N’en déplaise à Joseph-Marie Quérard (La France littéraire. Paris, Firmin Didot frères, 1833, t. 5, p. 579), à François-Xavier de Feller (Biographie universelle. Paris, J. Leroux, Jouby et Ce, 1849, t. V, p. 536), à Louis-Gabriel Michaud (Biographie universelle ancienne et moderne. Paris, Madame C. Desplaces, s. d., t. 27, p. 136) et à leurs serviles suiveurs jusqu’au xxie siècle, qui ne savent pas chercher un acte dans les archives de l’État-Civil : Antoine-Louis Martin, connu sous le nom de Louis-Aimé Martin, puis, à partir de 1815, de Louis Aimé-Martin qu’il s’était donné, ne se prénommait pas Louis-Aimé, ni Louis-Antoine-Marie, n’est pas né à Lyon en 1786, en 1779 ou le 17 avril 1782, ni en 1786 à Rillieux [Ain, où fut inhumée sa mère en 1834], et n’est pas mort le 18 novembre 1847 à Saint-Germain-en-Laye [Yvelines, où mourut sa femme le 16 novembre 1847]. Affirmer cette dernière date, c’était en outre ignorer que le « Discours prononcé sur la tombe d’Aimé Martin [sic] » par Alphonse de Lamartine était daté du 27 juin 1847 (La France parlementaire. Paris, Librairie internationale, 1865, t. 5, p. 24-26), même si l’éditeur s’est trompé de date, le discours étant du 23 juin. En tout état de cause, les réponses se trouvaient dans L’Intermédiaire des chercheurs et curieux du 20 octobre 1903 (col. 572). Enfin, que penser de l’auteur qui, en 1997, à la suite de Quérard (ibid.), a attribué à Antoine-Louis Martin l’Éloge historique de J.-H.-Désiré Petetin (Lyon, Ballanche père et fils, 1808), qui est en réalité de Aimé Martin (Saint-Rambert-en-Bugey, Ain, 1767-30 mai 1846), docteur en médecine, ex-chirurgien en chef de l’hôpital de la Charité à Lyon ?
(Coll. B. M. Lyon) |
Antoine-Louis Martin, dit « Louis Aimé-Martin », est né à Lyon [Rhône], le 21 avril 1782, fils unique d’un père qui avait combattu contre la Convention, au siège de la ville de Lyon, et fut baptisé le lendemain en l’église Sainte-Croix [détruite au xixe siècle] :
« Cejourd’hui vingt deux Avril mil sept cent quatre vingt deux Antoine-Louis fils de Sr Louis Martin Bourgeois et de Dlle Marie Royer son épouse né le jour d’hier a été baptisé dans l’église paroissiale de Ste Croix par moi vicaire d’icelle soussigné. Le parrain a été Sr Antoine Royer Bourgeois oncle maternel de l’enfant et la marraine Dlle Antoinette Pain fille majeure qui ont signé avec le pere présent et autres témoins. » [sic]
Antoine-Louis Martin, dit « Louis Aimé-Martin », est mort à Paris, le lundi 21 juin 1847, à son domicile, 15 rue des Petits-Augustins [aujourd’hui rue Bonaparte, VIe]. Ses obsèques furent célébrées le 23, en l’église de Saint-Germain-des-Prés :
« Une affluence considérable a suivi jusqu’au cimetière du Père-Lachaise la dépouille mortelle de cet homme de bien, de cet excellent philosophe qui a laissé de si doux et de si utiles souvenirs dans la mémoire de ceux que ses écrits ont instruits et charmés, de vifs regrets dans le cœur de tous ceux qui l’ont connu. Beaucoup de notabilités de l’armée et de la presse se faisaient remarquer parmi les nombreux amis qui lui rendaient les derniers devoirs : MM. les généraux de Gazan et de Garraube ; MM. de Lamartine, Charles Dupin, Jules Janin, Babinet, de l’Académie des Sciences ; Mahérault, sous-directeur du personnel au ministère de la guerre ; de Lancy, administrateur de la Bibliothèque Sainte-Geneviève ; F. Fenillet, A. Tastu, Wey, Ferdinand Denys [sic], Philarète Chasles, du Collège de France, etc., etc.
M. de Lamartine, qu’une longue et fidèle intimité avait uni à M. Aimé Martin [sic], a pris la parole sur le cercueil. Nous reproduisons ces mots touchans [sic], dignes en tous points du grand orateur et du fidèle ami :
“ Messieurs, nous voici arrivés auprès de la tombe de l’immortel auteur de Paul et Virginie et des Etudes de la Nature pour y déposer le disciple à côté du maître. […]
Toute la vie d’Aimé Martin [sic] se raconte en un mot : il fut un homme de lettres dans l’antique et grande signification de ce mot ; c’est-à-dire qu’après avoir jeté un regard sur toutes les occupations, sur toutes les ambitions, sur toutes les gloires qui s’offrent à l’homme de talent à son entrée dans la vie, il n’en trouva qu’une digne de lui. Cultiver sa pensée, perfectionner son intelligence, grandir, ennoblir, élever, diviniser son âme et la reporter à son Créateur plus lumineuse, plus pure, plus sainte qu’il ne l’avait reçue de ses mains, découvrir Dieu dans ses œuvres, le faire comprendre, adorer, bénir dans sa création, ce fut sa tâche à lui. Sa vie entière ne fut qu’un travail ; ce travail ne fut qu’un acte de foi dans la Providence ici-bas, dans l’immortalité ailleurs. […] ” » (Journal des débats, jeudi 24 juin 1847, p. 2)
La tombe d’Aimé-Martin (106) était située entre le monument du chevalier de Parny (108) et celui du compositeur François-Adrien Boieldieu (105), non loin de celui de Bernardin de Saint-Pierre (88), où il repose avec ses deux enfants, Virginie (1794-1842) et Paul (1798-1856), et son gendre, le général de Gazan (1784-1849). [A. Henry. Le Père Lachaise historique, monumental et biographique. Paris, chez l’auteur, 1852].
