mardi 2 juillet 2019

Louis-Philippe-François de Warenghien (1771-1854), expert en bibliographie et en législation militaire

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Détail du plan de Douai (1649)

D’une famille arrivée du Danemark à Lille [Nord] au XIe siècle, passée à Douai [Nord] au XVIe siècle, Louis-Philippe-François de Warenghien [prononcez « varaine-gaine »] est né à Douai, sur la paroisse Saint-Albin [l’église Saint-Albin fut rasée en 1797], le 5 août 1771, fils de Louis-Joseph-Marie de Warenghnien (1741-1824), conseiller en la cour du Parlement de Flandre, et de Anne-Barbe Pieffort (1752-1838).

Louis-Joseph-Marie de Warenghien
par Charles-Emile de Sylva
Musée de la Chartreuse, Douai

Louis-Joseph-Marie de Warenghnien était né à Douai le 11 mars 1741. Il était fils de Louis-Joseph de Warenghien (1698-1769) et petit-fils de Philippe de Warenghien (1666-1736), tous deux successivement conseillers-secrétaires du Roi, en la chancellerie près le Parlement de Flandre à Douai. Il fut reçu avocat au Parlement de Flandre en 1761 et conseiller en 1765. Il épousa, le 18 septembre 1770, Anne-Barbe Pieffort (1752-1838), fille de François de Paul-Florimond Pieffort, président de l’Élection de Péronne [Somme], et de Anne-Françoise Sentier.
En 1774, Louis-Joseph-Marie de Warenghien acheta la seigneurie de Wavrechain-sous-Faulx [Nord], à 2 km à l’ouest de Bouchain. 

Seigneurie de Flory
In Comitatuum Hannoniae et Namurci descriptio, par Joan Blaeu, 1635

Son grand-père, Philippe de Warenghien (1666-1736), seigneur de Grandmetz [commune de Leuze-en-Hainaut, Belgique], avait acheté en 1719 la seigneurie de Flory [hameau de Fleury, Haspres, Nord], à 4 km au sud de Denain, et en 1722 le fief d’Appencourt [commune de Leforest, Pas-de-Calais], à 6 km au nord de Douai.
Après avoir successivement rempli les fonctions de commissaire du Roi pour la formation du département du Nord, celles de procureur-général-syndic de cette administration, de commissaire du Roi près le Tribunal criminel, d’agent-général du gouvernement près l’administration centrale de toute la Belgique, séant à Bruxelles, de président du Conseil général du département, de membre du collège électoral du département du Nord, Louis-Joseph-Marie de Warenghnien fut installé premier président de la Cour d’appel des départements du Nord et du Pas-de-Calais en 1803. Créé chevalier de la Légion d’honneur et chevalier de l’Empire en 1810, puis baron de l’Empire en 1813. Divorcé le 26 avril 1794, il mourut le 11 janvier 1824 et fut inhumé en l’église de Wavrechain-sous-Faulx.

    
Louis-Philippe-François de Warenghien fit ses études à Paris, au Collège des Quatre Nations [Institut de France depuis 1795, 23 quai de Conti, VIe], fut reçu bachelier en droit en 1789, puis licencié en droit en 1790, et devint avocat au Parlement de Flandre, à Douai.
En 1792, il fut nommé chef du bureau du contentieux à Douai et membre de l’administration des hospices, fonctions qu’il cumula avec celle d’administrateur du collège des Écossais. 

Commissaires des guerres (Premier Empire)


Plaque de ceinturon d'un commissaire des guerres (Consulat-Empire)

Le 28 octobre 1792, il entra comme adjoint dans le corps des commissaires des guerres et débuta à la bataille de Jemmapes [Belgique], le 6 novembre 1792. Nommé commissaire des guerres le 4 décembre 1792, il fut envoyé à Douai. Ses oppositions aux violences révolutionnaires l’ayant rendu suspect, il fut arrêté et enfermé en 1794 dans la maison des Filles de la Providence, rue des Malvaux, devenue une prison, mais bientôt rendu à la liberté, grâce à l’intervention de Nicolas-Joseph Ducellier (1750-1831), alors colonel d’artillerie, qui avait servi à l’armée du Nord. Successivement commissaire des guerres de 2e et de 1ère classe, il fut employé à Châteauroux [Indre], Anvers [Belgique], Rotterdam et La Haye [Pays-Bas]. Il remplit même souvent, par intérim, les fonctions d’ordonnateur à Lille, Münster [Allemagne], Besançon [Doubs], Amsterdam [Pays-Bas]. Il quitta la Hollande après la bataille de Leipzig [Allemagne], qui se déroula du 16 au 19 octobre 1813, où les Français, cernés par 300.000 hommes, durent battre en retraite.

