lundi 27 juin 2016

Charles Crapelet (1762-1809), le Baskerville français

Charles Crapelet est né à Levécourt [Haute-Marne], le 13 novembre 1762, troisième enfant d’une fratrie de cinq.
Dès 1774, son père, cabaretier, l’envoya à Paris pour entrer comme apprenti typographe chez Pierre-Robert-Christophe Ballard (1744-1812), associé alors avec sa mère, rue des Noyers. S’étant formé lui-même, Crapelet acquit une connaissance parfaite de la langue française et la réputation d’un des plus habiles correcteurs de la capitale. 

La Visite de l'imprimerie, par Léonard Defrance (1785, détail)
Musée de Grenoble

En 1780, il devint prote de Jean-Georges Stoupe (1736-1808), au bas de la rue de la Harpe [Ve], qui avait succédé, en 1773, à André-François Le Breton (1708-1779), l’imprimeur de l’Encyclopédie, par Diderot et d’Alembert :

« L’imprimerie de Stoupe, alors une des plus fortes de Paris, se composoit de dix presses, et tout le zèle et l’habileté du jeune prote suffisoit à peine pour diriger cet établissement comme il le désiroit. Il travailloit souvent seul, la nuit, pour que le train du lendemain n’éprouvât aucune interruption, pour que les ouvriers ne fissent aucune perte de temps. Il étoit, dans toute l’étendue du terme, esclave de ses doubles fonctions, et tellement préoccupé des intérêts des ouvriers, que le jour même de ses noces, vers minuit, il quitta la compagnie, pour aller corriger des épreuves qu’il savoit être attendues par les imprimeurs. Ma mère m’a raconté ce fait, et toute l’inquiétude que causa la disparition subite du marié. Le grave Stoupe, qui étoit dans la confidence de son Charles, comme il l’appeloit, se divertit quelques instants de l’embarras visible de la personne la plus intéressée dans l’événement, mais il ne tarda pas à rassurer tout le monde. Vers trois heures du matin, le marié revint partager les plaisirs de la réunion. » [sic]
(G.-A. Crapelet. Études pratiques et littéraires sur la typographie. Paris, Imprimerie de Crapelet, 1837, t. I, p. 147)

Uniquement occupé de son art, Crapelet ne prit aucune part au mouvement révolutionnaire : il n’exerça qu’une seule fois des fonctions publiques, celles de juré, et eut le bonheur de sauver un citoyen, ce qui faillit lui coûter la vie. 

Ancien Collège de Beauvais, par Fichot.
In Le Magasin pittoresque, 1865, p. 285

En 1793, il monta une imprimerie avec Julien, 36 rue Saint-Jean-de-Beauvais [rue Jean-de-Beauvais, Ve] : resté seul au bout de seulement quelques mois, il s’installa au n° 3 de la même rue, avant de déménager, en 1795, au 155 rue de la Harpe, succédant à l’imprimeur Jean-François-Louis Chardon (1738-1812).

Rue de la Harpe, vue du boulevard Saint-Germain
Par Charles Marville (1865)

