samedi 6 juillet 2024

George Sand (1804-1876), la bonne dame de Nohant, était bibliophobe

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George Sand, par Nadar (1864)

Fils de Gilbert Dupin, procureur au bailliage de Lignières [Cher], et de Madeleine Guillot, Philippe Dupin, conseiller du Roi et receveur des tailles de l’élection de Châteauroux [Indre], a été baptisé à Lignières le 29 janvier 1651, et a été inhumé le 16 novembre 1720 en l’église Saint-André de Châteauroux, où il avait épousé, le 14 septembre 1683, Jeanne Denis, castelroussine baptisée en l’église Saint-André le 23 août 1664 et inhumée dans la même église le 1er août 1713.

 

Eglise Saint-André, Châteauroux

Leur fils Claude Dupin a été baptisé en l’église Saint-André de Châteauroux le 8 mai 1686. Successivement avocat au Parlement, capitaine d’infanterie au régiment de Noailles en 1706, receveur des tailles en la généralité de Berry, receveur général des finances de Metz [Moselle] et Alsace en 1722, 

Hôtel de Vins, Paris

il devint fermier général en 1726, mourut à Paris, à l’hôtel de Vins, rue Plâtrière [partie septentrionale de la rue Jean-Jacques Rousseau, Ier, n° 68], le 25 février 1769 et fut inhumé le lendemain en l’église Saint-Eustache. Il avait épousé, à Châteauroux le 8 janvier 1714, Marie-Jeanne Bouilhat, née le 5 décembre 1696 à Châteauroux, où elle fut inhumée, dans l’église Saint-André, le 6 novembre 1720.

Louise de Fontaine, par Jean-Marc Nattier (1736). Coll. priv. 


J.-J. Rousseau chez Madame Dupin, par Maurice Leloir.
The Confessions of Jean Jacques Rousseau. London, Aldus Society, 1903, vol. VII

En secondes noces, il avait épousé, le 1er décembre 1722, en l’église Saint-Roch, Louise-Marie-Madeleine Guillaume de Fontaine, née le 28 octobre 1707, fille illégitime du financier Samuel Bernard (1651-1739) et de l’actrice Manon Dancourt (1684-1740), veuve de Jean-Louis Guillaume de Fontaine (1666-1714), qui tint un salon littéraire et eut Jean-Jacques Rousseau comme secrétaire de 1745 à 1751 ; Louise-Marie-Madeleine de Fontaine mourut à Chenonceaux [Indre-et-Loire] le 30 brumaire An VIII [21 novembre 1799].

Hôtel Lambert, Paris

Anobli par l’achat d’une charge de secrétaire du Roi en 1728, Claude Dupin avait acheté en 1732 l’hôtel Lambert, à Paris [IVe], qui fut revendu en 1739 pour louer, rue Plâtrière, l’hôtel de Vins qu’il acheta en 1758. 

Château de Chenonceau

Il avait acheté en 1733 le château de Chenonceau [sic] [c’est à Louise de Fontaine qu’on attribue la différence d’orthographe entre le nom de la ville et celui du château], qui resta dans la famille Dupin jusqu’en 1864, et en 1738 le marquisat du Blanc [Indre] et la baronnie de Cors [Oulches, Indre].

 

Louis-Claude Dupin. Musée de la Vie romantique, Paris

Du premier lit naquit, le 6 novembre 1715 à Châteauroux, Louis-Claude Dupin, seigneur de Francueil [Indre-et-Loire], fermier général de 1750 à 1762, puis receveur général des finances de Metz et Alsace. Le 15 mai 1737, à Paris, il épousa Suzanne Bollioud, née le 11 décembre 1718 à Bourg-Argental [Loire]. 

Aurore de Saxe, par Adelaïde Labille-Guiard (1777). Musée de la Vie romantique, Paris

Veuf prématurément le 1er septembre 1754, il épousa, à Londres, dans la chapelle de l’ambassade, le 14 janvier 1777, Marie-Aurore de Saxe, veuve de Antoine de Horn (1722-1767), tué dans un duel, née à Paris le 20 septembre 1748, fille naturelle du maréchal Maurice de Saxe (1696-1750) ; le mariage fut réhabilité en l’église Saint-Gervais de Paris le 15 avril 1777. 

