vendredi 24 mars 2023

Marie-Joseph Savalète de Buchelay (1727-1764), ou les humbles origines d’un roi de la finance

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Originaire du Béarn, le patronyme « Savalète » est parfois écrit « Savalette », comme s’il avait subi une transcription phonétique.


 

« Ce Savalette [Charles Savalète (1683-1756)] était de la plus basse extraction, ce qui ne l’empêcha pas de marier ses filles au marquis de Courteilles-Pernon et au comte de Revel-Broglie. L’aïeul de ces nobles dames était un pauvre homme qui vendait dans les rues de Paris du vinaigre dans une brouette. Le fils de ce “ camelot ” était entré chez un procureur, puis avait pu acheter sur ses gains une petite étude qu’il avait dirigée si habilement qu’il y avait fait fortune. Le fils du procureur sut si bien faire fructifier les écus paternels dans d’heureuses spéculations, qu’en peu de temps il gagna beaucoup d’argent, entra dans les finances, se maria avantageusement et devint enfin Fermier général en 1724. C’est lui qui créa Magnanville. Mais il vit trop grand, alla trop vite et se cassa le cou. Obligé de renoncer aux Fermes en 1752, il mourut en 1755, garde du Trésor Royal.

Son fils Charles-Pierre de Savalette, avait été Maître des Requêtes en 1738, Intendant de Touraine en 1745, démissionnaire en 1756 pour prendre l’office de Garde du Trésor Royal, vacant par la mort de son père.

Les prodigalités du père obligèrent le fils à restreindre ses dépenses et probablement à fermer Magnanville. Mais cela ne l’empêchait pas d’ailleurs, de continuer à bien vivre, lui et les siens. Nous le voyons, en effet, en 1763, lors de la destitution de M. d’Epinay comme Fermier général, succéder à M. de Préninville comme locataire du beau château de la Chevrette et y mener une existence de plaisir avec ses deux charmantes filles et son aimable nièce la marquise de Gléon. On y jouait la comédie avec passion et on y donnait des pièces de M. de Savalette lui-même ou de son fils, Savalette de Buchelay, lequel était en même temps grand amateur d’objets d’art.

Cependant il fallut se résigner à sacrifier Magnanville, et c’est alors que ce beau domaine fut, comme nous l’avons vu, acheté en 1767 par Boullongne de Préninville. » [sic]

(Le Comte de Caix de Saint-Aymour. Les Boullongne. Paris, Henri Laurens, 1919, p. 176)

Par Jean-Baptiste Poisson (1774). Musée Carnavalet

Fils d’un marchand installé à Bordeaux [Gironde], Paul Savalète, marchand vinaigrier à Paris, fut le premier à rendre les vinaigres aromatisés avec des infusions de fleurs plus parfaits qu’ils ne l’avaient été jusqu’à lui et inventa les moutardes fines. Dit « le moutardier du Pape », il gagna une fortune considérable et inspira à Louis-Sébastien Mercier (1740-1814) le drame en trois actes intitulé La Brouette du vinaigrier (Londres, Libraires Associés, 1775). Le 24 août 1633, Paul Savalète épousa la fille d’un maître charron, Jeanne Dameron, et mourut rue du Petit Lion [rue Tiquetonne, IIe], paroisse Saint-Sauveur, le 28 mars 1668.

Pierre Savalète, né le 24 mars 1641, acquit un office de notaire au Châtelet le 24 mai 1670, puis devint échevin de Paris (1690) et capitoul de Toulouse (1710). Le 10 mai 1671, il épousa Marie Bonneau, née en 1646, fille d’un bourgeois de Meulan-en-Yvelines [Yvelines]. 

Hôtel de Beauvais en 1660

Le 18 juillet 1686, il acheta 95.000 livres l’hôtel de Beauvais, rue Saint-Antoine [68 rue François Miron, Paris IVe], à Catherine Bellier, criblée de dettes, veuve de Pierre de Beauvais, conseiller du Roi. Le prix, bien inférieur à la valeur réelle de l’hôtel, trahit le caractère fictif de cette vente : Madame de Beauvais, alors âgée de 72 ans, ne quitta pas son hôtel et son fils vint s’y établir auprès d’elle. En 1706, Pierre Savalète revendit l’hôtel de Beauvais à Jean Orry, président à mortier au Parlement de Metz. Anobli par ses charges, Pierre de Savalète mourut le 12 avril 1722.