« [p. 179] Pendant plusieurs années, l’imprimerie de mon père fut pourvue de cinq correcteurs qui suffisoient à peine à entretenir le travail de trente presses, le nombre du tirage des labeurs n’excédant pas deux mille exemplaires l’un dans l’autre. Parmi eux il y en avoit un qu’on pouvoit regarder comme le type du correcteur de l’ancienne imprimerie de Paris. Il se nommoit Courtois, et étoit neveu de J. F. L. Chardon, imprimeur, qui se l’étoit attaché en qualité de prote et correcteur. Lorsque mon père eut transporté son établissement dans le local occupé par Chardon, il lui fallut acheter en même temps les restes séculaires [La famille de Chardon exerçoit, de père en fils, la librairie et l’imprimerie depuis 1666] de son mobilier typographique, qui n’auroit pu être déplacé sans tomber en poussière. Il ne conserva que quelques corps de casseaux, avec marbres, et deux presses à boîte et à nerfs, premier modèle des presses, qui remontoit à l’invention de l’imprimerie : elles avoient bien cent cinquante ans d’existence, et firent encore pendant plus de quinze ans un bon service pour les épreuves, qu’un nouveau déménagement fit seul cesser. Mais mon père trouva un grand dédommagement dans l’acquisition qu’il fit en même temps du correcteur Courtois, qui se regardoit comme partie intégrante du mobilier de son oncle. Jamais il n’eût consenti à exercer dans une autre imprimerie. Destiné d’abord à l’état ecclésiastique, il avoit fait de bonnes études grecques et latines. C’étoit, en 1795, un homme de cinquante-cinq ans environ, au chef branlant, sobre comme un ermite, tenant du Bénédictin par sa patience et son assiduité, plus régulier que l’horloge de la paroisse de Saint-Severin, qui dominoit l’imprimerie située aux quatrième et cinquième étages, comme presque toutes les anciennes imprimeries à cette époque. Sa mise étoit simple, mais soignée ; sa parole étoit sévère aux ouvriers et aux apprentis, qui ne l’en estimoient pas moins, parce qu’ils reconnoissoient son mérite, et que sa sévérité n’avoit d’autre cause que son zèle et les soins qu’il apportoit dans toutes les parties de la correction. Il fut enlevé dans le mois de septembre 1811, à la typographie, qui avoit usé quarante ans de sa vie. […]
[p. 233] Je n’oublierai jamais l’état d’agitation dans lequel je vis un jour mon père Charles Crapelet, tenant une bonne feuille dans ses mains ; pâle, tremblant, froissant par un mouvement convulsif, cette feuille entre ses doigts. Il venoit d’apercevoir le mot Pénélope, imprimé Pélénope ; et c’étoit dans la première feuille d’un Télémaque [Édition de 1796, 2 vol. in-8° ; la faute fut réparée au moyen d’un carton ; cette édition, remarquable pour le temps où elle fut exécutée, jouit encore de l’estime des bibliographes. Il en existe des exemplaires en grand raisin vélin.], l’un des premiers livres de bibliothéque qu’il imprimoit. Il vouloit donner à cette édition une correction rigoureuse et remarquable ; il y attachoit sa réputation ; et cette feuille avoit été lue trois fois avant de passer sous ses yeux, et il l’avoit lue et relue encore. Cette faute l’attéra : peu s’en fallut que de ce jour il ne renonçât à l’imprimerie, et plût à Dieu qu’il eût suivi son premier mouvement ! Toute sa carrière typographique n’a été qu’un [sic] longue chaîne de tourmens et d’inquiétudes, surchargée à la fin de la perte de tout le fruit de ses rudes travaux. Une lecture vétilleuse et continuelle, une continuelle tension de l’esprit, sans loisir, sans exercice ; une surveillance incessante sur toutes choses, les soucis, les embarras, les contrariétés sans fin que lui causoit la conduite de vingt-cinq et trente presses, ont consumé et abrégé ses jours. Resté seul de ses cinq fils, à l’époque de sa mort, le 19 octobre 1809, je dus embrasser un état ; j’avois ma mère, je n’eus pas à choisir : je fus imprimeur, et j’étois à peine âgé de vingt ans. […]
[p. 308] Auteurs et Imprimeur ont fait leur devoir. Mais l’Imprimeur fit encore plus que le sien : Charles Crapelet mourut de fatigue et d’inquiétude, comme Néobar, logo capitis comitante dolore [Conrad Néobar succomba, en 1540, à de violents maux de tête, suite d’un travail excessif]. Il mourut comme la plupart des hommes qui dévouent leur existence à leur réputation, sans avoir recueilli le fruit de ses travaux. » [sic]
(G.-A. Crapelet. Ibid.)      

Les ouvrages que publia Charles Crapelet sont encore recherchés de nos jours par les bibliophiles. Ils se recommandent par la correction, par la netteté, l’élégance et la variété de l’impression. Les plus beaux ouvrages sortis de ses presses sont :

Les Aventures de Télémaque, fils d’Ulysse. Par M. de Fénelon (Paris, Imprimerie de Crapelet, An IV, 2 vol. in-8, portrait frontispice de Fénelon gravé par Hubert d’après Vivien, 24 figures gravées par
Baquoy, Dambrun, Dupréel, Delvaux, De Ghendt, Langlois « Jeune », Masquelier, Patas, Pauquet et Ponce d’après Marillier) :

« Prix : Les 2 vol., papier carré vélin, avec les fig., cartonnés, 48 fr. ; papier grand-raisin vélin, dont il n’y a eu que 100 exemplaires, avec les figures, avant la lettre, cartonnés, 60 fr.
On trouve dans cette édition les Notes allégoriques, une Table des matières, et l’Éloge de Fénélon, par La Harpe.
L’éditeur de cette édition, M. Déterville, vend aussi séparément la Collection des 25 estampes, dont chacune est le sujet d’un Livre, à l’exception de la 25e qui est le portrait de Fénelon, afin qu’on puisse s’en servir pour orner d’autres éditions de Télémaque où il n’y a point de figures. Prix des 25 figures, papier vélin, format grand in-8°., 24 fr. ; les mêmes, avant la lettre, 36 fr. ; les mêmes, in-4°., pour les éditions de ce format, 60 fr. » [sic]
(Dictionnaire de bibliographie française. Paris, 1812, t. II, p. 390)

Paris, 15 juin 2010 : 1.740 €

Christie's Paris, 12-13 décembre 2012 : 4.000 €

Fables de La Fontaine, avec figures gravées par MM. Simon et Coiny (Paris, Bossanges [sic], Masson et Besson, An IV [1796 ère vulg.], 6 vol. in-18, ou 4 vol. in-8, frontispice et 275 fig. d’après Jacques Vivier). Réimpression de l’édition imprimée par Didot « l’Aîné » en 1787.


