Originaire de La Côte-Saint-André [Isère] – ville
natale du compositeur Hector Berlioz (1803-1869) -, la famille Baron, qui
exerçait depuis deux générations la profession d’apothicaire ordinaire du Roi
en son artillerie de France, donna au XVIIIe siècle trois médecins qui honorèrent la Faculté
de Paris :
Paul
Colomb de Batines et Jules Ollivier. Mélanges biographiques et
bibliographiques relatifs à l’histoire littéraire du Dauphiné
(Valence, L.
Borel et Paris, Techener, 1837, t. I, p. 201)
Hyacinthe-Théodore Baron (1686-1758), né dans le
centre de la Pharmacie de l’Arsenal, fut reçu docteur en 1710, élu doyen de la
Faculté en 1730 et continué dans cette place en 1732 ; pendant son
administration la bibliothèque de la Faculté commença par le legs de 3.456
volumes fait par François Picoté de Belestre (1661-1733) et fut enrichie par Philippe
Hecquet (1661-1737) et Antoinette de Brion (1672-1747), veuve du président
Charles Amelot (1644-1726) ;
par ses soins s’imprima le Codex
medicamentarius seu Pharmacopæa Parisiensis (Paris, Guillaume Cavelier, 1732,
in-4).
Hyacinthe-Théodore Baron (1707-1787), fils aîné du
précédent et de Marie Pellemoine, fille d’un chirurgien d’Arpajon [Essonne],
fut reçu docteur en 1732, exerça la médecine aux armées de 1739 à 1748, remplit
quelque temps les fonctions de médecin de l’Hôtel-Dieu, fut élu doyen de la
Faculté en 1751, réélu en 1754 ; il s’occupa surtout de la partie
historique et littéraire de la médecine ; sa bibliothèque contenait
presque tous les monuments du charlatanisme des hommes, ayant réuni surtout
ceux des gens de lettres, des chimistes et des médecins.
Théodore Baron (1715-1768), dit « d’Hénouville »,
frère du précédent, fut reçu docteur en 1741, se distingua plus
particulièrement comme chimiste, devint membre de l’Académie des sciences en
1752 ;
il donna une nouvelle édition du Cours de chymie […]. Par
M. Lemery (Paris, Charles-Maurice D’Houry, père, 1756, in-4)
et de la Pharmacopoeia
extemporanea […], per Thomam Fuller, M. D. Editio castigatior
(Paris, Pierre-Guillaume Cavelier, 1768, in-12).
Hyacinthe-Théodore Baron fils naquit à Paris le
12 août 1707.
Ancienne Ecole de médecine 13 rue de la Bûcherie, Paris V |
Le 29 octobre 1732, il reçut des mains de son père le bonnet
doctoral. Les talents dont il fit preuve lui méritèrent la confiance du public
et la protection de quelques hommes distingués.
Le marquis de Maillebois (1682-1762) l’attacha en
qualité de premier médecin à l’armée dont il alla prendre le commandement en
Corse en 1739. Baron remplit cette charge jusqu’à la fin des troubles et la
retraite de l’armée, en mai 1741. L’année suivante, il eut le même titre dans
l’armée de Bavière, et revint à Paris passer l’hiver de 1743. Baron suivit
encore les armées que le prince de Conti (1717-1776) et le maréchal duc de Belle-Isle
(1684-1761) commandèrent successivement en Italie, depuis 1744 jusqu’en 1748.
Ancien Hôtel-Dieu |
De retour à Paris, après la paix de 1748, Baron
continua d’y exercer la médecine et il y remplit pendant quelque temps les
fonctions de médecin de l’Hôtel-Dieu, qui occupait alors le côté sud du parvis
Notre-Dame, entre le Petit-Pont et le pont au Double.
Il fut élu doyen de la Faculté en novembre 1751,
et continué les années suivantes jusqu’en novembre 1754. Son décanat fut marqué
par son zèle à remettre en vigueur, et à faire observer les règlements, par ses
soins pour la bibliothèque, et par des publications importantes pour l’histoire
de la Faculté.
