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Valenciennes, rue du Grand Fossart (septembre 2020) |
Arthur-Martin Dinaux vit le jour à Valenciennes [Nord], rue du Grand Fossart, le 24 fructidor An III [10 septembre 1795]. Il est parfois confondu avec son frère cadet, Jules-André, qui épousa Marie-Françoise des Arsis et qui, dès lors, se fit appeler « chevalier Dinaux des Arsis » et demeura au château du Ronceray, à Marigné-Laillé [Sarthe].
Leur mère, Félicité-Aimée Tribou, née à Cambrai [Nord] en 1769, mourut à Valenciennes, 16 et 17 rue des Foulons, le 15 juillet 1846. On a conservé d’elle un vaudeville en un acte intitulé Le Panache blanc, ou la Fête de la reconnaissance (Valenciennes, Lemaître, 1824, in-8), composé à l’occasion des victoires remportées en Espagne par l’armée française, et représenté pour la première fois sur le théâtre de Valenciennes, le 18 février 1824, pour l’entrée en cette ville du régiment des hussards du Jura, revenant d’Espagne.
Leur père, Martin-Antoine-Joseph
Dinaux, était né aussi à Cambrai, le 22 avril 1769, fils de Augustin-Joseph
Dinaux, greffier de l’archevêché, et de Françoise-Pélagie-Joseph Dechy. Il fut
baptisé le lendemain de sa naissance en l’église Saint-Aubert de Cambrai, détruite
en 1792. Il vint s’établir à Valenciennes pour faire le commerce de batistes
[toiles de lin utilisées en lingerie, du nom de leur inventeur, Baptiste de
Cambrai], devint adjoint au maire, juge suppléant au tribunal de commerce et
membre de la chambre consultative de commerce, avant d’être nommé chevalier de
l’Ordre royal de la Légion d’honneur le 12 août 1823. Il mourut à Valenciennes,
15 rue des Foulons, le 15 octobre 1851.
Bibliothèque et Collège, Cambrai |
Le jeune Arthur Dinaux fit ses études à Cambrai, au collège communal dirigé par l’abbé Charles Desenne, chanoine de la cathédrale et oncle du dessinateur Alexandre Desenne (1785-1827), lui-même fils d’un libraire. Dinaux obtint le prix d’algèbre en 1810 et reçut un exemplaire en veau marbré de Le Plutarque de la jeunesse, ou Abrégé des vies des plus grands hommes de toutes les nations (Paris, Le Prieur, 1806, 2 vol. in-12, 212 portraits).
Devenu négociant à Valenciennes,
Dinaux épousa, le 24 novembre 1817, Désirée-Augustine
Thomas, née à Paris le 14 floréal An VIII [4 mai 1800], fille d’un
négociant fortuné, Nicolas-Toussaint Thomas, qui était décédé à Paris le 11
février 1814, et de Madeleine-Suzanne Fourneret. Le couple s’installa au 12 rue
Bracquemart [rue Henri Lemaire], dans « une très-belle et spacieuse maison
[…] proche de la rue Delsault, centre du commerce, avec grande cour, porte
cochère, écuries et beaux batimens nouvellement et solidement construite, composée
de plusieurs grandes caves ; au rez-de-chaussée, d’un achat, grand
magasin, cuisine, salle d’entrée, salle à manger, salon, tous en partie
planchéiés, tapissés et lambrissés, ainsi que huit chambres hautes, avec
différentes alcoves, armoires après-place, bas de buffet, cheminées et appuis
de fenêtre en marbre, boiseries de cheminée, quatre mansardes, un vaste
grenier » [sic] (Feuille de Valenciennes. Valenciennes, J. B.
Henry, 1807, t. II, p. 51).
Désirée-Augustine Thomas eut
trois enfants : Alix-Suzanne-Augustine et Alexandre-Arthur-Martin
naquirent rue Bracquemart, respectivement le 14 mars 1819 et le 26 février
1821 ; Rose-Berthe-Félicité-Clémentine-Blanche est née le 7 avril 1826 rue
des Foulons.
Dégagé des soucis matériels de l’existence par sa fortune, le jeune négociant put se livrer à ses goûts littéraires, qu’il tenait de sa mère.
Photographies Médiathèque de Valenciennes |
Le samedi 1er décembre 1821, il fit paraître le premier numéro d’un journal intitulé Petites Affiches, qu’il avait fondé avec Aimé Leroy (1793-1848), homme de lettres et futur bibliothécaire de la ville, et Stanislas Dubois (1797-1869), avocat : le journal paraissait les mercredis et les samedis de chaque semaine ; il fit place à L’Echo de la Frontière, le 4 mars 1829.
Photographie Christophe Hüe |
En 1822, Dinaux présenta à la Société d’Émulation de Cambrai sa Bibliographie cambrésienne, ou Catalogue raisonné des livres et brochures imprimés à Cambrai, suivant l’ordre chronologique des imprimeurs de cette ville (Douai, Wagrez aîné, 1822, in-8), qui lui valut une médaille d’or de la valeur de 200 francs.
