Rue de l'Ecole, Rouen (août 2013) |
D’une famille originaire de Rouen
[Seine-Maritime], Alfred-Laurent-Joseph Le Poulletier est né le 6 juillet 1808
à Rouen, 4 rue de l’École, fils de Marie-Laurent Le Poulletier (1767-1838),
comte d’Auffay [hameau de la commune d’Oherville, Seine-Maritime], et de
Claude-Marthe Arnois de Captot (1782-1866), mariés à Rouen le 12 novembre 1806.
Le comte de Lignerolles (1816-1893), célèbre bibliophile, était le cousin du
comte d’Auffay.
La seigneurie d’Auffay appartint dès le XIIIe siècle à la famille
Houdetot, par le mariage de Jeanne Mallet, fille de Lucas Mallet, seigneur
d’Auffay, avec Colard de Houdetot. Le château à cette époque consistait en un
château-fort situé sur un éperon dominant la vallée de la Durdent. À la fin de
la guerre de Cent ans, le château était ruiné.
On attribue à Jean de Houdetot, mort en 1492, la
construction, vers 1442, d’un nouveau château au bord de la plaine.
La dernière Houdetot, Marie-Geneviève-Adrienne de
Houdetot, fille d’Adrien de Houdetot († 1719) et de Marguerite Feuillette (†
1723), née le 27 mai 1697 à Oherville, y mourut à 104 ans, le 17 pluviôse An IX
[6 février 1801] : elle avait porté la terre d’Auffay dans la famille Le
Poulletier de Montenant, par son mariage, en l’église Saint-Godard de Rouen, le
11 juillet 1723, avec Jean-Paul Le Poulletier de Montenant, né à Rouen le 9
août 1682, ancien lieutenant du régiment d’Orléans, conseiller du Roi, élu en
l’élection de Caudebec-en-Caux [Seine-Maritime]. Leur fils Laurent-Paul Le
Poulletier de Montenant, né à Étoutteville [Seine-Maritime] le 9 août 1726, conseiller
du Roi, maître ordinaire en sa Cour des comptes, aides et finances de
Normandie, épousa, en l’église Saint-Vivien de Rouen, le 19 mai 1761, Catherine
Mouchard, fille de Pierre-Paul Mouchard, sieur de La Corbière, conseiller du
Roi, receveur des consignations de Neuchâtel-en-Bray [Seine-Maritime], et de
Marie-Catherine Bénard.
Château d'Auffay (façade sud) |
Le fils de Laurent-Paul Le Poulletier de Montenant,
Marie-Laurent Le Poulletier, né le 22 septembre 1767, à Neufchâtel-en-Bray,
baptisé le lendemain en l’église Notre-Dame, hérita du château d’Auffay, qui
était resté jusqu’à la fin du XVIIIe
siècle dans la famille Houdetot, et ajouta à son nom patronymique celui
d’Auffay ; chevalier de l’Ordre du croissant de Turquie et de Saint-Louis,
il mourut à Rouen le 27 mars 1838 ; Claude-Marthe Arnois de Captot, née à
Rouen le 27 mai 1782, mourut à Oherville le 22 novembre 1866.
Le comte Albert d’Auffay fut page du roi Charles
X (1757-1836), puis officier de cavalerie. Resté fidèle au serment et au
principe de la légitimité, il quitta le service et se consacra à la littérature
et à l’histoire, à la bibliographie normande et à la collection de dessins
anciens. On a de lui : « Chantereine, le riant verger des folâtres amours
des ducs de Normandie » (Revue de Rouen, 1835, t. VI, p. 145-157),
« Lettres sur quelques châteaux de la Haute-Normandie. Le Château de
Navarre » (Revue de Rouen et de la Normandie, 1838, Premier
semestre, p. 213-228), « Notice sur les châteaux de Bizy et
Malassis » et « Notice sur la vallée de la Durdent » (Gazette
de Normandie).