Château Raoul, Châteauroux

Le couple mena une vie fastueuse au château Raoul, à Châteauroux ; Louis-Claude Dupin mena une existence insouciante, consacrée aux lettres et aux arts.

Louis-Claude Dupin eut deux enfants de sa maitresse Louise d’Épinay (1726-1783). Il mourut à Paris, 15 rue du Roi de Sicile [IVe], le 6 juin 1786. 

Château de Nohant. Die Gartenlaube. Leipzig, Ernst Keil, 1864, p. 300

Château de Nohant

Château de Nohant. Plan du domaine
Centre des Monuments nationaux

Le 23 août 1793, Marie-Aurore de Saxe acheta le château de Nohant [Nohant-Vic depuis 1822, Indre], à trente kilomètres au sud-est de Châteauroux, pour 230.000 livres ; elle y mourut le 26 décembre 1821.

 

Maurice-François Dupin (1806). Château de Nohant

Fils unique de Marie-Aurore de Saxe, Maurice-François-Élisabeth Dupin est né à Paris, rue du Roi de Sicile, le 9 janvier 1778 et a été baptisé le 18 janvier suivant en l’église Saint-Gervais. Soldat de la Révolution en 1798, puis chasseur à cheval en 1799, capitaine au 1er régiment de Hussards en 1805, chevalier de la Légion d’honneur en 1806, aide de camp du prince Joachim Murat en 1807, lieutenant-général en 1808, il fut à Marengo, au camp de Boulogne, à Eylau et en Espagne. Le 16 septembre 1808, revenant d’un dîner à La Châtre [Indre], il fut désarçonné par son cheval sur la route de Nohant et mourut, victime d’un traumatisme crânien ; il fut inhumé dans un cimetière privé qui juxtapose le parc. Il avait eu deux enfants naturels : Hippolyte Chatiron (1799-1848) et Jeanne-Félicitée Molliet (1800-1883). 

Antoinette-Sophie Delaborde (1833). Musée de la Vie romantique, Paris

Demeurant alors rue Feydeau [IIe], il avait épousé, le 16 prairial An XII [5 juin 1804] à Paris, Antoinette-Sophie-Victoire Delaborde, fille d’un oiseleur, enceinte de plus de huit mois, déjà mère de deux enfants, qualifiée de « coureuse d’armée » par sa belle-mère, baptisée en l’église Saint-Germain-l’Auxerrois de Paris le 26 juillet 1773 ; elle mourut le 19 août 1837 à Paris [Xe], 99 rue du Faubourg Poissonnière, et fut inhumée au cimetière, puis transférée au cimetière familial de Nohant.


« L’anomalie, la bizarrerie et l’inconstance des unions semblent fatalement attachées, non seulement aux aïeux directs de George Sand, mais encore à la plupart des familles alliées d’une façon ou d’une autre à la sienne. L’un des biographes anglais de George Sand [Blackwood’s Edinburgh Magazine, vol. CXXI, january-june 1877] cite, avec beaucoup de justesse, cette circonstance comme servant à justifier beaucoup de faits de sa vie, ainsi que son opinion sur ce qu’on appelle le libre amour et la “ facilité ” avec laquelle elle l’envisageait. »

(Wladimir Karénine. George Sand, sa vie et ses œuvres. Paris, Plon, 1899, 2e édition, t. I, p. 78-79)

 

Aurore Dupin, par Auguste Charpentier (1838). Musée de la Vie romantique, Paris

Maison natale d'Aurore Dupin, 46 rue Meslay, Paris

Amantine [sic]-Aurore-Lucile Dupin est née le 12 messidor An XII [1er juillet 1804] à Paris, 15 rue Meslay [46 rue Meslay, IIIe], et fut baptisée le lendemain en l’église Saint-Nicolas-des-Champs. Presque tous ses biographes ont pourtant indiqué le 5 juillet comme date de sa naissance [date qui est gravée sur sa tombe] ; George Sand elle-même resta longtemps dans l’erreur à ce sujet.