Charles de Savalète, par H. Rigaud (1727). Coll. priv.

Charles de Savalète est né le 15 février 1683. D’abord simple commis chez l’intendant des Finances Louis Fagon (1680-1744), puis dans plusieurs Traites, il devint directeur de la Compagnie des Indes en 1718, puis fermier général de 1718 à 1748 et garde du Trésor royal en 1749.

Le 15 avril 1712, il épousa Anne-Geneviève Gilbert de Nozières [Ardèche], fille d’un commissaire des guerres, décédée à Paris, rue Saint-Honoré, le 24 janvier 1774, à l’âge de 89 ans, dont les obsèques eurent lieu le 25 janvier à Saint-Roch.

Carte de Cassini

Le 28 janvier 1720, Charles de Savalète fit l’acquisition du fief de Magnanville pour 900.000 livres, puis de ceux de Auffreville [Auffreville-Brasseuil], de Boinvilliers, de Buchelay, de Favrieux, de Flacourt, de Fontenay-Mauvoisin, de Jouy-Mauvoisin, de Le Tertre-Saint-Denis, de Rosay, de Soindres, de Vert et de Villette, tous à environ une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Mantes-la-Jolie [Yvelines], pour environ 7 millions de livres.

Château de Magnanville actuel, formé d'une aile de l'ancien

Le 12 septembre 1750 fut posée la première pierre du château qu’il fit rebâtir, pour 2.400.000 livres, à Magnanville, où il étala un luxe de souverain, avant de mourir le 5 mai 1756.

« Ce château, un des plus beaux & des mieux distribués qui ayant été construits de nos jours, est situé sur une montagne à onze lieues de Paris, sur la route de cette capitale à Rouen. Il a la forme d’un carré long, flanqué de pavillons, & élevé de deux étages avec un attique. Sa façade sur la cour a dix-neuf croisées, & est décorée de corps & avant corps : celui du milieu offre un grand ordre d’architecture faisant les deux étages. Il est composé de quatre colonnes d’ordre Ionique, & couronné d’un entablement qui règne dans le pourtour des faces. Cet avant-corps est terminé par un fronton & une calotte avec une terrasse au-dessus. Du côté du jardin la façade plus simple n’est ornée que de pilastres, d’un attique & de vases. Tout l’édifice est construit en belles pierres de taille, & d’un appareil recherché, surtout dans les escaliers & dans les voutes plates & à compartimens.

L’intérieur du château renferme dans son rez de chaussée quatre grands appartemens de maître. La décoration du salon boisé consiste en huit trophées relatifs aux arts & à l’Agriculture, & en quatre dessus de portes peints par Oudry. D’un côté est la salle à manger que MM. Brunetti ont décorée d’ornemens & d’architecture. De l’autre est le salon de musique, où Boucher a peint les quatre Saisons. On voit des ouvrages de Challe dans un cabinet d’assemblée qui suit.

Vingt-deux appartemens complets font la distribution du premier & du second étage. La chapelle placée de la manière la plus commode, est ornée d’un ordre Dorique en pilastres. Ce château construit en 1753, sur les dessins de M. Franque, pour M. Savalette, Garde du Trésor Royal, a été vendu à M. de Boullongne, Trésorier général de l’Extraordinaire des Guerres.

A l’extrémité d’un vaste parterre on découvre une grande pièce d’eau, terminée par une terrasse ornée de grouppes & de Figures. La rivière de Seine se présente en face, & sur les côtés Rosny & la ville de Mantes. Le parc qui peut contenir deux cens arpens, compris les potagers & avenues, est planté en quinconces, en bosquets & en allées, auxquelles de beaux points de vue servent de perspective. » [sic]

(Voyage pittoresque des environs de Paris. Par M. D*** [Antoine-Nicolas Dezallier d’Argenville (1723-1796)]. Paris, Debure l’aîné, 1779, 4e édition, p. 215-217)

 