L’utilisation du nom de son beau-frère, Norbert-Louis
d’Auray (1806-1851), comte de Saint-Pois [Manche], dans Le Capitaine Paul
(Paris, Dumont, 1838, 2 vol. in-8), lui fit adresser des reproches à l’auteur
et ami Alexandre Dumas (1802-1870), qui lui répondit :
« Je suis vraiment désolé de ce que vous me
dites : j’ai sans le vouloir, et croyant la famille éteinte, pris un
simple nom de petite ville, pour en faire le nom de mes héros. Monsieur le
comte Norbert d’Auray porte probablement le nom de marquis de Saint-Pois plus
habituellement que l’autre, car je me suis adressé à Lacabane [Léon Lacabane
(1798-1884), employé au cabinet des titres à la Bibliothèque royale] notre
d’Hozier moderne pour lui demander s’il existait encore quelque membre de la
famille d’Auray et il m’a répondu que non.
Maintenant mon cher d’Auffay, faites agréer mes
excuses à Monsieur le comte Norbert – rien n’est vrai de ce qu’il a lu et j’ai
tout pris bon ou mauvais dans ma pauvre imagination ; désire-t-il que je
mette une note dans la prochaine édition ou que je change les noms, je ferai
là-dessus tout ce que vous me direz de faire.
Appartenant moi-même à une ancienne famille dont,
par la suite de circonstances étranges, je ne porte plus le nom [Davy de La
Pailleterie], j’ai toujours pris à tâche, malgré mes opinions à peu près
républicaines, de grandir notre vieille noblesse au lieu de l’abaisser et j’ai
fait un peu pour elle ce que les Castillans avaient fait pour le Cid, je l’ai
attachée, morte, mais debout sur son cheval de bataille, pour que les ennemis
la crussent encore vivante. Jugez donc mon cher Auffay, au chagrin très réel
que me fait votre lettre, à laquelle j’eusse répondu plus tôt si je n’avais été
absent.
Au reste mon cher Auffay, ces attaques
inconvenantes contre la noblesse viennent un peu de la faute de ceux qui
règnent ; ils ont dégradé la France comme on faisait d’un chevalier
traître ou vaincu, ils lui ont arraché ses armes, pièce à pièce, pour les jeter
aux aboyeurs de l’émeute, ils ont gratté son blason, le plus vieux, le plus
noble et le plus beau de tous, pour y mettre un livre de notaire ou un registre
de banquier, je ne sais quelle pancarte enfin – lorsqu’en l’écartelant en
croix, ils pouvaient y réunir, le coq de Brennus, les abeilles de Charlemagne,
les fleurs de lys de saint Louis et l’Aigle de Napoléon – que voulez-vous mon
cher d’Auffay, tout s’en va et les Bourbons eux-mêmes, cette belle race
d’aigles, n’a-t-elle pas tant soit peu fini en perroquets. »
(Paris, octobre 1838)
Château de Villebadin (Orne) |
Son ex-libris [43 x 45 mm], octogonal, sur papier
rouge, présente un écu d’or plein, au chef échiqueté d’or et de gueules, sous
une couronne de marquis, supporté par deux lions, avec un listel portant l’inscription
« COMTE ALFRED D’AUFFAY »
Ses initiales gothiques, sommées d’une couronne
de comte, ornent certaines reliures de sa bibliothèque.
On retrouve ce chiffre [11 x 13 mm] au verso de
dessins de toutes les écoles : école italienne du XVIe siècle (Londres,
Christie’s, 28 mars 1979, n° 5), atelier de Rubens (Paris, Couturier-Nicolay, 4
mars 1988, n° 90), école italienne du XVIIe siècle (Londres, Christie’s, 4 juillet 1995, n°
202), F. Müller (Berlin, Bassenge, 26 novembre 1999, n° 5.707), Conrad Meyer
(Londres, Sotheby’s, 20 avril 2004, n° 92), attribué à A. Bosse (Amsterdam,
Sotheby’s, 2 novembre 2004, n° 33),
école hollandaise du XVIIe siècle (Paris, Ader, 14
novembre 2014, n° 42).
