samedi 28 mai 2022

Jean Viardot (1924-2022), libraire, historien de la bibliophilie

 

Jean Viardot (2015)

Libraire, spécialiste du livre ancien et légitimement tenu pour le fondateur d’une nouvelle histoire de la bibliophilie en France, Jean Viardot, né à Montgeron [Essonne] le 16 avril 1924, est mort à Paris [XIIIe] le 12 avril 2022.

Adolescent qui s’absorbe dans la lecture, Jean Viardot rêve d’une carrière dans l’étude du monde littéraire. Bachelier (1943), il entreprend donc des études de lettres et de philosophie au lycée Louis-le-Grand, puis en Sorbonne, mais des soucis de santé et des contingences matérielles l’entraînent bientôt dans la vie active, dans le « champ du livre rare », s’il continue en auditeur libre à décrocher des certificats au gré de ses curiosités.

Un temps bibliographe, il rédige des fiches en vue de la publication de catalogues pour le libraire Edouard Loewy, puis pour Henri Matarasso. C’est là qu’il est remarqué par le collectionneur Georges Prat, qui le recrute comme bibliothécaire, puis lui confie la direction de l’ancienne librairie Charles Bosse, à Paris (1953-1954). De retour d’une année en sanatorium, Jean Viardot ouvre, en 1956, en indépendant, sa propre librairie à son nom, rue Saint-Georges [IXe]. Adresse qu’il transfère plus tard rue de l’Echaudé, au 13, puis au 15 [VIe], voisinant avec le marchand d’estampes Arsène Bonafous-Murat (1935-2011). Sa librairie est restée active jusqu’en 1990, date à laquelle Viardot se retire du métier.

Parallèlement, sa fréquentation hebdomadaire de la Réserve de la BNF l’a fait intégrer le cercle des historiens du livre et des bibliothécaires, signant nombre d’articles décisifs, éparpillés, mais qui seront plus tard le socle de ses contributions résolument neuves à l’Histoire de l’édition française. Lisant les préfaces des catalogues de vente publique des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles et bien sûr Gabriel Naudé, la dynastie des Debure et Charles Nodier, il a livré une analyse très fine des courants et des modes bibliophiliques, influencés par certains marchands comme Debure donc, ou aussi par les événements, la Fronde avant la Révolution française.

(24 p., 216 lots)

(152 p., 83 lots)

"Je ne doute pas que l’un des destins de Jean Viardot l’aurait conduit de Normale Sup, à travers quelque haut cursus, au Collège de France ou autre grand établissement d’enseignement et de recherche. La vie en a décidé autrement, et c’est à une brillante carrière de libraire – d’antiquaire en livres, option sciences – qu’il se dédia.

Le remarquable est qu’il y appliqua, sans jamais oublier son goût pour l’étude, sa passion innée pour l’enseignement.

Rares et chanceux sont ceux, collectionneurs, professionnels, conservateurs mêmes, auxquels il communiqua sa vision du livre, bouleversant parfois leur manière de collectionner ou leur révélant un nouvel angle d’appréciation de collections dont ils avaient la charge ; chacun se souvenant, à ce propos, des expositions mémorables préparées par lui à la bibliothèque de la Sorbonne et à Chantilly.

Une génération seulement me sépare de Jean Viardot, et pourtant, si nous nous accordons sur un goût bibliophilique commun, un monde sépare notre expérience et notre pratique, un monde aussi vaste que celui qui me sépare aujourd’hui de celui des libraires de la génération Internet.

Jean Viardot exerçait ses talents en un temps où les libraires n’envoyaient pas leurs catalogues à leurs confrères pour les empêcher de connaître les livres qu’ils décrivaient, craignant également de leur communiquer sur ceux-ci des particularités découvertes à force de recherches souvent ardues et de leur apprendre les prix qu’ils pratiquaient et qu’ils voulaient garder confidentiels.

C’était le temps du secret, qu’il était bon de conserver pour le bon ordre de la profession, sur laquelle régnaient en maîtres quelques esprits érudits. À quelques bibliophiles choisis, ces derniers réservaient cependant un partage désintéressé de leur savoir, fruit de leurs études et de leur expérience.

Jean Viardot rejoignit assez vite cette élite, dont les figures marquantes se nommaient Bernie Rosenthal, Maurice Chamonal, Mario Galanti, Nico Israël, Carlo Alberto Chiesa, Pierre Bérès, reconnus pour leur science du livre, Maurice Chalvet pour son goût des exemplaires, Lucien Scheler pour sa connaissance des textes… C’était le temps, aussi, des courtiers les plus étonnants, Besson par exemple, dont le prénom s’est oublié.

Bien qu’ancré dans la tradition de cette ancienne librairie, Jean Viardot, éternel jeune homme, par son intelligence du livre sous toutes ses formes, a immédiatement – bien avant que mode ne s’installe – compris le travail d’un Jean de Gonet, non seulement dans sa modernité transcendante, mais dans toutes les implications nouvelles que son originalité pouvait offrir à la pratique bibliophilique : il fut ainsi l’un des tous premiers (dès 1979) à oser confier au relieur un livre ancien, et à faire apprécier à des collectionneurs son travail dès sa première exposition personnelle en 1982 chez Claude Guérin. On remarquera cependant son culte, non contradictoire, pour l’objet laissé tel quel, se gardant d’y faire exercer la violence souvent imprudente pour ne pas dire impudente d’une restauration.

Cependant, Jean Viardot restera dans l’esprit de tous comme l’historien de la bibliophilie, celle qui prend sa source à la fin du XVIIe siècle parmi les « curieux » amateurs de rareté, celle qui régit encore – pour combien de temps ? – notre goût commun du livre.

Par son article fondateur paru dans le tome second de la vaste Histoire de l’édition française (Promodis, 1984, pages 447 à 467) : Livres rares et pratiques bibliophiliques, Jean Viardot nous révélait l’histoire de notre goût du livre, tâche de première importance si l’on considère, selon l’auteur, qu’il n’y a pas de collection de ce pourquoi il n’y a pas d’histoire ni de marché.

Jean Viardot devint ainsi l’historien du collectionnisme, le premier à se livrer à une analyse sociologique du phénomène et à nous faire prendre conscience, au travers d’une pensée dans laquelle perce son admiration pour le structuralisme de Bourdieu, de notions telles que celles de champ du collectionnable, de stratégies des différents groupes sociaux, de charge symbolique, de fétichisation, et surtout de rareté de signification, opposée à rareté de compte, etc.

Et cette analyse si éclairante, seul Jean Viardot pouvait – le fait en est – la faire. Ainsi le dit-il lui-même : Cette expérience qui est la mienne, et même cet engagement fort, long et réfléchi, sous les trois espèces, assumées simultanément ou alternativement, de collectionneur, de marchand-expert spécialisé et de théoricien et historien de la chose, m’a fourni une hypothèse théorique et une place en très réelle familiarité personnelle avec les curieux d’un autre âge.

