Jean-Jules-Paul Berque est né le 31 janvier 1896 à Reims, 10 rue Perseval, domicile de ses parents, Charles-Marie Berque, négociant en vins de Champagne, un des associés administrateurs de la Maison Ernest Irroy *, rue de la Justice, et de Marguerite-Charlotte Pierrard.
* La Maison Ernest Irroy a été fondée en 1820 par Charles-François-Benjamin Irroy, père de Ernest-Benjamin Irroy (1829-1896), lequel s’était adjoint comme associés, en 1890, F. Blondeau et Charles Berque, administrateurs de la Société anonyme qui exploita cette marque après sa mort. Ces administrateurs formèrent en 1900 avec G. Goerg, neveu de Ernest Irroy, la raison sociale « Blondeau, Berque et Cie ». La Première Guerre surprit en plein essor le champagne Irroy. Après l’armistice, il fallut constater que les celliers avaient été presque entièrement détruits par le bombardement de la ville et que des pillages avaient été pratiqués dans les caves. L’établissement fut reconstruit à l’emplacement des anciens bâtiments.
Jouant du violon et peignant déjà avec talent, son enfance se passa dans un milieu favorable au développement des activités artistiques, entre le salon de musique de sa mère et les sculptures de sa sœur aînée, Andrée. Des aquarelles réalisées au cours de sa dixième année témoignent de l’influence des voyages qu’il fit alors avec ses parents, sur la Côte d’Azur et en Italie.
En 1916, il quitta Reims pour Paris, et s’inscrivit à l’Académie Paul Ranson, fondée rue Henri Monnier (IXe) en 1908, dirigée par sa veuve dès l’année suivante et transférée en 1911 rue Joseph Bara (VIe). Il y fut l’élève de Félix Vallotton, de Maurice Denis et de Paul Sérusier, l’ami qu’il retrouva en Bretagne et qui lui écrivit de Châteauneuf-du-Faou (Finistère) :
« Quand vous dessinerez, tâchez que vos dessins ne ressemblent pas aux classiques académies, mais qu’ils soient nets et précis comme des Holbein. »
Mobilisé, il fut réformé en 1917, pour raison de santé.
Le 25 septembre 1920, il épousa à Paris (XVIe) Raymonde-Emmanuelle-Louise-Marie Thorel, fille d’un juge au Tribunal civil de la Seine, née en 1895 à Épernay, qui lui donnera deux enfants. Le mariage fut célébré le 28 septembre à Notre-Dame de Passy.
Le couple voyagea beaucoup, au Maroc, en Italie, en Espagne, et passa de nombreux mois dans le Var, entre Toulon et Saint-Tropez, fréquentant le peintre André Dunoyer de Segonzac (1884-1974), les femmes de lettres Colette (1873-1954) et Lise Deharme (1898-1980). À Collioure, il rencontra le sculpteur Aristide Maillol (1861-1944).
En 1922, Jean Berque fut un des premiers membres de « L’Union rémoise des arts décoratifs », dont le président-fondateur, Ernest Kalas (1861-1928), architecte et époux d’une artiste peintre, tentait de rendre leur place aux arts, dans une ville ruinée en pleine reconstruction.
L’année suivante, Georges Charbonneaux (1865-1933), fondateur en 1912 de la Société « Le Foyer rémois », fit poser la première pierre de l’église Saint-Nicaise, dans la cité du Chemin Vert, construite sur les plans de Jean-Marcel Auburtin (1872-1926).
La décoration intérieure fut confiée à Gustave Jaulmes et Victor Menu (nef), Maurice Denis (absides des deux transepts et baptistère), Ernest Laurent (baptême du Christ à l’entrée du baptistère), René Lalique (vitraux et luminaire) et Jean Berque (Vierge à l’enfant au revers de l’entrée et Chemin de croix).
Reims. Eglise Saint-Nicaise. Chemin de croix. Station XIV. |
Les quatorze stations du Chemin de croix, réalisées après un voyage en Italie pour « se retremper aux sources pures de l’art religieux », peintes à l’huile sur des panneaux en fibro-ciment de 70 cm. de côté, furent l’objet d’articles élogieux dans la presse spécialisée française et étrangère, avant d’être inaugurées en 1925.
