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Pierre-Claude-François Daunou, par Julien Boilly (1820) |
Avec le Catalogue de la bibliothèque de feu Monsieur C *** [Cloche] (1708),
le libraire parisien Gabriel Martin (1679-1761) adopta, pour classer les
livres, les cinq grandes classes [Théologie, Jurisprudence, Sciences et Arts, Belles-Lettres
et Histoire], que son ami Prosper Marchand (1678-1756) avait utilisées deux ans
auparavant dans ses deux premiers catalogues de vente de la Bibliotheca Bigotiana (1706) et de la Bibliotheca D. Joannis Giraud (1707).
Mais Martin ne suivit cependant
pas Marchand lors de son revirement dans le Catalogus
librorum bibliothecae domini Joachimi Faultrier (1709), également catalogue
de vente : les livres y sont décrits en une seule liste, quel que soit leur
format, et se divisent en trois grandes classes – philosophie, théologie,
histoire –, précédées d’une « Introductio ad rem librariam » pour la
bibliographie et suivies d’un « Appendix » pour les polygraphes,
mélanges et dictionnaires ; Marchand y explique en tête son nouveau
système bibliographique dans la « Præfatio, seu Epitome systematis
bibliographici » ; seul ce troisième catalogue est nommément attribué
à Marchand, qui y reconnaît lui-même la paternité des deux autres.
En reniant ses catalogues des
bibliothèques Bigot et Giraud, Marchand a perdu la paternité du système
bibliographique dit « des libraires de Paris », auquel Martin demeura
fidèle.
Dans son « Mémoire sur la classification des livres d’une grande bibliothèque », resté inédit, lu à l’Institut lors de sa séance du 22 brumaire An IX [13 novembre 1800], Pierre-Claude-François Daunou (1761-1840) estime que l’ordre logique le moins défectueux des cinq grandes classes doit être Belles-Lettres, Histoire, Sciences et Arts, Jurisprudence et Théologie, mais que ce système bibliographique doit être modifié au niveau de la troisième classe, celle des « Sciences et Arts », dénomination qu’il trouve trop vague.
En conséquence, Daunou forme la
troisième classe de « Philosophie », qui comprend les sciences
morales et politiques, suivies des sciences physiques et mathématiques. La
quatrième classe, sous la dénomination générale « Arts », embrasse
l’agriculture, les arts mécaniques, les arts du dessin et la musique. La
cinquième classe comprend la « Médecine », la sixième la
« Jurisprudence, et la septième la « Théologie », embrassant la
théologie chrétienne, puis les théologies judaïque, musulmane, païenne,
naturelle et sceptique.
La première classe, celle des
« Belles-Lettres », se compose des dictionnaires et grammaires des
Langues, de la prose, de la poésie et des mélanges littéraires.
Les préliminaires de la deuxième
classe, « Histoire », sont la géographie et la chronologie ; elle
se compose ensuite de l’histoire des peuples anciens et modernes, des histoires
spéciales, et se termine par des suppléments historiques : archéologie,
numismatique, diplomatique et biographie.
Les sept classes ainsi
constituées sont précédées de « Préliminaires », qui comprennent la
bibliographie et l’histoire littéraire, et sont suivies de
« Suppléments », subdivisés en quatre collections, encyclopédiques,
académiques, périodiques et classiques.
Maison natale de Daunou [point rouge] Emplacement de la maison natale de Daunou (septembre 2020)
Sa famille était originaire de Castelnaud-de-Gratecambe [Lot-et-Garonne].
Fils de marchand, son grand-père,
Raymond Daunou (1692-1759), y fut officier de santé.