Elle vécut jusqu’en 1808 avec ses parents rue de la Grange Batelière [IXe]. Au retour d’Espagne, la famille s’installa chez la grand-mère paternelle, à Nohant. Après la mort accidentelle de son père, sa mère, qui n’avait pas d’argent, l’abandonna en 1809 à sa grand-mère, en échange d’une rente. De 1810 à 1814, l’aïeule et la petite-fille n’habitèrent Paris qu’en hiver, dans un meublé de l’hôtel de Florence, 56 rue Neuve-des-Mathurins [emplacement de l’hôtel George Sand, construit en 1860, 26 rue des Mathurins, IXe], passant le reste du temps à la campagne ; entre 1814 et 1817, l’aïeule quitta cet appartement pour occuper un petit logement, rue Thiroux [absorbée en 1849 par la rue de Caumartin, IXe]. Devenant une enfant rebelle, elle fut mise en pension au couvent des Filles anglaises des fossés Saint-Victor [rue du cardinal Lemoine, Ve], de 1818 à 1820. Après la mort de sa grand-mère, elle quitta Nohant avec sa mère, qui la confia à un ami de feu son père, Jacques Roettiers du Plessis (1780-1844), au château du Plessis-Picard, à Réau [Seine-et-Marne] : 

François Dudevant. Musée Carnavalet



Château de Guillery, Pompiey

elle y rencontra l’avocat François, dit « Casimir », Dudevant, né au château de Guillery, à Pompiey [Lot-et-Garonne], le 17 messidor An III [5 juillet 1795], fils de Jean-François Dudevant, chef de brigade du 14e régiment des Chasseurs à cheval et de sa maîtresse, Augustine Soulès. Aurore Dupin épousa François Dudevant à Paris, le 17 septembre 1822. Deux enfants naquirent de cette union : Jean-François-Maurice-Arnauld, né à Paris, 56 rue Neuve-des-Mathurins, le 30 juin 1823 ; Gabrielle-Solange, née à Nohant le 13 septembre 1828.

George Sand rencontra en 1830 le romancier Jules Sandeau (1811-1883) : l’année suivante, elle quitta Nohant pour le 31 rue de Seine [VIe], puis pour un petit logement du 5e étage du quai Saint-Michel [Ve]. Ayant obtenu de la préfecture de l’Indre une « permission de travestissement », elle porta un costume masculin. Son premier roman, Rose et Blanche, ou la Comédienne et la Religieuse (Paris, B. Renault, Lecointe et Pougin, Corbet aîné, Pigoreau et Levavasseur, 1831, 5 vol. in-8), en collaboration avec Jules Sandeau, fut signé « J. Sand » : pourtant, ni Jules Sandeau, ni Aurore Dupin ne le reconnurent comme leur œuvre, et ni l’un, ni l’autre, ne l’insérèrent dans leurs œuvres complètes. La première œuvre personnelle d’Aurore Dupin, Indiana (Paris, J.-P. Roret, 1832, 2 vol. in-8), fut publiée sous le nom de « George Sand », comme tous ses autres romans à venir, fait de la forme féminine du prénom Georges, sans « s », dont l’étymologie renvoie à « travailleur de la terre », et de la contraction du nom de son amant.

En 1832, elle déménagea dans la « mansarde bleue », au 3e sous les toits du 19 quai Malaquais [VIe].

Alfred de Musset, 19 quai Malaquais, Paris 

Après la rupture avec Jules Sandeau en 1833, elle eut une relation brève et décevante avec Prosper Mérimée (1803-1870), puis rencontra le poète Alfred de Musset (1810-1857) : les querelles et les reproches séparèrent les deux amants en 1834 ; en 1835, leur idylle reprit, jusqu’à une nouvelle rupture.

Mal mariée à un ivrogne, grossier et brutal, George Sand obtint du tribunal de La Châtre, le 16 février 1836, la séparation en sa faveur.

Les amants se succédèrent : l’avocat républicain Louis Michel (1797-1853), dit « Michel de Bourges », qui gagna le procès en séparation de 1836, mais qui, marié, rompit leur relation en 1837 ; le pianiste Frédéric Chopin (1810-1849) de 1838 à 1847 ; le graveur Alexandre Manceau (1817-1865), qui fut son amant et son secrétaire de 1850 à 1865.