14 rue de Beaune, Paris VII |
Alfred d’Auffay, domicilié à Paris, 14 rue de
Beaune [VIIe], mourut le 13 novembre 1861, lors d’un déplacement à Hautot-sur-Seine
[Seine-Maritime].
Sa bibliothèque fut vendue à la Maison Silvestre,
28 rue des Bons-Enfants, salle n° 2, du lundi 15 au jeudi 16 avril 1863, en 4
vacations : Catalogue des livres rares et précieux, la plupart
concernant la Normandie, composant la bibliothèque de feu M. le comte
Alfred d’Auffay (Paris, L. Potier, 1863, in-8, VII-[1 bl.]-88 p., 546 – 1
manque [n° 189] + 2 doubles [bis] = 547 lots). Première partie. Livres de
divers genres [189 lots = 34,55 %] : Théologie [18 lots = 3,29 %], Sciences
et Arts [34 lots = 6,21 %], Belles-Lettres [75 lots = 13,71 %], Histoire [62
lots = 11,33 %]. Deuxième partie. Normandie [358 lots = 65,44 %] :
Théologie [17 lots = 3,10 %], Jurisprudence [23 lots = 4,20 %], Sciences et
Arts [10 lots = 1,82 %], Belles-Lettres [84 lots = 15,35 %], Histoire [224 lots
= 40,95 %].
« Le Catalogue que nous offrons au public se
divise en deux parties. La première se compose de livres qui conviennent à
toutes les bibliothèques. Il y en a plusieurs de précieux. […]
La seconde partie contient une collection
très-remarquable de livres relatifs à la Normandie, ou composés par des auteurs
normands, ou, enfin, imprimés dans les diverses villes de cette province. Les
livres rares et précieux y abondent. […]
Presque tous les livres qui figurent dans cette
collection se recommandent par leur condition. Beaucoup ont passé par les mains
des meilleurs relieurs modernes, Capé, Duru et Bauzonnet. »
(p. V-VII)
2. Novum Iesu Christi Testamentum, Vulgatæ
editionis. Parisiis, E typographia regia, 1649, 2 vol. in-12, mar. r., plats et
dos couverts de riches compartiments dorés à petits fers, tr. dor. (Le Gascon).
Exemplaire Auffay, légué par les frères Dutuit au Petit Palais, Paris, en 1902 |
4. Hore intemerate Virginis
Marie secundum usum Romanum. (À la fin : ) Ces présentes heures, à
lusage de Romme, furent achevées le premier iour de octobre, lan mil cinq cens
et cinq, par Guillaume Anabat, pour Germain Hardouin. In-8, fig. color., v. f.,
compart., tr. dor. (Rel. anc.). Imprimé sur vélin. Livre d’heures enrichi de
bordures en noir, de 12 grandes figures et de beaucoup de petites, toutes
peintes avec soin, en or et en couleur. Belle reliure à compartiments et
fleurdelisée, sur les plats de laquelle sont représentés l’Annonciation et le
Crucifiement, et portant le nom de « Roze Lyon ». [Des
bibliothèques Auffay, puis P. Desq et Dutuit]
Exemplaire Auffay (photographies BnF) Paris, Alde, 14 juin 2007 : 6.000 € |
16. Ordonnances et statuts des sœurs de la Celle (de
l’Ordre de Saint-François) faits et ordonnés par leur visiteur, selon
l’autorité de notre saint père le Pape, corrigés par le vicaire provincial de
France, l’an 1478. In-4, 32 f., v. n. impression à froid. Manuscrit sur vélin
avec initiales en couleur.
17 bis. Deux lettres de MR. Des Mahis, cy-devant
ministre de la R. P. R., à Orléans. Orléans, Jean Boyer, 1685, in-12, mar. r.,
fil., tr. dor. Aux armes du marquis de Louvois.