Son père, Pierre Daunou, y était
né le 25 août 1725. Après son apprentissage à Agen [Lot-et-Garonne], il suivit
les cours de l’École royale de chirurgie à Paris et se spécialisa en
obstétrique. En voyage à Boulogne-sur-Mer, il rencontra la fille d’un maître
chirurgien de la ville, Marie-Madeleine-Antoinette-Péronne Sauzet (1720-1789),
qu’il épousa le 24 août 1751 en l’église Saint-Nicolas. Reçu maître chirurgien
en 1754, il fut nommé chirurgien du Roi pour l’Amirauté de Boulogne en 1766. Pierre-Claude-François
fut le dernier de ses cinq enfants, dont trois décédèrent en bas-âge. Veuf
depuis le 21 mai 1789, Pierre Daunou mourut en son domicile, le 11 nivôse An
III [31 décembre 1794].
À Boulogne-sur-Mer, Pierre-Claude-François Daunou débuta ses études chez les Pères Cordeliers, rue Neuve-Chaussée [rue Adolphe Thiers], et fit ses humanités au collège des Pères de l’Oratoire, rue de l’Oratoire. Après deux ans d’études de théologie à l’Oratoire de Montmorency [Val-d’Oise], il se voua à l’enseignement : au collège des Oratoriens de Troyes [Aube] (1780), à Soissons [Aisne] (1783), au collège de Boulogne-sur-Mer (1784) et à Montmorency (1785), où il fut ordonné prêtre en 1787.
Il publia Influence de Boileau sur la littéraire françoise (Paris, Fournier, 1787), discours qui fut couronné par l’Académie royale de Nîmes [Gard], et Autorité des parens sur les enfans (Berlin, George Jacques Decker et Fils, 1788), discours qui a obtenu le premier accessit dans l’assemblée publique de l’Académie royale de Berlin.
Hôtel Virginie (mai 2022)
Siégeant parmi les modérés, Daunou protesta contre la mise en jugement de Louis XVI en décembre 1792.
Entrée de la prison de La Force Musée Carnavalet |
Ayant aussi protesté contre l’arrestation des Girondins au 2 juin 1793, il fut arrêté le 3 octobre 1793 et conduit à la prison de La Force [22 rue Mahler, IVe] ; transféré aux Madelonnettes, rue des Fontaines du Temple [IIIe], puis aux Bénédictins anglais, rue Saint-Jacques [Ve], à l’hôtel des Fermes, rue Jean-Jacques Rousseau [Ier] et enfin à Port-Libre [Port-Royal de Paris], rue du Faubourg Saint-Jacques [XIVe], il ne sortit de prison que le 3 brumaire An III [24 octobre 1794].
Revenu à la Convention, ce fut sur sa proposition que la République fit les frais de l’impression de l’Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain (1795), ouvrage posthume de Condorcet qui respire la haine de la religion et des rois. Il participa à la rédaction de la Constitution de l’An III, à l’organisation de l’Instruction publique et à celle de l’Institut national des sciences et des arts. Nommé membre de l’Institut le 29 brumaire An IV [20 novembre 1795], il entra au Conseil des Cinq-Cents le 23 vendémiaire An V [14 octobre 1796] et devint administrateur en chef de la Bibliothèque du Panthéon [Bibliothèque Sainte-Geneviève, 10 place du Panthéon, Ve] le 17 floréal An V [6 mai 1797].
Vue de la Bibliothèque du Panthéon, par Claude-Mathieu de La Gardette (1800)
Sur les huit années qu’il passa à
la Bibliothèque du Panthéon, Daunou n’en consacra donc exclusivement que
quatre, au service de cette bibliothèque, mais on peut dire qu’elles furent on
ne peut mieux remplies. » [sic]
(A. Taillandier. Catalogue des
incunables de la Bibliothèque Sainte-Geneviève, rédigé par Daunou.
Paris, Alphonse Picard, 1892, p. IX)
Assassinat du général Duphot
De sa liaison avec Marie Crussolle (1760-1853), il eut Pierre-Remy Crussolle, dit « P. Lami », né à Paris le 30 juillet 1798, qui décéda le 17 juillet 1832 à Saint-Mandé [Val-de-Marne], chez Charles Choisnard (1780-1856), son beau-père.