Au début de l’année 1924, Jean Berque fut invité à l’exposition « Premier groupe » de la galerie Eugène Druet, rue Royale, à Paris, où il exposa huit toiles près des œuvres de Maurice Denis, Georges d’Espagnat, Hermann-Paul, Pierre Laprade, Henri Lebasque, Aristide Maillol, Théo Van Rysselberghe, Paul Sérusier, Félix Vallotton, Louis Valtat et Auguste Guénot :
« Le 1er groupe a réuni Maurice Denis, Hermann-Paul, Lebasque, Sérusier, Vallotton, peintres bien divers dont la notoriété ne sera pas accrue par leurs envois. Jean Berque et Auguste Guénot, invités, apportent plus d’intérêt vrai. » (Images de Paris, n° 49-50, 1924)
En novembre, il fit ses débuts au Salon d’Automne, au Grand Palais : admiratif, Jean Martel lui proposa d’échanger une toile de nus contre une de ses sculptures.
Il exposa au Salon d’Automne jusqu’en 1928, mais aussi au Salon des Tuileries – entre 1927 et 1934 –, à la galerie de Jacques Rodrigues, rue Bonaparte, et chez Marcel Bernheim, rue Caumartin, à La Haye, etc.
Ses natures mortes, ses paysages, et surtout ses nus, furent toujours très remarqués.
C’est ainsi que le mensuel Le Crapouillot, ayant illustré la couverture de son numéro du 1er janvier 1927 avec la reproduction photographique de l’un de ses nus, fut interdit d’affichage dans les kiosques parisiens.
Du 15 au 24 mai 1931, avec un catalogue préfacé par un éminent orientaliste, le Docteur Joseph-Charles Mardrus, il présenta à la galerie de la Renaissance, rue Royale, à Paris, 51 toiles – « avec surtout des nus, isolés ou groupés, d’une robuste exécution et d’un beau modelé. Dans un coin, un charmant paysage provençal en gris. » –, des dessins et deux livres – L’Offrande lyrique, de Tagore, et Connaissance de l’est de Paul Claudel –, ainsi que la maquette de L’Apocalypse. Le critique d’art René Barotte écrivit alors :
« En feuilletant l’ouvrage, j’ai retrouvé Babylone beaucoup plus féérique qu’avaient pu me la révéler mes rêves d’enfance, et avec le peintre j’ai monté dans cette atmosphère céleste si picturalement décrite par le prophète. J’ai vu le Trône du Seigneur entouré d’un arc-en-ciel d’une apparence semblable à l’émeraude et j’ai vécu dans l’adorable sillage des anges, de ces beaux anges verts dont les ailes étaient d’or. »
Tandis que l’État faisait l’acquisition d’une toile pour le musée du Luxembourg, l’auteur dramatique Henri-René Lenormand donnait un article :
« Je ne crois pas que Jean Berque ait jamais obéi aux disciplines collectives qui, ces dernières années, remplacèrent pour tant de peintres la justesse de l’instinct et le goût profond de la peinture. » Puis, parlant des œuvres qu’il expose :
« l’œil non spécialisé peut y découvrir un amour des formes et de la lumière, un plaisir de peindre, un harmonieux souci de l’expression par la couleur, qui doivent le placer, à l’abri des hasards de la mode et de la spéculation, au premier rang des peintres de sa génération […] Sa prédilection pour le gris est évidente. Le gris, non comme une excuse à une vision incertaine ou à de complaisantes rêveries, mais comme une source de repos et d’équilibre, comme un signe de la douceur et de la noblesse de l’âme. […]
Feuilletons les gravures dont Jean Berque a illustré La Connaissance de l’Est. Regardez cette proue de navire suspendue au-dessus de la mer tropicale, cette vasque verte et jaune où, entre des cocotiers efféminés, des embarcations sont posées, ce fleuve où des jonques aux cent rames, telles des insectes inconnus, épousent le courant limoneux, vous comprendrez que Jean Berque est un artiste complet, car le monde des rêves et de l’imagination se traduit, chez lui, en visions aussi impérieuses que celui des formes vivantes et des paysages quotidiens. »
Dès 1925, Jean Berque avait effectivement commencé à consacrer une grande partie de son activité à l’illustration du livre.
De 1930 à 1939, il illustra tous les ans, sauf en 1931, des ouvrages pour Philippe Gonin à Paris, ou pour les frères Gonin à Lausanne **.