Hôtel Savalète, rue Saint-Honoré

Charles-Pierre de Savalète, né le 10 novembre 1713, conseiller du Roi et maître des Requêtes en 1738, épousa, le 1er septembre 1744, en l’église Saint-Jacques de Magnanville, Marie-Émilie de Joly, née le 12 septembre 1726 à Bourg-en-Bresse [Ain], fille du marquis de Choin [Lapeyrouse, Ain] et baron de Langes [Cras-sur-Reyssouze, Ain]. Intendant de la généralité de Tours en 1745, puis garde du Trésor royal en 1756, il revendit le château de Magnanville en 1767, pour 800.000 livres et 100.000 livres pour les meubles, au fermier général Philippe-Guillaume Tavernier de Boullongne de Préninville (1712-1789) : ses enfants vendirent le château en 1791 au vicomte de Morel-Vindé (1759-1842), qui s’en sépara en 1803 pour être démoli. Charles-Pierre de Savalète mourut à Paris le 4 ventôse An V [22 février 1797], dans la maison lui appartenant, 320 rue Saint-Honoré, laissant une fortune s’élevant à plus de trois millions.

Charles-Pierre-Paul de Savalète, né à Tours [Indre-et-Loire] le 21 septembre 1746, baptisé le 24 en l’église Saint-Venant [détruite en 1791], fut nommé aussi garde du Trésor royal en 1774 ; il remplit cette fonction, concurremment avec son père, jusqu’en 1790. Étant un des grands dignitaires de la Franc-Maçonnerie, il fut l’un des organisateurs du mouvement révolutionnaire. En 1791, il fut nommé commissaire du Trésor national. 

Adieux de Barère [à droite] à Savalète de Langes [à gauche], par Jacques-Louis David (1795)
Musée de la Franc- Maçonnerie, Paris

Son ami Bertrand Barère de Vieuzac (1755-1841), auquel il avait donné l’hospitalité, fut arrêté dans sa maison de la rue Saint-Honoré le 1er avril 1795. Savalète mourut dans l’exercice de ses fonctions le 21 frimaire An VI [11 décembre 1797], 69 rue Royale, laissant une fortune évaluée à 375.000 francs, qui revint à ses quatre enfants, qu’il avait eus de Geneviève-Louise Hatry, née à Paris le 31 octobre 1767 : Augustin-Charles-Théophile, né le 12 mai 1790, devenu conseiller maître à la Cour des Comptes, mort à Montmorency [Val-d’Oise] le 1er novembre 1865 ; Louis-Ange-Dieudonné, né le 17 février 1792, devenu inspecteur général des Finances, chef d’escadron de la garde nationale à cheval et chevalier de la Légion d’honneur, mort célibataire à Paris le 28 juillet 1832 ; Louise-Loni [sic], née en 1795, mariée avec Antoine Desboeufs (1793-1862), graveur de médailles et statuaire, morte à Paris [XVIe] le 5 octobre 1871 ; Isidore-Paulin, né le 4 juillet 1797, devenu courtier en marchandises, puis entrepreneur du nettoiement des rues de Paris, mort le 9 mai 1860, chez lequel décéda sa mère, le 6 août 1832, quand il habitait à Neuilly-sur-Seine [Hauts-de-Seine].

Aucune des explications données jusqu’à ce jour, sur l’existence de l’individu qui se faisait appeler « Henriette-Genny Savalette Delange » [sic] (1786-1858), et dont le véritable sexe n’a été découvert qu’après sa mort, arrivée le 6 mai 1858 à Versailles [Yvelines], ne peut s’appliquer à l’un des enfants de Charles-Pierre-Paul de Savalète de Langes.

 

Marie-Joseph de Savalète de Buchelay, par Saint-Aubin, d'après Cochin

Marie-Joseph de Savalète, seigneur de Buchelay, est né rue Saint-Honoré le 15 juillet 1727 et fut baptisé le lendemain en l’église Saint-Roch. Il succéda à son père comme fermier général en 1749.

Marie-Joseph de Savalète, par Carmontelle (1758). Musée Condé, Chantilly

Sa passion pour les sciences naturelles le poussa à collectionner les minéraux et à installer un cabinet de curiosités dans son hôtel particulier de la rue Saint-Honoré.