Cette longue réflexion, qui fut prolongée par divers articles et conférences, a atteint son apogée avec son très remarquable La Bruyère et le collectionnisme, publié en 2014 et primé par l’Académie française. Prenant pour prétexte le très célèbre mais mince portrait du bibliomane dressé par La Bruyère (souvenez-vous : dès l’escalier je tombe en faiblesse d’une odeur de maroquin noir dont ses livres sont tous couverts […] et je ne veux non plus que lui voir sa tannerie qu’il appelle bibliothèque), Jean Viardot nous livre une analyse brillantissime du collectionnisme – en matière de tulipes, puis de livres – pour finir, avec l’auteur des Caractères, par nous obliger à considérer le côté transgressif de la collection et nous faire entrevoir comment le bibliophile, vrai dévot de fausses idoles, se rendrait coupable d’une posture proprement esthétique dans laquelle s’engage l’oubli de Dieu. Quelle leçon pour nous, bibliophiles, qui vivions dans l’innocence de notre ferveur ! On ne saurait pousser l’analyse plus avant me semble-t-il.

Mais je m’égare, m’étant préparé à vous présenter les livres de la vente. Après tout, il m’apparaît plus utile de vous avoir donné quelques lumières sur le collectionneur, ou plutôt sur le libraire, ici exposé en victime de ses coups de coeur, ceux qui l’engagèrent à garder un volume pour lui, à ne pas le vendre, c’est-à-dire à ne pas s’en détacher, à ne pas rompre les liens, intellectuels ou esthétiques, qui l’unissaient à lui ; et ce choix me paraît plus probant encore que s’il dépendait d’un esprit de collection répondant, selon tel ou tel critère, à une idée préconçue de bibliothèque.

Ainsi, collectionneurs, choisissez selon vos critères et selon vos désirs ; n’en doutez pas, vous retrouverez dans ce catalogue tout l’esprit du gardien de ces livres, et comprendrez combien cette collection est, indéniablement, celle de Jean Viardot.

Ce qu’il fallait démontrer."

Dominique Courvoisier (2016)

vendredi 27 mai 2022

Maison de vente dite « hôtel de Bullion » (1779-1833)

 La reproduction des articles est autorisée à condition d'en citer l'origine.

Une vente à l'Hôtel Bullion au 18e Siècle
par F. Courboin, d'après P. Vidal
Dans L'Art et l'Idée, 1892

D’une famille originaire de Mâcon [Saône-et-Loire], petit-fils de Jean de Bullion [Yvelines], secrétaire du Roi en 1567, et de Claudine Vincent, et fils de Jean de Bullion, seigneur d’Argny, maître des requêtes en 1572, et de Charlotte de Lamoignon, Claude de Bullion (1569-1640), seigneur de Bonnelles [Yvelines], d’Esclimont [Saint-Symphorien-le-Château, Eure-et-Loir], de Montloüet [Beauvilliers, Eure-et-Loir], de Longchêne [Bullion] et de Pamfou [Seine-et-Marne], baron de Maule [Yvelines], marquis de Gallardon [Eure-et-Loir], conseiller au Parlement en 1599, maître des requêtes en 1605, président au Parlement de Grenoble en 1607, surintendant de Navarre en 1612, chancelier de la Reine en 1615, conseiller d’honneur au Parlement de Paris en 1616, conseiller d’État en 1629, surintendant des finances en 1632, - qui fit frapper le premier louis d’or le 31 mars 1640 -, garde des sceaux des Ordres du Roi en 1633, président à mortier au Parlement de Paris en 1636, épousa en 1612 Angélique Faure (1593-1662), fille de Guichard Faure, secrétaire du Roi, et de Madeleine Brulart, dont il eut cinq enfants.  

 

Plan dit "de Turgot" (1739)

De 1630 à 1634, il fit construire, peut-être sur les plans du très jeune architecte Louis Le Vau (1612-1670), rue Plâtrière [Ier, rue Jean-Jacques Rousseau depuis le 4 mai 1791], l’hôtel qui porta son nom, où deux galeries superposées, du côté de la rue Coq-Héron, furent peintes et décorées : la galerie haute, par le peintre Simon Vouet (1590-1649), qui y représenta l’histoire d’Ulysse, et le sculpteur Jacques Sarazin (1592-1660) ; la galerie basse, par le peintre Jacques Blanchard (1600-1638), qui y représenta les douze mois de l’année, et le sculpteur Jacques Duchemin.

Plan Deharme (1763)

Le 1er mars 1757, le roi Louis XV fit l’acquisition de l’hôtel voisin d’Armenonville, dont la principale entrée était dans la rue Plâtrière, alors propriété de l’architecte Laurent Destouches, moyennant la somme de 550.000 livres, pour y placer l’Hôtel des Postes.

Les immeubles portant, à la fin du XIXe siècle, les numéros 49, 51 et 53 sur la rue Jean-Jacques Rousseau, ne formaient en 1776 qu’une seule et même construction appelée hôtel de Bullion, 3 rue Plâtrière, qui était alors la propriété de Guy-André-Pierre de Montmorency (1723-1798), duc de Laval, époux de Jacqueline-Marie-Hortense de Bullion (1716-1795).

Le 30 décembre 1777, le duc de Laval vendit cet hôtel pour 440.000 livres à Marie-Louis-César Roulleau, trésorier de France. Dès le mardi 8 avril 1777, au Palais du Temple, huit tableaux peints sur toile par Simon Vouet, provenant de l’hôtel de Bullion, avaient figuré à la vente du cabinet du prince de Conti : Catalogue d’une riche collection de tableaux Des Maîtres les plus célèbres des trois Ecoles (Paris, Muzier père et Pierre Remy, 1777, nos 529 et 530).

Roulleau revendit une partie de l’hôtel Bullion [n° 51] au peintre et négociant Alexandre-Joseph Paillet (1743-1814) le 5 octobre 1778 ; une autre partie [n° 53], à Prévoteau le 10 mai 1779 ; et ce qui lui restait de l’hôtel [n° 49], à l’architecte Claude Billard de Bélisard le 10 octobre 1781.

L’hôtel de Bullion devint un hôtel meublé, occupé par de nombreux locataires. La loge Saint-Jean d’Écosse du Contrat social s’établit en 1779 dans la galerie haute. Sur la rue Plâtrière, le rez-de-chaussée fut converti en sept salles de vente par Paillet.

3 rue Plâtrière, par Bouhot, d'après Arnout
Photographie National Library of Medicine

« C’est de cette époque que datent les premières mutilations. M. Paillet le coupa [l’hôtel] en deux parties.

La première, celle qui donnait sur la rue Coq-Héron, et où se trouvaient les 2 galeries dont nous parlions tout à l’heure, devint le lieu des séances de la franc-maçonnerie suisse, et la seconde, celle qui était en bordure de la rue Jean-Jacques Rousseau, fut affectée à la vente aux enchères des tableaux et objets d’art, dont ledit Paillet faisait un important commerce.