Œuvres de Salomon Gessner (Paris, Bossange, Masson et Besson, An V-1797, 3 vol. in-12, portrait frontispice, 3 titres gravés et 14 fig., copies des fig. gravées par Delvaux d’après Marillier).


Œuvres de Boileau Despréaux, avec neuf figures, dessinées et gravées par les meilleurs artistes (Paris, Imprimerie de Crapelet, An VI-1798, in-4).


Histoire naturelle des singes et des makis (Paris, Desray, An VIII, in-fol., 63 pl.), par Jean-Baptiste Audebert (1759-1800). Il a été tiré un exemplaire sur vélin. Cet ouvrage fit une vive sensation parmi les naturalistes.

Histoire d’Hérodote, traduite du grec (Paris, Guillaume De Bure l’aîné et Théophile Barrois père, 2e édition, An XI-1802, 9 vol. in-8), par Pierre-Henri Larcher. Il en a été tiré un certain nombre d’exemplaires de format in-4, en papier vélin.
 
(Photographie Antiquariaat Junk, Amsterdam, Pays-Bas)

L'Eclatant (t. II, pl. 2)

Oiseaux dorés ou à reflets métalliques (Paris, Desray, An XI-1802, 2 vol. in-fol., 190 pl.), par J. B. Audebert et Louis-Pierre Vieillot (1748-1831). Il en existe 12 exemplaires avec le texte imprimé en or. Il a été tiré en or un seul exemplaire sur peau-vélin. Une édition grand in-4 a paru en même temps que l’in-folio. Cet ouvrage, commencé par Audebert et terminé par Vieillot, fut regardé comme le plus parfait qui ait jamais paru en ce genre.

 « TOM. I. Histoire naturelle et générale des Colibris, Oiseaux-mouches, Jacamars et Promerops. Prél. 2 feuillets, cont. Faux titre et titre ; avertiss. (p. 1)-VIII ; liste des souscripteurs, 1 f. ; préface et introd. (p. 1-) 13. Texte, Colibris, (p. 1)-40, fig. 1-20 ; Oiseaux-mouches, (p.41)-128, fig. 21-70 ; Jacamars, (p. 1)-8, fig. 1-6 ; Promerops, (p. 1)-22, fig. 1-9. Table des matières, (p.) 23-28.  
TOM. II. Histoire naturelle et générale des Grimpereaux et des Oiseaux de Paradis. Prél. 2 feuillets, cont. Faux titre et titre. Texte, Grimpereaux, (p. 1)-128, fig. 1-88, 26 bis ; Oiseaux de Paradis, fig. 1-16. Texte, (p. 1)-34. Table des matières, (p. 35)-40.
Il n’y a qu’un seul exemplaire imprimé sur vélin.
C’étoit feu M. Desray qui le possédoit. »
(Catalogue de livres imprimés sur vélin. Paris, De Bure frères, 1824, t. I, n° 45, p. 266)

Paulus Manutius, par Auguste de Saint-Aubin (t. II)

Annales de l’imprimerie des Alde, ou Histoire des trois Manuce et de leurs éditions. Par Ant. Aug. Renouard (Paris, Antoine-Augustin Renouard, An XII-1803, 2 vol. in-8). Il en a été tiré 4 exemplaires en grand papier vélin. Le 3e volume, intitulé « Supplément », imprimé par son fils Georges-Adrien Crapelet, fut publié en 1812.

Veuve au collier d'or

Histoire naturelle des plus beaux oiseaux chanteurs de la zone torride (Paris, J. E. Gabriel Dufour, 1805, in-fol., 72 pl. gravées par Bouquet d’après Prêtre), par L. P. Vieillot.

Pic gris (t. II, pl. 116)

Histoire naturelle des oiseaux de l’Amérique septentrionale (Paris, Desray, 1807, 2 vol. in-fol., 131 pl. et 1 carte géographique), par M. L. P. Vieillot. Une note du libraire certifie que 20 exemplaires seulement ont été tirés sur grand papier vélin. La plus grande partie de l’édition, dont plusieurs exemplaires en grand papier, a été absorbée et annihilée par les « licences » [autorisations spéciales d’importer, seulement par mer, certaines marchandises par exception aux lois de blocus].

Arbre généalogique simplifié de la famille Crapelet

Georges-Adrien Crapelet était né à Paris, le 15 juin 1789. Formé à l’art typographique sous la direction de son père, il fut breveté imprimeur le 1er avril 1811 et quitta alors la rue de la Harpe pour le n° 9 de la rue de Vaugirard [VIe].


En 1814, il mit en vente sa bibliothèque, qui contenait quelques ouvrages de celle de son père, du lundi 19 au samedi 24 septembre, en 6 vacations, 30 rue des Bons-Enfants : Catalogue des livres de M*** (Paris, De Bure frères, 1814, [4]-48 p., 568 + 1 bis + 9 « Addition » = 578 lots). Hors « Addition » : Théologie [26 lots = 4,56 %], Jurisprudence [27 lots = 4,74 %], Sciences et Arts [175 lots = 30,75 %], Belles-Lettres [225 lots = 39,54 %], Histoire [116 lots = 20,38 %]. Quelques éditions sont anciennes, mais la plupart sont postérieures à 1801. La vente rapporta 7.448 francs et 65 centimes.