Ce fut Dinaux qui dirigea les premières
fouilles archéologiques faites à Famars [Nord], de 1822 à 1825, et à Bavay
[Nord], de 1824 à 1829.
Photographie Librairie Archives du Nord |
Sa Notice historique et littéraire sur le cardinal Pierre d’Ailly, évêque de Cambrai au XVe siècle (Cambrai, S. Berthoud, décembre 1824, in-8) remporta une médaille d’or dans le concours proposé par la Société d’Émulation de Cambrai.
En 1827, Dinaux donna L’Indicateur
valenciennois, almanach historique, statistique, administratif,
judiciaire et commercial de l’arrondissement de Valenciennes
(Valenciennes, Lemaître, 1827-1831, 3 vol. in-12).
Photographie Edmée Librairie |
Dans le Bulletin du
bibliophile (n° 18, octobre 1841, p. 810-819 ; n° 20, décembre 1841,
p. 912-917 ; n° 1, janvier 1842, p. 14-19 ; n° 2 et 3, février et
mars 1842, p. 63-68), Dinaux publia « Voyage dans une bibliothèque de
province » :
« Le prix d’une bibliothèque est donc d’un double avantage en province, où la rareté des gens de mérite se fait de plus en plus sentir depuis que Paris absorbe la fleur de toutes les spécialités et écrême, pour ainsi dire, à son profit, les populations des départemens. C’est pour contre-balancer, autant qu’il a été en nous, cet inconvénient de la vie provinciale, que nous avons depuis long-temps réuni une bibliothèque assez vaste pour nous représenter des mérites de tous les genres, et assez variée pour satisfaire notre amour du changement. Nous ne passons pas un jour sans faire plusieurs promenades dans trois vastes salles qui contiennent nos livres imprimés et manuscrits, et non sans en palper et en feuilleter un grand nombre. Les uns nous occupent par leur âge, leur forme, leur origine, leurs illustrations et leurs possesseurs, les autres par leur contenu, purement et simplement. Il y a toujours pour nous un nouveau plaisir à goûter, dans ces promenades, au milieu de toute cette foule choisie et rassemblée péniblement par nous : notre imagination ressuscite les auteurs, rebâtit les siècles, rapproche les distances, et nous voyageons, parcourons les âges et le monde avec une facilité que la vapeur n’a pas encore la puissance de nous donner. » [sic] (Bulletin du bibliophile, n° 18, octobre 1841, p. 812-813)
Sa Description des fêtes
populaires données à Valenciennes les 11, 12 et 13 mai 1851, par
la Société des Incas parut en 1856 (Lille, Ernest Vanackere, gr. in-8,
grav.).
Dinaux fit partie de plusieurs Sociétés littéraires de la France et de la Belgique : Société d’Émulation de Cambrai (1823), Académie de peinture, sculpture et architecture de Valenciennes (1824), Société des Antiquaires de France (1825), Société d’Agriculture, Sciences et Arts de Valenciennes (1833), Société des Antiquaires de la Morinie (1833), Société des Sciences, des Arts et des Lettres du Hainaut (1834), correspondant du ministère de l’Instruction publique pour les recherches historiques (1834), Société des Bibliophiles belges (1835), Société des Antiquaires de Picardie (1836), Société d’Agriculture, Sciences et Arts de Douai (1838), Commission historique du Nord (1839), Société des Belles-Lettres de Saint-Quentin (1844), Société d’Agriculture, Sciences et Arts de Lille (1844), Académie royale de Belgique (1846), Société de l’Histoire de France (1849), Société d’Histoire et d’Archéologie de Chalon-sur-Saône (1850), Société académique d’Arras (1851), Société archéologique de l’arrondissement d’Avesnes (1852), Société dunkerquoise (1853), Académie des Sciences et Belles-Lettres de Bordeaux (1855), Académie d’Archéologie, Sciences et Arts de l’Oise (1858), Cercle archéologique de Mons (1858), Société liégeoise de littérature wallonne (1858), Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (1858), Institut archéologique liégeois (1860).
Photographie BnF |
Il fit partie de la Société bruxelloise « Les Agathopèdes » [Bons Enfants], fondée en 1846 : Société de gens d’esprit qui se réunissaient périodiquement « pour dire des folies et mourir de rire ». En entrant dans cette société, on choisissait un nom d’animal : le grand maître était le « cochon ». Quoique leur Annulaire [Annuaire] porte « Cycle IV » [1850], il n’a été précédé par aucun autre.
Arthur Dinaux, par Louis-Eugène Coedes (1810-1906) |
Dinaux avait commencé ses achats de livres dès 1814, à Paris, en Belgique, en Hollande, en Allemagne, et jusqu’en Espagne.
« 1.° Ma bibliothèque contient 18,000 à 20,000 volumes, parmi lesquels je compte environ 100 manuscrits.