Bientôt d’autres salles y furent ajoutées pour les ventes publiques, et elles eurent une telle vogue et donnèrent à l’hôtel une si grande notoriété que depuis on a communément donné le nom d’hôtel Bullion aux autres locaux affectés aux ventes à l’enchère. »

(Le Cri du Peuple, mercredi 25 décembre 1889, p. 3)

Paillet avait quitté l’hôtel d’Aligre, rue Saint Honoré [Ier], à la suite de démêlés avec son associé, Charles-André Mercier (1741-1823), frère de l’auteur du Tableau de Paris (Hambourg, Virchaux et Compagnie, et Neuchâtel, Samuel Fauche, 1781, 2 vol.). Dans une salle nouvellement construite, Paillet organisa une vente inaugurale le 1er décembre 1779 : Catalogue d’une riche collection de tableaux des peintres les plus célebres [sic] des différentes Ecoles […] ; Qui composent le Cabinet de M. *** [Jean-Baptiste-Guillaume de Gévigney (1729-1802)] (Paris, Saugrain et Lamy, A. J. Paillet, 1779).  

Vente aux enchères de tableaux, à l’hôtel Bullion
par Pierre-Antoine Demachy (1723-1807)
Musée Carnavalet

« Cet Hôtel [Bullion] intéresse aujourd’hui, par les ventes qui s’y font presque journellement, de Meubles précieux, de Bijoux, de Livres provenans de quelques Bibliotheques particulieres, & de Tableaux rares, souvent du plus grand prix. Il y a plusieurs Salles au rez-de-chaussée. Celle des Tableaux se fait, pour l’ordinaire, dans la plus grande, qui est éclairée par le plafond. On donne aussi, dans cette même Salle, des Concerts d’Amateurs, des Bals & Fêtes Maçoniques. » [sic]

(J. A. Dulaure. Nouvelle description des curiosités de Paris. Paris, Lejay, 1785, t. I, Seconde partie, p. 315)

Pour régler la dette qu’il avait encore à l’égard de la veuve Roulleau, Paillet dut revendre l’hôtel de Bullion le 15 juillet 1793 :

« Enfin, au mois de juin 1793, l’immeuble devint la propriété de M. Petit [Henri Petit], ancien avocat au conseil du roi, qui mourut en 1833, laissant pour héritier une fille, devenue Mme Mutteau-d’Origny [i.e. Marthe Petit-Hutteau d’Origny (1783-1868)], et un fils, M. Petit de Fontenille [i.e. Alexandre Petit de Touteuille (1787-1869)]. » [sic]

(Le Cri du Peuple, Ibid.)

Dès lors, Paillet organisa ses ventes dans la salle de Jean-Baptiste-Pierre Lebrun, 96 rue de Cléry [IIe], ou, plus rarement, à l’hôtel Bullion, ou, plus souvent, soit à la Maison des Divisions supplémentaires du Mont-de-Piété, 45 rue Vivienne [IIe], soit dans la salle de L.-C. Desmarets, 26 rue du Bouloi [Ier], au coin de la rue Coquillière.

La seule vente que Paillet ait organisé en la boutique de Jean-Charles Silvestre, rue des Bons Enfants, fut celle qui débuta le 14 avril 1806, après le décès de Louis-Alexandre Trouard, architecte de l’Académie, qui comprenait six lots de peinture, des livres, des dessins, des sculptures et sept articles d’histoire naturelle.

51 rue Jean-Jacques Rousseau, par Jules-Adolphe Chauvet (1828-1898)
Photographie BnF 


En juin 1817, la Chambre des commissaires-priseurs prit à bail la totalité de l’hôtel de Bullion, qui servit de local pour les ventes jusqu’en 1833. L’hôtel fut mis aux enchères pour 500.000 francs le 20 novembre 1872, mais resta invendu faute d’acquéreur. Entre 1880 et 1890, il fut démoli par la percée de la rue du Louvre et l’extension de l’Hôtel des Postes.


 

« De cette fastueuse habitation, il ne reste maintenant aucun vestige. Elle a été emportée en entier par le tracé du périmètre de l’Hôtel des Postes. Depuis quelques temps, du reste, elle n’était plus qu’une grande maison de rapport habitée par de nombreux commerçants et industriels. Les bureaux de l’Agence Havas y ont été instalés pendant plusieurs années. Il y a eu également, en même temps, un éditeur de musique, une somnambule extra lucide, les bureaux d’un journal hebdomadaire et une entreprise de camionnage. »

(Le Cri du Peuple, Ibid.)

 

Catalogues de ventes de livres


 

Vente du lundi 14 février 1780 et jours suivants : Catalogue des livres de feu M. Lambert, Ancien Lieutenant-Colonel de Dragons, & Chevalier de l’Ordre Royal & Militaire de S. Louis (Paris, G. de Bure fils aîné, 1780).

Vente du vendredi 2 juin 1780 et jours suivants : Catalogue des livres de M. R*** (Paris, Pissot, 1780).

Vente du lundi 5 au vendredi 23 mars 1781, en 17 vacations : Catalogue des livres rares et précieux de feu M. Gouttard (Paris, G. de Bure, fils aîné, 1780).

Vente du lundi 12 mars 1781 et jours suivants : Catalogue d’une collection de manuscrits intéressans et de livres rares et singuliers provenans de la bibliothèque de M*** (Paris, Mérigot l’aîné, 1781).

Vente du mardi 27 mars au mercredi 4 avril 1781, en 8 vacations : Catalogue de livres rares et singuliers, et des registres manuscrits du Parlement (Paris, Gogué et Née de La Rochelle, 1781).

Vente du jeudi 23 au mercredi 29 mai 1782, en 6 vacations : Catalogue de livres choisis et précieux pour leur belle conservation, La plus grande partie en Grand Papier, & reliés en maroquin, provenans du cabinet de M*** [de Sainte- Foy] (Paris, Guill. de Bure fils aîné, 1782).

Vente du lundi 22 juillet 1782 et jours suivants : Catalogue des livres de la bibliothèque de M. le baron d’H ** [d’Heiss] (Paris, Guillaume De Bure, fils aîné, 1782).

Vente du lundi 28 avril 1783 et jours suivants : Catalogue des livres de la bibliotheque de M*** [Augustin-Martin Lottin] (Paris, C. G. Le Clerc, 1783).

Vente du jeudi 24 juillet 1783 et jours suivants : Catalogue des livres de la bibliothèque de M*** (Paris, Saugrain, 1783).

Vente du 22 septembre 1783 et jours suivants : Catalogue des Livres, Instrumens de Mathématiques & Outils, composant les Cabinet & Laboratoire de M. de la Roue, ancien Lustrier du Garde-Meuble du Roi (Paris, Le Clerc, Baradelle l’aîné et Michel, 1783).

Vente du lundi 17 novembre 1783 et jours suivants : Catalogue des livres de la bibliothèque de M. *** (Paris, Saugrain, 1783).

Vente du lundi 19 janvier 1784 et jours suivants : Catalogue des livres de la bibliothèque de M*** (Paris, Leclerc et Dupuis, 1784).


Vente du mercredi 24 novembre au mardi 7 décembre 1784, en 12 vacations : Catalogue des livres du cabinet de feu M. Chastre de Cangé de Billy [Armand-Pierre-François Chastre de Cangé, sieur de Billy] (Paris, de Bure fils ainé, 1784).

Vente du jeudi 16 au mercredi 22 décembre 1784, en 6 vacations : Catalogue des livres de feu M. Tronchin, Premier Médecin de S. A. S. Monseigneur le Duc d’Orléans ; Et de M. Tronchin son fils, Trésorier du Marc-d’Or (Paris, de Bure fils aîné, 1784).