30. L’École de l’homme, ou parallèle des portraits
du siècle, & des tableaux de l’Écriture Sainte (par Génard). Amsterdam,
1752, 3 vol. in-12, v. m., fil., tr. dor. Aux armes de Madame de Pompadour.
39. La Démonomanie des sorciers. Par I. Bodin Angevin.
Paris, Adrian Périer, 1598, in-16, mar. r., compart., tr. dor. (Duru).
58. Aurélia ou Orléans délivré, poème latin traduit
en françois (composé par l’abbé de Roussy). Paris, Mérigot, Veuve Delatour et
Prault fils, 1738, in-12, mar. r., fil., compart., tr. dor. Aux armes de la
duchesse du Maine.
151. Mémoires de Monsieur L*** (Lenet), conseiller
d’État : contenant l’histoire des guerres civiles des années 1649 &
suivantes ; principalement celles de Guienne & autres Provinces. S.
l., 1729, 2 vol. in-12, v. f. Aux armes de J.-B. Colbert, marquis de Torcy.
Photographie BnF |
212. La Coutume de Normandie réduite en maximes. Par
Pierre de Merville. Paris, Henry Charpentier, 1707, in-4, v. gr.
234. Le Royal Syrop de pommes, antidote des passions
mélancholiques. Par Gabriel Droyn. Paris, Jean Moreau, [1615], in-8, vél.
Photographie BnF |
251. Les Menus Propos (par P. Gringore). Cy finissent
les menus propos, composez par Pierre Gringore, imprimé à Paris pour ledit
Gringore, par Gilles Couteau en lan mil cinq centz vingt et ung, in-8, goth., fig.
sur bois, demi-rel., v. ant. Ex. de J.-J. De Bure.
Exemplaire Auffay Paris, Maigret, 18 novembre 2008 : 21.000 € |
257. La Première Leçon des matines ordinaires du
grand abbé des conardz de Rouen, souverain monarque de l’ordre contre la
response faicte par un corneur à lapologie du dict abbé. De l’impression de
Cardin Hamilton, [19 octobre 1537], in-4, goth., mar. bl., tr. dor. (Duru). [Des
bibliothèques Auffay, puis Desq, Thomas Powell et La Germonière].
Exemplaire Auffay Musée Condé de Chantilly |
260. Élégies de Ian Doublet, Dieppoys. Paris, Charles
Langelier, 1559, in-4, réglé, mar. r., ornements sur les plats, tr. dor.
(Trautz-Bauzonnet).
261. Le Discours demonstrant sans feincte comme
maints pions font leur plainte, et les tavernes desbauchez parquoy tavernies
sont faschez. Rouen, Jehan du Gort et Jaspar de Remortier, s. d. [v. 1556],
in-16, fig. sur bois sur le titre, mar. citr., tr. dor. [Ex. de Dibdin, puis Nodier.
Depuis, ex. de Desq, W. Martin, La Roche Lacarelle].
265. Les Premiers Exercices poëtiques de Ian de Vitel,
Avranchois. Paris, Estienne Prévosteau, 1588, in-12, réglé, vél., tr. dor.
Exemplaire Cigongne Musée Condé de Chantilly |
266. Les Premières Œuvres poétiques de Iehan Grisel,
Rouennois. Rouen, Raphaël du Petit Val, 1599, pet. in-12, réglé, mar. r.,
compart., tr. dor. (Trautz-Bauzonnet) [Entre les pages 96 et 97, manquent 4 f.
non chiffrés, imprimés en rouge et noir, comprenant le titre et les quatre
premières pièces de la partie intitulée « Bouquet poétique ». Un ex.
complet a été vendu 29.000 €, le 6 mars 2010, à Bruxelles, chez Ferraton].
Photographies Librairie Bertran |
268. Le Tracas de la foire du pré. Où se voyent les
amourettes. Rouen, L. Maury, in-16, pap. vélin, mar. viol., tr. dor., chiffres
(Lebrun). Réimpression par Pinard, en 1830, à 60 ex.