***
Le goût des lettres avait poussé Aimé-Martin à renoncer au barreau et à s’installer au début du siècle – en 1809, dit-on – à Paris, où il occupa souvent diverses positions peu stables. Il a publié et édité un assez grand nombre d’ouvrages, plusieurs fois réimprimés. Il se fit connaître par la rédaction des Étrennes à la jeunesse, recueil d’historiettes morales en vers et en prose (Paris, Demonville, 1809-1812, 4 vol. in-18, fig.) et surtout la publication des Lettres à Sophie sur la physique, la chimie et l’histoire naturelle (Paris, H. Nicolle, 1810, 2 vol. in-8), qui furent bien accueillies du public et le signalèrent à l’attention de l’écrivain Jacques-Henri-Bernardin de Saint-Pierre (1737-1814). Celui-ci ne tarda pas à se l’attacher comme secrétaire et à le recevoir familièrement. Aimé-Martin édita une nouvelle édition du Traité de l’existence de Dieu (Paris, Demonville, 1811), par Fénelon, et publia un petit roman, Raymond (Paris, Panckoucke et H. Nicolle, 1812, in-8). En 1813, il fut chargé d’un cours d’histoire à l’Athénée. L’année suivante, il fut attaché à la rédaction du Journal des débats, auquel il donna de nombreux articles sur les sciences physiques, l’histoire naturelle et l’agriculture, et édita le Portrait d’Attila (Paris, Librairie Stéréotype, 1814, in-8), par Mme de Staël. En 1815, il fut pourvu de l’emploi de secrétaire-rédacteur à la Chambre des députés, grâce à la protection de son président, Joseph-Henri-Joachim Lainé (1768-1835), et édita les Harmonies de la nature (Paris, Méquignon-Marvis, 1815, 3 vol. in-8) de Saint-Pierre.
En 1816, lors de la réorganisation de l’École polytechnique, il fut chargé de la chaire de professeur de belles-lettres en remplacement de François Andrieux (1759-1833). Il édita les Œuvres complètes de Jacques-Henri-Bernardin de Saint-Pierre (Paris, Méquignon-Marvis, 1818-1820, 12 vol. in-8, 20 fig.), précédées d’un « Essai sur la vie et les ouvrages de Bernardin de Saint-Pierre ». Quelques passages de cet « Essai » donnèrent lieu, en 1821, à un procès intenté par un des frères de Félicité Didot (1773-1799), première femme de Saint-Pierre, Léger Didot (1767-1829), qui se plaignit d’avoir été calomnié par Aimé-Martin : le tribunal condamna Aimé-Martin à 300 fr. d’amende et à 1.000 fr. de dommages et intérêts envers Léger Didot, ordonna que les pages 230 et 231, ainsi que la note au bas de cette dernière page, soient supprimées dans tous les exemplaires encore en vente ; Aimé-Martin ayant fait appel, la Cour royale réforma le jugement du tribunal de première instance en réduisant l’amende au minimum de 16 fr. et en n’allouant à Léger Didot que 25 fr. de dommages et intérêts ; la Cour suprême rejeta le pourvoi en cassation de Léger Didot.
Aimé-Martin publia, sous le pseudonyme de Charlotte de Latour, Le Langage des fleurs (Paris, Audot, 1819, in-18, front. et 14 fig.), premier ouvrage sur ce thème. Il finit par épouser la veuve de Saint-Pierre, Marguerite-Charlotte-Désirée de Lafite de Pelleporc [sic] (Stenay, Meuse, 28 octobre 1780- Saint-Germain-en-Laye, Yvelines, 16 novembre 1847) : le contrat de mariage fut fait par Maître Flan, notaire à Chambly [Oise], le 8 juin 1822 et le mariage civil eut lieu le 12 juin, à Jouy-le-Moutier [Val d’Oise].
Il se fit encore connaître comme éditeur et annotateur des Œuvres complètes de J. Racine (Paris, Lefèvre, 1820-1821, 6 vol. in-8, fig.), des Réflexions ou sentences et maximes morales de La Rochefoucauld ; avec un examen critique (Paris, Lefèvre, 1822, in-8) et des Œuvres complètes de Molière (Paris, Lheureux, 1823-1824, 8 vol. in-8, fig.).
En 1825, Aimé-Martin céda sa première bibliothèque au libraire Antoine-Augustin Renouard, qui conserva tous les beaux exemplaires qui pouvaient enrichir ou améliorer sa collection, dont Le Grand Roy de Gargantua (Lyon, v. 1532, pet. in-4, goth., mar. violet, dent. tr. dor., rel. Thouvenin), seul exemplaire connu, qui atteignit le prix énorme de 1.825 fr. à la vente de 1854 [n° 2.180].
De ceux qu’il ne garda pas, Renouard fit une vente qui eut lieu à la maison Silvestre, en 29 vacations, du lundi 28 novembre au vendredi 30 décembre 1825 : Catalogue des livres de la bibliothèque de M. Aimé-Martin auxquels ont été joints ceux d’un amateur étranger (Paris, Antoine-Augustin Renouard, 1825, in-8, [7]-[1 bl.]-234 [i.e. 236]-[6] p., 2.716 + 412 lots).