Vente du lundi 7 au jeudi 17 mars 1785, en 10 vacations : Catalogue des livres rares et précieux de M. *** [d’Heiss] (Paris, de Bure fils aîné, 1785).  

Vente du lundi 6 au samedi 11 juin 1785, en 6 vacations : Catalogue des livres de M. *** [d’Heiss] (Paris, de Bure fils aîné, 1785). 

Vente du lundi 6 mars 1786 et jours suivants : Catalogue des livres rares et singuliers, de la bibliotheque de M. l’Abbé Sepher, Docteur de Sorbonne, Vice-Chancelier de l’Université, et Chanoine Chevecier de Saint-Etienne-des-Grès (Paris, Fournier, 1786).

Vente du lundi 13 mars au samedi 8 avril 1786, en 23 vacations : Catalogue de livres rares [Le Camus de Limare] (Paris, G. de Bure, fils aîné, 1786).

Vente du jeudi 20 juillet 1786 et jours suivants : Catalogue des livres de la bibliothèque de M.*** (Paris, Leclerc et Dupuis, 1786).

Vente du jeudi 3 mai 1787 et jours suivants : Catalogue des livres de la bibliothèque de feu Son Altesse Sérénissime Monseigneur le duc d’Orléans, premier prince de sang (Paris, Leclerc, Baudouin et Veuve Vallat-la-Chapelle, 1787).

Vente du lundi 19 novembre 1787 et jours suivants : Catalogue de livres rares et singuliers provenans du cabinet de M. *** [Mars] (Paris, De Bure l’aîné, 1787).

Vente du mardi 29 janvier 1788 et jours suivants : Catalogue des livres, rares et singuliers, provenant du cabinet de M*** (Paris, Boulard et Desray, 1788).

Vente du lundi 21 avril 1788 : Notice d’une partie de livres provenants de la bibliotheque de M. de ***, au nombre de 4500 volumes (Paris, Laurent, 1788).

Vente du lundi 9 mars au mercredi 22 avril 1789, en 37 vacations : Catalogue des livres choisis et bien conditionnés du cabinet de M *** [Dincourt d’Hangard] (Paris, Née de La Rochelle et Belin Junior, 1789).

Vente du lundi 4 octobre 1790 et jours suivants : Catalogue des Livres de la Bibliothèque de feu M. l’Abbé *** (Paris, Briand, 1790).

Vente du lundi 4 avril 1791 et jours suivants : Catalogue des livres de M. Doméa, autrement Nostradamus (Paris, Barrois l’aîné, 1791).


Vente du lundi 9 janvier 1792 et jours suivants : Catalogue des livres de la bibliothèque de feu M. Mirabeau l’Ainé, Député et ex-Président de l’Assemblée Nationale Constituante (Paris, Rozet et Belin junior, 1791).

Vente du lundi 12 mars 1792 et jours suivants : Catalogue des livres de la bibliotheque de M*** [Loménie de Brienne]. Faisant suite à l’Index librorum ab inventa typographia ad annum 1500. Auct. Fr. Xav. Laire. Tome III (Paris, G. de Bure l’aîné, 1792).

Vente du jeudi 16 et du vendredi 17 mai 1793 : Catalogue des livres du Citoyen *** (Pari, Bizet et Guillaume De Bure l’aîné, 1793).

Vente du 24 messidor au 5 thermidor An II [12 au 23 juillet 1794], en 11 vacations : Notice des principaux articles des livres en tout genre, provenants [sic] de la bibliotheque du C. *** (Paris, G. Debure l’aîné, An 2).

Vente du lundi 27 janvier au mardi 6 mai 1817, en 73 vacations : Catalogue des livres rares et précieux de la bibliothèque de feu M. le comte de Mac-Carthy Reagh (Paris, De Bure frères, 1815, 2 vol.). 

Vente du mercredi 10 décembre 1817 et jours suivants : Catalogue des livres de la bibliothéque [sic] de feu M. le chevalier Thomas Sydenham, Envoyé extraordinaire et Ministre plénipotentiaire de S. M. Britannique près la cour de Portugal, Chevalier de plusieurs Ordres, Membre de la Société asiatique de Calcutta, et de plusieurs autres Sociétés savantes (Paris, De Bure frères et Vincent, 1817). 

Vente du mercredi 10 décembre 1817 au lundi 12 janvier 1818, en 28 vacations : Catalogue des livres rares et singuliers de la bibliothèque de M. Ch*** [Chaillon], homme de lettres, et ancien bibliothécaire (Paris, Méquignon junior, 1817).

Vente du lundi 2 mars au jeudi 9 avril 1818, en 30 vacations : Catalogue des livres de la bibliothéque[sic] De feu M. P.-L. Ginguené, Membre de l’Institut de France, de l’Académie della Crusca, de l’Académie de Turin, etc. (Paris, Merlin, 1817).

Vente du lundi 18 janvier 1819 et jours suivants [prévue du mardi 1er décembre 1818 au mercredi 20 janvier 1819], en 38 vacations : Catalogue des livres de la bibliothéque [sic] De Feu M. Clavier, de l’Académie des inscriptions et belles-lettres (Paris, De Bure frères, 1818).

Vente du lundi 15 et du mardi 16 février 1819 : Notice d’estampes anciennes, livres à figures, Ouvrages sur le Antiquités et l’Architecture, Voyages pittoresques, nombreuses Collections de Mythologie et de Topographie, Recueil de Dessins d’après des Monumens anciens, etc., Après le décès de M. Millin, Membre de l’Institut, Conservateur des Médailles de la Bibliothèque du Roi, Chevalier de la légion-d’honneur (Paris, Chariot et Bénard, 1819).

Vente du lundi 1er mars 1819 et jours suivants : Catalogue des livres de la bibliothèque de feu M. le Président Talbert [Denis-Claude-Joseph Talbert de Nancray] (Paris, Fournier, 1819).

Vente du jeudi 15 avril au vendredi 14 mai 1819, en 25 vacations : Catalogue des livres rares et singuliers De M. *** (Paris, De Bure frères, 1819).

Vente du lundi 24 mai au mercredi 7 juillet 1819, en 35 vacations : Catalogue des livres de la bibliothéque [sic] de feu M. Millin, de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, l’un des conservateurs du cabinet des antiques de la Bibliothéque [sic] du Roi, chevalier de la Légion d’honneur, etc. (Paris, De Bure frères, 1819).

Vente du mercredi 15 au jeudi 23 décembre 1819, en 9 vacations : Catalogue des livres bien conditionnés de la bibliothèque de feu M. de *** (Paris, Tilliard frères, 1819).

Vente du lundi 21 février au vendredi 3 mars 1820, en 11 vacations : Catalogue des livres rares et précieux de la bibliothéque [sic] de M *** (Paris, De Bure frères, 1820).    

Vente du lundi 21 mai au samedi 2 juin 1821, en 11 vacations : Catalogue des livres de la bibliothéque [sic] De Feu M. Capperonnier, l’un des conservateurs des livres imprimés de la Bibliothéque [sic] du Roi (Paris, De Bure frères, 1821).        