269. La Friquassée crotestyllonnée, des antiques et
modernes chansons. Rouen, Abraham le Cousturier, 1604, pet. in-8, mar. br.,
doubl. de mar. r., dent., tr. dor. (Koehler). Des bibliothèques de Méon [n°
2.473] et de Morel de Vindé [n° 1.807].
Photographie BnF |
279. Inventaire général de la Muse normande, divisée
en XXVIII parties. Par David Ferrand. Rouen, chez l’Autheur, 1655, in-8, mar.
citr., fil. (Trautz-Bauzonnet).
Photographie Pierre Brillard |
295. Le Coup d’œil purin. Ou abrégé de l’histoire
mémorable à la postérité. Tote, le Grand-Père de Fiquet, et Rouen, Perchel,
1773, in-8, mar. r., fil., tr. dor., chiffres.
Photographie BnF |
303. Tragédie de Ieanne d’Arques, dite la Pucelle
d’Orléans, native du village d’Emprenne, près Voucouleurs [sic] en Lorraine.
Rouen, Raphaël du Petit Val, 1606, pet. in-12, mar. r., fil., tr. dor.
(Trautz-Bauzonnet).
304. L’Amour tirannique [sic], tragi-comédie par Monsieur
de Scudéry. Paris, Augustin Courbé, 1639, in-4, vélin vert, compart. Envoi de
l’auteur au marquis de Montausier.
305. Œuvres de Pierre Corneille. Paris, Nyon, 1757, 6
vol. – Œuvres de Thomas Corneille. Paris, Nyon, 1758, 5 vol. Ensemble 11 vol.
in-12, mar. r., fil., tr. dor. (Derome).
Photographie BnF |
315. Les Triomphes de l’abbaye des conards, sous le
resveur en décimes Fagot abbé des conards, contenant les criées &
proclamations faites, depuis son advenement jusques à l’an présent. Rouen, Nicolas
Dugord, 1587, pet. in-8, mar. r., fil., tr. dor. (Rel. anc.). De la
bibliothèque Le Prévost.
324. La Normandie chrestienne, ou l’Histoire des
archevesques de Rouen qui sont au catalogue des saints (par F. Farin). Rouen,
Louys Du Mesnil, 1659, in-4, fig., v. f., compart., tr. dor., chiffres
(Lebrun). Les gravures représentant la Sainte Vierge et Saint Romain terrassant
la Gargouille manquent presque toujours.
350. Description de l’abbaye de la Trape [sic]. Nouvelle
édition avec figures (par A. Félibien). Paris, Jacques Lefebvre, 1689, in-12,
v. f., fil., tr. dor. (Capé).
360. La Vie parfaicte et immaculée de saincte
Austreberte, princesse du sang de la première race des rois de France et
première abbesse du célèbre monastère de Pavilly. Composée par le R. P. S.
Martin. Paris, Sébastien Huré, 1635, in-8, fig., mar. br., tr. dor.
(Trautz-Bauzonnet).
370. L’Heureuse Conversion de cent cinquante personnes
notables de la religion prétendue réformée, tant en la ville du Havre que des
environs. Paris, Claude Percheron, Jouxte la copie imprimée à Rouen par Estienne
Mallasis, [1613], pet. in-8, mar. r., tr. dor. (Duru).
377. Recueil de lettres qui peuvent servir à
l’histoire, et diverses poésies. Rouen, Laurens Maurry, 1657, in-8, mar. v.,
tr. dor. (Duru).
382. Les Recherches et Antiquitez de la province de
Neustrie, à présent duché de Normandie, comme des villes remarquables d’icelle.
Caen, Imprimerie de Vincent le Feure et de Iean le Feure, 1588, 2 parties en 1
vol. in-4, portr. et plans de la Normandie et de Rouen, mar. v., tr. dor.