En 1935, lors de la parution de l’ouvrage de Denise Boas, Le Bruit du silence, Pierre Mornand, conservateur à la Bibliothèque nationale, écrivit :
** Les Éditions Gonin sont nées en 1926, de l’association de deux frères, Philippe et André Gonin, fils d’un libraire de Lausanne. La guerre les sépara en 1940. Tandis que Philippe poursuivait seul en France, André rentra en Suisse, à Lausanne, et s’adjoignit son fils Pierre en 1956.
En 1935, lors de la parution de l’ouvrage de Denise Boas, Le Bruit du silence, Pierre Mornand, conservateur à la Bibliothèque nationale, écrivit :
« Pour illustrer “ Un Regard ”, madrigal triste, Jean Berque a peint en grisaille, avec une perspicacité elle aussi pleine de nuances, des femmes et des cavaliers sous les ombrages clairs d’un bois empreint de la même poésie que ce parc au camaïeu roux et mauve. Il peint encore des fleurs d’une légèreté charmante dont la fraîcheur de tons s’exalte au sein de blancheurs nimbées ; leur éclat chaud et précieux rappelle Odilon Redon. »
Son mariage ayant été dissout par jugement de divorce du Tribunal civil de la Seine du 21 juillet 1943, Jean Berque épousa, le 22 novembre suivant, à Argenton-sur-Creuse (Indre), Germaine-Ninette-Wilhelmine Kohn. Tous deux participèrent activement à la Résistance, accueillant chez eux des officiers anglais du service secret britannique « Special Operations Executive » [Direction des opérations spéciales]. Comme une récompense, ils eurent un fils le jour de la victoire.
Après les Amours de Marie, de Ronsard, illustrés en 1942, il illustra encore quelques livres, de 1946 à 1951, en particulier de Colette, qui lui écrivit en 1946 :
« Je n’aime pas du tout les lettres autographes, quand elles sont de moi. Et voyez ma malchance : je n’ai pas même de secrétaire. De sorte que toutes mes lettres sont des autographes. Prenez donc celle-ci : choisirais-je un destinataire plus sympathique ? Votre souvenir est attaché désormais à ce Blé en Herbe, auquel vous avez mis tant d’amour, un bleu si authentique et si cancalais et une “ ressemblance ” – presque magique – entre mes petits héros et vos adolescents longs et purs. Quand j’ai soif de mer, je regarde la laiteuse page où glissent les barques. Voyez tout le bien que je vous dois, car je ne suis sortie que trois fois une heure depuis le 5 décembre dernier. Cher Jean Berque, j’ai écrit Le blé en herbe, mais vous l’avez réinventé. Une grande poignée de main, et l’affectueux sentiment que je vous porte accompagnent ce mot. »
Jean Berque avait préparé l’illustration de Malatesta, à la grande satisfaction de Montherlant, mais se brouilla avec l’éditeur. Il grava également un Roman de la rose qui resta inachevé.
Il réalisa aussi les décors de On ne badine pas avec l’amour, de Alfred de Musset, pour la Comédie française, et l’affiche de Perrier, avant d’être fait chevalier de la Légion d’honneur, au titre des beaux-arts, en 1953.
L’après-midi du 27 avril 1954, il mourut soudainement dans une librairie de la rue de Seine, à Paris. Il repose au cimetière de La Celle-Saint-Cloud (Yvelines).
Livres illustrés par Jean Berque :
1. Rabindranath Tagore. L’Offrande lyrique. Paris, F.-L. Schmied, 1925.
2. Abel Bonnard. Au Maroc. Paris, Emile-Paul frères, 1927.
3. André Maurois. « Kate ». In D’Ariane à Zoé [par vingt-six écrivains et autant d’artistes]. Paris, Librairie de France, 1930.