« La Bibliothèque de M. Aimé-Martin, que l’on peut regretter de voir ainsi se disperser, présente une réunion vraiment remarquable de bons livres anciens et modernes, presque tous des meilleures et des plus rares éditions, sur les papiers supérieurs, et reliés avec une somptuosité et une perfection qui attestent le talent des principaux relieurs de Paris.
Plusieurs de ces volumes sont enrichis de lettres autographes de leurs auteurs, parmi lesquelles la seule que l’on indiquera ici est celle de B. Pascal, n° 1897 du Catalogue. Le goût recherché du propriétaire de cette brillante collection, se fait remarquer jusque dans les livres les plus étrangers à toute espèce de prétention au luxe. Les demi-reliûres, nombreuses dans cette bibliothèque, et sorties des mains de Thouvenin, Purgold, Simier, etc., ont dans leur simplicité une perfection égale à celle des volumes les plus luxueux. Aux livres de M. Aimé-Martin ont été réunis un certains nombre de volumes provenant de la bibliothèque d’un riche amateur étranger, décédé il y a quelques années, et qui avait formé sa collection dans les plus belles ventes de Paris.
On s’abstient de donner ici une liste sommaire, et nécessairement incomplète, des principaux articles de cette double collection que cinq minutes de lecture du Catalogue feront bien mieux connaître.
Le supplément est en deux parties ; la première du n° 1er au n° 157, se compose des doubles d’une bibliothèque étrangère. Le second supplément est une collection d’Elzeviers et de volumes du même genre, rassemblés par un amateur qui, pendant beaucoup d’années en a fait son principal amusement. Il s’y trouve plusieurs articles d’une très belle conservation.
Un des plus précieux volumes de la bibliothèque de M. Aimé-Martin ne sera pas exposé en vente publique, mais on l’offre ici aux amateurs, avec lesquels on pourra en traiter à l’amiable.
- Paul et Virginie, par H. Bernardin-de-Saint-Pierre. Paris, P. Didot l’aîné, 1806, petit-in-folio, non relié.
Cet exemplaire imprimé sur vélin, et le seul qui ait été tiré, est enrichi des sept dessins originaux, d’après lesquels ont été exécutées les gravures qui décorent cette édition. Les noms de Gérard, Girodet, Isabey, Lafitte, Moreau et Prudhon, auxquels sont dues ces belles compositions, sont pour les amateurs un témoignage non équivoque du mérite de leur ensemble. »
Le catalogue comprend un choix d’ouvrages intéressants en tout genre, les reliures étant soignées, quelques-unes somptueuses : Belles-Lettres (1.609 lots), Histoire (706 lots), Sciences et Arts (248 lots), Théologie (132 lots), Jurisprudence (21 lots).
961. Miracle de Monseigneur Saint-Nicolas, dung juif qui presta cent escus à ung chrestien à XVIII personnaiges. Paris, Jehan Treperel et Jehannot, in-4, 2 fig. sur bois, goth., mar. vert. 600 fr.
1.897. Œuvres de Blaise Pascal. Paris, Lefèvre, 1819, 5 vol. in-8, gr. pap. vel., m. bl., riche reliure. Au premier vol. est une lettre de Pascal. 350 fr.
Ayant perdu son emploi à cause d’une polémique avec François Arago, Aimé-Martin était devenu directeur du dépôt légal de la librairie, établi à la Bibliothèque Sainte-Geneviève en 1830. Il publia une Réhabilitation d’Estienne Dolet (Paris, 1830, 60 ex.). De santé médiocre, il s’établit en 1832 à la campagne, au village de Châteaufort [Yvelines], où il trouva « une simple maisonnette, bien ombragée, bien rustique » et où il passa deux années consacrées au travail, dont le fruit fut De l’éducation des mères de famille (Paris, Charles Gosselin, 1834, 2 vol. in-8), ouvrage couronné par l’Académie française.
En 1835, son emploi fut supprimé, par suite de la réunion du dépôt légal de la librairie aux archives du ministère de l’Instruction publique, et il se retrouva quatrième conservateur à la Bibliothèque Sainte-Geneviève. Il édita encore les Œuvres de Fénelon (Paris, Lefèvre, 1835, 3 vol.), les Œuvres de Saint Jérome (Paris, Desrez, 1838), les Œuvres philosophiques de Descartes (Paris, Desrez, 1838), les Lettres édifiantes et curieuses concernant l’Asie, l’Afrique et l’Amérique (Paris, Auguste Desrez, 1838-1843, 4 vol.), Les Mille et Un Jours, contes persans (Paris, Auguste Desrez, 1840), les Œuvres de Platon (Paris, Société du Panthéon littéraire, 1845, vol.), les Œuvres poétiques de Boileau Despréaux (Paris, Lefèvre, 1845), etc.
Son Plan d’une bibliothèque universelle (Paris, A. Desrez, 1837) servit d’introduction au « Panthéon littéraire », collection des chefs-d’œuvre de l’esprit humain conçue par le publiciste Émile de Girardin (1806-1881). Il publia encore une Histoire de la condition des femmes chez les peuples de l’Antiquité (Paris, Ébrard, 1839). Il a collaboré également au Journal des connaissances utiles, au Dictionnaire de la conversation et de la lecture, à Paris-Illustrations et au Bulletin du bibliophile.