2.° J’ai quelques incunables,
une assez grande quantité de livres imprimés dans le 15.e siècle,
entr’autres trois opuscules sortis des presses de Jehan de Liège, à
Valenciennes, goth. sans date, mais de 1499-1500, premiers monuments
typographiques élevés dans tout le nord de la France et la zone méridionale de
la Belgique. Je possède plusieurs centaines d’Elzevirs, soit qu’ils
portent le nom de cette famille célèbre, soit que, sous des noms de libraires
de Hollande ou de Belgique, ils soient seulement sortis de leurs presses, ce
qui reconnaissable par les marques, fleurons, lettres grises et l’œil même du
caractère. J’ai également des volumes sortis des presses Aldines, en caractères
carrés et en lettres italiques. Je possède des Bodoni en italien et en
français, des Didot, des Barbou, des Baskerville, des Brindley,
des Foulis, et autres curiosités bibliographiques dont l’énumération
serait un peu longue. Beaucoup d’exemplaires en grand papier ou en papier de
Hollande.
3.° Je n’ai d’imprimés sur vélin
que les livres d’heures chargés de vignettes, gravures sur bois et
encadrements, à l’usage des fidèles du commencement du 16.e siècle,
et imprimés par Simon Vostre et autres éditeurs parisiens, et quelques ouvrages
récents, faits par moi, tirés sur vélin comme exemplaires uniques d’auteur.
Telle est ma Notice sur mademoiselle Duchesnois, etc. J’ai
beaucoup de livres sur papier de couleur, quelques-uns sur papier de Chine,
papier de paille et autres singularités qui, selon moi, valent assez peu d’être
mentionnées.
4.° Mes manuscrits consistent en
quelques-uns de ces livres classés dans les preces piæ, avec des
enjolivements et ornements dorés et rehaussés d’azur, et en plusieurs livres
sur l’histoire du pays […]. Mais les manuscrits les plus curieux que je
possède, tous sur vélin, sont ceux que j’ai achetés à la vente du doyen de
Saint-Amand, ancien prieur de l’abbaye de Saint-Martin, de Tournai, qui en
avait sauvé les manuscrits. […]
5.° Ma collection la plus
nombreuse consiste en livres sur l’histoire de la contrée, y compris les
Pays-Bas, l’Artois, etc. J’ai cherché à rassembler tout ce qui a été écrit sur
ces pays et mes recherches se sont étendues sur les œuvres même des hommes du
pays (bien que sur des matières étrangères), imprimées et manuscrites. Ma
collection la plus complète qui vient ensuite est celle des livres d’emblèmes
et devises, que je regarde comme la plus considérable qu’un amateur ait pu
réunir. Je possède 5 à 600 volumes de ce genre, en toutes langues, et que j’ai
recueillis moi-même en tous lieux, depuis le centre de l’Espagne jusqu’au fond
de la Hollande. J’ai même des emblèmes en manuscrits. J’ai une réunion assez
curieuse de livres à figures, de mélanges de littérature, de proverbes, de
facéties et en général de livres dont les titres, la matière traitée, la
singularité personnelle des auteurs, offrent quelque chose d’excentrique et de
bizarre. Ma bibliothèque est plutôt composée de petits livres que d’in-folio
que je trouve plus volontiers dans les bibliothèques publiques où je vais les
consulter. Je n’ai de ce format que les livres indispensables pour le travail
journalier. Je possède une assez grande quantité de productions espagnoles
imprimées dans les Pays-Bas, pendant la domination des successeurs de Charles
Quint. Une réunion de livres que je chéris encore parmi mes petites
collections, c’est celle des volumes qui ont appartenu à de grands personnages
et qui portent des traces écrites de leur séjour dans leurs mains, ou au moins
les armes de leurs nobles maisons. J’ai beaucoup de ces espèces de reliques.
6.° Je n’ai pas de catalogue.
Mes livres sont rangés suivant l’ordre méthodique bibliographique adopté par
Brunet, avec quelques modifications qui m’appartiennent, de manière que je
puisse trouver instantanément la moindre brochure. Beaucoup d’entr’eux et les
plus curieux surtout sont annotés de ma main sur des gardes et ont reçu
quelques indications sur leur origine, leur rareté ou sur les diverses éditions
qui en ont été faites.
Enfin j’ai des livres provenant
des bibliothèques du cardinal de Bourbon, dit roi de la Ligue, sous le nom de
Charles X, de De Thou, de Fouquet, de Colbert, de Philippeaux, du duc de La
Vrillière, de Bignon, de Balesdens, de Baluze, de Gui Bertin, de Gui Coquille,
de Tournefort, de Naigeon, des familles de Soubise, de Croy, d’Aremberg, de
Saint-Aignan, et de la Malmaison, etc., etc., tous avec des signatures et
quelquefois des notes, et de plus quelques volumes remarquables par l’antiquité
ou l’originalité et la richesse des reliures. » [sic]
(« Bibliothèque de M.