Portrait de Baron par Claude-Antoine Littret de Montigny (1735-1775) |
Localisation du domicile de Baron (point rouge) sur le plan dit "de Turgot" |
Baron vécut dans le célibat et passa sa
vieillesse en son domicile, rue Culture Sainte-Catherine [rue de Sévigné, IVe],
vis-à-vis le Jardin de l’Hôtel de Lamoignon, au milieu de la bibliothèque
héritée de son père, qu’il avait considérablement enrichie.
« Baron fut un amateur de livres ardent et
éclairé ; et, d’après son catalogue, on peut inférer que son savoir
bibliographique égalait ses connaissances médicales. D’abord, par goût et par
état, il avait réuni la majeure partie des publications, tant anciennes que
modernes, françaises et étrangères, concernant sa profession. En correspondance
avec les principaux libraires de l’Europe, il grossissait chaque jour son fonds
d’ouvrages sur la littérature, la philosophie, les beaux-arts et les autres
parties de la science. L’incomparable bibliographe, abbé de Saint-Léger, son
ami, l’aidait dans ses recherches et dans le choix des sujets. C’est dire que
sa collection fut l’une des plus riches et des plus curieuses de son temps […]
Peu de bibliothèques, avant et après la sienne,
offrirent un tel amas de pièces, plaquettes ou opuscules sur les moyens,
toujours infaillibles, de ramener la santé au corps et même à l’âme par des
pratiques occultes ou avérées. A cette suite, bien digne d’un philosophe, il
avait ajouté une série innombrable d’histoires de démons, de sorciers,
enchanteurs, loups-garous, énergumènes, possédés, fantômes, spectres et
revenants, avec les traités les plus hétéroclites sur la création du monde, sur
l’existence des êtres et leur génération ; sur les phénomènes, les
monstres et les écarts tératologiques de la nature. Les écrits des disciples
d’Hermès, de Paracelse, de Van Helmont, de Raymond Lulle, Swedenborg, Sanchez,
Molina, cabalistes, rose-croix, magnétiseurs et francs-maçons, accompagnés des
voyages extraordinaires dans la lune, au soleil, dans le centre de la terre, au
fond de l’Océan, partout où l’homme ne peut aller qu’en idée, avaient pris
place sur ses rayons. De plus, figuraient des œuvres en style burlesque ou
macaronique, des facéties rutilantes, des diatribes acerbes, des prédications
saugrenues ; l’explication des songes et tous les genres de divination par
les mains, par le front, par le vol des oiseaux, par les signes de la
température, par les entrailles des animaux, par la baguette de coudrier, etc.,
etc., sans compter l’alchimie, la pierre philosophale, l’astrologie, l’amour,
les femmes, le mariage, ana, dictons, maximes, événements singuliers ; en
un mot, toutes les rêveries de l’imagination en délire semblaient s’être donné
rendez-vous dans son cabinet.
Les verrues morales, les faiblesses de l’humanité
n’empêchèrent pas notre bibliophile de cultiver le beau ; il recherchait
aussi avec ardeur les objets d’art et de curiosité. Son salon était plein de
tableaux, de sculptures, de dessins, d’estampes et de portraits. »
(Joannis Guigard. « La Reliure
illustrée ». In Le Livre. Bibliographie rétrospective. Paris, A.
Quantin, 1880, p. 154-155)
Photographie BM Lyon |
Baron utilisa un ex-libris armorié [81 x 50 mm] :
« D’azur à un dextrochère d’argent ; mouvant du flanc senestre de l’eau
une plante et accompagné en chef de 2 étoiles d’argent et en pointe d’un
croissant versé du même », portant « Bibliothecæ M. Hyacinthi
Theodori Baron, Antiqui Facultatis Medicinæ Parisiensis Decani, nec non
Castrorum Regis et Exercituum Protomedici. », avec la devise « Mihi
Res, non Me Rebus. » [i.e. « Et mihi res, non me rebus submittere
conor. » : Je m’efforce de me soumettre les choses, et non de leur
être soumis (Horace, Epist. I, 1, 19)].
Suite de longues veilles, une maladie priva Baron
de l’usage de ses yeux à partir de 1775 : il se faisait lire les
productions nouvelles.
Eglise Saint-Paul-Saint-Louis, fontaine de Birague [ou fontaine Sainte-Catherine] et rue Saint-Antoine par Victor-Jean Nicolle (1754-1826) |
Il mourut le 27 mars 1787 et fut inhumé dans l’église
des chanoines de Saint-Louis-de-la-Couture [église Saint-Paul-Saint-Louis], rue
Saint Antoine [IVe], dont il avait été le médecin pendant trente ans
et où fut placée une épitaphe.