Si Aimé-Martin était « un homme assez instruit, un éditeur estimable, mais un écrivain déclamateur et sot » (Sainte-Beuve. Correspondance générale. Paris, Stock, 1935, t. I, p. 426), il était surtout un ami très serviable. Lamartine, avec lequel il correspondait depuis 1824, en abusa souvent, lui empruntant de l’argent, lui demandant de veiller à l’approvisionnement de son domicile parisien en bois de chauffage et en avoine pour ses chevaux, ou d’obtenir des négociants le meilleur prix pour ses vins de Mâcon, et utilisant sa qualité de collaborateur du Journal des débats pour assurer la promotion de ses édits littéraires ou politiques.
Très peu de temps avant sa mort, Aimé-Martin avait cédé sa deuxième bibliothèque à Joseph Techener.
La première partie fut vendue dans la salle de vente Techener du 4 rue de la Bibliothèque du Louvre, du lundi 15 au samedi 27 novembre 1847 : Bibliothèque de M. Aimé-Martin composée de livres anciens et rares la plupart en riches et élégantes reliures et tout particulièrement remarquable par des ouvrages précieux qui ont appartenu à des personnages célèbres, comme Le Tasse, Rabelais, Montaigne, Racine, Montesquieu, Bossuet, Bourdaloue, Lafontaine [sic], Voltaire, J.-J. Rousseau, etc. (Paris, Techener, 1847,in-8, X-[1]-[1 bl.]-194 p., 1.186 lots).
« La bibliothèque de M. Aimé-Martin, résultat de plus de vingt années de persévérance et de soins assidus, étoit une collection de livres exceptionnels, de curiosités bibliographiques véritables, que l’argent seul n’auroit pu fonder, si le savoir et le goût le plus exquis ne s’y étoient heureusement joints. Cette collection ne se montroit pas exclusive, bien loin de là : elle admettoit tout, pour ainsi dire. M. Aimé-Martin avoit trop d’esprit pour n’être pas quelque peu éclectique. Il est inutile de répéter ici que, dans le cabinet de l’écrivain recommandable, de l’homme au cœur droit, que nous nous surprenons encore à regretter chaque jour, se rencontroient, en nombre considérable, les meilleures compositions de nos anciens poètes, nos vieilles chroniques les plus intéressantes, nos plus naïfs romans de chevalerie. M. Aimé-Martin avoit encore une prédilection toute particulière pour les éditions originales des écrivains du siècle de Louis XIV. A force de recherches et de sacrifices, il étoit, à peu de chose près, parvenu à compléter cette inappréciable réunion des classiques françois. Les livres annotés avoient également un charme infini pour M. Aimé-Martin : il aimoit à surprendre la pensée intime des hommes illustres dans une note destinée à rester inconnue, dans une courte réflexion, dérobée à la foule, et négligemment tracée sur une marge. Aucune autre collection n’étoit, sous ce rapport, digne de rivaliser avec la sienne. »
(Bulletin du bibliophile. Paris, J. Techener, 1847, n° 12-décembre, p. 541)
1. La Sainte-Bible, en latin et en français. Paris, Lefèvre, 1828, 13 vol. in-8, d. rel. mar. viol., n. r. Ex. en gr. pap. vélin, fig. avant la lettre sur papier de Chine. 270 fr. à Riccardo.
5. Les Figures du Vieil Testament et du Nouvel. Paris, Anthoine Vérard, s. d. [v. 1503], pet. in- fol., goth. à 2 col., mar. bleu, fil., tr. d., rel. janséniste (Duru). 201 fig. en bois sur 40 planches. 450 fr. à B. Delessert.
9. Pinder. Speculum Passionis Domini Nostri Jesu Christi. Nuremberg, 1507, petit in-fol., mar. rouge, compart., tr. d. (Trautz-Bauzonnet). 40 grandes et 37 petites fig. sur bois de Hans Schaeufelein. 200 fr.
15. Heures de Paris. Paris, Thielman Kerver, 1552, in-12, première reliure en veau doré, à compart., fermoirs d’argent ciselés. Ex-libris manuscrit de Marie des Marquets sur les gardes. 260 fr.
26. L’Art de bien vivre. Paris, Vérard, 1492. L’Art de bien mourir. Cy commence le traité de l’advenement de Ante-Christ. 3 parties en 1 vol. pet. in-fol., mar. bleu, fil., riche dentelle, tr. d. comp. (Niedrée). 900 fr. à Yemeniz.
48. Bossuet. Ses œuvres complètes revues sur les manuscrits originaux. Versailles, Lebel, 1815-1819, 43 vol. in-8, d.-rel. m. (Thouvenin). Avec l’Histoire de la vie de Bossuet, par le cardinal de Bausset, Versailles, 1814, 4 vol. in-8, rel. uniforme. 281 fr.
96. Les Vies des S. S. Pères des déserts et des Saints Solitaires d’Orient et d’Occident. Anvers, Amsterdam, 1714, 4 vol. Histoire du clergé séculier et régulier. Amsterdam, 1716, 4 vol. Histoire des Ordres militaires. Amsterdam, 1721, 4 vol. En tout 12 vol. mar. bleu, fil., dos à petits fers, tr. d. (Niedrée). 283 fr.
141. Marci Tullii Ciceronis omnia, quae in hunc usque diem extrare putantur opera. Ex inclyta Germaniae Basilea, per And. Cratandrum, 1528, in-fol., mar. olive, fil., comp., dent. tr. d. (Purgold). Avec la signature du Tasse et des notes manuscrites de sa main. 900 fr. à Feuillet de Conches.