Arthur Dinaux ». Dans Annuaire statistique du département du Nord.
Lille, L. Danel et Vanackere, 1844, p. 74-76)
À Valenciennes, les Dinaux étaient séparés de toute leur famille : en 1857, ils choisirent de se rapprocher de leurs deux filles, mariées et demeurant à Paris. Ne voulant pas habiter la capitale, ils choisirent Montataire [Oise], où Arthur Dinaux, chevalier de la Légion d’honneur depuis le 1er janvier 1853, termina son existence le 15 mai 1864.
Eugène Bouly (1804-1884),
l’historien de Cambrai, lui avait écrit, lors de son déménagement de
Valenciennes à Montataire : « Bon courage, mon cher compatriote !
Emballez, emballez vos livres, c’est là un vrai travail d’Hercule. Je plains la
ville de Valenciennes, je plains le département du Nord qui perdent, sans
contredit, la plus précieuse Bibliothèque particulière qui s’y soit jamais
trouvée, et qui certainement ne verront plus rien de semblable se former dans
leur sein. » [sic]
La bibliothèque, les estampes et
la collection de lettres autographes de Dinaux furent dispersées après sa mort
en plusieurs ventes publiques successives.
46. Saint Augustin. De la cité de Dieu. Abbeville, Jehan Dupré et Pierre Gérard, 1486, gr. in-fol. goth., peau de truie gauff., fig. sur bois. Premier livre français imprimé à Abbeville. Il faudrait un deuxième vol. d’une autre date.
Photographie Université de Liège |
146. Stimulus divini amoris. Paris, Georges Mittelhus, 1493, in-8 goth., dem.-rel. Avant les rubriques, c’est-à-dire avant que les lettres rouges aient été appliquées par le rubricateur.
Exemplaire Dinaux. Christies, Paris, 27 avril 2015 : 1500 € |
231. Cy cõmence le livre intitulé le Fagot de Myerre [myrrhe], presché en léglise de saincte croix en la cité Dangiers. Paris, Yolande Bonhomme, veuve Thielman Kerver, 1525, in-8 goth., mar. br., fil., tr. dor. Fig. sur bois sur le titre, ex. réglé.
Photographie L'Intersigne |
238. Code religieux et moral des Théophilantropes ou adorateurs de Dieu, par J. B. Chemin. Paris, An VI, in-12, v.
661. Mémoire sur une nouvelle machine à plonger,
appelée Triton, par Frédéric de Drieberg. Paris, Didot, 1811, br., in-4, fig.
Photographie B. M. Besançon |
674. Trésor de Évonime Philiatre : Des
remèdes secretz, livre physic, médical, alchymic et dispensatif de toutes
substantiales liqueurs et appareil de vins. Lyon, 1555, in-4, v., fig.
Photographie B. M. Lyon |
718. L’Agriculture et la Maison rustique de M.
Charles Estienne, plus un brief recueil de la chasse et de la fauconnerie.
Paris, 1564, in-4, vélin. Première édition très rare.
731. Le Thrésor des parterres de l’univers,
contenant les figures et pourtraits des plus beaux compartimens, cabanes, &
labyrinthes des jardinages, tant à l’allemande qu’à la françoise, par D.
Lorris. Genève, 1629, in-4, dem.-rel., fig. sur bois.
Photographie B. I. U. Santé |
777. La Science du poulx, le meilleur et plus
certain moyen de juger des maladies. Lyon, Jean Saugrain, 1568, in-8,
dem.-rel., v. fauve. Traité dans lequel on trouve la musique du poulx, avec les
pulsations notées pour la première fois.
815. Traité de la peste, recueilli des meilleurs
auteurs anciens et modernes, par le Sieur Mangel. Genève, 1721, 2 tomes en 1
vol. in-12, v.
828. Traité d’horlogiographie contenant
plusieurs manières de construire toutes sortes de lignes horaires. Par Dom
Pierre de Sainte-Marie-Magdeleine d’Abbeville. Paris, 1657, in-8, v. fauve,
fig.
878. Recueil de plusieurs machines militaires et
feux artificiels pour la guerre et récréation […] avec le moyen d’écrire la
nuit à son ami absent, par François Thybourel et Jean Appier dit Hanzelet.
Pont-à-Mousson, 1626, in-4, vélin, front. grav.
890. Polygraphie et universelle écriture
cabalistique de M. J. Trithème, abbé, traduite par Gabriel de Collange, natif
de Tours en Auvergne. Paris, Jacques Kerver, 1561, in-4, v., titre gravé,
portr. Ex. réglé.
907. La Démonomanie des sorciers, par J. Bodin,
Angevin. Paris, 1598, in-12, demi.-rel., v.
943. De miraculis rerum naturalium libri IIII,
Jo. Baptista Porta auctore. Antverpiæ, Ch. Plantin, 1560, in-8, v. fauve, titre
grav. Éd. en caractères italiques.