« Amoureux de son art, toujours désireux de bien faire, de mieux faire que la majeure partie de ses confrères, ce qui n’est pas difficile, puisqu’on ne compte pas certes dix bons imprimeurs à Paris » (Annales de la typographie française et étrangère, 1er novembre 1838, p. [2]), ses travaux le mirent bientôt à la tête de la typographie parisienne et en fit un des plus éminents bibliographes français :

Drouot, 21 juin 2007 : 550 €


Œuvres complètes de Jean Racine (Paris, Raymond et Ménard, 1811, 4 vol. in-8, fig. de Moreau le Jeune).

Reliure de F. Doll

Œuvres complettes de J. Lafontaine, précédées d’une nouvelle notice sur sa vie (Paris, Lefèvre, 1814, 6 vol. in-8, portrait frontispice gravé par J. F. Ribault d’après Hyacinthe Rigault, 25 pl. gravées d’après Moreau le Jeune).

Reliure de Simier

Œuvres complettes de Montesquieu, précédées de la vie de cet auteur (Paris, Lefèvre, 1816, 6 vol. in-8, portrait frontispice et 4 cartes gravées dépliantes).

Reliure de Thouvenin

Marque au chiffre GAC (1818)

Marque au chiffre GAC (1822)

Œuvres de J. J. Rousseau, avec des notes historiques (Paris, Lefèvre, 1819, 22 vol. in-8, portrait frontispice par Leroux et 19 fig., musique). La page de titre porte comme marque le chiffre « G A C » de 1818, dont il existe une autre version qui apparait en 1822.


Œuvres complètes de Voltaire (Paris, Antoine-Augustin Renouard, 1819-25, 66 vol. in-8, 113 vignettes d’après Moreau, 47 portraits). Édition plus complète et plus correcte que celles de Beaumarchais, et, avant l’édition de Beuchot, c’était la meilleure que l’on eût des œuvres de Voltaire.

Histoire des Français, par J. C. L. Simonde de Sismondi (Paris, Treuttel et Würtz, 1821-1836, 21 vol. in-8).

Œuvres dramatiques de N. Destouches (Paris, Imprimerie de Crapelet, 1822, 6 vol. in-8, 80 ex. sur gr. raisin vélin et 20 ex. sur gr. raisin fin).

Œuvres complètes de J. F. Regnard (Paris, Imprimerie de Crapelet, 1822, 6 vol. in-8, 80 ex. sur gr. raisin vélin et 20 ex. sur gr. raisin fin).

Marque aux pensées (1824)

Les Poètes françois, depuis le XIIe siècle jusqu’à Malherbe (Paris, Imprimerie de Crapelet, 1824, 6 vol. in-8), par Pierre-René Auguis. La page de titre porte comme marque un bouquet de trois pensées, liées par un cordon qui a pour devise « ELLES NE PEUVENT PLUS MOURIR ».

Œuvres choisies de Quinault (Paris, Crapelet, 1824, 2 vol. in-8).

Mélanges tirés d’une petite bibliothèque, ou Variétés littéraires et philosophiques ; par Charles Nodier (Paris, Crapelet, 1829, in-8).

Il conçut l’idée de publier une « Collection des anciens Monumens de l’Histoire et de la Langue françoise », en 13 volumes, pour aider à l’étude chronologique des changements introduits dans la langue ; c’est ainsi que furent imprimés par ses presses, de 1826 à 1834, dans le format grand in-8 :

-          Vers sur la mort, par Thibaud de Marly (s. d. [1826]) [d’autres prétendent que l’auteur est Hélinand].
-         


      Lettres de Henri VIII à Anne Boleyn (1826).
-          


      Le Combat de trente Bretons contre trente Anglois (1827).
-         


      Histoire de la Passion de Jésus-Christ, composée en MCCCCXC par le R. P. Olivier Maillard (1828).
-          

      
       Le Pas d’armes de la bergère, maintenu au tournoi de Tarascon (1828).
-         


      L’Histoire du châtelain de Coucy et de la dame de Fayel (1829).
-        


      Cérémonies des gages de bataille selon les constitutions du bon roi Philippe de France, représentées en onze figures (1830).
-          Proverbes et dictons populaires, avec les dits du mercier et des marchands, et les crieries de Paris, aux XIIIe et XIVe siècles (1831).
-          Poésies morales et historiques d’Eustache Deschamps, écuyer, huissier d’armes des rois Charles V et Charles VI, châtelain de Fismes et bailli de Senlis (1832).
-          Tableau de mœurs au dixième siècle, ou La Cour et les Lois de Howel-le-Bon, roi d’Aberfraw de 907 à 948 ; suivi de cinq pièces de la langue française, aux onzième et treizième siècles […], et terminé par une notice historique sur la langue anglaise, depuis son origine jusqu’au XVIIIe siècle (1832).
-          


      Les Demandes faites par le roi Charles VI, touchant son état et le gouvernement de sa personne, avec les réponses de Pierre Salmon, son secrétaire et familier (1833).
       