Vente du mercredi 28 novembre au jeudi 20 décembre 1821, en 20 vacations : Catalogue des livres rares et précieux, des manuscrits et ouvrages imprimés sur vélin de la bibliothéque [sic] de M. *** (Paris, De Bure frères, 1821). 

Vente du vendredi 21 au jeudi 27 décembre 1821, en 4 vacations : Supplément au catalogue des livres rares et précieux, etc. de la bibliothéque [sic] de M.*** (Paris, De Bure frères, 1821). 

Vente du mercredi 9 au jeudi 24 janvier 1822, en 13 vacations : Catalogue des livres très-bien conditionnés, de la bibliothéque [sic] de feu M. de Wailly, chevalier de la Légion d’honneur, et proviseur du collége [sic] royal de Henri IV (Paris, De Bure frères, 1821).

Vente du mardi 16 au samedi 20 avril 1822, en 5 vacations : Catalogue des livres du cabinet de feu M. de Verdun, Surintendant des maison, domaines, finances, etc. de S. A. R. Monsieur (Paris, De Bure frères, 1822).          

Vente du vendredi 15 novembre au mercredi 11 décembre 1822, en 23 vacations : Catalogue des livres de la bibliothéque [sic] de feu M. Barbier de Neuville, Officier de l’Ordre royal de la Légion d’honneur, ancien chef de division au Ministère de l’intérieur (Paris, De Bure frères, 1822). 

Vente du lundi 17 mars au vendredi 16 mai 1823, en 44 vacations : Catalogue des livres rares et précieux, des manuscrits, etc. de la bibliothéque [sic] rassemblée par feu M. Paignon Dijonval, et continuée par M. le vicomte de Morel-Vindé, pair de France (Paris, De Bure frères, 1822).

Vente du mercredi 1er au vendredi 3 octobre 1823, en 3 vacations : Catalogue des livres de M. *** (Paris, De Bure frères, 1823).


Vente du jeudi 18 au samedi 27 décembre 1823, en 8 vacations : Catalogue des livres, la plupart en papier vélin, composant la bibliothèque de M. P. Didot l’Ainé, ancien imprimeur du Roi, etc. (Paris, De Bure frères, 1823).

Vente du lundi 9 février au lundi 22 mars 1824, en 34 vacations : Catalogue des livres rares et précieux, de manuscrits, de livres imprimés sur vélin, etc. de la bibliothéque [sic] de M. Chardin (Paris, De Bure frères, 1823).

Vente du jeudi 1er au samedi 10 avril 1824, en 9 vacations : Catalogue des livres de M. *** (Paris, De Bure frères, 1824).

Vente du lundi 21 et du mardi 22 juin 1824 : Catalogue des livres dont beaucoup sont reliés en maroquin, par Derome ; provenant de la bibliothéque [sic] de M. *** (Paris, De Bure frères, 1824).

Vente du lundi 7 au mardi 15 mars 1825, en 8 vacations : Catalogue des livres rares et précieux, de premières éditions, de livres du XVe siècle, etc. de la bibliothéque [sic] de M. *** (Paris, De Bure frères, 1825).

Vente du lundi 27 juin au vendredi 1er juillet 1825, en 5 vacations : Catalogue des livres de la bibliothéque [sic] de M. *** (Paris, De Bure frères, 1825).

Vente du mercredi 22 au vendredi 24 février 1826, en 3 vacations : Catalogue des livres de M. *** (Paris, De Bure frères, 1826).

Vente du mercredi 12 avril 1826 et jours suivants : Catalogue des livres de la bibliothéque [sic] de feu M*** (Paris, De Bure frères, 1826).      

Vente du lundi 23 octobre au samedi 11 novembre 1826, en 16 vacations : Catalogue des livres composant la bibliothéque [sic] de M. Boucher de La Richarderie, ancien membre de la cour de cassation, et auteur de la Bibliothéque [sic] universelle des voyages (Paris, De Bure frères, 1826).

Vente du mercredi 22 au samedi 25 novembre 1826, en 4 vacations : Catalogue des livres de la bibliothéque [sic] de M. *** (Paris, De Bure frères, 1826).


Vente du lundi 27 novembre au vendredi 1er décembre 1826, en 5 vacations : Catalogue des livres d’une partie de la bibliothéque [sic] de feu M. le baron de Pappenheim, lieutenant-général, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de S. A. R. le grand duc de Hesse, près S. M. très chrétienne (Paris, De Bure frères, 1826).

Vente du lundi 26 au samedi 31 mars 1827, en 6 vacations : Catalogue des livres de M. *** (Paris, De Bure frères, 1827).

Vente du lundi 9 au samedi 14 septembre 1833, en 6 vacations : Catalogue d’estampes anciennes et modernes, bons ouvrages de bibliothèque, livres à figures, recueils, albums, peintures, médailles, dessins, lithographies, ustensiles, etc., etc., provenant du cabinet et du fonds d’un artiste-éditeur (Paris, Potrelle, 1833).

Armes de Claude de Bullion
Ecartelé. Aux 1 et 4 d’azur, à trois fasces ondées d’argent, au lion naissant d’or [Bullion]. Aux 2 et 3, d’argent, à la bande de gueules, accompagnée de six coquilles de même en orle [Vincent]

 

 

lundi 16 mai 2022

La Bibliothèque rémoise du conseiller Moignon (1812-1876)

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Le pont des Archers, à Châlons-en-Champagne, sur le Nau (1602-1897)

Les Moignon étaient installés à Châlons-en-Champagne [Marne], sur la paroisse Saint-Antoine, dont l’église a été détruite à la Révolution.



Fils de Jérôme [I] Moignon et de Marie-Anne Lallement, Jérôme [II] Moignon, marchand, y fut baptisé le 23 mai 1702 et y mourut le 10 février 1777 ; le 13 octobre 1722, en l’église Notre-Dame, il épousa Marie-Marguerite Oudart, née sur cette dernière paroisse le 18 novembre 1698 et décédée sur la paroisse Saint-Antoine le 30 mars 1779.

Leur fils Pierre-Achille Moignon, marchand voiturier par eau, est né et est décédé sur la paroisse Saint-Antoine, respectivement le 29 décembre 1727 et le 11 mars 1759 ; il épousa Anne-Catherine Lambert le 12 septembre 1752, en l’église Saint-Alpin, née sur cette paroisse le 22 février 1730.

Jérôme [III] Moignon, avocat en Parlement puis juge au tribunal civil du premier arrondissement du département de la Marne séant à Reims et y demeurant rue de Gueux, est né le 16 septembre 1755 sur la paroisse Saint-Jean, épousa, le 22 décembre 1783, en l’église Notre-Dame, Louise-Marguerite Salmon, et mourut le 23 juillet 1840 à Mareuil-sur-Aÿ [Marne].

Louis-Jérôme Moignon, né sur la paroisse Notre-Dame de Châlons-en-Champagne le 24 octobre 1784, épousa à Reims [Marne], le 10 juillet 1811, Adélaïde-Jeanne Hibert, née à Rethel [Ardennes] le 12 juillet 1789 ; négociant demeurant à Reims, il décéda prématurément le 22 janvier 1817, à Charenton-Saint-Maurice [Saint-Maurice, Val-de-Marne] ; son épouse mourut à Paris, le 11 mars 1851.