« On trouvoit chez feu M. Savalette de Buchelay, Fermier général, une pièce en galerie ornée de plusieurs modeles de sculpture & de mécanique, rangés sur des tablettes entre de gros morceaux d’histoire naturelle. Le regne animal s’annonçoit par deux corps desséchés d’homme & de femme, dont tous les muscles & les autres parties se découvroient très-bien : on avoit mis en rouge les arteres, en bleu les veines, & les nerfs en blanc ; les principaux visceres y paraissoient, ainsi que les dents & les ongles. On y voyoit quelques poissons desséchés, l’oiseau de paradis & d’autres oiseaux de France. Les minéraux étoient des plus complets ; il y en avoit beaucoup d’étrangers, avec des suites de pierres fines montées en épingles : des dendrites, de beaux cristaux, dont un plein de pailles & d’une goutte d’eau ambulante. Les bois pétrifiés, agatifiés, minéralisés, les coralloïdes, les fruits étrangers, & tout un droguier, fourni de différens bocaux, formoient le regne végétal. Le bon goût du possesseur pouvoit faire espérer que la partie des coquillages y seroit jointe quelque jour. » [sic]

(La Conchyliologie, ou Histoire naturelle des coquilles. Par M. Desallier d’Argenville. Paris, Guillaume De Bure fils aîné, 1780, 3e édition, t. I, p. 223-224)

 

Photographie BnF

Pour compléter sa collection, il constitua une bibliothèque. Nombre de ses livres portaient ses armes : « D’azur, au sphinx d’or, accompagné en chef d’une étoile de même » ; au-dessous du sphinx, une lettre « B » est sa marque personnelle.

À la fin de 1763, Claude-Henri Watelet (1718-1786), receveur général des Finances et graveur à ses moments perdus, fit un voyage d’agrément en Italie avec la pastelliste Marguerite Le Comte (1717-1800), l’abbé Ponce-François Coppette (1711-1781), son ancien précepteur, le graveur Franz-Edmund Weirotter (1733-1771) et Savalète de Buchelay, nouvellement décoré d’une charge de Gentilhomme Ordinaire du Roi. Peu après son arrivée à Rome, ce dernier tomba gravement malade et empêcha le départ pour Naples de ses compagnons de voyage, qui demeurèrent pour le soigner. Savalète de Buchelay mourut prématurément dans sa 37e année, le 18 janvier 1764. 

Eglise de la Trinité-des-Monts, par Bernardo Bellotto (1745)

Watelet lui fit élever dans l’église de la Trinita del Monte [Trinité-des-Monts], église française dont l’entretien est assuré par l’État français, un monument dont Hubert Robert fit une jolie eau-forte :



« Dans une niche ronde évidée dans le marbre qui couvre tout le fond de la planche, on voit une urne cinéraire, sur laquelle sont sculptés un animal couché et une étoile surmontée d’une couronne. Au-dessous, en saillie, est placé un cénotaphe, sur le bandeau duquel sont gravées les trois lettres D. O. M., et au milieu, entre deux pilastres, l’épitaphe en latin de Mr Savalette de Buchelai, terminée par le millésime de 1764.

Au bas, au-dessous du trait carré, on lit en quatre lignes : H ROBERTI INVEN, INCID, ET IN ECCLES, - MONTIS TRINIT. EX MARMORE EXEQUEDUM CURAVIT – DEFUNCTI Q. PARENTIBUS ET AMICIS DESEQUIOSISSIMUS – DICAT.

Hauteur : 197 millim., dont 17 millim. de marge. Largeur : 122 millim. »

(Prosper de Baudicour. Le Peintre-Graveur français continué. Paris, Mme Bouchard-Huzard, 1859, t. I, p. 182)


 

Son cabinet de curiosités fut dispersé le lundi 25 juin 1764 et les jours suivants, rue Saint-Honoré, dans la maison de Monsieur de Magnanville, au Trésor Royal : Catalogue raisonné Des Minéraux, Cristallisations, Cailloux, Jaspes, Agates arborisées, Pierres fines, montées & non montées, Pierres gravées, Tabatieres, Montres & autres Bijoux ; Pieces de Méchanique & de Physique, Cabinet de Pharmacie, Figures & Vases de terre cuite ; Porcelaines & autres Effets Curieux de la Succession de M. Savalete de Buchelay, Gentilhomme Ordinaire du Roi, & l’un des Fermiers Généraux de Sa Majesté (Paris, Didot l’aîné, 1764, in-12, [1 bl.]-[1]-[1]-[1 bl.]-[3]-[1 bl.]-[6]-91-[1 bl.] p., 686 lots), par Pierre Remy (1715-1797), marchand d’art. Le même frontispice, par Augustin de Saint-Aubin (1736-1807), qui représente un cabinet de curiosités, a été utilisé pour le catalogue de Dezallier d’Argenville en 1766.