Le 1er nivôse An VI [21 décembre 1797], à Rémy [Pas-de-Calais], il avait épousé Amélie-Françoise-Thérèse-Victoire Delambre, née le 19 janvier 1776 à Boiry-Notre-Dame [Pas-de-Calais], fille de Charles-Guislain Delambre, cultivateur, et de Thérèse Goubet. Seuls quatre de leurs sept enfants atteignirent l’âge adulte : Charles-Florimond, né le 9 vendémiaire An VII [30 septembre 1798] ; Amélie, née le 28 juillet 1800 ; Jules-Lamoral, né le 14 floréal An XIII [4 mai 1805] ; Adèle, née le 6 avril 1815.

Après Waterloo [Belgique], il fut victime des réactions politiques et fut placé dans le cadre de non activité. Plus tard, on le nomma sous-intendant militaire, chevalier de la Légion d’honneur le 6 août 1815 et de Saint-Louis le 11 mars 1820, et on le mit à la retraite.

Hôtel de Warenghien, à Douai (septembre 2010)

En 1824, il devint propriétaire de l’hôtel de Warenghien, situé 250 rue Morel, à Douai, que son père avait acheté en 1791 et où avait logé son beau-frère, le général Louis-Joseph Lahure (1767-1853), célèbre pour avoir capturé, en 1795, avec un corps de cavalerie, la flotte hollandaise prise par les glaces à l’île du Texel [Pays-Bas].

En 1828, il accepta les fonctions d’adjoint au maire de Douai, le 25 février, puis de maire, le 24 septembre. Pendant le cours de son administration, il prit des arrêtés utiles, essentiels pour la police des marchés, pour l’application de la vaccine ; il réglementa les moyens de circulation ; il poursuivit les concussionnaires des deniers publics ; il fit paver quelques-unes des rues ; il fit exécuter d’importantes réparations à la salle des spectacles et contribua à son ornementation. Il fit rouvrir l’école d’enseignement mutuel, qu’on avait fermée. Ses règlements relatifs à l’exercice de la profession de boulanger, au service de l’octroi reçurent l’approbation générale. Il fut le fondateur de la Société de l’industrie, fit établir en divers lieux des boites fumigatoires pour les noyés, agrandir le cimetière commun ; et fit faire de grandes réparations au Musée et à la Bibliothèque.
Rendu encore une fois à la vie privée, par la révolution de 1830, il oublia dans l’intérieur de sa bibliothèque les hommes et leurs injustices. Ne renonçant pas à se rendre utile à la cité, il fut vice-président des Sociétés des amis des arts et de l’industrie, administrateur de la Caisse d’épargne, membre de la Commission de la Bibliothèque, de la Société centrale et impériale d’agriculture.
En 1837, il fut maire de Hamel [Nord], à 11 km au sud de Douai, et le redevint en 1844. Veuf depuis le 23 mars 1843, il vendit l’hôtel de Warenghien à son fils Charles-Florimond Warenghien (1798-1874) en 1845.