En 1848, George Sand se réjouit de la chute du roi Louis-Philippe et de la fin de la Monarchie de Juillet, affichant son engagement politique socialiste, mais l’échec de la révolution marqua l’arrêt de son activité militante. 

En 1867, George Sand se réinstalla définitivement à Nohant. En 1875, Spoelberch de Lovenjoul, collaborant alors à un projet de publication de ses œuvres complètes chez les Lévy, entretint une correspondance régulière avec George Sand. Le 1er juin 1875, George Sand reçut la visite de Lovenjoul, accompagné de Calmann Lévy, frère et successeur de Michel Lévy, décédé le 5 mai précédent, pour discuter de l’édition des œuvres complètes. Une amitié naquit de cette unique rencontre, dont témoignent les lettres ; dans celle du 27 juin 1875, George Sand se qualifia « bibliophobe » :

« Nohant, 27 juin 1875.

Cher monsieur,

Ne vous tourmentez pas de la visite de ce brave homme, lequel ne m’a pas tourmenté du tout. Il voulait me voir et me demander encore pour l’acquit et le suracquit de sa conscience si je ne désapprouvais pas ses recherches [Relatives aux écrits perdus de George Sand]. Il paraît que je lui ai rendu autrefois un grand service. Je ne m’en souvenais pas plus que des pages éparpillées par moi dans tous les coins. Enfin il s’est fait reconnaître et j’ai fait bon accueil à ses scrupules et à ses remerciements.

Je n’ai pas retrouvé la Paix. Je l’aurai peut-être détruit. J’ai envoyé à Calmann plusieurs dédicaces, et m’apprête à lui en envoyer d’autres.

Merci toujours, cher bibliophile, et au revoir.

Votre amie,

G. S. bibliophobe !!! »

(George Sand. Correspondance, 1812-1876. Paris, Calmann Lévy, 1884, t. VI, p. 347-348)

 

Funérailles de George Sand. L'Univers illustré, 17 juin 1876, p.392-393

Tombe de George Sand, Nohant

George Sand mourut d’une occlusion intestinale le 8 juin 1876 : elle fut enterrée dans le cimetière familial de Nohant ; aujourd’hui, l’enclos privé, séparé du parc de la maison par un mur de pierre et du cimetière du hameau par une clôture grillagée, comprend 12 tombes : outre celle de George Sand, celles de sa grand-mère, de ses parents, de sa fille, de son fils, de sa belle-fille, de ses petits-enfants et d’un ami, le journaliste Edmond Plauchut (1824-1909). Elle avait refusé la Légion d’honneur en 1873. François Dudevant était décédé le 8 mars 1871, à Barbaste [Lot-et-Garonne].

George Sand fut l’auteur de 70 romans, de nouvelles, de contes, de pièces de théâtre, de textes politiques et d’articles de presse, auxquels il faut joindre une volumineuse correspondance. Ses œuvres les plus connues restent Indiana (1832) ; La Mare au diable (Paris, Desessart, 1846, 2 vol. in-8), 1ère édition en librairie, l’édition originale ayant été publiée par Le Courrier français, du 6 au 15 février 1846 ; Histoire de ma vie (Paris, Victor Lecou, 1854-1855, 20 vol. in-8), parue d’abord dans La Presse, du 5 octobre 1854 au 17 août 1855.

 


Château de Nohant. Plan de la maison
Centre des Monuments nationaux

La bibliothèque du château de Nohant, qui faisait également office de cabinet de travail pour George Sand, était située au premier étage : elle n’avait été construite qu’en 1861, dans l’ancien couloir qui séparait la chambre de George Sand et de Frédéric Chopin lors de leur liaison.

Dès 1890, devant le manque de ressources financières à la suite du décès de Maurice Sand, Calamatta fut contrainte de vendre la plupart des ouvrages conservés au château de Nohant.


La vente eut lieu du lundi 24 février au lundi 3 mars 1890, en 7 vacations, 28 rue des Bons Enfants, salle n° 2 : Catalogue de la bibliothèque de MME George Sand et de M. Maurice Sand (Paris, A. Ferroud, 1890, in-8, [3]-[1bl.]-107 p., 1.211 + 4 doubles [bis] = 1.215 lots), dont Littérature-Histoire-Philosophie-Beaux-Arts [941 lots = 77,44 %], Publications périodiques [19 lots = 1,56 %], Sciences diverses [177 lots = 14,56 %], Entomologie [78 lots = 6,41 %] ; en outre, 3.000 volumes en lots, et de nombreuses gravures, études ou dessins, gravés en grande partie par Calamatta, en portefeuille ou encadrés.