963. Révélation des mystères des teintures
essencièles des sept métaux et de leurs vertus médicinales, trad. de l’allemand
de Basile Valentin par J. Israël. Paris, 1646, in-4, vélin, vign. sur le titre.
Photographie B. M. Blois |
1.008. Champ fleury. Paris, 1529, in-8, v. br.
gaufr. Première éd. Ex. avec témoins.
1.432. Den Nieuwen Verbeterden Lust-of.
l’Amstelredam, 1607, pet. in-4, obl., dem.-rel., titre grav., fig.
Photographie BnF |
1.449. Mascarades recueillies et mises en
taille-douce par Robert Boissart, Valentianois. 1597, in-fol., dem.-rel. veau
vert, 24 pl. Vendu 105 fr. chez White Knights Library, Londres.
1.584. Ésope en belle humeur. Bruxelles, Fr.
Foppens, 1700, 2 vol. in-12, v. m., fil., fig.
Photographie BnF |
1.633. Atalanta fugiens, hoc est : Emblemata nova de secretis naturæ chymica […] authore Michaele Majero. Openheimii, sumptibus Joh. Th. de Bry, 1618, in-4, fig., cart. Première éd. du plus rare des ouvrages de Maïer.
1.662. Achillis Bocchii Bonon. Symbolicarum
quæstionum. Bononiæ, 1574, in-4, fig., v. f., fil. La fatale machine
d’exécution remise en usage en 1790 sous le nom de guillotine (p. 40).
1.818. Le Tableau de Cebes de Thèbes, ancien
philosophe et disciple de Socrate. Paris, Gilles Corrozet, 1543, pet. in-8, v.
fauve, fig. sur bois.
Photographie BnF |
1.948. Le Centre de l’amour découvert soubs divers
emblesmes galans et facétieux. Paris, Cupidon, 1680, pet. in-4 obl., dem.-rel.,
v., titre grav. Vendu 60 fr. chez Nodier.
1.965. Symbola et emblemata. Amstelodami, 1705,
in-4, v., front. grav., fig. Contient 840 emblèmes sur 140 planches. Exécuté en
Hollande par les ordres et aux dépens du tsar Pierre le Grand. Extrêment
rare : le vaisseau qui en portait l’édition en Russie fit naufrage et on
ne sauva qu’un petit nombre d’exemplaires.
2.003. Traitté de l’aiman. Liège, 1691, in-4,
fig., dos et coins de v. bl.
Photographie BnF |
2.063. Le Tableau des riches inventions couvertes
du voile des feintes amoureuses, qui sont représentées dans le songe de
Poliphile, desvoilées des ombres du songe et subtilement exposées par Béroard.
Paris, 1600, in-4, v., fig.
2.091. J. W. Romæ animale exemplum. S. l., 1678,
in-18, dem.-rel., m. v., front. et 42 fig. Critique acerbe contre Rome papale.
2.155. La Vénerie royale, divisée en quatre
parties, qui contiennent les chasses du cerf, du lièvre, du chevreuil, du
sanglier, du loup et du renard, avec le dénombrement des forests et grands
buissons de France, par Robert de Salnave. Paris, 1655, in-4, vél., front.
grav.
Exemplaire Dinaux |
2.530. La Muse nouvelle, ou les Agréables
Divertissemens du Parnasse, par T. de Lorme, A. E. P. [Avocat En Parlement].
Lyon, 1665, pet. in-12, v. br. Extrêmement rare.
3.080. Discours de l’yvresse, et yvrongnerie.
Toul, 1612, in-8, vélin.
3.114. Merdiana, ou Manuel des chieurs.
Merdianopolis [Lille], s. d., in-12, dem.-rel., fig.
3.132. Polissonniana, ou Recueil de turlupinades,
quolibets, jeux de mots, allusions. Amsterdam, 1725, in-12, dem.-rel., v.
3.147. L’Homme dans la Lune, ou le Voyage chimérique
fait au monde de la Lune, nouvellement découvert par Dominique Gonzales, advanturier
espagnol, autrement dit Le Courrier volant. Paris, François Piot et I. Guignard,
1648, in-8, v., front. grav.
3.178. Les Bigarrures du seigneur des Accords.
Rouen, Jean Bauchu, 1591, in-12, vélin. Le dernier feuillet contenant la
gravure L’Un et l’Autre, qui manque souvent, se trouve à cet exemplaire.
3.195. L’Art de procréer les sexes à volonté.
Paris, 1802, in-8, dem.-rel., v. rose, n. rog., 8 planches.
3.250. Les Triumphes de la noble dame amoureuse,
& d’honnestement aimer, composés par le Traverseur des voies périlleuses
[Jehan Bouchet]. Lovain, Jean Bogard, 1563, in-8, dem.-rel.