« Le goût du beau était inné chez M. de Warenghien : aussi parvint-il à réunir de nombreuses collections de tableaux, de curiosités, de porcelaines de vieux Saxe et de vieux Sèvres, du Japon et de la Chine. Ces richesses ont été amassées avec soin et avec patience. Mais la passion la plus prononcée de notre amateur était, sans contredit, celle d’acquérir de beaux et bons livres. Depuis l’époque de ses études jusqu’au jour de sa mort, arrivée le 13 août 1854, il ne cessa jamais d’augmenter et d’enrichir une des plus belles et des plus nombreuses bibliothèques qu’il soit donné à un simple particulier de posséder.
La guerre, l’occupation militaire, les missions à l’étranger, les voyages excentriques, loin d’arrêter le penchant de M. de Warenghien à acquérir des livres, ne firent que l’entretenir. C’est même à ses longs et fréquents séjours en Hollande qu’on doit les beaux et purs classiques reliés en vélin blanc qui brillaient en si grand nombre sur les rayons de sa bibliothèque. Toutes les ventes les plus fameuses faites dans la première moitié du XIXe siècle ont, en outre, fourni un notable contingent à cette collection, dont le catalogue, après de nombreuses éliminations, est encore volumineux, et comprend plus de 10,000 volumes choisis avec autant de goût que de sagacité.
La bibliothèque de M. le baron de Warenghien se distingue, comme nous l’avons dit, par une riche collection de classiques grecs et latins de tous les temps, depuis les éditions princeps du XVe siècle jusqu’aux belles impressions modernes des Didot. Aussi devient-il superflu de mentionner, sinon en courant et comme pour mémoire, qu’elle possède des labeurs de ce genre sortis des presses renommées des Aldes, des Estienne, des Plantin, des Elzevir, des Barbou, des Coustelier, des Baskerville, etc.
Il deviendrait fastidieux d’énumérer les livres remarquables rassemblés pendant soixante années consécutives par un bibliophile ardent à qui la fortune souriait assez complaisamment pour lui permettre de satisfaire ses goûts intelligents et éclairés : il suffira de dire que cette collection comprend la crème des bons ouvrages dans chacune des grandes classes de la bibliographie. » [sic]
(A. D. « Notice ». In Catalogue de la bibliothèque de feu M. le baron de Warenghien. Paris, P. Jannet, 1855, p. VI-VII)

Louis-Philippe-François de Warenghien utilisa deux ex-libris.


Avant la Révolution, son ex-libris [84 x 60 mm], gravé par F. Danchin, à Cambrai, porte ses armes « D’azur, au chevron d’or, accompagné de 3 besans de même » sous une couronne de comte, avec « EX LIBRIS DE WARENGHIEN DE FLORY ».


Après la Révolution, son ex-libris [85 x 60 mm] porte ses armes « D’or à 3 léopards superposés de sable » sous une couronne de baron, surmontée de la devise « VIS UNITA FORTIOR » [L’union fait la force], avec « Bibliothèque de Mr. le Bon. de Warenghien. »

Il avait réuni, colligé avec soin et collationné sur les meilleurs manuscrits les poésies d’un des plus anciens poètes artésiens, Adam de la Halle, actif au XIIIe siècle, dont il désirait publier les œuvres, inédites jusqu’alors. La mort est venue mettre obstacle à ce louable projet. Louis-Philippe-François de Warenghien mourut le 13 août 1854, en son hôtel particulier, 19 rue Saint-Jean. 


Il fut inhumé au cimetière de Douai.
   
Le 25 avril 1855, furent vendus à Douai sa collection de tableaux, gravures, porcelaines de Sèvres, etc., et son mobilier.


Sa bibliothèque fut vendue du lundi 9 au samedi 28 juillet 1855, en 18 vacations, à la Maison Silvestre, 28 rue des Bons-Enfants : Catalogue de la bibliothèque de feu M. le baron de Warenghien, ancien commissaire des guerres, ancien maire de la ville de Douai, chevalier de la Légion-d’honneur et de S.-Louis (Paris, P. Jannet, 1855, in-8, X-[2]-304 [p. 209-224 chiffrées 309-324] p., 3.440 [n° 834 chiffré 83] + 108 doubles [bis] = 3.548 lots), dont Théologie [219 lots = 6,17 %], Jurisprudence [42 lots = 1,18 %], Sciences et Arts [453 lots = 12,76 %], Belles Lettres [1.583 lots = 44,61 %], Histoire [1.251 lots = 35,25 %].


5. Paraphrasis poetica in psalmos Davidis, auct. R. H. L. Magnetio. Remis, 1646, in-12, vél.



25. Commentaire littéral sur tous les livres de l’Ancien et du Nouveau Testament, par dom Calmet. Paris, 1724, 9 vol. in-fol., v. f., fil.


121. Les Provinciales (par Pascal). Cologne, Pierre de la Vallée (Hollande, Elzevir), 1657, in-12, vél.

Exemplaire de Warenghien
Paris, Rossini, 10 juin 2015 : non vendu

139. Caroli Paschalii christianarum precum libri duo. Cadomi, 1592, in-8, mar. r., fil., tr. dor. Aux armes de J.-A. De Thou.

Photographie Bibliothèque de Munich

152. Spechio della fede (di Fra Roberto di Leza). Venetiis, 1495, in-fol., mar. citr., fil., tr. dor. (Rel. anc.).


180. La Chasse de la beste romaine, par G. Thomson. La Rochelle, 1612, in-8, vél.


228. Corpus juris civilis, cum D. Gothofredi et aliorum notis. Amstelodami, Apud Joannem Blaeu, Ludovicum & Danielem Elzevirios, 1663, 2 tomes en 1 vol. in-fol., vél. de Hollande, comp.