4. Paul Claudel. Connaissance de l’Est. Lausanne, Gonin & Cie [sic], 1930.
5. Pax Mundi. Livre d’or de la paix. Genève, Paxunis, 1932.
6. Johann Wolfgang von Goethe. Prologue dans le ciel. Paris, Philippe Gonin, 1932.
7. Paul Verlaine. Les Amies-Filles. Lausanne, Philippe Gonin, 1932.
8. Paul Verlaine. Les Poètes maudits. S. l., Desjobert et Gonin, 1932.
9. Le Cantique des cantiques du roi Salomon. Lausanne, Gonin et Cie, 1933.
10. Retour de l’enfant prodigue. Paris, Philippe Gonin, 1933.
11. Pierre de Ronsard. Poèmes. Lausanne, frères Gonin, 1934.
12. Abel Bonnard. « Le Cœur sentimental ». In Affaires de cœur. Paris, Nativelle, 1934.
13. Lucrèce. De la nature. Lausanne, Gonin, 1934.
14. Paul Verlaine. Poésies choisies. S. l., s. n., 1934.
15. Denise Boas. Le Bruit du silence. Paris, Éditions des Amis de l’artiste [Philippe Gonin], 1935.
16. Anna de Noailles. Les Jardins. Poèmes. Paris-Lausanne, frères Gonin, 1935.
17. Pierre Louÿs. Les Chansons secrètes de Bilitis. [Paris], aux dépens d’un amateur, 1935.
18. Claude Ramboz. Vers toi. Paris, aux dépens d’un ami de l’auteur, 1935.
19. Le Chemin de la croix selon les Évangiles. Paris, Philippe Gonin, 1936.
20. Denise Boas. La Danse des masques. Paris, Philippe Gonin, 1936.
21. Jean Berque. Recueil d’illustrations pour Tristan et Iseult. Paris, P. Gonin, 1936.
22. André Mary. Tristan. Paris, Philippe Gonin, 1937.
23. Denise Boas. Fabulettes. Paris, Philippe Gonin, 1937.
24. Denise Boas. Tu dépends de ta nature ou la Brune et la Blonde. Paris, Philippe Gonin, 1937.
25. Joachim du Bellay. Œuvres poétiques. Sonnets de l’Olive. Paris, Philippe Gonin, 1938.
26. Apocalypse de Saint Jean. Lausanne, frères Gonin, 1938.
27. Charles Baudelaire. Douze poèmes. Paris, Philippe Gonin, 1939.
28. Percy Bysshe Shelley. Douze poèmes. Paris, Philippe Gonin, 1939.
29. Pierre de Ronsard. Amours de Marie. Paris, A. Tallone, 1942.
30. Pierre Louÿs. Les Chansons de Bilitis. Paris, Lallemand, 1946.
31. Sidonie Gabrielle Colette. Le Blé en herbe. Paris, aux dépens de l’artiste, 1946.
32. Pierre de Ronsard. Livret de folastries. Paris, aux dépens d’un amateur, 1947.
33. Paul-Jean Toulet. Mon amie Nane. Paris, La Bonne Compagnie, 1918 [i. e. 1948].
34. Pierre Louÿs. Trois filles de leur mère. Paris, aux dépens d’un amateur, 1897 [v. 1950].
35. Pierre Louÿs. Aphrodite. Mœurs antiques. Paris, La Bonne Compagnie, 1951.
De gauche à droite : J.-P. Fontaine, Madame Berque, Patrick Chatelin Reims, Bibliothèque Carnegie, 26 septembre 1992 |
Grâce aux prêts de Madame Berque, à la collaboration de Pierre Gonin et avec la bénédiction de Claudine Belayche, conservateur à la Bibliothèque municipale de Reims, dite « Carnegie », Patrick Chatelin et Jean-Paul Fontaine purent monter une exposition qui dura du 22 septembre au 3 octobre 1992, et qui fut accompagnée d’un catalogue, tiré à 150 exemplaires, qui leva le voile sur cet artiste injustement oublié de ses compatriotes :
Première biographie et bibliographie de Jean Berque |
Vitrine 1.