Dans son article sur « Une ancienne famille champenoise. Les “ Moignon ” et leur descendance » (Mémoires de la Société d’Agriculture, Commerce, Sciences et Arts de la Marne. Châlons-sur-Marne, 1941, p. 81-124), Laurent Labrusse a commis de nombreuses erreurs, de noms, de dates et de lieux, confondant surtout Jérôme [III] Moignon et son fils Louis-Jérôme Moignon, faute de ne pas avoir trouvé l’acte de mariage de Alix-Jérôme Moignon, - dont il donne pourtant la date exacte -, qui lui aurait tout révélé.

Alix-Jérôme Moignon

 
Félicie d'Estremont

Alix-Jérôme Moignon est né à Reims, rue de l’Écrevisse, le 14 avril 1812. Après le lycée de Reims, il suivit les cours de droit, comme son grand-père, et devint substitut du procureur du Roi à Épernay [Marne] le 23 avril 1841, substitut à Troyes [Aube] le 23 mai 1847, substitut du procureur de la République à Paris le 4 février 1849. Le 29 décembre 1855, il fut nommé chevalier de la Légion d’honneur. Il devint substitut du procureur général le 8 novembre 1857, puis avocat général le 23 novembre 1862. Il vécut longtemps chez sa sœur, avant d’épouser, le 7 novembre 1861, à Presles-et-Thierny [Aisne], sa cousine Félicie-Léonide d’Estremont, née le 24 septembre 1817 à Dhuizel [Aisne], fille de Jean-Félix d’Estremont (1794-1855), général de brigade, et de Élisabeth-Geneviève Mahieu (1794-1880). Nommé le 6 juillet 1863 procureur impérial à Paris, il fut promu officier de la Légion d’honneur le 12 août 1864 et commandeur le 13 août 1867. C’est lui qui conduisit en 1866 la spoliation honteuse d’Alfred Bégis (1829-1904). Le 12 novembre 1868, il fut nommé conseiller à la cour de cassation et fut fait commandeur de l’ordre de Saint-Stanislas de Russie le 17 décembre de la même année.

Alix-Jérôme Moignon mourut en son châeau des Vallées [détruit à la Première Guerre mondiale], à Lépron-les-Vallées [Ardennes], le 24 novembre 1876 : sans enfants, il en laissa l’usufruit à sa femme, qui mourut à Presles-et-Thierny le 6 août 1890, et la nue-propriété à sa nièce.

Trois ventes dispersèrent sa bibliothèque.


 

Vente le samedi 14 avril 1877, à l’Hôtel des Commissaires-Priseurs, rue Drouot, salle n° 4 : Catalogue des livres choisis, rares et précieux, composant le cabinet de feu M. A.-J. Moignon, conseiller à la cour de cassation, commandeur de la Légion d’honneur et de l’ordre de Saint-Stanislas de Russie (Paris, Adolphe Labitte, 1877, in-8, 31-[1] p., 205-3 manquants = 202 lots), dont Théologi [42 lots = 20,79 %], Jurisprudence [9 lots = 4,45 %], Sciences et Arts [11 lots = 5,44 %], Beaux-Arts [17 lots = 8,41 %], Belles-Lettres [58 lots = 28,71 %], Histoire [64 lots = 31,68 %]. La vente a rapporté 17.838 francs.



1. Biblia Sacra. Vulgatæ editionis. Parisiis, E Typographia Regia, 1753 [i.e. 1653], in-4, v. ant., fil., tr. dor. Aux armes de Bossuet. 420 fr.



21. Recueil de pièces mystiques. Troyes, J. Le Coq, s. d. [v. 1560-1580], 5 part. en 1 vol. pet. in-8, goth., mar. v., tr. dor (Duru). 61 fr.

33. Traité de Purgatoire auquel sont confutées les opinions des nouveaux évangélistes de ce temps, par Gentian Hervet. Reims, [Bacquenois et Foigny], 1562. – Epistre envoyée à un quidam fauteur des nouveaux évangélistes, par Gentian Hervet. Reims, 1572. 2 tomes en 1 vol. in-12, mar. r., fil., tr. dor. (Rel. anc.). 20 fr.

Résurrection de la Censure, par Grandville


81. La Caricature. Prospectus, 4 novembre 1830 au 27 août 1835. – La Caricature (non politique), 1er novembre 1838 au 24 septembre 1843. 10 vol. in-fol., demi-rel., fig. noires et en couleurs. Ex. complet, de Dutacq [n° 577 de son catalogue]. 2.500 fr.

92. Joannis Vulteii Remensis Epigrammatum libri II. Lugd., apud Seb. Gryphum, 1536, pet. in-8, mar. r., tr. dor. 14 fr.



93. J. Vulteii Remensis Epigrammatum libri IV. Ejusdem Xenia. Lugduni [à la fin :] Excudebat Johannes Barbou, 1537, pet. in-8, mar. r., tr. dor. (Capé). 28 fr.



101. Les Œuvres de René de La Chèze, Rémois. Reims, Nicolas Hécart, 1630, pet. in-8, mar. br., tr. dor. (Rel. anc.). Ex. de Viollet-le-Duc. 59 fr.

108. Contes et nouvelles en vers par M. de La Fontaine. Amsterdam, 1762, 2 vol. in-8, mar. r., fil., tr. dor. 510 fr.

139. Société des Bibliophiles de Reims. 10 part. en 3 vol. pet. in-8, v. f., tr. dor. (Closs). 24 fr.



157. Le Théâtre d’honneur et de magnificence préparé au sacre des roys, par dom Guillaume Marlot. Reims, Bernard, 1643, in-4, mar. r., fil., tr. dor. (Rel. anc.). Aux armes du cardinal de Rochechouart, évêque de Laon. 40 fr.



171. Sacre et couronnement de Louis XVI à Reims. Paris, Vente, 1775, gr. in-8, fig., demi-rel. v. f., n. rogn. 40 fr.



191. Histoire civile et politique de la ville de Reims, par Anquetil, chanoine. Reims, 1756, 3 vol. in-12, mar. r., large dent., tr. dor. (Padeloup). Aux armes de Machault, garde des sceaux. Front. tiré sur soie. 375 fr.



197. Plutarque. Vies des hommes illustres, trad. du grec par Ricard. Paris, Dubois, 1838, 16 tomes en 27 vol. gr. in-4, demi-rel. mar. r., tr. sup. dor. (Petit, successeur de Simier). Au chiffre du roi Louis-Philippe, sur grand papier vélin. 680 fr.

201. J.-C. Brunet. Manuel du libraire et de l’amateur de livres. Paris, Didot, 1860-1864, 6 tomes en 12 parties in-8, brochés. 176 fr.