261. Platonis opera omnia, gr. lat., interp. J. Serrano. S. l., H. Stephanus, 1578, 3 vol. in-fol., vél. comp., gr. pap.


286. L. Annæi Senecæ philosophi opera omnia. Lugd. Batav., Apud Elzevirios, 1649, 4 vol. in-12, vél.


331. Boetius. De consolatione philosophiæ. Lovanii, 1484, in-fol., v.



335. Le Doctrinal de sapience, qui contient les trois estats du monde (par Guy de Roye). Paris, Trepperel, s. d., in-4 goth., mar. r., fil., tr. d. (Koehler).


336. Les Essais de Michel, seigneur de Montaigne. Amsterdam, Antoine Michiels, 1659, 3 vol. in-12, vél.


392. Plinii Secundi historiæ naturalis libri XXXVII. Lugd. Bat., Elzevir, 1635, 3 vol. in-12, m. r., tr. d. (Duru).



428. Traité des arbres fruitiers, par Duhamel de Monceau. Paris, 1768, 2 vol. in-4, fig., v. f., tr. d., gr. pap.



432. Aldrovandi historia naturalis. Bononiæ, 13 vol. in-fol., fig., vél. cordé.


467. Les Œuvres d’Ambroise Paré. Lyon, 1685, in-fol., fig., v., fil.


472. Aphrodisiaque externe, ou Traité du fouet (par Doppet). S. l. [Lausanne], s. n. [Henri Vincent], 1788, in-18, v.



474. L’Art de procréer les sexes à volonté (par Millot). Paris, 1802, in-8, fig., d. rel. v., n. r.


479. Essai sur la physiognomonie, par J. G. Lavater. La Haye, Jaques Van Karnebeek [Hendrik Van Teeckelenburgh pour le t. IV], 1781-1803, 4 vol. in-fol., fig., d. rel. mar., v. n. r.



523. Le Mareschal de bataille, contenant le maniement des armes, les évolutions (par de Lostelneau). Paris, 1647, in-fol., fig., v.



527. Histoire militaire de Flandres, 1690-1694, par de Beaurain. La Haye, 1776, 5 tomes en 4 vol. in-4, fig., v.



555. Escalier des sages, ou la philosophie des anciens. Groningue, 1689, in-fol., fig., d. rel. v. r.


558. Manuel typographique, par Fournier. Paris, Barbou, 1766, 2 vol. in-8, vél., fil., tr. dor.


569. Monuments des arts du dessin chez les peuples tant anciens que modernes, recueillis par le baron Vivant Denon. Paris, Brunet Denon, 1829, 4 vol. gr. in-fol., pap. vél., d. rel. mar. r., non rogné.

Photographie BnF

575. Vies et œuvres des peintres les plus célèbres de toutes les écoles, par C. P.  Landon. Paris, 1803-1824, 25 vol. in-4, fig., d. rel. mar. r., n. r.


586. Galerie du Palais Royal, gravée d’après les tableaux des différentes écoles qui la composent, par M. l’abbé de Fontenai. Paris, J. Couché et J. Bouilliard, 1786, 3 vol. gr. in-fol., fig., d. rel. mar. r., n. r.



633. Voyage pittoresque de la Grèce (par de Choiseul-Gouffier). Paris, 1782, 2 tomes en 3 vol. gr. in-fol., fig., pap. vél., d. rel. v. r.


645. Architecture de Vitruve, trad. par Perrault. Paris, 1684, in-fol., v.




648. L. B. Alberti de re ædificatoria. Florentiæ, Laurentii Alamani, 1485, in-fol., v. f., tr. dor.


665. Antiquæ musicæ auctores septem. Græce et latine. Marcus Meibomius restituit ac notis explicavit. Amstelodami, Louis Elzevir, 1652, in-4, vél. de Hollande, comp.


675 bis. Les Soupers de la Cour, ou l’Art de travailler toutes sortes d’alimens. Paris, Guillyn, 1755, 4 vol. in-12, d. rel. Édition originale du traité de Menon.


916. Les Œuvres de Lucrèce, trad. en fr. par le baron de Coutures. Paris, 1692, 2 vol. in-12, v. f., fil., aux armes de Madame de Pompadour.