-          
      Partonopeus de Blois (1834, 2 vol.).    

En 1829, Crapelet a désiré joindre à cette collection :
-          Recherches sur les sources antiques de la littérature française, par Jules Berger de Xivrey.
-          Las Obros de Pierre Goudelin (2 vol.).

Au mérite d’imprimeur habile, Crapelet joignit celui d’écrivain distingué :


Souvenirs de Londres en 1814 et 1816 ; suivis de l’histoire et de la description de cette ville dans son état actuel (Paris, Ant.-Aug. Renouard et Delaunay, 1817, 12 pl. et un plan).

Réponse à une lettre adressée par M. Henry Saint-Simon à Messieurs les ouvriers (Paris, Imprimerie de Crapelet, 20 novembre 1821, in-8), sous le pseudonyme « Antoine Nantua ».

Lettre trentième concernant l’imprimerie et la librairie de Paris, traduite de l’anglais, avec des notes (Paris, Imprimerie de Crapelet, 1821, in-8). Elle renferme des Notes qui n’ont pas été conservées dans la traduction en 4 volumes et doit être jointe à ceux-ci ; sa page de titre porte comme marque le chiffre « G A C » de 1818. Cette traduction provoqua une publication acerbe par T. F. Dibdin :
Brief remarks upon the preface and notes of G. A. Crapelet, attached to his translation of the thirtieth letter of the bibliographical, antiquarian and picturesque tour (Londres, W. Bulmer et W. Nicol, 1821, in-8, 36 ex.).

Marque aux plumes

Voyage bibliographique, archéologique et pittoresque en France, par le Rév. Th. Frognall Dibdin. Tome Premier, traduit de l’anglais, avec des notes, par Théod. Licquet, conservateur de la bibliothèque publique de Rouen [t. I et II] ou par G. A. Crapelet, imprimeur [t. III et IV] (Paris, Renouard, 1825, 4 vol. in-8, fig. et fac-simile de la Bible de Mazarin). C’est à tort que tous les exemplaires ne contiennent pas ce fac-simile. La marque au titre représente une couronne dans le milieu de laquelle se trouve la lettre initiale « C » [Crapelet], ceinte d’une auréole formée de 16 plumes prêtent à écrire ; les 9 du bas sont liées par un cordon qui a pour devise « TYPOGRAPHIA CRESCUNT ».

« Dès que j’eus connaissance de l’écrit acerbe de M. Dibdin, je crus devoir, pour toute réponse, publier en entier la traduction de son Voyage en France ; c’est-à-dire le soumettre, dans son ensemble, au jugement du public. […]
Quoiqu’il en soit, on ne peut contester à ce Voyage l’avantage d’être neuf dans son genre. […] Les richesses de nos grands dépôts littéraires ont été, pour ainsi dire, inventoriées et mises à prix par le Bibliomane anglais, mais avec cette promptitude et cette légèreté qui caractérisent toutes ses autres productions. […] Toutefois, j’ai été secondé, au-delà même de ce que je pouvais attendre, par la plupart des savans et des bibliographes dont l’auteur fait mention dans son ouvrage. […]
Mais avec de pareils secours, les remarques au bas des pages auraient été trop multipliées ; j’ai donc souvent rectifié dans le texte même des indications inexactes de noms, de dates, de lieux, de format. » [sic]
(Ibid., t. III, « Préface »)

« Ayant été courtoisement accueilli et traité par Crapelet, Dibdin crut devoir, dans sa relation de voyage, rendre compte de la soirée et complimenter et congratuler ses hôtes : “ M. Crapelet est un homme de manières agréables … Il est probable qu’il deviendra un des plus riches imprimeurs de Paris … Mme Crapelet, qui a maintenant (autant que je puis croire) à peu près vingt-cinq à vingt-six ans, et que l’on peut ranger dans la classe des plus jolies femmes de Paris, fit les honneurs de la fête de la plus agréable manière ”, etc. (Cf. Voyage bibliographique, archéologique, t. IV, p. 100 et suiv.)
Ces détails, si élogieux et flatteurs qu’ils fussent, courroucèrent et indignèrent Crapelet, qui les fait suivre de cette note (Ibid., p. 106) : “ Comment M. Dibdin a-t-il pu oublier le respect que l’on doit aux lecteurs, jusqu’à leur faire le récit de dîners qu’il a reçus chez des particuliers, comme s’il rendait compte de dîners d’auberge ? Comment n’a-t-il pas senti tout ce qu’il y avait d’inconvenant et de désobligeant à mettre en scène les personnes avec lesquelles il s’est trouvé, et même les maîtresses de maison ? ”
Avouez que nous sommes aujourd’hui moins susceptibles, et que c’est absolument le contraire qui se produirait. »
(Albert Cim. Nouvelles récréations littéraires et historiques. Paris, Hachette, 1921, p. 226)
 
Observations sur un écrit de M. le Vte de Bonald, pair de France, intitulé : Sur la liberté de la presse (Paris, Jules Renouard, 22 mars 1826, in-8).