309. L. Meigret. Liones. Le Trecté de la Grammere françoeze. Paris, Chrest. Wechel, 1550. Cinq pièces de Meigret en 1 vol. in-4, gr. pap., peau de chèvre brune à dentelles et ornements, tr. dor. gauffrée. Ex. de Nodier avec envoi de Bignon à Nodier. Sort de la bibliothèque de J. A. De Thou, sans ses armes. 251 fr. à Yemeniz.
311. P. de La Ramée. Grammaire. Paris, André Wechel, 1572, et trois autres pièces. In-8, mar. vert, fil. tr. d. (armoiries). Ex. de J. A. De Thou provenant de Nodier. 291 fr. à Yemeniz.
317. Gilbert. Copie de la Grammaire latine de monseigneur le Dauphin pour monseigneur le duc de Bourgogne. In-4, mar. r., fil., comp., tr. d. (anc. rel.). Manuscrit sur vélin signé C. Gilbert, 1690. 256 fr.
323. ΔΗΜΟΣΘΕΝΟΥΣ. (Démosthène). Lutetiae, 1570, in-fol., v. br., fil., comp., tr. d. (anc. rel.). Ex. de J. Racine avec sa signature au titre, notes et additions manuscrites. La reliure porte dans les compartiments les lettres I. A. L. F. 230 fr. à Alfr. Chenest.
360. Guilleville. Le Romant des trois pelerinages. S. l. [Paris], Bartholde et Jehan Petit, s. d. [v. 1500], pet. in-4 goth. à 2 col., mar. r., fil. tr. d. (Padeloup). 201 fr.
369. Les Œuvres maistre Alain Chartier. Paris, Galliot Dupré, 1529, pet. in-8, lettres rondes, mar. bleu, comp., mors de m., dent., tr. d. (Thouvenin). Provient des bibliothèques Châteaugiron, Pixerécourt, Cailhava. 556 fr. à M. de Clinchamp.
373. Le Chasteau de Labour (par Pierre Gringore). Paris, s. d., in-4, mar. vert, fil., tr. d., large dent. (Thompson). 205 fr. au comte de Lurde.
383. Recueil de pièces relatives au débat de Marot et de Sagon. 16 parties en 1 vol. in-8, mar. v., fil., comp. tr. d. (Koehler). Ex. de Nodier. 280 fr. à Tripier.
389. Louise Labé. Ses œuvres, du débat de la folie de l’amour. Rouen, J. Garou, 1556, in-16, mar. r., fil. à riches comp. à petits fers (Bauzonnet-Trautz). 215 fr. à Cigongne.
391. Rymes de gentille et vertueuse Dame D. Pernette du Guillet, Lyonnoise. Lyon, Jean de Tournes, 1545, pet. in-8, broché non rogné par Bauzonnet. 1.005 fr. à Yemeniz.
401. Salel (Hugues). Ses œuvres. Lyon, Benoist Rigaud, 1573, pet. in-12, mar. r., filets à comp., tr. d., doublé (Niedrée). 260 fr. à Yemeniz.
411. Les Premières Œuvres de Philippe Desportes. Paris, Mamert Patisson, 1600, in-8, mar. olive, fil., tr. d. (rel. anc.). Ex. de l’auteur : les plats et le dos du volume sont entièrement couverts de dorures à petits fers, avec le double ΦΦ grec, monogramme de l’auteur. 301 fr. à Potier.
(Coll. Pierre Brillard) |
415. Racan. Ses œuvres. Paris, Coustelier, 1724, 2 vol. in-12, mar. bl., fil. tr. d. (Simier). Ex. de Pixerécourt. 251 fr. au marquis de Biancourt.
434. Regnier. Ses satyres et autres œuvres. Suivant la copie imprimée à Paris, 1642 (Elzevir), pet. in-12, v. f. renfermé dans un étui recouvert en mar. rouge, fil., tr. d. (Niedrée). Ex. de Racine avec sa signature et des corrections de sa main. 320 fr. à Alfr. Chenest.
523. Fables choisies mises en vers par M. de Lafontaine. Paris, D. Thierry et Cl. Barbin, 1668, in-4, mar. r., fil., tr. d., fig. de Chauveau. Aux armes de la comtesse de Verrue. 215 fr. au marquis de Biancourt.
573. Les Comédies facétieuses de Pierre Larivey, Champenoy. Rouen, 1611. Trois comédies des six dernières de P. de Larivey. Troyes, 1611, 2 vol. pet. in-12, mar. r., fil. à riches compart., tr. d. (Koehler). 205 fr. à Tripier.
607. Racine. Esther, tragédie tirée de l’Écriture-Sainte. Paris, D. Thierry et Cl. Barbin, 1689, in-4, mar. r., fig., fil., tr. d. Édition originale aux armes de Madame de Maintenon et avec envoi signé de l’auteur. 300 fr. à Potier, pour « un auguste personnage ».
616. Piron. La Métromanie, comédie. In-4, portr., mar. r., fil., tr. d., doubl. de moiré, dent. (Bozerian). Manuscrit autographe de l’auteur. 295 fr. à Feuillet de Conches, pour la Bibliothèque de Dijon.
643. L’Histoire du Saint Graal. Paris, Philippe le Noir, 1523, in-fol., goth. à 2 col., fig. en bois, mar. r., fil. à riches comp., tr. d. (Bauzonnet-Trautz). 435 fr. à la Bibliothèque de l’Institut.