Hôtel de Soubise. Musée Carnavalet
Injustement destitué sous la Restauration, Daunou fut nommé la même année 1816 éditeur du Journal des Savants et devint titulaire de la chaire d’histoire et de morale au Collège de France en 1819, en remplacement de Étienne Clavier (1762-1817). Il demeurait alors 22 rue de Ménilmontant [XXe].
Élu député du Finistère de 1819 à 1822 et de 1828 à 1834, Daunou se démit de ses fonctions au Collège de France en 1830 et retourna à l’hôtel Soubise, où il avait un logement. Il fut élu en 1838 secrétaire perpétuel de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Il ne parut que fort rarement à la Chambre des pairs où le roi l’avait appelé le 7 novembre 1839.
Atteint dans la nuit du 17 avril 1840 d’une douloureuse maladie de vessie, il termina sa carrière le samedi 20 juin suivant, à l’hôtel de Soubise.
Il fut inhumé au cimetière du Père Lachaise [Division 28] : sa sépulture est ornée d’un médaillon en bronze par Pierre-Jean David d’Angers (1788-1856), daté 1840, et d’un motif en fonte de fer - couronnes et papier - évoquant ses activités. Il avait expressément ordonné que son enterrement se fit sans aucun cortège ni cérémonie, et qu’aucun discours ne fût prononcé sur sa tombe : aussi, la plupart des journaux n’ont pas parlé de ses obsèques. Il avait été nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1810 et officier en 1831. Marie Crussolle décéda à Paris, 28 rue de Ménilmontant, le 17 mai 1853 et fut inhumée dans la tombe de Daunou.
Daunou avait publié un très grand nombre d’ouvrages :
. 22 écrits divers, dont Influence
de Boileau sur la littéraire françoise (Paris, Fournier, 1787) ; Autorité
des parens sur les enfans (Berlin, George Jacques Decker et Fils, 1788) ;
Plan d’éducation, présenté à l’Assemblée nationale, au nom des
instituteurs publics de l’Oratoire (Paris, Volland, 1790) ; Essai
historique sur la puissance temporelle des papes, Sur l’abus qu’ils ont
fait de leur ministère spirituel ; et sur les guerres qu’ils ont
déclarées aux souverains, Spécialement à ceux qui avaient la
prépondérance en Italie. Ouvrage traduit de l’espagnol (Paris, Le Normand,
1810) ; Essai sur les garanties individuelles que réclame l’état actuel
de la société (Paris, Foulon et Comp., 1819).
. Travaux
législatifs : Discours et rapports à la Convention (1793-1795), au Conseil
des Cinq-Cents (1795-1799), au Tribunat (1800-1802), à la Chambre des députés
(1819-1823, 1828-1834).
. 28 travaux académiques,
dont : Discours d’inauguration de l’Institut national (15 germinal An
VI) ; Éloge funèbre du général Hoche (10 vendémiaire An VI) ; Analyse
des opinions diverses sur l’origine de l’imprimerie (Paris, Renouard et
Baudouin, Frimaire An XI) ; Notice historique sur la vie et les ouvrages
de M. le baron Silvestre de Sacy (Paris, Imprimerie royale, Décembre 1838) ;
Notice sur la vie et les ouvrages de M. de Vanderbourg (Paris, Firmin
Didot Frères, 1839) ; Notice historique sur la vie et les ouvrages de
M. Van-Praet (Paris, Firmin Didot Frères, 1839) ; Recueil des
historiens des Gaules et de la France (Paris, Imprimerie royale, 1833 et 1840,
t. XIX et XX), avec Joseph Naudet.
. Articles divers dans l’Histoire
littéraire de la France (Paris, Firmin Didot Frères, Treuttel et Wurtz, t.
XV à XX).
. 68 articles dans la Biographie
universelle, ancienne et moderne.
. Collaboration dans
divers recueils périodiques : Journal encyclopédique ou universel ;
Journal des savans ; Annales patriotiques et littéraires de la
France, par Mercier ; La Sentinelle, par Louvet ; Le
Conservateur, par Garat, Daunou et Chénier ; La Clef du cabinet des
souverains, par Panckoucke.