De l’état actuel de la langue française (Paris, Imprimerie de Crapelet, 1828, in-8).


Observations sur la proposition de M. Benjamin Constant relative à la suppression des brevets d’imprimeur et de libraire (Paris, Imprimerie de Crapelet, 21 septembre 1830, in-8).

Remarques historiques, philologiques, critiques et littéraires sur quelques locutions, proverbes, et dictons populaires inédits du Moyen Âge (Paris, Imprimerie de Crapelet, 22 mars 1831, in-8).

Villonie littéraire de l’abbé Prompsault, éditeur des Œuvres de Villon ; démontrée par l’écrit qu’il a fait suivre d’un soi-disant errata (Paris, Bohaire, juillet 1835, in-8).

Des progrès de l’imprimerie en France et en Italie au XVIe siècle, et de son influence sur la littérature (Paris, Imprimerie de Crapelet, 1836, in-8).

Études pratiques et littéraires sur la typographie (Paris, Armand Cluzel, 20 décembre 1837, in-8, t. I seul paru).


Robert Estienne, premier de ce nom (In Ed. Mennechet. Le Plutarque français. Paris, Imprimerie de Crapelet, 1838, in-4, t. III).

Robert Estienne, imprimeur royal, et le roi François Ier (Paris, P. Dufart, décembre 1839, in-8, 7 pl.).

De la profession d’imprimeur, des maîtres imprimeurs, et de la nécessité actuelle de donner à l’imprimerie les réglemens promis par les lois (Paris, P. Dufart, décembre 1840, in-8).

« Il [Crapelet] s’empressa d’en adresser un exemplaire au ministre de l’intérieur, premier juge de la matière et au département de qui ressortissaient les améliorations demandées. Ce livre avait donc pour le ministre le double prix d’une pièce officielle adressée au grand fonctionnaire par un écrivain compétent, et d’un hommage honorable émanant d’un homme justement renommé. Eh bien ! quelques mois après, un ami de l’auteur achetait sur le pont Saint-Michel l’exemplaire ministériel du livre de M. Crapelet, non coupé ; et, ce qu’il y a de plus singulier, c’est ques, dans les feuillets de ce livre qui n’avait même pas été ouvert, se trouvait la lettre d’envoi à M. le ministre, signée G.-A. CRAPELET.
Cette personne ayant eu l’occasion de rencontrer M. Crapelet quelque jours après, elle lui fit part de sa trouvaille. M. Crapelet refusa d’abord de croire ce fait, et l’on fut obligé de lui exhiber la pièce probante. Alors il tira de sa poche et montra une lettre dans laquelle, quelques jours après l’envoi, le ministre lui écrivait : “ Monsieur, j’ai lu avec le plus vif intérêt l’excellent livre que vous avez bien voulu m’adresser. Il renferme des vues utiles, et les considérations que vous faites valoir appellent la sérieuse attention du gouvernement. Je puis vous donner l’assurance qu’il sera consulté avec soin lorsque nous aurons à nous occuper de cette importante question… etc. LE MINISTRE. ” La date de cette lettre correspondait peut-être à celle de la vente du tome non lu, non ouvert même, et livré pour quelques centimes, avec la lettre d’envoi, à un brocanteur du pont Saint-Michel.
L’honnête M. Crapelet était stupéfait, et il se sentait humilié pour lui-même ; tous nos lecteurs partageront sa stupéfaction, et ils se sentiront humiliés pour le ministre. » [sic]
(J.-B. Hébert. De l’impôt sur les créances hypothécaires. Paris, Comon et Ce, 1848, p. 27-28)    

Des brevets d’imprimeurs, des certificats de capacité, et de la nécessité actuelle de donner à l’imprimerie les réglemens promis par les lois ; suivi du Tableau général des imprimeries de toute la France, en 1704, 1739, 1810, 1830 et 1840 (Paris, P. Dufart, décembre 1840, in-8).

Crapelet fut breveté libraire le 6 juillet 1824. En 1828, il reçut la croix de chevalier de la Légion d’honneur. Le 9 février 1829, il fut élu membre résidant de la Société des Antiquaires de France, qu’il eut l’honneur de présider pendant l’année 1834. L’année précédente, il avait concouru à la fondation de la Société de l’Histoire de France, qui le mit au nombre des membres de son conseil et le choisit pour son imprimeur.

Sa fille Marie-Fortunée Crapelet (1817-1843) épousa, à Paris, le 15 décembre 1836, Charles-Auguste Lahure (1809-1887), fils de Louis-Auguste Lahure (1775-1852), notaire, et de Marie-Anne-Étiennette Dumont (1782-1860). Officier de cavalerie, Charles-Auguste Lahure avait donné sa démission pour se livrer à l’industrie : une Société fut formée entre lui et son beau-père, pour l’exploitation de l’imprimerie, par actes des 27 novembre et 20 décembre 1836.