- Article de R. Druart dans le journal L’Union du 12 mai 1954 (photocopie)
- Invitation à la remise de la Légion d’honneur de Jean Berque par A. Sarraut (photocopie)
- Lettre de Colette à Jean Berque, 1946 (photocopie)
- Portrait de Jean Berque (photographie noir et blanc)
- Andrée Berque (photographie noir et blanc)
- Marguerite Pierrard, épouse Charles Berque (photographie noir et blanc)
- Charles Berque posant pour un buste réalisé par sa fille Andrée (photographie noir et blanc)
- Madame Charles Berque et ses deux enfants (photo bistre sur carton vert)
- J. Berque peignant l’actrice Rosine Derean, épouse de Claude Dauphin, 1931 (photo bistre sur carton beige)
- Jean et sa sœur Andrée Berque enfants (photo noir et blanc)
- Carnet de dessins aquarellés de J. Berque âgé de 9 ans, 1905
- Lettre de P. Sérusier à J. Berque (photocopie)
- E. Bénézit : Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs. Paris, Gründ, 1976, t. I, 682-683 (photocopie)
- Lettre de M. Denis à G. Charbonneaux, à propos du Chemin de croix de l’église Saint-Nicaise, 1923 (photocopie)
Vitrine 2
- Maquette gouachée de l’affiche Perrier destinée aux couloirs du métro, v. 1950
- Catalogues des première et deuxième expositions d’Arts modernes organisées par l’Union des Arts décoratifs, 1922 et 1923 (photocopies des listes des pièces exposées par J. Berque)
- Catalogue des Éditions Gonin, Paris-Lausanne
- Percy Bysshe Shelley : Douze poèmes, 1939 (2 pages et 1 gouache)
Vitrine 3
- 8 cuivres gravés du Roman de la rose, resté inachevé
Vitrine 4
Le Chemin de la croix selon les Évangiles, 1936 :
- Pages 2 et 3
- Dessin de recherche pour la IIIe station
- Épreuve d’essai pour la IIIe station
- IIIe station
- Cuivre gravé de la IIIe station
- Dessin gouaché préparatoire à la VIIIe station
- VIIIe station
- Cuivre de la XIIe station
- Lettre de J. Berque au sujet de la couronne d’épines sur la tête du Christ, que le curé voulait lui imposer, 1923
Vitrine 5
- 6 cuivres gravés du Roman de la rose, resté inachevé
Vitrine 6
- 7 cuivres gravés du Roman de la rose, resté inachevé
Vitrine 7
- Anna de Noailles : Les Jardins. Poèmes, 1935 : 2 pages
- Rabindranath Tagore : L’Offrande lyrique, 1925 : page de titre et frontispice, 2 illustrations
- Abel Bonnard : Au Maroc, 1927 : page de titre et frontispice
Vitrine 8
- Paul Claudel : Connaissance de l’Est, 1930 : page 25 et 2 gravures de la suite en noir
Vitrine 9
- P. L. [Pierre Louÿs] : Trois filles de leur mère, v. 1950 : page de titre
- Pierre Louÿs : Les Chansons secrètes de Bilitis, 1935 : page de titre et 1 gravure
- Paul Verlaine : Les Amies-Filles, 1932 : page de titre et frontispice, page 23
Visite commentée de l'exposition |
- Le Cantique des cantiques du roi Salomon, 1933 : page de titre et frontispice, pages 18-19
- Goethe : Prologue dans le ciel, 1932 : page de titre et frontispice, page avec lettrine « L »
Vitrine 11
- Pierre de Ronsard : Livret de folastries, 1947 : page de titre et frontispice, 1 gravure de la suite en un ton, 1 cuivre gravé
- P. de Ronsard : Poèmes, 1934 : 1 gravure et page 28
Vitrine 12
- André Mary : Tristan, 1937 : page de titre et 3 gravures
Vitrine 13
Retour de l’enfant prodigue. Évangile selon Saint Luc, 1933 :
- Page de titre
- 1 page et illustration en regard
- 1 suite de 4 gravures en couleur
Vitrine 14
- Denise Boas : Le Bruit du silence, 1935 : page de titre et page 28
- Abel Bonnard : « Le Cœur sentimental », 1934 : 1 gravure de la 1ère édition, couverture de la 2e édition
- Paul-Jean Toulet : Mon amie Nane, 1948 : page de titre et frontispice
- Pierre Louÿs : Aphrodite, 1951 : page de titre et frontispice
Vitrine 15
- Joachim du Bellay : Œuvres poétiques, 1938 : 1 page et 1 gravure
- Apocalypse de Saint Jean, 1938 : 1 page et 1 gravure
Vitrine 16
- Colette : Le Blé en herbe, 1946 : page de titre, 1 gravure et son cuivre
- Pierre Louÿs : Les Chansons de Bilitis, 1946 : page 115
Une nouvelle édition, revue, corrigée et augmentée du catalogue fut publiée à l’occasion d’une exposition sur « Le Livre Art déco », à la Bibliothèque municipale de Reims, du 17 mars au 10 juin 2006.
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