4, mar. r., 330 fig. 102 fr. 50.  



464. Historia Muscorum in qua circiter sexcentæ species veteres et novæ ad sua genera relatæ describuntur et iconibus genuinis illustrantur. Opera Jo. Jac. Dillenii. Oxonii, E theatro Sheldoniano, 1741, in-4, v. m., fig. Un des 25 ex. de la première édition. 410 fr. 10.



479. Leonardi Plukenetii, M. D. Opera Omnia Botanica. Londini, sumptibus autoris, 1691-1692-1696-1700-1705, 6 tomes, 4 vol. in-fol., v. b., 454 fig. 149 fr. 95.



567. Commentarii de rebus in scientia naturali et medicina gestis. Lipsiæ, 1752-1787, 33 vol. in-8, v. j. [manque le tome 30] 65 fr.



1.172. Traité d’Ostéologie, traduit de l’anglois de M. Monro, Professeur d’Anatomie, et de la Société Royale d’Edimbourg. Paris, Guillaume Cavelier, 1759, 2 parties en 1 vol. gr. in-fol., demi-rel., fig. anciennes et belles épreuves. 30 fr.



1.271. Deux livres des venins, Ausquel il est amplement discouru des bestes venimeuses, theriaques, poisons & contrepoisons : Par Iaques Grevin de Clermont en Beauvaisis, Medecin à Paris. Anvers, Christofle Plantin, 1568, in-4, vél. Lav., régl., dor. sur tr., fig. 4 fr.


Photographie Bibliothèque de Genève

1.535.
Lexicon græcolatinum Rob. Constantini. Genevæ, Hæredes Eustathii Vignon & Iacobus Stoer, 1592, 2 tomes en 1 vol. in-fol., v. b. 24 fr.



1.630. Œuvres de Jean Racine, avec des commentaires, Par M. Luneau de Boisjermain. Paris, Louis Cellot, 1768, 7 vol. in-8, pap. de Hollande, mar. bleu, fig. avant la lettre. 140 fr.



1.683. Strabonis rerum geographicarum Libri XVII. Amstelædami, Joannem Wolters, 1707, 2 tomes en 1 vol. in-fol., vél. 63 fr. 5.



1.708. Le Neptune oriental, dédié au Roi, par M. d’Après de Mannevillette. Paris, Demonville, et Brest, Malassis, 1775, in-fol. atlantique, v. m. 56 fr. 95.



1.720. Danubius pannonico-mysicus, Observationibus geographicis, astronomicis, hydrographicis, historicis, physicis, perlustratus Et in sex Tomos digestus ab Aloysio Ferd. Com. Marsili. Hagæ Comitum, P. Gosse, R. Chr. Alberts, P. de Hondt, et Amstelodami, Herm. Uytwerf, Franç. Changuion, 1726, 6 vol. in-fol. atlant., v. m. f., fig. 160 fr.



1.735. Relation des voyages entrepris par ordre de sa majesté britannique, actuellement regnante ; Pour faire des Découvertes dans l’Hémisphère Méridional, Et successivement exécutés par le Commodore Byron, le Capitaine Carteret, le Capitaine Wallis & le Capitaine Cook, dans les Vaisseaux le Dauphin, le Swallow & l’Endeavour. Traduit de l’anglois [par J. B. Suard]. Paris, Saillant et Nyon, Panckoucke, 1774, 4 vol. in-4 - Voyage dans l’hémisphère austral, et autour du monde, Fait sur les vaisseaux de [sic] roi, l’Aventure & la Résolution, en 1772, 1773, 1774 & 1775 ; écrit par Jacques Cook, Commandant de la Résolution. Traduit de l’anglois. Paris, Hôtel de Thou, 1778, 5 vol. in-4 - Troisième voyage de Cook, ou Voyage à l’Océan Pacifique, ordonné par le roi d’Angleterre, Pour faire des Découvertes dans l’Hémisphère Nord, pour déterminer la position & l’étendue de la Côte Ouest de l’Amérique Septentrionale, sa distance de l’Asie, & résoudre la question du Passage au Nord. Traduit de l’anglois, par M. D******** [Demeunier]. Paris, Hôtel de Thou, 1785, 4 vol. in-4. Ensemble 13 vol. in-4, v. m., fig. 190 fr. 



1.835. A Voyage To the Islands Madera, Barbados, Nieves, S. Christophers and Jamaica, with the Natural History […]. By Hans Sloane, M. D. London, 1707, 2 vol. in-fol., mar. r., fig. 291 fr. 

Photographie Donald A. Heald Rare Books


1.982. Antiquitès etrusques, grecques et romaines. Tirées du cabinet de. M. Hamilton envoye extraordinaire et plenipotentiaire de. S. M. britannique en cour de Naples. Naples, [François Morelli], 1776 [1767], 2 vol. gr. in-fol., bas., fig. 78 fr.



2.093. Florilegium Emanuelis Sweerti Septimonti Batavi, Amsteledami Com̃orantis, Tractans de variis florib., et aliis Indicis plãtis ad vivum delineatum in duabus Partib., et quatuor Linguis concinnatum. Francfort-sur-le-Main, Antoine Kempner et Erasme Kempffer, 1612, in-fol., vél. 9 fr. 5.

Photographie BnF

2.095. Collection Précieuse et Enluminée des Fleurs, Les plus Belles et les plus Curieuses, Qui se cultivent tant dans les Jardins de la Chine, que dans ceux de l’Europe. Paris, Debure l’aîné, 1776, gr. in-fol., b. 45 fr. 5.


 

. Un magnifique Microscope de Dellebare, selon sa dernière Amélioration, et d’après les nouvelles Combinaisons. 205 fr.



. Un superbe télescope de Nairne, monté en cuivre, portant 18 pouces de longueur. 99 fr. 95.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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