Crapelet vendit quelques livres de sa bibliothèque, du mardi 19 au samedi 23 décembre 1837, en 5 vacations, à la Maison Silvestre, salle du premier : Notice des plus beaux livres de la bibliothèque de M. Crapelet, imprimeur : la plupart en grand papier, splendidement reliés, avec ornement particulier (Paris, Silvestre, 1837, in-8, iv-44 p., 337 lots).

« La plupart des ouvrages dont se compose cette Notice, se recommandent aux Amateurs de beaux livres, par certaines particularités sur lesquelles nous appelons leur attention ; entre autres celle des Médailles serties dans un cercle doré, sur la couverture des volumes, qui ont paru l’un des ornemens de reliure le mieux appropriés à nos auteurs de premier ordre.
Plusieurs de ces ouvrages, en Grand Papier Vélin, ou sur VÉLIN, n’ont été imprimés qu’à deux exemplaires, et l’un de ces deux exemplaires ayant été placé dans des Bibliothéques publiques ou à l’étranger, indépendamment de leur rareté absolue, il est difficile qu’ils reparaissent dans les ventes. » [sic] (« Avertissement »)

3. La Sainte Bible, en latin et en françois, suivie d’un Dictionnaire étymologique, géographique et archéologique. Paris, Lefèvre, 1828-1834, in-8, 13 vol. Gr. Pap. Vél. avec trois suites de gravures, eaux-fortes, avant la lettre, et sur papier de Chine, demi-rel. d. de mar. violet, tr. sup. dor. Fil. Rel. Koehler. Magnifique ex., l’un des douze avec les eaux-fortes.
25. Essais de Montaigne. Paris, Lefèvre (de l’imprimerie de Crapelet), 1818, in-8, portrait, 5 vol., Gr. Pap. Vél., mar. r. dent. fil., doublé de moire viol., dent. mors de mar. tr. dor. Avec la médaille de Montaigne, sertie sur le plat du premier volume, dans un cercle de vermeil. Très bel exemplaire.
29. Réflexions, ou Sentences et Maximes morales de La Rochefoucauld, édit. Publiée par L. Aimé-Martin. Paris, Lefèvre, 1822, gr. in-8, mar. citron, dent. fers à froid. L’un des deux exemplaires tirés sur Vélin.
32. M. T. Ciceronis de Republica quæ supersunt, exprimaria editione Angeli Maii Vaticanæ bibliothecæ præfecti. Parisiis, Ant. Aug. Renouard (e typis Crapelet), 1823, in-8, demi-rel. dos de mar. lilas, non rogné. L’un des deux exemplaires sur Vélin.
40. Les Roses, par P. J. Redouté, avec le texte par Thory. Paris, de l’imp. de Firmin Didot, 1824, 3 vol. gr. in-4, demi-rel. dos de mar. r. orné de roses d’or. Très bel exemplaire de choix.
63. Œuvres de Cicéron, trad. en français, avec le texte en regard, publ. par J.-V. Le Clerc. Paris, Lefèvre, 1825, in-8, 30 vol. Gr. Pap. Vél. demi-rel. d. de mar. r. non rogné. Très bel exemplaire.
65. Oraisons funèbres de Bossuet, Fléchier et autres orateurs, avec un Discours préliminaire et des Notices, par Dussault. Paris, L. Janet, 1820-1826, fig. et portr. avant la lettre, in-8, 4 vol. Gr. Pap. Vél. mar. viol. dent. fil. Tr. dor. Rel. Purgold-Hering. Magnifique exemplaire de premières épreuves. 
85. Le Roman de Rou et des Ducs de Normandie, par Robert Wace, publié pour la première fois d’après les Mss. de France et d’Angleterre, avec des notes par Fr. Pluquet et Aug. Le Prévost. Rouen, E. Frère, 1827, in-8, 2 vol. Gr. Pap. Vél. fig. doubles sur pap. de Chine, demi-rel. d. de mar. vert, non rogn. Rel. Purgold. = Observations philologiques et grammaticales sur le Roman de Rou, par M. Raynouard, suivies du Supplément aux notes historiques sur le même ouvrage, par M. Auguste Le Prévost. Rouen, Ed. Frère, 1829, in-8, Gr. Pap. Vél. demi-rel. dos de mar. vert. L’un des six exemplaires avec fig. peintes en or et en couleurs, d’une très belle exécution.
105. Œuvres de J. Delille. Paris, L. G. Michaud, 1824, in-8, 16 vol. Gr. Pap. Vél. fig. avant la lettre sur pap. de Chine, demi-rel. dos de mar. raisin de Corinthe, non rogné.
166. Œuvres complètes de J. de La Fontaine, précédées d’une nouvelle Notice sur sa vie (par M. Auger). Paris, Lefèvre, 1814, in-8, 6 vol. Gr. Pap. Vél. fig. avant la lettre et eaux-fortes, mar. rouge, dent. doublé de moire bleue, tr. dor. Rel. Bozerian. = Nouvelles Œuvres diverses de J. de La Fontaine, et Poésies de F. de Maucroix, accomp. d’une Vie de F. de Maucroix, de notes et d’éclaircissemens [sic], par C. A. Walckenaer. Paris, Nepveu, 1820, in-8, mar. rouge, dent. filet, doublé de moire bleu de ciel, tr. dor., Gr. Pap. Vél. = Histoire de la Vie et des ouvrages de J. de La Fontaine, par C.-A. Walckenaer. Paris, Nepveu, 1820, in-8, port. mar. rouge, dent. fil. doublé de moire bleu de ciel, Gr. Pap. Vél. avec la médaille de La Fontaine. Ce magnifique exemplaire, formant 8 volumes, est le n° 1 de 20 ex. Gr. Pap. Vél. avec les eaux-fortes. La médaille de La Fontaine, dans un cercle de vermeil, se trouve sur la couverture du volume de l’Histoire de la Vie et des ouvrages de l’auteur.   
167. Œuvres de Fénelon, précédées d’une Notice sur sa vie et ses écrits. Paris, 1826, in-8, 12 vol. port., Gr. Pap. Vél. demi-rel d. de mar. rouge, non rogné. Rel. Purgold. Il n’a été tiré que 2 ex. en grand papier de cet ouvrage, dont il n’existe aucune autre édition en grand papier. Cet ex. est le n° 1. On a joint, à la fin du tome XII, la Lettre de Fénelon à Louis XIV, publiée par Renouard.
172. Œuvres de Voltaire. Paris, Ant. Aug. Renouard, 1819-1825, 66 vol. in-8, Gr. Pap. Vél. avec 160 grav. épreuv. avant la lettre, mar. vert, dent. fil. tr. dor. Ex. orné des médailles de différents personnages, serties dans des cercles en vermeil : Voltaire, Henri IV et Sully, Louis XIV, Richelieu, Louis XV, Pierre-le-Grand, Newton.
174. Œuvres de J.-J. Rousseau, avec des notes historiques. Paris, Lefèvre, 1819, in-8, 22 vol. Gr. Pap. Vél., fig. avant la lettre et eaux-fortes, mar. r. dent. fil. tr. dor. Ex. avec médaille de Rousseau sertie dans un cercle doré, sur la couv. du premier vol.
202. Abrégé de l’Histoire générale des Voyages, par J. F. Laharpe. Paris, 1825, in-8, 24 vol. Gr. Pap. Vél. fig. et atlas, demi-rel. d. de mar. r. non rog. Rel. Purgold. Il n’a été tiré que 2 ex. grand papier vélin de cet ouvrage, dont il n’existe aucune autre édition en grand papier. Cet ex. est le n° 1.
337. Vingt-quatre bois gravés pour l’Histoire de Gil Blas, par Pierre-François Godard, d’après la suite de Robert Smirke, format in-18. La gravure de ces 24 bois a coûté plus de deux années de travail et 3.000 francs de dépense. Il n’en a été encore tiré qu’une seule épreuve au fumé, qui sera jointe aux bois.   