 

Vente du mardi 1er au mercredi 9 mai 1877, en 7 vacations, 28 rue des Bons Enfants, maison Silvestre, salle n° 1 : Catalogue des livres de jurisprudence, de littérature et d’histoire, composant la bibliothèque de feu M. A.-J. Moignon, conseiller à la cour de cassation, commandeur de la Légion d’honneur et de l’ordre de Saint-Stanislas de Russie (Paris, Adolphe Labitte, 1877, in-8, [3]-[1 bl.]-96 p., 990 + 2 doubles [bis] = 992 lots), dont Théologie [129 lots = 13 %], Jurisprudence [159 lots = 16,02 %], Sciences et Arts [48 lots = 4,83 %], Beaux-Arts [59 lots = 5,94 %], Belles-Lettres [212 lots = 21,37 %], Histoire [324 lots = 32,66 %], Ouvrages de Gabriel Peignot [61 lots = 6,14 %]. La vente a rapporté 15.550 francs.


 

11. La Grande Bible renouvellée de Noëls nouveaux. Troyes, André, s. d., 3 part. en 1 vol. in-12, demi-rel. mar. 1 fr. 50 c.



21. Livre d’heures, ou Offices de l’Eglise illustrés d’après les manuscrits de la Bibliothèque du Roi, par Mlle A. Guibert. Paris, 1843, in-8, br. 15 fr.

23. L’Epistre de monsieur Saint-Estienne, chantée en son église de Reims. Reims, Brissart-Binet, 1845, in-12, demi-rel. mar. r. avec coins, non rogn. (Capé). 3 fr.

Photographie Librairie Vignes

25. Messe des Sans-Culottes, chantée à la belle-tour, de Reims. Reims, Brissart-Binet 1854, in-12, demi-rel. mar. r., tr. rognée. 3 fr. 50 c.

86. Cura clericalis - Articuli fidei. [à la fin :] Troyes, Jehan Lecoq. 2 part. en 1 vol. in-16 goth., v. f., fil., tr. dor. (Petit). 19 fr.

Photographie MDZ


97. Apologie de la mission de saint Maur, apostre des bénédictins en France, par dom Thierry Ruinart. Paris, 1702, in-8, mar. r., tr. dor. Aux armes de Le Tellier, archevêque de Reims. 63 fr.



98. Tableau de la vie et miracles de saint Thierry, premier abbé de l’abbaye royale de Mont-d’Or-lez-Reims, par le sieur Bailly. Paris, 1632, in-12, br., rogn. 30 fr.

99. Discours funèbre sur la mort de feu Mgr le révérendissime Gabriel de Saincte-Marie, archevesque, duc de Reims, premier pair de France, par dom Guillaume Marlot. Reims, François Bernard, 1629, in-4, cart. 7 fr. 50 c.



101. La Saincteté chrestienne, contenant les vie, mort et miracles de plusieurs saincts de France, et autres pays, qui ne sont dans les Vies des Saincts & dont les Reliques sont au Diocèse & Ville de Troyes. Troyes, 1637, in-4, v. antique. 30 fr.



105. Pro extirpandis hæresibus, ad Henricum secundum, J. Vacquerii societatis Sorbonicæ doctoris, oratio. Rhemis, excudebat Bacnetius, 1559, pet. in-8, mar. r., fil., tr. dor. (Capé). 21 fr.

110. Dissertation sur l’époque de l’établissement de la religion chrétienne dans le Soissonnois, par l’abbé Lebeuf. Paris, Delespine, 1837, in-12, demi-rel. mar. r. 6 fr.

111. Titres de la fondation de l’église Saint-Urbain de Troyes. Troyes, 1683, in-4, br. 19 fr.



112. Historiæ Remensis ecclesiæ libri IIII, auctore Flodoardo. Duaci, 1617, pet. in-8, demi-rel. mar. br. Ex. de Dom Guillaume Marlot. 11 fr.



113. L’Histoire de l’église métropolitaine de Reims, par Flodoard, traduite en françois par maistre Nicolas Chesneau. Reims, Jean de Foigny, 1581, in-4, parch. 4 fr. 50 c.



114. Les Sépultures de l’église Saint-Remi de Reims, par Prosper Tarbé. Reims, Brissart, 1842, in-8, demi-rel. mar. r., tête dor., non rogn. 4 fr.



115. Trésors des églises de Reims, par Prosper Tarbé. Reims, Assy et Cie, 1843, in-4, demi-rel. mar. bl., tête dor., fig. 25 fr.



116. Lettre sur la Sainte Ampoule et sur le sacre de nos rois à Reims. Paris, Estienne, 1775, in-12, demi-rel. 3 fr. 50 c.



122. Polyptyque de l’abbaye de Saint-Remi de Reims, par B. Guérard. Paris, Impr. impériale, 1853, in-4, demi-rel. mar. r., tête dor., non rog. 7 fr.

148. Recherches pour servir à l’histoire du Droit français. Paris, Ve Estienne, 1852, in-12, r. 3 fr. 50 c.

157. Recueil général des anciennes lois françaises depuis l’an 420 jusqu’à la Révolution de 1789, par MM. Jourdan, Decrusy et Isambert. Paris, 1827, 29 vol. in-8, demi-rel. veau rose. 59 fr.



199. Les Reliefs Forenses de Me Sébastian Roulliard. Paris, 1610, in-4, demi-rel. 5 fr.

Exemplaire Moignon


202. Harangues de M. de Lamoignon. 2 vol. in-4, v. Aux armes de Machault [Paris, Ader, 18 juin 2014 : 500 €].

210. Almanach nouveau du Palais pour l’an de grâce 1783. Troyes, Robert Garnier, s. d., pet. in-8, demi-rel. v. f. 3 fr. 50 c.

258. Traité de l’instruction criminelle, ou Théorie du code de l’instruction criminelle, par M. Faustin Hélie. Paris, Charles Hingray, 1845-1860, 9 vol. in-8, demi-rel. chagr. bleu [t. IX br.]. 9 fr.



268. Causes amusantes et connues. Berlin, 1769, 2 vol. in-12, fig., v. antiq. marbr. 6 fr.



324. Description de la fontaine minérale de Chenay, par Nicolas Abraham, sieur de La Framboisière. Reims, Brissart-Binet, 1855, pet. in-12, réimpression à 100 ex., demi-rel. mar. r. 2 fr. 50 c.



326. Le Point du jour. Ou Traicté du commencement des jours, & de l’endroict où il est estably sur la Terre. Par feu M. Nicolas Bergier vivant Advocat au Siège Présidial de Reims. Reims, Nicolas Hécart, 1629, pet. in-8, vélin. 2 fr.



336. Histoire philosophique, politique et religieuse de la barbe, chez les principaux peuples de la Terre, par le Dr Philippe. Paris, Martinon, et Reims, Godin et Brissart-Binet, 1845, in-8, br. 4 fr.

386. Réunion de gravures de modes parisiennes (environ 1.000 planches en couleurs) de 1812-1814 à 1821, 9 vol. in-8, cart. 140 fr.

401. Dictionnaire de la langue française, par E. Littré. Paris, L. Hachette, 1873, 4 vol. in-4, demi-rel. mar. viol., plats toile, tr. jasp. 72 fr.

Photographie Edward Worth Library


430. Phædri Aug. liberti fabularum Æsopiarum libri V. Oliva, Rob. Stephani, 1617, in-4, demi-rel. mar. viol., tr. peign. Contient les variantes du manuscrit de Reims qu’on croyait avoir été détruites dans l’incendie de 1774. 4 fr. 50 c.