Photographie BnF

1.005. Les Métamorphoses d’Ovide, trad. par l’abbé Banier, texte en regard. Amst., 1732, 2 vol. in-fol., fig., v. éc., dent.


1.035.  Statii Sylvæ cum Domitii Commentariis. Statii Thebais cum Lactantii Commentariis. Statii Achilleis cum Maturantii Commentariis. Domitii. Venise, Bartholameus de Zanis de Portesio, 1494, in-fol., v. f. Aux armes de De Thou, avec sa signature sur le titre.


1.078. C. Sollii Sidonii Apollinaris lucubrationes. Bâle, Henricus Petrus, 1542, in-4, vél. Exemplaire de Baluze.


1.087. Aurelii Prudentii Clementis quæ exstant. Amstelodami, Daniel Elzevir, 1667, in-12, mar. r., fil., tr. d. Aux armes de Durfort-Duras.


1.199. Stephani Doleti carminum libri quatuor. Lyon, 1538, in-4, cuir de Russie, dent., tr. dor.


1.215. La Sifilide, poema di Girolamo Fracastoro, tradotto da Sebastiano degli Antonj. Bolonia, 1738, in-4, v. f. (exemplaire Soubise).


1.514. Poésies de M. de La Monnoye. La Haye, 1716, in-8, v., fil., aux armes du comte d’Hoym.

Exemplaire de Warenghien
Paris, Alde, 7 décembre 2016 : 1.300 €

1.530. La Henriade de Voltaire. Paris, P. Didot, 1790, in-4, pap. vél., mar. r., dent., tr. d.



1.538. Fables choisies mises en vers par M. de La Fontaine. Paris, 1755-1759, 4 vol. gr. in-fol., très gr. pap., fig. d’Oudry, m. r., dent., tr. d. Aux armes de Molé de Champlâtreux.


1.572. La Pieuse Alouette avec son [sic] tirelire. Valenciennes, 1619, 2 vol. in-8, d.-rel., v. f.


1.616. Aristophanis comoediae, gr. lat., ed. L. Kusterus. Amst., 1710, in-fol., vél. cordé.


1.739. Le Roman de la Cour de Bruxelles. Spa, 1628, in-8, mar. bleu, fil., tr. dor. Aux armes de la comtesse de Verrue.


1.775. Le Songe de Boccace. Paris, 1698, in-12, v. Aux armes de Madame de Pompadour.


1.809. Formulaire fort récréatif de tous les contracts, par Bredin le Cocu. Lyon, 1618, in-16, m. r., fil., tr. dor. (Padeloup).


2.133. Œuvres diverses de Bayle. La Haye, 1726-1731, 4 vol. in-fol., veau. Gr. pap.


2.135. Œuvres de Fénelon, avec sa vie par de Bausset. Versailles, Lebel, 1820-1824, 28 vol. in-8, d.-rel. v. f.


2.210. Recueil de quelques pièces nouvelles et galantes, tant en prose qu’en vers. Cologne, P. du Marteau, 1667-1685, 2 part. en 1 vol. in-12, d.-rel.

Photographie BnF

2.224. Géographie de Strabon (trad. par La Porte du Theil, Coray et Letronne). Paris, 1805-1819, 5 vol. in-4, v. ant., fil.

Photographie BnF

2.239. Le Monde, ou Description de ses quatre parties, par Davity. Paris, 1657, 5 vol. in-fol., m. r., comp., tr. dor. Aux armes du chancelier Séguier.



2.266. Voyages très curieux et très renommés faits en Moscovie, Tartarie et Perse, par Ad. Olearius. Amst., 1727, 2 tomes en 1 vol. in-fol., fig., v. f.


2.297. Alberic Vespucci Lauretio petri francisci de medicis Salutem plurimam dicit. Paris, Jehan Lambert, s. d. [1504], in-4, lettres rondes, fig. sur bois, cart.


2.339. Cleri totius romanæ ecclesiæ subjecti, seu pontificiorum ordinum omnium omnino utiusque sexus habitus figuris a J. Ammano expressi, quibus Fr. Modii octosticha adjecta sunt. Francfort, 1585, in-4, fig., vél.


2.468. Sept livres des Histoires de Diodore Sicilien (trad. par Jacques Amyot). Paris, Vascosan, 1554, in-fol., l. r. m. v., riche dent., tr. dor.