Ce catalogue présente des coquilles dans les descriptions et des ouvrages incomplets ; outre ses propres ouvrages, nombreux sont les ouvrages avec envois des auteurs à George Sand.

Les deux ouvrages de Léopold Derome (1833-1889), Le Luxe des livres (Paris, Rouveyre, 1879, n° 220 du catalogue) et Les Éditions originales des Romantiques (Paris, Rouveyre, 1886, n° 221 du catalogue) appartenaient à Maurice Sand.


 

96. Œuvres de M. Boileau Despréaux. Nouvelle édition. Par M. de Saint-Marc. Paris, David et Durand, 1747, 5 vol. in-8, rel. v.



106. De la manière de graver à l’eau-forte et au burin. Par Abraham Bosse. Nouvelle édition. Paris, Charles-Antoine Jombert, 1745, in-8, 19 pl., rel. v.

Photographie BnF


138. Cécilia, ou Mémoires d’une héritière. Londres ; Et se trouve à Paris, Théophile Barrois le jeune, 1784, 4 vol. in-12, rel. v.



164. Les Liaisons dangereuses ou Lettres. Par M. C….. de L…Amsterdam ; Et se trouve à Paris, Durand, Neveu, 1782, 4 tomes en 2 vol. in-12, rel. v.



182. Cours d’étude pour l’instruction du prince de Parme. Par M. l’Abbé de Condillac. Parme, Imprimerie royale, 1775, 16 vol. in-8, rel. v. marbré.



185. Les Conversations d’Emilie. Quatrième édition. Paris, Belin, 1783, 2 vol. in-12, rel. v., tr. peigné.



236. Théâtre et autres œuvres de M. Dorvigny. Paris, Cailleau, 1781, in-8, rel. mar., dent.



363. Le Guide fidèle de la vraie gloire. Par le Rd. Père André Thomas Barenger. Paris, P. Landry, 1688, in-12, rel. mar.



377. L’Heptaméron, ou Histoires des amans fortunez des nouvelles de tresillustre & tresexcelléte [sic] Princesse, Marguerite de Valois, Roine de Navarre. Lyon, Loys Cloquemin, 1581, in-16, rel. vélin.



380. Histoire anecdotique et raisonnée du théâtre italien. Paris, Lacombe, 1769, 9 vol. in-12, rel. v.



381. Histoire de Berry. Par Gaspard Thaumas de la Thaumassiere. Bourges, François Toubeau, 1689, pet. in-fol., rel. v.



384. Histoire de la guerre de Flandre, de Famianus Strada, traduite par P. Du-Ryer. Suivant la Copie imprimée à Paris, 1665, 4 vol. in-12, rel. v.



387. Histoire d’Olivier Cromwel. Utrecht, Pierre Elzevier, 1691, 2 vol., rel. v.



389. Histoire littéraire de S. Bernard, abbé de Clairvaux, et de Pierre le Vénérable, abbé de Cluni. Paris, Veuve Desaint, 1773, in-4, rel. v.



393. L’Iliade, traduction nouvelle. Paris, Barbou, Moutard et Ruault, 1776, 3 vol. in-8, rel. v. marbré, tr. dor.



399. Œuvres d’Horace en Latin et en François, avec des remarques critiques et historiques. Par Monsieur Dacier. Paris, J-B-Christophe Ballard, 1709, 10 vol. in-12, rel. v.



425. L’Imitation de Iesus-Christ. Mise en vers françois par Pierre Corneille. Francheford, Nicollas Hulst, 1658, in-12, rel. mar.



426. Instructions pour les jeunes dames Qui entrent dans le Monde, et se Marient. Par Mad. Le Prince de Beaumont. Lyon, Jean-Baptiste Reguilliat et Pierre Bruyset Ponthus, 1764, 2 vol. in-12, rel. v.