 

Ses livres furent vendus du lundi 16 au jeudi 19 juillet 1764, en 4 vacations, dans la maison de la rue Saint-Honoré, au Trésor royal : Catalogue des livres Du Cabinet de feu Monsieur Savalete de Buchelay, Gentilhomme Ordinaire du Roi, & et l’un des Fermiers Généraux de Sa Majesté (Paris, Davidts, 1764, in-12, [1]-[1 bl.]-50 p., avec erreurs de pagination, 408 + 3 doubles [*] – 19 manquants = 392 lots), dont Théologie [9 lots = 2,29 %], Jurisprudence [8 lots = 2,04 %], Sciences et Arts [181 lots = 46,17 %], Belles-Lettres [75 lots = 19,13 %], Histoire [119 lots = 30,35 %]. La plupart des livres se sont donnés à un grand tiers au-dessous des prix ordinaires.

 


1. Discours historiques, critiques, theologiques, et moraux, sur les evenemens les plus memorables du Vieux et du Nouveau Testament. Par MR. Jaques Saurin. Avec des Figures gravées sur les desseins de Mrs. Hoet, Houbraken & Picart. La Haye, Pierre de Hondt, 1728, 4 vol. in-fol., pap. Royal. 45 l.



17. Mémoire pour le Sieur Dupleix. Contre la Compagnie des Indes. Paris, Imprimerie de P. Al. Le Prieur, 1759, in-4, gr. pap. 2 l.



25. Dictionnaire universel de commerce. Ouvrage posthume du Sieur Jacques Savary des Bruslons. Continué sur les Mémoires de l’Auteur Par M. Philemon-Louis Savary. Nouvelle édition. Paris, Veuve Estienne et Fils, 1748, 3 vol. in-fol. 53 l. 19.



44. Observations périodiques, sur la Physique, l’Histoire naturelle, et les Beaux Arts. Avec des planches imprimées en couleur. Par Monsieur Gautier. Paris, Cailleau et Gautier fils, 1756, in-4. 6 l. 12.



48. Histoire naturelle, generale et particuliere, avec la description du Cabinet du Roy. Paris, Imprimerie royale, 1749-1761, 9 vol. in-4. 119 l. 1.



58. Essai sur l’histoire naturelle des corallines. Par Jean Ellis. Traduit de l’Anglois. La Haye, Pierre de Hondt, 1756, in-4, fig. enlum., m. r. 19 l. 5.



69. Traité des pierres précieuses ou de la manière de les employer en Parure. Par Pouget fils. Paris, Tilliard, 1762, in-4, br. 8 l. 1.



79. Traité des arbres et arbustes qui se cultivent en France en pleine terre. Par M. Duhamel du Monceau. Paris, H. L. Guérin et L. F. Delatour, 1755, 2 vol. in-4, fig. 27 l.



90. Herbarum vivæ ei cones ad nature imitationem […] per Oth. Brunf. Argentorati, Ioannem Schott, 1530, in-fol., fig. 2 l.



99. A Curious Herbal, Containing Five Hundred Cuts, of the most useful Plants which are now used in the Practice of Physick. By Elizabeth Blackwell. London, John Nourse, 1739, 2 vol. in-fol., fig. 37 l. 1.



106. Phytanthoza iconographia, Sive Conspectus Aliquot millium, tam Indigenarum quam Exoticarum, ex quatuor mundi partibus […] à Joanne Guilielmo Weinmanno. Ratisbonæ, Hieronymum Lenzium, 1737-1745, 4 vol. in-fol., c. m. 441 l.



114. Conradi Gesneri medici Tigurini Historiæ Animalium. Tiguri, Christoph. Froschoverum, 1558, 3 vol. in-fol., fig. 25 l. 19.