. Éditions dont Daunou fut
l’éditeur ou auxquelles il a pris part : Histoire de l’anarchie de
Pologne, et du démembrement de cette république, par Cl. Rulhière
(Paris, Desenne, 1807) ; Œuvres complètes de
Boileau Despréaux (Paris, Mame Frères, 1809) ; Œuvres complètes
de Boileau Despréaux, avec des préliminaires et un commentaire revus et
augmentés, Par M. Daunou (Paris, P. Dupont, 1825) ; Œuvres
posthumes de M. J. Chénier (Paris, Guillaume, 1825) ; La Henriade,
poëme épique en dix chants, par François-Marie Arouet de Voltaire (Paris,
Firmin Didot, 1819 [i. e. 1823]) ; Histoire littéraire d’Italie, par
P. L. Ginguené (Paris, L. G. Michaud, 1824, 2e éd.) ; Cours
de littérature ancienne et moderne, Par J. F. La Harpe (Paris,
Ledentu et P. Dupont, 1826) ; Histoire naturelle de Pline. Traduction
nouvelle par M. Ajasson de Grandsagne (Paris, C. L. F. Panckoucke, 1829) ;
Œuvres posthumes de M. Fr. Thurot (Paris, L. Hachette, 1837).
. Alphonse Taillandier a
publié les Cours d’études historiques par P. C. F. Daunou (Paris, Firmin
Didot Frères, 1842-1849, 20 vol.).
Sa bibliothèque fut vendue à la
Maison Silvestre, 30 rue des Bons Enfants, du mardi 12 janvier au vendredi 5
février 1841, en 22 vacations : Catalogue des livres de la bibliothèque
de feu M. Daunou, pair de France, Secrétaire perpétuel de
l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, garde général des
Archives du royaume, etc. (Paris, J. Techener, 1841, in-8, [3]-[1
bl.]-xvj-302-[2] p., 2.487 + 24 doubles [bis] = 2.511 lots), dont Préliminaires
[295 lots = 11,74 %], Belles-Lettres [695 lots = 27,67 %], Histoire [828 lots =
32,97 %], Philosophie [306 lots = 12,18 %], Arts [46 lots = 1,83 %], Médecine
[27 lots = 1,07 %], Jurisprudence [62 lots = 2,46 %], Théologie [90 lots = 3,58
%], Supplément ou Collection [143 lots = 5,69 %], Articles omis [19 lots = 0,75
%].
20. Histoire de l’origine
et des premiers progrès de l’Imprimerie. La Haye, Veuve Le Vier et Pierre
Paupie, 1740, in-4, v. m. - Supplément à l’Histoire de l’Imprimerie, de Prosper
Marchand. Paris, Imprimerie de Philip. Denys Pierres, 1775, in-4, d.-rel.
97. Essais sur l’Histoire
des belles lettres, des sciences et des arts. Par M. Juvenel de Carlencas.
Lyon, Frères Duplain, 1757, 4 vol. in-8, fig., v. m.
408. La Pratique du théâtre,
par l’abbé d’Aubignac. Amsterdam, Jean Frederic Bernard, 1715, 3 tomes en 1
vol. in-8, fig., v. m.
460. Œuvres complètes de
Cochin, avocat au Parlement de Paris. Paris, L’Editeur, Fantin et H. Nicolle,
1821, 8 vol. in-8, portr., d.-rel.
507. Le Cabinet des fées,
ou Collection choisie des contes des fées, et autres contes merveilleux.
Genève, Barde, Manget et Compagnie, et se trouve à Paris, Cuchet, 1737-1789, 41
vol. in-12, fig. de Marillier, d.-rel.
Photographie BnF |
517. Il Decamerone di M.
Giovanni Boccaccio. Londra [Paris], s. n. [Prault], 1757, 5 vol. in-8, fig., v.
m.
521. El Ingenioso Hidalgo
Don Quixote de La Mancha compuesto por Miguel de Cervantes Saavedra. Madrid,
Joaquin Ibarra, 1780, 4 vol. in-4, fig. de Carmona, mar. r., fil., tr. dor.,
doublé de tabis. Ex. Chénier.