3.257. Les Tétons, ouvrage curieux, galant et
badin, composé pour le divertissement d’une Dame de qualité [par
Jean-Pierre-Nicolas du Commun]. Amsterdam, Jean Pauli, 1734, in-8, v., fig. Les
Yeux et Le Nez se trouvent à la suite.
3.352. Le Fort inexpugnable de l’honneur du sexe
féminin, construit par François de Billon, secrétaire. Paris, Jan d’Allyer,
1555, in-4, vél., fig.
3.353. Les Quatre Heures de la toilette des dames,
poème érotique en quatre chants, dédié à la princesse de Lamballe, par M. de
Favre. Paris, Bastien, gr. in-8, br. Ex. en grand papier.
3.491. Cérémonies observées au sacre et coronement du tres-chrestien et tres-valeureux Henry IIII, roy de France et de Navarre. Paris, 1594, in-4, vélin, tr. dor., réglé.
3.651. Le Brillant de la royne. Lyon, 1613, pet.
in-8, v. br., front. gravé. Dédié à la reine Marie de Médicis, pour laquelle il
fut composé.
4.095. Les Antiquitez, raretez, plantes, minéraux
et autres choses considérables de la ville et comté de Castres d’Albigeois.
Castres, 1649, in-8, dem.-rel., v. br.
Photographie BnF |
4.195. Catalogue des chevaliers, commandeurs et officiers de l’Ordre du Saint-Esprit. Paris, 1760, in-fol., v., fil., tr. dor., aux insignes de l’Ordre.
Photographie BnF |
4.208. Mercure armorial, enseignant les principes
et éléments du blason, des armoiries, selon l’ordre et les termes qui se
pratiquent en cette science, par C. Lecoing, Orléanais. Paris, 1649, in-4,
front. gravé et fig.
Le succès de la vente dépassa l’attente du Bibliophile Julien [Jean-Antoine Bachelin (1835-1896)] : tout fut vendu. Au reproche de ne pas avoir assez divisé le catalogue, il répondit :
« Il est vrai que les critiques, - et certes il n’en manque pas dans le monde de ceux qui n’ont rien de mieux à faire, - ajoutent que les amateurs ne peuvent faire un choix assez méthodiquement pour leurs spécialités. D’abord, nous ne croyons pas aux spécialistes en fait de bibliophiles. L’intelligence des amateurs ne se parque pas dans la sphère étroite de tel ou tel genre. Tous les livres sont bons, hors les livres ennuyeux ; et puis, qui peut assigner des limites définitives pour les subdivisions bibliographiques ? Ensuite, nous sommes parfaitement autorisé à croire que les amateurs sérieux savent lire un catalogue, quelque considérable qu’il soit, et en noter rapidement les articles qui peuvent les intéresser. »
(« Avertissement ».
Dans Catalogue de la bibliothèque de feu M. Arthur Dinaux, 2e
partie, p. VI-VII)
Photographie Librairie du Cardinal |
Suivit la vente des estampes, à l’Hôtel des Commissaires-Priseurs, 5 rue Drouot, salle n° 3, au premier, du mardi 25 au samedi 29 octobre 1864, en 5 vacations : Catalogue des estampes sur l’histoire du nord de la France et de la Belgique. Écoles des Pays-Bas, anglaise, allemande, italienne et française. Dessins, cuivres. Formant le cabinet de feu M. Arthur Dinaux, chevalier de la Légion d’honneur, membre correspondant de l’Institut et d’un grand nombre de Sociétés savantes (Paris, Vignères, 1864, in-8, [2]-81-[1 bl.] p., 911 – 1 manquant = 910 lots).
La vente de la deuxième partie de la bibliothèque eut lieu du mercredi 14 au jeudi 29 décembre 1864, en 14 vacations, à la Maison Silvestre, salle n° 3, 28 rue des Bons-Enfants : Catalogue de la bibliothèque de feu M. Arthur Dinaux, chevalier de la Légion d’honneur, membre correspondant de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, de la Société des Antiquaires de France et d’un grand nombre de Sociétés savantes. – Deuxième partie (Paris, Mme Bachelin-Deflorenne, 1864, in-8, VII-[1 bl.]-260 p., 2.670 + 6 doubles [bis] + 1 triple [ter] – 10 manquants = 2.667 lots), dont Ouvrages reliés en maroquin ancien et aux armes [610 lots = 22,87 %], Théologie [43 lots = 1,61 %], Jurisprudence [10 lots = 0,37 %], Sciences et Arts [238 lots = 8,92 %], Beaux-Arts [36 lots = 1,34 %], Belles-Lettres [538 lots = 20,17 %], Histoire [534 lots = 20,02 %], Paralipomènes [Compléments] historiques [238 lots = 8,92 %], Dictionnaires. Articles omis [51 lots = 1,91 %], Mélanges [369 lots = 13,83 %]. Avec un « Avertissement » par Le Bibliophile Julien. Erreurs de transcription de titres et de dates d’édition.