440. J. Vulteii Rhemi Inscriptionum libri II. Sim. Colinæum, 1538, in-16, mar. r., fil., tr. dor. (Capé). 18 fr.

Photographie Librairie Le Feu Follet


453. Œuvres de Coquillart, nouvelle édition. Paris, Jannet, 1857, 2 vol. in-12, mar. r., tr. dor. 19 fr.



487. Vive Henry IV ! Chanson historique en six couplets. Reims, L. Jacquet, 1850, in-8, br. 1 fr.



489. Les Contes rémois, par M. le Cte de C… [Chevigné]. Dessins de E. Meissonier. Paris, Michel Lévy frères, 1858, 3e édition, in-12, br. 49 fr.

Photographie BnF


520. Deburau. Histoire du théâtre à quatre sous [par Jules Janin]. Paris, Charles Gosselin, 1832, 2 tomes en 1 vol. in-12, demi-rel. mar. r., fig. 33 fr.



557. Mémoires de l’Académie des sciences, inscriptions, beaux-arts, ci-devant établie à Troyes en Champagne [par Grosley], 1768, in-12, demi-rel. mar. r. 7 fr.



565. Matinées sénonoises, ou Proverbes françois. Paris, Née de La Rochelle, et Sens, veuve Tarbé, 1789, in-8, v. rac. 1 fr.



566. Discours sur le proverbe : Quatre-vingt-dix-neuf Moutons et un Champenois font cent bêtes, par M. Herluison. Paris, Voland, 1810, in-8, br. 4 fr.



578. L’Art de plumer la poule sans la faire crier. Reims, 1854, in-12, demi-rel. mar. r., non rog. 4 fr. 50 c.



581. Philosophie d’amour de M. Léon Hébreu, traduicte d’italien en françoys par le seigneur du Parc, Champenois. Lyon, Guillaume Rouille, 1551, in-8, v. f. ant. 3 fr. 50 c.



590. Correspondance inédite de Mabillon et de Montfaucon avec l’Italie. Paris, Guilbert, 1847, 3 vol. in-8, br. 7 fr.



591. Lettres de l’abbé Lebeuf, publiées par la Société des sciences historiques et naturelles de l’Yonne. Auxerre, 1866, 2 vol. in-8, br. 4 fr. 50 c.



603. Maucroix. Les Œuvres diverses, publiées par Louis Paris. Paris, 1844, 2 vol. in-12, br., 2 fr.



605. Œuvres inédites de P. J. Grosley. Paris, Imprimerie C.-F. Patris, 1812, 3 vol. in-8, portr., demi-rel. v. rose. 10 fr.



662. Des cérémonies du sacre, par M. C. Leber. Paris, Baudouin frères, et Reims, Frémeau fils, 1825, in-8, br., pl. 5 fr. 50 c.



663. Le Sacre et Coronnement du roy de France. Reims, Jean de Foigny, 1575 – Discours du sacre et coronnement du très-chrestien roy de France, par Jean Champagne, 1575. Deux part. en 1 vol. pet. in-8, demi-rel., v. f. 21 fr.



677. Jeanne d’Arc, ou Coup-d’œil sur les révolutions de France au tems de Charles VI et de Charles VII, et sur-tout de la Pucelle d’Orléans. Par M. Berriat-Saint-Prix. Paris, Pillet, 1817, in-8, portr., demi-rel. mar. r., tête dor., non rogn. 4 fr.



685. La Légende de Charles, cardinal de Lorraine. Reims, Pierre Martin, 1579, pet. in-8, demi-rel. 9 fr.

686. Recueil et discours du voyage du roy Charles IX. Lyon, Benoît Rigaud, 1567, pet. in-12, parch. Ex. Bergeret [n° 1.825]. 20 fr.



710. Histoire de la vie et de l’administration de Colbert, contrôleur général des finances. Paris, Guillaumin, 1846, in-8, br. – Colbert, promoteur des grandes ordonnances de Louis XIV. Paris, 1860, in-8, br. 5 fr. 50 c.



734. Histoire de la Terreur, 1792-1794. Paris, Michel Lévy frères, 1862-1869, 7 vol. in-8, br. 32 fr.



738. Collection de matériaux pour l’histoire de la Révolution de France, de 1787 jusqu’à ce jour. Bibliographie de journaux [Par Deschiens]. Paris, Barrois l’aîné, 1829, in-8, br. 6 fr. 50 c.

758. Ouvrages et opuscules relatifs à la Champagne. 12 vol. in-8, br. 17 fr.



759. Les Archives curieuses de la Champagne et de la Brie, par A. Assier. Paris, J. Techener, 1853, in-8, br., 200 ex. 1 fr. 50 c.

Photographie BnF

 

Vente le vendredi 6 mars 1891, à l’Hôtel des Commissaires-Priseurs, 9 rue Drouot, salle n° 4 : Catalogue des lithographies, eaux-fortes modernes et estampes anciennes, œuvres de Charlet, Géricault, Decamps, Delacroix, Raffet, H. Vernet, etc. Provenant de la collection de feu M. Moignon (Paris, Maurice Delestre et Jules Bouillon, 1891, in-8, 36 p., 318 + 2 doubles [bis] + 1 triple [ter] = 321 lots), dont Lithographies et eaux-fortes [307 lots = 95,63 %], Livres [14 lots = 4,36 %].

305. L’Artiste. Histoire de l’art contemporain. 1874-1876. 5 vol. gr. in-8, demi-rel. bas. 16 fr.

306. Bruzard. Catalogue de l’œuvre lithographique de M.-J.-E. Horace Vernet. Paris, 1826, in-8, cart. 20 fr.

307.-308. Bry (Auguste). Raffet, sa vie et ses œuvres. Paris, 1861 et 1872, 2 éditions différentes, 2 vol. in-8, br. – Clément (Charles). Géricault ; étude biographique et critique, avec le catalogue raisonné de l’œuvre du maître. Paris, 1868, in-8 br. 6 fr.

309. Le Diable à Paris. Paris, Hetzel, 1845, 2 vol. in-8, demi-rel. mar. r., fig. par Gavarni. 12 fr.

310.-311.-312. Gavarni. La Correctionnelle, petites causes célèbres. Paris, 1840, in-4, cart. – Les Joyaux. Les Parures. Paris, s. d., 2 vol. in-8, demi-rel. mar. vert. – Masques et visages. Paris, 1868, in-8 cart. 17 fr.

313. Giacomelli. Raffet, son œuvre lithographique et ses eaux-fortes. Paris, 1862, in-8, br. 10 fr.

314. Grandville. Les Métamorphoses du jour. Paris, Gustave Havard, 1854, in-8, demi-rel. mar. r. 10 fr.

315.-316. Guiffrey. L’œuvre de Ch. Jacque. Paris, 1866, in-8, br. – La Combe. Charlet, sa vie, ses lettres. Paris, 1856, in-8, demi-rel. mar. r. 10 fr.

317. Leberthais. Toiles peintes et tapisseries de la ville de Reims. Paris, s. d., gr. in-fol., en feuilles. 61 pièces en noir et en couleur, sans texte. 17 fr.

318. Moreau (Ad.). E. Delacroix et son œuvre. Paris, 1873, in-8, br., grand papier. 13 fr.