644. Lancelot du Lac, nouvellement imprimé à Paris, Philippe Le Noir, 1533. 3 tomes en 1 vol. in-fol., v. f., anc. rel. Aux armes du duc de Roxburghe. 295 fr. à Charavay.
645. Perceval ; très plaisante et récréative histoire du très-preux et vaillant chevalier Perceval le Galloys. Paris, Jehan Sainct Denys et Jehan Longis, 1er septembre 1530, in-fol. goth. à 2 col., fig. en bois, mar. r., fil., doubl. à comp., tr. d. (Bauzonnet-Trautz). 350 fr. à la Bibliothèque de l’Institut.
647. Méliadus de Léonnoys. Paris, Denis Janot, 20 mars 1532, in-fol. goth., fig. en bois, mar. r., fil. à comp., tr. d. (Niedrée). 201 fr. à Yemeniz.
653 [chiffré 553]. Les Nobles Prouesses et Vaillances de Baudoyn, comte de Flandres, et de Ferrant, filz au roy de Portingal. Lyon, Claude Nourry, 18 avril 1509, in-fol., goth., fig. en bois, mar. r., fil., tr. d. (Bauzonnet-Trautz). 241 fr. à Yemeniz.
659. Histoire du noble preux et vaillant chevalier Guillaume de Palerme, et de la belle Melior. Paris, Nicol. Bonfons, s. d., in-4 goth. à 2 col., mar. bleu, fil. à comp., dent., tr. d. (Niedrée). 240 fr. à Yemeniz.
675. Sensuyt le premier volume (et le second) de Merlin. Paris, s. d. [1535]. Les Prophéties de Merlin. Paris, s. d., 3 vol. in-4, goth. à 2 col., mar. r. (anc. rel.). 236 à Tripier.
713. Jean-Paul Marat. Les Aventures du jeune comte Potowski. Manuscrit autographe, in-4, mar. noir, fil., tr. dor. (Niedrée). 288 fr. à Alfr. Chenest.
Les Ioyeusetez Facecies et Folastres Imaginacions Paris, Techener, 1829-1834, 18 vol. in-16. Reliure de Koehler. Paris, Drouot, 10 juin 2014 : 3.000 € |
774. Collection des Joyeusetez facecies et folastres imaginacions de Caresme-Prenant, etc. Paris, Techener, 1833, 20 vol., in-18, mar., fil. à comp., non rogné, doré en tête (Muller). 450 fr.
779. Gargantua. Pantagruel. S. l., 1537. Pãtagrueline prognostication, cetaine, véritable et infaillible pour l’an 1538. 3 pièces en 1 vol. in-16, mar. vert, fil., t. d., large dentelle, doublé de mar. tr. dor. (Koehler) 205 fr.
789. Baliverneries, ou contes nouveaux d’Eutrapel. Paris, Estienne Groulleau, 1548, pet. in-12, fig. en bois, mar. bleu doublé de mar. rouge, fil. (Koehler). Ex. de Nodier. 210 fr. au comte de Lurde.
886. Saint-Lambert. Lettres autographes, non signées, à Madame d’Houdetot. (Niedrée). 232 fr. à Feuillet de Conches.
890. M. Tulli Ciceronis opera. Lugd. Batav., ex officina Elzeviriana, 1642, 10 vol. pet. in-12, vel. blanc de Hollande. 240 fr.
893. Voltaire. Œuvres complètes. Édition de Beuchot. Paris, Lefèvre, 1829-1834, 72 vol. in-8, mar. à nerfs, dor. en tête, n. r., gr. pap. (Niedrée). 575 fr. à Potier.
905. Collection des auteurs classiques latins, publiée par N.-E. Lemaire. Paris, Lemaire, 1819-1838, 144 vol. in-8, d.-rel., mar., n. r. (Muller-Héring et Niedrée). 580 fr.
927. Le Nouveau Monde et Navigations faictes par Emeric de Vespuce, Florentin. Paris, Galliot du Pré, s. d., in-4, goth., mar. vert russe, fil., tr. dor. (Bauzonnet-Trautz). 200 fr. à M. C….r.
961. Chroniques de Saint-Denis. Paris, Guill. Eustace, 1er octobre 1514, 3 vol. in-fol. goth. à 2 col., cuir de Russie, fil., tr. d. (Thouvenin). 297 fr. à Tripier.
967. La Très-Joyeuse, Plaisante et Récréative Histoire […] le gentil seigneur Bayart. Paris, Galliot du Pré, 1527, p. in-4, mar. rouge, fil. (Koehler). 252 fr. à Tilliard.
971. Le Vergier d’honneur. Paris, s. n., s. d., in-fol. goth. à 2 col., fig. en bois, v. fauve, fil. (anc. rel.). Ex. de Gaston d’Orléans, dont la reliure porte sur le dos deux G entrelacés. 240 fr. au comte de Lurde.
1.051. Histoire des roys et princes de Poloigne. Paris, 1573, in-4, mar. r., fil., coins, n. r. (Niedrée). Ex. de Montaigne, dont il parle dans ses Essais, avec sa signature sur le titre et 3 lignes de sa main au dernier feuillet. 211 fr. à Payen [les bibliophiles se sont discrètement retirés devant l’enchère du docteur Jean-François Payen (1800-1870), spécialiste de l’œuvre de Montaigne].