(Duru). [titre de la première partie manque].
391. Les Cronicques de Normendie. Lesquelles ont esté
de nouveau corrigées à la vérité. Esquelles sont contenues les vaillãces & proesses
des ducz, barõs & seigneurs de la noble duche de normendie. Rouen, Richard
Macé, s. d. [v. 1502], in-4, goth., à 2 col., fig. sur bois, mar. v., compart.
à froid, tr. dor. (Bauzonnet-Trautz).
400. Histoire de la première descouverte et conqueste
des Canaries. Faite dès l’an 1402 par Messire Iean de Béthencourt, chambellan
du roy Charles VI. Paris, Michel Soly, 1630, in-8, mar. r., chiffres, tr. dor.
(Bauzonnet-Trautz).
Exemplaire Auffay Paris, Sotheby's, 16 mars 2005 : 420 € |
414. Étrennes supérieures de Normandie pour l’année
bissextile 1772, par un maître perruquier de la famille. In-8, mar. r., tr.
dor. (Duru).
423. Histoire de la ville de Rouen (par F. Farin).
Rouen J. Hérault, 1668, 3 vol. in-12, mar. r., fil., tr. dor. (Duru).
Exemplaire Auffay Drouot, vente Berès, 13 décembre 2006 : 31.000 € |
430. C’est la déduction du sumptueux ordre plaisantz
spectacles et magnifiques théatres dressés, et exhibés par les citoiens de
Rouen ville métropolitaine du pays de Normandie, à la sacrée maiesté du
trèschristian Roy de France, Henry second. Rouen, Robert Le Hoy, Robert et
Iehan dits du Gord, 1551, in-4, fig. sur bois, mar. r., fil., tr. dor. chiffres
(Trautz-Bauzonnet).
440. Discours du siège de la ville de Rouen : au
mois de novembre, mil cinq cens quatre vingts onze. Avec le pourtraict du vieil
& nouveau fort. Rouen, Richard L’Allemant, s. d. [1592], pet. in-8, plan,
mar. r., tr. dor. (Trautz-Bauzonnet).
Photographies I.N.H.A. |
443. Discours de la ioyeuse et triomphante entrée de
très-haut, très-puissant et très-magnanime prince Henri IIII de ce nom. Rouen,
Raphaël du Petit Val, 1599, in-4, 19 fig. sur bois, mar. r., fil., tr. dor.
(Trautz-Bauzonnet).
Exemplaire Auffay, puis Lignerolles (III 2.816) et La Germonière Drouot, 27 mai 2016 : 850 € |
457. La Prinse et Rendition de la ville d’Eu, située
près la ville de Diepe [sic], par Monseigneur le duc de Mayenne. Paris, Hubert
Velu, 1589, pet. in-8, fig. sur bois, mar. r., fil., tr. dor.
(Trautz-Bauzonnet).
465. Antiquitez de la ville de Harfleur, recherchées
par le sieur de la Motte eschevin en ladite ville. Au Havre de Grace, Iacques
Gruchet, 1676, in-8, v. f., fil., tr. dor., chiffres. Porte sur la garde :
« Ex libris vicecomitis C. G. Toustain eq., 1787 ».
489. La Prinse de la ville de Sainct Lo, le ieudy
dixième iour de iuin, mil cinq cens septante quatre, par monsieur de Matignon.
Paris, Michel Buffet, 1574, pet. in-8, mar. r., tr. dor. (Trautz-Bauzonnet).
La comtesse d’Auffay mourut en son domicile, 53
rue de Varenne [VIIe], le 1er janvier 1886.
Le château d’Auffay, qui avait été dévolu à Berthe
Le Poulletier, épouse du comte de Vergès, fut acquis en 1891 par Marie Le
Verdier, alliée aux Houdetot par son arrière-grand-tante maternelle, Madeleine-Suzanne
Carrel († 1760), épouse de Louis de Houdetot (1684-1764).
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