1. Les
Images ou Tableaux de platte peinture des deux philostrates sophistes grecs et
ses statues de callystrate. Paris, Veuve Abel L’Angelier et Veuve M. Guillemot,
1615, in-fol., 70 fig., mar. r., fil., tr. dor. Aux armes de la marquise de
Pompadour, surmontées de la légende « Menus plaisirs du Roy »
(Derome).
14.
Histoire de l’établissement des moines mendiants. Avignon, Libraires Associés,
1767, in-12, mar. r., fil., tr. dor. Aux armes de la famille Du Barry, avec la
fameuse devise.
28.
Histoire de Zénobie, impératrice-reine de Palmyre. Paris, Frères Estienne,
1758, in-12, mar. citr., fil., tr. dor. (Derome). Aux armes de Madame Sophie de
France.
Exemplaire Dinaux |
100.
L’Aveugle par amour [Fanny de Beauharnais]. Amsterdam et Paris, Gueffier, 1781,
in-8, mar. r., semé d’abeilles, fil., tr. dor. (Meslant). Édition originale.
Aux armes de Napoléon Ier.
290.
L’Écuyer des dames, ou Lettres sur l’équitation […] par L. H. Pons-d’Hostun.
Paris, Imprimerie de Madame Huzard, 1806, in-8, mar. vert, dent., tabis, tr.
dor. Aux armes de l’empereur de Russie Alexandre Ier.
541. Fêtes
des bonnes-gens de Canon et des rosières de Briquebec. Avignon et Paris, Abbé
Le Monnier, Prault, Frères Jombert et Cellot, Veuve Vallat-la-Chapelle, 1777,
in-8, mar. vert, fil., tr. dor. Aux armes de Louis-Ange-François de Talaru de
Chalmazel. Front. de Moreau le Jeune avant la lettre.
557.
Augustini Mascardi silvarum libri IV. Antverpiæ, Ex officina Plantiniana, 1622,
in-4, v. fauve, fil., tr. dor., fig. Aux armes de Philippe de Croy.
Photographie BnF |
569. Le
Bombardier françois, ou Nouvelle Méthode de jetter les bombes avec précision.
Paris, Imprimerie royale, 1731, in-4, mar. r., fil., tr. dor., fig. Aux armes
de Condé.
Photographie BnF |
607. La Pucelle ou la France délivrée. Poëme héroïque. Paris, Augustin Courbé, 1656, in-fol., fig. et portr., mar. r., fil., tr. dor. Grand papier. Aux chiffres entrelacés de Louis XIV et de Marie-Thérèse, surmontés de la couronne royale.
767.
Histoire des drogues, espisceries, et de certains médicamens simples, qui
naissent és Indes & en l’Amérique. Lyon, Jean Pillehotte, 1619, in-8,
dem.-rel., v., fig. en bois.
781. Recueil
d’ouvrages curieux de mathématique et de mécanique, ou Description du cabinet
de Monsieur Grollier de Servière. Lyon, David Forey, 1733, seconde édition,
in-4, v., 88 pl.
803. [Cheiroplothēkē], seu D. Joannis Sculteti, physici & chyrurgi apud Ulmenses
olim felicissimi armamentarium chirurgicum XLIII. Hagæ-Comitum, Adriani Vlacq,
1656, in-8, v., fig.
839. Le
Parfaict Ioaillier, ou Histoire des pierreries. Lyon, Jean-Antoine Huguetan,
1644, in-8, v., fil., fig.
Photographie BnF |
840. Le
Gouvernement de la cavallerie légière […]. Par Ierosme Sirtori Milanois […].
Traduit à présent en langue Françoise, & engravé en cuivre par Iean
Théodore de Bry. Hanaw, 1614, in-fol., v. m., pl.
862. Traitez
nouveaux & curieux du café, du thé et du chocolate […]. Par Philippe
Sylvestre Dufour. Lyon, Jean Girin et B. Rivière, 1685, in-8, v. fauve, fil.,
tr. dor., fig.
893. Traité
de la viole […]. Par Iean Rousseau, Maître de Musique & de Viole. Paris,
Christophe Ballard, 1687, in-8, v. br., fig.
901. Le Temple
des arts ou le Cabinet de M. Braamcamp. Amsterdam, Marc-Michel Rey, 1766, in-4,
dem.-rel., v., fig., portr.
920.
Cefalogia fisonomica. Bologna, Dozza, 1670, in-4, vél., fig. sur bois. Ouvrage
le plus complet sur la physionomie jusqu’à Lavater.
1.128. Les
Pléiades du S. de Chavigny Beaunois. Lyon, Pierre Rigaud, 1603, in-8,
dem.-rel., v. br.
1.138. Le
Comte de Soissons. Nouvelle galante. Cologne, Pierre le Jeune, 1706, in-12, v.
Aux armes de la comtesse de Verrue.