1.093. Plutarchi vitae parallelae Romanorum et Graecorum XLIX, graece. Florentiae, in aedibus Phil. Juntae, 1517, in-fol., v. Signature et notes de Jean Racine. 300 fr. à Alfr. Chenest.
1.094. Plutarchi Chaeronei moralia opuscula. Basileae, 1542, in-fol., mer. Brun, fil. à comp., tr. d. (Niedrée). Signature et notes de Rabelais. 300 fr. à Alfr. Chenest.
1.095. La Vie des hommes illustres grecs et romains, et les œuvres morales et meslées de Plutarque. Paris, Vascosan, 1567-1574, 13 vol. pet. in-8, mar. r., fil. tr. d. (Padeloup). 380 fr. à Tripier.
1.186. La Plaisante et Joyeuse Hystoire du grant géant Gargantua. Lyon, Estienne Dolet, 1542. Pantagruel, roi des Dipsodes, Lyon, Est. Dolet, 2 tomes en 1 vol. in-16, fig. sur bois, mar. v. à riches comp., tr. dor. (Niedrée). 200 fr. à Giraud, de l’Institut.
La deuxième partie devait être vendue dans l’appartement d’Aimé-Martin, 15 rue des Petits-Augustins, du lundi 21 au mardi 29 février 1848 : Bibliothèque de M. Aimé-Martin, composée de livres anciens et modernes, tous d’une belle condition, manuscrits et autographes. […]. Deuxième partie. (Paris, Techener, 1848, in-8, [1]-[1 bl.]-[1]-[1 bl.]-75-[1 bl.] p., 792 lots).
« Au milieu d’un bel appartement de la rue des Petits-Augustins, dont les fenêtres ont pour perspective la délicieuse façade du château d’Anet [sauvée de la démolition par Alexandre Lenoir, elle est visible dans la cour de l’École nationale supérieure des Beaux-Arts, 14 rue Bonaparte], étoient déposés les livres de travail que M. Aimé-Martin tint à conserver lorsqu’il céda sa bibliothèque, et qu’il se réserva alors pour son usage particulier. Bien que le temps qui s’est écoulé entre cette pénible séparation d’avec ses volumes rares et l’instant où il fut mortellement frappé ait été de courte durée, l’aimable bibliophile avoit cependant trouvé moyen de réunir à ces livres vulgaires quelques volumes d’un grand intérêt, qu’il destinoit à former le noyau d’une nouvelle collection. Ces ouvrages furent, par nos mains, réunis soigneusement les uns aux autres. Nous avions déjà commencé, on s’en souvient, la vente de cette collection ainsi composée, lorsque éclata subitement la révolution de février [23 février 1848]. Force nous fut de l’interrompre. Des mois s’écoulèrent ; les temps paroissant enfin plus calmes, nous dûmes songer à reprendre les enchères interrompues. L’époque, long-temps débattue, en fut fixée au 6 novembre. L’agitation politique étoit grande encore : les livres s’en ressentirent et se vendirent mal. La Bibliophilie ne fleurit que sous un ciel tranquille : ses adeptes s’effraient volontiers du moindre signe précurseur de l’orage : peu de commissions furent données. Le lieu de la vente nuisit aussi évidemment à son succès : les amateurs ne songèrent pas à en venir suivre le cours dans un quartier où ils n’avoient pas l’habitude de rencontrer de semblables plaisirs. Ces diverses causes expliqueront suffisamment la défaveur, imméritée s’il en fût jamais, qui s’est fatalement étendue sur la majeure partie des livres anciens de la deuxième série de la bibliothèque de M. Aimé-Martin. »
(Bulletin du bibliophile. Paris, J. Techener, Nos 22-23-24, oct.-nov.-déc. 1848, p. 914)
57. Histoire critique de Manichée et du Manichéisme, par de Beausobre. Amsterdam, 1734, 2 vol. in-4, v. f. (rel. anc.). 54 fr.
91. Histoire de la philosophie moderne, par J.-G. Buhle. Paris, 1816, 6 tomes en 7 vol. in-8, d.-rel. 65 fr.
117. Œuvres de Bacon, trad. par Ant. Lasalles. Dijon, 15 vol. in-8, v. ant., fil. 56 fr.
130 bis. Le Livre intitulé de bonnes meurs. Paris, Pierre Levet, 26 septembre 1486, in-4, mar. bleu, tr. dor. (Koehler). 51 fr.
183. Œuvres complètes de Buffon, revues par Richard. Paris, 1837, 7 vol. gr. in-8, d.-rel., doré en tête, mar. r., n. r. (Niedrée). 78 fr.
189. Recherches sur les ossements fossiles, par M. le baron Cuvier. Paris, 1821, 7 vol. in-4, d.-rel., v. f., planches. 66 fr.
200. Mémoires pour servir à l’histoire des insectes, par Ch. de Geer. Stockholm, 1752, 7 vol. in-4, v. m., fig. 143 fr.
226. Le Jardin fruitier, par L. Noisette, rédigé par L. Gautier. Paris, 1821, 2 tomes en 1 vol. in-4, d.-rel. 90 planches. 50 fr. 50 c.
312. Recueil de (74) farces, moralités et sermons joyeux, publié, d’après le manuscrit de la Bibliothèque royale, par MM. Le Roux de Lincy et Fr. Michel. Paris, 1837, 4 vol. gr. in-8, d.-rel., mar. r., n. r. (Bauzonnet). Tiré à 76 ex. 123 fr.
346. Les Quatre Filz Aymon. Paris, veuve Jean Bonfons, s. d., in-4, mar. r., tr. dor. (Duru). 100 fr. [vendu 299 fr. chez le prince d’Essling].