Il avait composé un assez grand nombre
d’ouvrages, dont la plupart sont restés manuscrits. Il n’a publié que les suivants :
Question de médecine, dans laquelle on
examine, si c’est aux médecins qu’il appartient de traiter les maladies
vénériennes (Paris, 1735, in-4).
Formules de médicamens, à l’usage des
hôpitaux d’armée (Paris, P. G. Cavelier, 1758, in-12, 6e
édition). La 1ère édition à Straubing, 1742, pour les hôpitaux de
l’armée de Bavière, commandée par le maréchal duc de Broglie. La seconde pour
les hôpitaux de l’armée du Roi en Souabe, 1743. La troisième à Nice, 1744, pour
l’armée d’Italie, commandée par le prince de Conti et ensuite par le maréchal
de Maillebois. Les 4e et 5e à Nice en 1747 et 1748, pour
l’armée commandée par le maréchal duc de Belle-Isle.
Ritus usus et laudabiles facultatis medicinæ
Parisiensis consuetudines (Paris, G. F. Quillau, 1751, in-12).
Quæstionum medicarum, quæ circa medicinæ
theoriam et praxim, ante duo sæcula, in scholis facultatis
medicinæ Parisiensis, agitatæ sunt & discussæ, series
chronologica ; cum doctorum præsidum, et baccalaureorum
priopugnantium nominibus (Paris, Jean-Thomas Herissant, 1752, in-4).
Quæstionum medicarum, quæ circa medicinæ
theoriam et praxim, à duobus ferè sæculis, in actibus vesperiarum,
doctoratûs, & regentiae, apud
medicos Parisienses agitatæ sunt & discussae, chronologica series
altera (1752, in-4).
Compendiaria medicorum Parisiensium notitia, sive clarorum
virorum, qui a sæculo circiter decimo quarto ad hunc usque diem, in
facultate medicinæ Parisensi, vel decanatum gesserunt, vel
baccalaureatûs, licentiatûs aut doctoratûs gradum obtinuerunt, chronologica
series (1752, in-4).
Quæstionum medicarum, quæ circa medicinæ
theoriam et praxim, per decennium proximè elapsum, in scholis
facultatis medicinæ Parisiensis, agitatæ sunt & discussæ, series
chronologica ; cum doctorum præsidum, et baccalaureorum
propugnantium nominibus (Paris, Despilly, 1763, in-4).
Quæstionum medicarum, quæ circa medicinæ
theoriam et praxim, per decennium proximè elapsum, in actibus
vesperiarum, doctoratûs, & pastillariæ, apud medicos
Parisienses, agitatæ sunt & discussae, chronologica series
altera (1763, in-4).
Compendiaria medicorum Parisiensium notitia, sive chronologica
series eorum qui, per decennium proxime elapsum, in facultate
medicinæ Parisiensi, vel decanatum gesserunt, vel baccalaureatûs,
licentiatûs aut doctoratûs gradum obtinuerunt. Additis dignitatibus
& muneribus, quibus pro tempore functi sunt (1763, in-4).
Photographie BnF |
Codex medicamentarius, seu Pharmacopœa
Parisiensis (Paris, Pierre-Guillaume Cavelier, 1758, in-4). Publié sous le
nom de Jean-Baptiste Boyer, alors doyen.
Photographie BnF |
Hormis plusieurs ouvrages légués à la
bibliothèque de la Faculté de médecine de Paris, sa bibliothèque fut vendue en
1788, à son domicile : Catalogue de la bibliothèque de feu M. Baron, premier
médecin des camps & armées du Roi en Italie & en Allemagne, ancien
doyen de la Faculté de médecine de Paris, &c. (Paris, Née de La
Rochelle, 1788, in-8, [2]-xx-339 [i.e. 340] [p. 212, 306, 339 et 340 chiffrées
112, 406, 338 et 339]-142 [p. 35 chiffrée 3] p., 6.506 + 24 doubles [*] – 17
manquants […] = 6.513 lots), dont Théologie [254 lots = 3,89 %],
Jurisprudence [113 lots = 1,73 %], Sciences et Arts [4.104 lots = 63,01 %],
Belles-Lettres [1.021 lots = 15,67 %], Histoire [1.021 lots = 15,67 %].