2.488. Titi Livii historiarum quod extat. Amst., D. Elzevir, 1678, in-12, vél.


2.516. Julii Cæsaris commentarium de bello gallico. Venetiis, per Philippum de Pinciis, 1494, in-fol., v. f.


2.523. P. Cornelii Taciti libri quinque noviter inventi, ed. Ph. Beroaldo. Romæ, impressi per Stephanum Guillereti de Lotharingia, 1515, in-fol., v. f., fil., tr. d. Première édition dans laquelle se trouvent les cinq livres des Annales.


2.597. Les Monuments de la monarchie françoise, par B. de Montfaucon. Paris, 1729-1733, 5 vol. in-fol., fig., v. f., fil., gr. pap.


2.616. Recueil des historiens des Gaules et de la France, par D. Bouquet et ses continuateurs. Paris, 1738-1840, 20 vol. in-fol., v. f., fil.



2.628. Sammarthani fratres. Gallia christiana, seu series archiepiscoporum, episcoporum et abbatum Franciæ. Parisiis, 1716-1735, 13 vol. in-fol., v. m. Aux armes de France.


2.772. Histoire généalogique de la Maison de France, par Scévole et Louis de Sainte-Marthe. Paris, 1619, in-4, v. Aux armes du cardinal Mazarin.


2.794. Monétaires des Mérovingiens, Recueil de 920 monnaies en 62 planches, avec leur explication (par M. G. Conbrouse). Paris, 1843, in-4, fig., d.-rel.



2.816. Plan de Paris, levé et dessiné par Louis Bretez, gravé par Claude Lucas. Paris, 1734-1739, gr. in-fol., m. r., fil., tr. dor. Aux armes de la ville de Paris. [Plan dit « de Turgot »].


2.866. Histoire ecclésiastique et civile de Bretagne, par D. Morice. Paris, 1750, 5 vol. in-fol., v.



2.893. Histoire ecclésiastique et civile de Lorraine, par Dom Calmet. Nancy, 1728, 4 vol. in-fol., fig., v. Première édition.


2.931. Histoire de la ville de Bouchain, capitale du comté d’Ostrevant, par le P. Ph. Petit. Douay, 1659, in-8, v. f., fil., tr. dor.


2.937. Description de tout le Pays-Bas, par Guicciardin. Anvers, 1567, in-fol., fig., v. Exemplaire du chancelier d’Aguesseau.



2.942. Les Illustrations de la Gaulle belgique, antiquitez du pays de Haynau (par Jacques de Guyse). Paris, François Regnault, 1531, 3 tomes en 1 vol. in-fol. goth., v.


3.141. Histoire généalogique de la Maison royale de France, par le Père Anselme. Paris, 1726-1733, 9 vol. in-fol., fig., v.


3.240. Histoire littéraire de la France, par les religieux bénédictins de la congrégation de Saint-Maur. Paris, 1733-1847, 21 vol. in-4, v.


3.272. Dictionnaire raisonné de bibliologie, par G. Peignot. Paris, 1802, 3 vol. in-8, d. rel., v. f.

Photographie Grolier Club New York

3.289. Annales de l’imprimerie des Alde, par A. A. Renouard. Paris, 1803, 2 vol. in-8, v.



3.296. Dictionnaire bibliographique, avec supplément, par J. C. Brunet. Paris, Cailleau, 1790-An X, 4 vol. in-8, v.


3.353. Les Supercheries littéraires dévoilées, par Quérard. Paris, 1847-1854, 5 vol. in-8, br.


3.390. Biographie universelle. Paris, Michaud, 1811 et suiv., 81 vol. in-8, d. rel., v. f.


3.414. Les Hommes illustres qui ont paru en France pendant ce siècle : avec leurs portraits au naturel. Par MR Perrault. Paris, Antoine Dezallier, 1696, 3 vol. in-fol., fig., m. r., tr. d. Gr. pap. aux armes du cardinal Albani.



3.432. Mélanges tirés d’une grande bibliothèque. Paris, 1781, 28 vol. in-8, m. r., fil., tr. d. Aux armes de la comtesse d’Artois.  [Les soixante-neuf volumes des Mélanges tirés d’une grande bibliothèque, publiés de 1779 à 1788 et distingués par les lettres A. B. C. D. etc., sont l’œuvre anonyme du marquis de Paulmy (1722-1787), assisté par un rédacteur professionnel, André-Guillaume Contant d’Orville, membre honoraire de l’Académie des antiquités de Cassel].



 
 
  








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