593. De amoribus
Pancharitis et Zoroæ, poëma eroticon idalio stylo exaratum. Parisiis, Molini,
An VI, in-8, front., br.
756. Œuvres diverses de Pope, traduites de l’anglois. Amsterdam et Leipzig, Arkstee et Merkus, 1763, 7 vol. in-12, fig., v. m.
940. Omnia Andreæ Alciati V. C. Emblemata. Parisiis, Hieronymum de Marnef et Viduam Gulielmi Cavellat, 1583, in-8, fig., fil., bas.
1.008. L’Isole piu famose
del Mondo descritte da Thomaso Porcacchi da Castiglione. Padova, Paolo et
Francesco Galignani Fratelli, 1620, in-fol., fig., v. f.
1.058. Voyage en
Hongrie ; précédé D’une Description de la ville de Vienne, et des Jardins
Impériaux de Schoenbrun. Par le D. Robert Townson. Paris, Poignée, An VII, 3
vol. in-8, fig., d.-rel.
1.166. Histoire de Polybe,
nouvellement traduite du grec Par Dom Vincent Thuillier. Amsterdam, Zacharie
Chatelain et Fils, 1759, 6 vol. in-4, fig., v. jaspé.
1.339. Histoire de Jeanne
d’Arc, surnommée la Pucelle d’Orléans. Par M. Le Brun de Charmettes. Paris,
Arthus Bertrand, 1817, 4 vol. in-8, front. et 7 fig., d.-rel.
1.361. Mémoires de Condé,
servant d’éclaircissement Et de Preuves à l’Histoire de M. de Thou. Londres, et
se vend à Paris, Rollin Fils, 1743, 6 vol. in-4, fig., v. m.
1.674. Histoire des
Inquisitions. Cologne, Pierre Marteau, 1769, 2 vol. in-12, fig., v. m.
1.739. Notice sur une
feuille de diptyque d’ivoire représentant le baptême de Clovis. Amiens,
Imprimerie de J. Boudon-Caron, 1832, gr. in-8, fig., br.
1.899. Les Six Livres de
la République de I. Bodin Angevin. Paris, Jacques du Puys, 1577, in-fol., bas.
2.032. Œuvres de M.
Franklin, docteur ès loix. Traduites de l’anglois sur la quatrième édition. Par
M. Barbeu Dubourg. Paris, Quillau l’aîné, Esprit et l’Auteur, 1773, 2 t. en 1
vol. in-4, fig., v. m.
2.042. Caii Plinii secundi
historiæ naturalis libri XXXVII. Parisiis, Typis Antonii-Urbani Coustelier, 1723,
3 vol. in-fol., mar. bl., fil., tr. dor., gr. pap. Ex. Hoym ayant appartenu à
lord Chatam et légué à Daunou par l’oratorien Jean-Henri Dotteville (1716-1807).
2.134. Traité de la
peinture, par Leonard de Vinci. Paris, Pierre-François Giffart, 1716, in-12,
fig., v.
2.159. Andreæ Vesalii
Opera Omnia anatomica & chirurgica. Lugduni Batavorum, Joannem du Vivie et
Joan. & Herm. Verbeek, 1725, 2 vol. in-fol., fig., d.-rel., gr. pap.
2.240. Novum Testamentum Græcum. Parisiis, Roberti Stephani, 1549, 2 vol. in-16. Connue sous le nom d’édition « O mirificam », faisant référence aux premiers mots de la préface, elle est entièrement imprimée avec les caractères grecs du roi gravés par Claude Garamont pour les Estienne. Léguée à Daunou par Dotteville.
2.299. Le Chou-King, un
des livres sacrés des Chinois. Paris, N. M. Tilliard, 1770, in-4, fig., v. m.
Buste de Daunou, par David d'Angers (1840)
Galerie David d'Angers, Angers [Maine-et-Loire]
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