30. Recherches sur ce qu’il faut entendre par les
Démoniaques, dont il est parlé dans le Nouveau Testament, trad. de l’anglois,
avec la réponse de M. Twells. Leide, 1738, in-12. 1 livre 4 sols.
62. La Corruption du grand et petit monde, où il est
montré, que toutes les créatures sont corrompues par le péché d’Adam. Paris,
1668, in-12. 4 l.
111. De l’abus des nuditez de gorge. Paris, 1677,
in-12. 4 l.
131. Les Funérailles de Sodome et de ses filles, descriptes
en vingt Sermons sur l’Histoire de Moyse, par R. le Maçon, dict de la Fontaine.
Londres, 1600, p. in-8. 5 l. 16
227. Les Très-Merveilleuses Victoires des femmes du
nouveau monde, et la Doctrine du Siècle doré, par Guillaume Postel. Sur
l’imprimé de Paris, Jehan Ruelle, 1553, in-12, v. ec. fil. 6 l. 1
290. Code de la librairie et imprimerie de Paris.
Paris, 1744, in-12. 6 l.
358. Les Gymnopodes, ou de la nudité des pieds, par
Sebastian Roulliard. Paris, 1624, in-4, gr. pap. 11 l. 19
554. Dendrologie, ou la Forest de Dodonne, par Jacques
Howel. Paris, 1641, in-4, fig., dentelles. Ouvrage de politique et singulier,
dans lequel l’Auteur a déguisé les personnages dont il parle sous des noms
tirés du règne végétal. La clef de ces noms est imprimée et se trouve dans cet
exemplaire. 37 l. 19
688. Apologie pour les grands hommes soupçonnez de
Magie, par G. Naudé. Amsterdam, 1712, p. in-8. 7 l. 1
699. Des satyres, brutes, monstres et démons. De leur
nature et adoration, contre l’opinion de ceux qui ont estimé les satyres estre
une espèce d’hommes distincts & séparez des Adamicques. Par F. Hedelin.
Paris, 1627, in-8. 3 l. 17
707. Les Ruzes de Satan : recueillies &
comprinses en huit livres, par Jaques Aconce. Delf, 1611, in-8. 4 l.
731. Les Devins, ou Commentaire des principales
sortes de devinations. Par G. Peucer. Anvers, 1584, in-4, d. s. tr. 3 l. 2
749. La Métoposcopie de H. Cardan. Le Traité des
marques naturelles du corps, par Melampus, traduit par de Laurendière. Paris,
1658, in-fol., fig. 3 l.
Exemplaire de Baron Drouot, 28 mars 2017 : 548 € |
751. Epitoma chyromantico di Patritio Tricasso da
Cerasari Mantouano. Venise, 1538, in-12, fig.
753. La Chiromancie médicinale. Accompagnée d’un
Traité de la Physionomie. Par Philippe May. La Haye, 1665, in-12, fig. 4 l. 10
802. E. Swedenborgii. Opera philosophica &
mineralia. Dresdæ, 1734, 3 vol. in-fol., fig. 42 l.
830. Antonii Galatei liciensis philosophi et medici
doctissimi. Basileæ, 1558, in-12. 10 l. 19
931. Le Ventriloque, ou l’Engastrimythe ; par M.
de la Chapelle. Paris, 1772, in-12. 5 l. 12.
1.059. L’Histoire naturelle et généralle des Indes,
isles et terre ferme de la grand mer océane. Traduicte de Castillan en
François. Paris, Vascosan, 1555, in-fol., fig., avec une note curieuse de
l’abbé de Saint-Léger sur cet ouvrage. 30 l. 1.
1.079. L’Oryctologie, qui traite des terres, des
pierres, des métaux, des minéraux, et autres fossiles. Par M. d’Argenville.
Paris, 1755, gr. in-4, fig. 16 l.
Exemplaire de Baron |
1.414. Description des plantes qui naissent ou se
renouvellent aux environs de Paris. Par M. Fabregou. Paris, 1740, 6 vol. in-12.
8 l. 8.