Photographie BnF


118. Histoire naturelle des oiseaux, ornée De 306. Estampes, qui les représentent parfaitement au Naturel, Dessinées & gravées par Eleazar Albin, et augmentée de Notes & de Remarques curieuses, par W. Derham. Traduite de l’Anglois. La Haye, Pierre de Hondt, 1750, 3 vol. in-4, m. r., fig. enlum. 240 l. 10.



123. L’Histoire entiere des poissons, Composée premierement en Latin par maistre Guilaume [sic] Rondelet […]. Maintenant Traduite en François. Avec leurs pourtraits au naïf. Lion, Mace Bonhome [sic], 1558, in-fol., fig. 4 l.



138. Traité anatomique de la chenille, qui ronge le bois de saule. Par Pierre Lyonet. La Haye, Pierre de Hondt, 1760, in-4, 18 pl. 14 l.



148. The Natural History of Carolina, Florida and the Bahama Islands : Containing the Figures of Birds, Beats, Fishes, Serpents, Insects, and Plants […]. Together with their Descriptions in English and French. By Mark Catesby. London, 1731, 2 vol. in-fol., fig. enlum., v. f. t. f. 300 l. 2.



154. Deliciæ naturæ selectæ oder auserlesenes Naturalien Cabinet […] von Georg Wolffgang Knorr. Nürnberg, 1754, in-fol., gr. pap., fig. enlum., br. 19 l. 19.

Photographie BnF


157. Dictionnaire universel de medecine. Traduit de l’Anglois de M. James. Paris, Briasson, David l’aîné et Durand, 1746-1748, 6 vol. in-fol., fig. 120 l. 2.



188. Caminologie, ou Traité des cheminées. Dijon, F. Desventes, 1756, in-12. 3 l.



215. Les Metamorphoses d’Ovide, en Latin et François, divisées en XV. livres. De la traduction de MR. Pierre Du-Ryer Parisien. Bruxelles, François Foppens, 1677, in-fol., m. avec dent. 13 l. 19.



221. L’Art de peindre. Poëme. Par M. Watelet. Paris, Imprimerie de H. L. Guérin et L. F. Delatour, 1760, in-4, gr. pap., m. r. 16 l. 4.



225. Œuvres de Moliere. Nouvelle édition. Paris, 1734, 6 vol. in-4, v. f., d. s. t. 71 l. 19.


Exemplaire de Savalète de Buchelay
Photographies BnF


281. Atlas géographique. Paris, Beaurain, 1749, 16 vol. in-fol., 1.398 cartes. 800 l.



283. Description du Danube, depuis la montagne de Kalenberg en Autriche, jusqu’au confluent de la rivière Jantra dans la Bulgarie. Par MR. le Comte Louis Ferd. De Marsigli. Traduite du Latin. La Haye, Jean Swart, 1744, 6 vol. in-fol., fig., gr. pap., v. éc., t. f. 112 l.



296. Voyages du SR. A. de La Motraye, en Europe, Asie & Afrique. La Haye, T. Johnson et J. Van Duren, 1727, 3 vol. in-fol., gr. pap. 28 l. 3.

Photographie BnF


326. Histoire de France, Par M. de Cordemoy. Paris, Jean Baptiste Coignard, 1685, 2 vol. in-fol., gr. pap., m. r. 5 l. 19.



364. Histoire militaire du prince Eugene de Savoye, du prince et duc de Marlborough, et du prince de Nassau-Frise. Par M. Dumont. La Haye, Isaac van der Kloot, 1729, 3 vol. in-fol., gr. pap., fig., v. éc., t. f. 89 l.



383. L’Antiquité expliquée, et représentée en figures. Par Dom Bernard de Montfaucon. Paris, Florentin Delaulne [et 6 autres], 1719-1724, 15 vol. in-fol., gr. pap., v. f., t. f. 260 l.



Traité de l'athéisme et de la superstition, par feu MR. Jean-François Buddeus
Amsterdam, Pierre Mortier, 1740, in-8, front., v. havane, tr. r., armes
[ne figure pas au catalogue de 1764]
Paris, Drouot, 7 mai 2021 : 200 €





 

 

   

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




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