Au mois de juillet 1841, Crapelet fut atteint d’un rhumatisme aigu très douloureux, qui se fixa d’abord sur le bras droit. Ne croyant plus pouvoir donner à son imprimerie les soins et la surveillance qu’il exigeait, Crapelet la céda à son fils et à son gendre : par acte du 14 janvier 1842, la Société qui existait entre Georges-Adrien Crapelet et Charles-Auguste Lahure fut dissoute, et Charles-Jean Crapelet et Charles-Auguste Lahure formèrent entre eux une Société en nom collectif pour l’exploitation de leur imprimerie, sous la raison sociale « Crapelet fils aîné et Ch. Lahure ».

Chargé d’une mission littéraire en Italie par le ministre de l’Instruction publique, Abel-François Villemain, la maladie dont était atteint Crapelet prit un caractère funeste : 

Hôtel d'York, à Nice

il succomba à Nice [Alpes-Maritimes], le dimanche 11 décembre 1842, dans l’un des trois premiers hôtels de la ville, l’hôtel d’York [5 rue de la Préfecture], entouré des soins que lui prodigua le consul de France, le marquis de Châteaugiron.






2 commentaires:

  1. Vous êtes le Crapelet de la "toile". Je n'ai jamais remarqué une faute de frappe ! ( mais je ne suis sans doute pas le Crapelet des correcteurs )
    Patrick C.

    RépondreSupprimer
  2. Si je suis intraitable sur ce sujet, je suis loin d'être irréprochable. J'ai déjà corrigé quelques fautes de frappe, voire d'orthographe, sur d'anciennes publications : c'est tout l'intérêt d'un blog.
    Encore "merci" pour votre fidélité !

    RépondreSupprimer