442. Choix de chansons mises en musique par M. de La Borde. Paris, Lormel, 1773, tomes I et II, 2 vol. gr. in-8, rel. mar. (Derome). Aux armes du maréchal de Saxe.



454. Fables choisies, mises en vers par J. de La Fontaine. Nouvelle Edition Gravée en taille-douce. Les Figures par le Sr. Fessard. Le Texte par le Sr. Montulay. Dédiées aux enfans de France. Paris, Des Lauriers, 1765-1775, 6 vol. in-8, rel. mar.



456. Contes et nouvelles en vers, par Jean de La Fontaine. S. l., s. n., 1777, 2 vol. in-8, rel. v., tête dor., n. r. Contrefaçon bouillonnaise de l’édition des Fermiers généraux.



509. Les Ruines des plus beaux monuments de la Grèce. Par M. Le Roy. Paris, H. L. Guérin et L. F. Delatour, Jean-Luc Nyon ; Amsterdam, Jean Néaulme, 1758, gr. in-fol., demi-rel. v.



520. Les Métamorphoses d’Ovide, traduites en François, par MR. Du-Ryer. La Haye, P. Gosse et J. Néaulme, 1728, 3 vol. in-12, rel. v.



521. Le Temple de Gnide. Mis en Vers Par M. Colardeau. Paris, Le Jay, s. d. [1773], in-8, rel. v.



558. Les Œuvres de Clément Marot de Cahors. La Haye, Adrian Moetjens, 1700, 2 tomes en 1 vol. in-18.



612. Frédégonde et Brunéhaut, roman historique. Par M. Monvel. Londres, Et se trouve à Paris, Veuve Duchesne et l’Auteur, 1775, in-8, rel. v., tr. dor.



670. Les Comédies de Plaute, nouvellement traduites en Stile Libre, Naturel & Naif ; Par Monsr. Gueudeville. Leide, Pierre Vander Aa, 1719, 10 vol. in-12, rel. v.



686. Histoire du chevalier des Grieux, et de Manon Lescaut. Amsterdam, Aux dépens de la Compagnie, 1753, 2 vol. in-12, rel. v.



695. Œuvres de maitre François Rabelais, publiées sous le titre Faits et dits du géant Gargantua et de son fils Pantagruel. Nouvelle édition. Amsterdam, Henri Bordesius, 1711, 5 vol. in-12, rel. v.

Photographie Bertrand Hugonnard-Roche


714. Le Paysan perverti, ou les Dangers de la ville. Par N. E. Rétif de la Bretone [sic]. La Haie, Et se trouve à Paris, Esprit, 1776, 4 vol. in-12, rel. v.



734. Emile, ou De l’éducation. Par J. J. Rousseau. La Haye, Jean Néaulme, 1762, 4 vol. pet. in-8, rel. v. marbré.



750. Voyage pittoresque ou Description des royaumes de Naples et de Sicile. Paris, 1781-1786, 5 vol. gr. in-fol., rel. mar. Aux armes du maréchal de Saxe.



864. Tangu et Félime, poëme en IV Chants. Par M. de la harpe. Paris, Paris, Pissot, 1780, pet. in-8, rel. v.



1.007. Essai sur l’art de la guerre, Par M. le Comte Turpin de Crissé. Paris, Prault Fils l’aîné et Jombert, 1754, 2 vol. in-4, rel. v.



1.031. Histoire naturelle des oiseaux. Paris, Suivant la Copie de l’Imprimerie royale, 1771-1786, 10 vol. in-fol., rel. v. marbré.



1.059. Manuel ou Journée Militaire. Paris, Hardouin, 1776, in-12, rel. v.



1.101. Le Théâtre d’agriculture et mesnage des Champs, d’Olivier de Serres. [Genève], Samuel Chouët, 1651, in-4, rel. vélin.



1.158. Papillons exotiques des trois parties du monde, L’Asie, L’Afrique et L’Amérique. Rassemblés et décrits par MR. Pierre Cramer. Amsteldam, S. J. Baalde, et Utrecht, Barthelemy Wild, 1779, 4 vol.  et 1 vol. de Supplément, 1791. Ensemble 5 vol. gr. in-4, demi-rel. v. avec coins.  

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

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