Vignette de la page de titre et de la fin du texte |
1.660. Les Sirènes, ou Discours sur leur forme et
figure. Par l’abbé Nicaise. Paris, 1691, in-4. 15 l.
Exemplaire de Baron Photographies Librairie Benoît Forgeot (5.800 €) |
1.834. La Police de l’art et science de medecine. Par
M. André du Breil. Paris, 1580. – Rob. Fevini de abusu medecinæ coercendo
tractatus. Ibid., 1574. 2 vol. in-8. 3 l.
2.019. Pauli Aeginetæ medici insignis opus divinum.
Albano Torino vitodurensi interprete. Basileæ, 1532, in-fol.
Exemplaire de Baron Photographie Librairie Bertran |
3.055. Traité pratique de l’inoculation. Par M.
Gandoger de Foigny. Nancy, Leclerc, et Paris, Merlin, 1768, in-8. 3 l. 10.
4.311. Les Prophéties de M. Michel Nostradamus. Lyon,
1568, in-8. 1ère édition complète. 5 l. 1.
4.359. La Science pratique de l’imprimerie. Par Fertel.
Saint-Omer, 1723, in-4. 6 l. 12.
Exemplaire de Baron Reliure vélin XVIIe en 1895 [Libr. Morgand, n° 27.768] Maroquin rouge doublé de maroquin vert [Chambolle-Duru] le 5 octobre 2016 : Sotheby's, Paris : 519.000 € |
4.451. Phebus des deduiz de la chasse des bestes
sauvaiges et des oyseaux de proye. Paris, Vérard, s. d. [v. 1507-1510], in-4 goth. 8 l. 19.
Photographie BnF |
4.473. L’Art de la coëffure des dames françoises, avec
des estampes, où sont représentées les têtes coeffées. Et un supplément. Par le
sieur Legros. Paris, 1767 et 1768, 2 vol. gr. in-8, v. éc., fil. 6 l.
Photographie Musée Médard |
4.686. Histoire maccaronique de Merlin Coccaie,
prototype de Rabelais. Plus l’horrible bataille advenuë entre les Mousches
& les Fourmis. Paris, 1606, p. in-12. Édition originale. 5 l.
4.865. Les Quakres françois, ou les Nouveaux
Trembleurs, comédie. Utreck, 1732, in-12.
Photographie BnF |
5.034. L’Ingénue, ou l’Encensoir des dames ; par
la nièce à mon oncle. Genève et Paris, 1770, in-12. Passa à Ansse de Villoison, puis à la BnF.
5.193. L’Art de connoitre les femmes, avec une
dissertation sur l’adultère. Par le chevalier Plante-Amour. La Haye, 1730, p.
in-8. 7 l. 19.
5.226. La Peau de beuf ou Remède universel pour faire
une bonne femme d’une mauvaise. Valenciennes, 1710, in-12, fil. 8 l.
5.542. Relation d’un voyage du Levant. Par M. Pitton de
Tournefort. Paris, Imprimerie royale, 1717, 2 vol. in-4, fig. 49 l. 1.
5.767. Funérailles & diverses manières d’ensevelir
des Rommains, Grecs & autres nations, tant anciennes que modernes,
descrites par Claude Guichard. Lyon, 1581, in-4, fig. 8 l.
6.022. Histoire naturelle, civile et géographique de
l’Orénoque, et des principales rivières qui s’y jettent. Par le P. Joseph
Gumilla. Traduit de l’Espagnol par M. Eidous. Avignon, Paris, Desaint et
Saillant, et Marseille, Jean Mossy, 1758, 3 vol. in-12. 4 l.
6.486. Histoires prodigieuses, extraictes de plusieurs
fameux autheurs : mises en nostre langue par P. Boaistuau. Paris, 1566,
in-8. 5 l.
Étienne-Alexandre-Jacques Anisson-Duperron
(1749-1794), directeur de l’Imprimerie royale, put y acquérir de nombreux catalogues.
Suivit la vente de son cabinet de curiosité, au
mois de février 1788 : Catalogue de différens objets de curiosité, qui
composoient le Cabinet de feu M. Baron, médecin (Paris, Basan et Me
George, 1788, in-8, 12 p., 82 lots), consistant en tableaux, dessins, estampes,
plus de 2.400 portraits divers, tant encadrés qu’en feuilles, et diverses
pièces d’histoire naturelle.
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