347. Fier-à-Bras. Lyon, Guillaume Le Roy, 20 janvier 1486, pet. in-fol. goth., fig. en bois, mar. r., fil., tr. dor. (Bauzonnet-Trautz). 650 fr. à Yemeniz. [vendu 900 fr., avant reliure, chez le prince d’Essling].
348. Milles et Amys. Paris, Alain Lotrian et Denis Janot, s. d., in-4 goth., mar. v. doubl. De mar. comp. tr. dor. (Koehler). 151 fr. [vendu 290 fr. chez le prince d’Essling].
349. L’Histoire de Giglan filz de messire Gauvin qui fut roy de Galles. Lyon, s. d. [v. 1530], in-4, fig. en bois, v., tr. dor. 105 fr. à Cigongne.
350. Perceforest. Paris, 18 décembre 1532, 6 tomes en 3 vol. in-fol., 2 col., fig. en bois, v. f., tr. dor., rel. anglaise. 146 fr. à Techener. [vendu 280 fr. chez le prince d’Essling].
352. Mélusine. Paris, Pierre le Caron, s. d., in-fol. goth., fig. en bois, fil., tr. dor. Aux armes du duc de Roxburghe. 495 fr. à Giraud de S. [acheté 1.180 fr. chez le prince d’Essling].
354. La Patience de Griselidis. Paris, s. d., in-4 goth., fig. en bois, mar. bleu, fil., tr. dor. (Duru). 90 fr.
355. Robert le Diable. Paris, Nic. Bonfons, in-4 goth. à 2 col., mar. v. dent. doubl. de mar. rouge dent. tr. dor. (Koehler). 80 fr.
357 [chiffré 367]. Cy commence la cronicque de messire Cleradius filz du conte Desture. Et de Meliadice fille au roy Dangleterre. Lyon, Olivier Arnoullet, 2 mars 1529, in-4, mar. v. fil., tr. dor. (Duru). 95 fr.
358. Le Premier (le second et le troisième) Livre des visions d’Ogier le Dannoys. Paris, pour Ponce Roffet dit le Faulcheur, 1542, pet. in-8, mar. citr., dent. doublé de mar. v., dent. tr. dor. (Bauzonnet). 177 fr.
359. Les Cent Nouvelles. Paris, Jehan Trepperel, s. d., in-4, goth. fig. en bois, mar. bleu, tr. dor. (Duru). 150 fr. à M. de Clinchamp. [vendu 390 fr. chez le prince d’Essling]
414. Œuvres de Lesage et Prévost. Paris, 1784 et suiv., 54 vol. in-8, d.-rel., v. f. 90 fr.
417. Œuvres de J.-J. Rousseau. Paris, Dupont, 1826, 25 vol. in-8, d.-rel., v. f. 69 fr.
441. Géographie de Strabon, édition de La Porte du Theil. Paris, Impr. royale, 1805, 5 vol. in-4, d.-rel., m. r. 103 fr.
496. Les Commentaires de Julius César. Paris, Anth. Vérard, in-fol. goth. à 2 col., fig. en bois, mar. v., tr. dor. (Koehler). 56 fr.
520. Collection des chroniques nationales, publiées par M. Buchon. Paris, 1825-1829, 47 vol. in-8, d. rel., veau viol. 119 fr.
521. Histoire des Français, par Sismondi. Paris, 1835, 30 vol. in-8, d.-rel., v. f. dont 9 brochés. 108 fr.
526. Collection de mémoires sur l’histoire de France, par M. Guizot. Paris, 1823, 29 vol. in-8, d.-rel. 96 fr. 50 c.
527. Collection des mémoires relatifs à l’histoire de France, depuis Henri IV jusqu’en 1763, par MM. Petitot et Monmerqué. Paris, 1827, 132 vol. in-8, v. ant. fil. 285 fr.
529. Cérémonies de gages de bataille selon les constitutions du bon roi Philippe de France. Paris, Crapelet, 1830, gr. in-8, 11 fig., mar. r., à comp., à petits fers, doubl. de mar. r. à comp. à petits fers, tr. dor. (Thouvenin). 180 fr.
538. Mémoires du duc de Saint-Simon. Paris, 1829, 21 vol. in-8, d.-rel. 138 fr.
559. Collection de mémoires relatifs à la Révolution française. 61 vol. in-8, d.-rel., v. Introduction par Grille, 2 vol. 120 fr.
642. Bibliothèque orientale, par M. d’Herbelot. La Haye, 1777, 4 vol. in-4, v. m. 67 fr.
655. Le Grand Dictionnaire historique, par Louis Moreri. Paris, 1759, 10 vol. in-fol., v. m. 85 fr.
658. Biographie universelle, ancienne et moderne. Paris, Michaud, 1811-1828, 52 vol. in-8, d.-rel., v. f. 180 fr.
659. Œuvres de Bayle, son Dictionnaire. Paris, 1820, 16 vol. in-8, d.-rel. 71 fr.
675. Revue britannique. Paris, 1825-1842, rel. en 100 vol. in-8, d.-rel., v. viol. 122 fr.
La troisième partie, la moins importante, fut vendue 4 rue de la Bibliothèque du Louvre, du mardi 20 au vendredi 23 décembre 1848 : Bibliothèque de M. Aimé-Martin. Troisième partie (Paris, Techener, 1848, in-8, [1]-[1 bl.]-52-[1]-[1 bl.] p., 481 lots).
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