1.201. La
Secchia rapita. Poema eroicomico di Alessandro Tassoni. Parigi, Lorenzo Prault
et Pietro Durand, 1766, 2 vol. gr. in-8, v. m., fig. de Gravelot.
1.296. Traité
historique sur les Amazones. Leide, J. A. Langerak, 1718, 2 tomes en 1 vol.
in-12, v., fig., front.
1.598.
Description de l’Afrique […]. Traduite du Flamand d’O. Dapper, D. M. Amsterdam,
Wolfgang, Waesberge, Boom et Van Someren, 1686, in-8, v. m., fig.
1.601. Voyage
à l’Isle de France, à l’Isle de Bourbon, au cap de Bonne-Espérance, &c.
Amsterdam, et se trouve à Paris, Merlin, 1773, 2 vol. in-8, v. br., fil., fig.
Exemplaire de Anquetil du Perron.
1.607.
Histoire d’un voyage faict en la terre du Brésil, autrement dite Amérique […].
Le tout recueilli sur les lieux par Iean de Lery, natif de la Margelle, terre
de Sainte Sene, au duché de Bourgongne. Genève [et non La Rochelle], Antoine
Chuppin, 1580, in-8, v., fil., fig.
1.786.
Consolations de ma captivité, ou Correspondance de Roucher. Paris, H. Agasse,
An VI (1797), in-8, demi-rel., v., portr.
1.965. La
République des Suisses […]. Descrite en Latin par Iostas Simler de Zurich,
& nouvellement mise en François. Paris, Jacques du Puys, 1578, in-8, v.
br., fig.
2.080. La
France métallique […]. Par Iacques de Bie Calcographe. Paris, Jean Camusat,
1636, in-fol., v. f., fig.
La troisième partie de la
bibliothèque fut vendue du jeudi 23 février au samedi 11 mars 1865, en 14
vacations, à la Maison Silvestre, salle n° 2, 28 rue des Bons-Enfants : Catalogue
de la bibliothèque de feu M. Arthur Dinaux, chevalier de la Légion
d’honneur, membre correspondant de l’Académie des Inscriptions et
Belles-Lettres, de la Société des Antiquaires de France et d’un grand
nombre de Sociétés savantes. – Troisième partie. Ouvrages relatifs au
nord de la France et au midi de la Belgique (Paris, Mme
Bachelin-Deflorenne, 1865, in-8, VIII-255-[1 bl.] p., 2.778 + 6 doubles [bis] –
11 manquants = 2.773 lots), dont Manuscrits [62 lots = 2,23 %], Théologie [207
lots = 7,46 %], Jurisprudence [36 lots = 1,29 %], Sciences et Arts [88 lots =
3,17 %], Beaux-Arts [42 lots = 1,51 %], Belles-Lettres [254 lots = 9,15 %],
Polygraphes [20 lots = 0,72 %], Mélanges [75 lots = 2,70 %], Histoire [76 lots
= 2,74 %], Histoire Belgique [329 lots = 11,86 %], Histoire du nord de la
France [1.584 lots = 57,12 %]. Avec un avertissement par Le Bibliophile Julien.
Quelques numéros mal chiffrés et erreurs de transcription de titres et de
dates.
(p. 76) |
90.
Histoire miraculeuse de Nostre-Dame de Liesse. Paris, Jean Piot, Jean Guignard
et Rolin de La Haye, 1657, in-12, v. m., fig.
Photographie BnF |
188.
Histoire véritable et mémorable de ce qui c’est [sic] passé sous l’exorcisme de
trois filles possédées és païs de Flandre. Paris, Olivier de Varennes, 1623, 2
vol. in-8, dem.-rel., v. br. L’évêque de Tournai en défendit la lecture, et les
habitants de Lille durent remettre les exemplaires qu’ils possédaient.
341. Traicté
de la goutte. Paris, Galiot du Pré, 1573, in-8, dem.-rel., v. f.
La Picarde |
402. Omnium
fere Gentium, nostræq ; ætatis Nationum, Habitus & Effigies.
Antverpiæ, Apud Joannem Bellerum, 1572, 121 pl. en bois. De la bibliothèque de
La Mésangère, fondateur du Journal des modes.
Photographie Librairie L'Oiseau Lire |
641. Le
Guersillon. Mons, Typographie d’Ad. Mathieu, 1844, in-8, mar. vert, fil.,
coins. Six numéros d’une satire contre la municipalité de Mons. Exemplaire en
papier de couleur.
(p. 64) |
785. Le
Tresdevot Voyage de Ierusalem, avecq les Figures des lieux saincts, & plusieurs
autres, tirées au naturel. Faict & descript par Iean Zuallart, Chevalier du
Sainct Sepulchre de nostre Seigneur, Mayeur de la Ville d’Ath en Haynnaut.
Anvers, Arnould s’Conincx, 1608, in-4, vélin, fig.
799. Le
Voyage du prince Don Fernande, infant d’Espagne, cardinal, depuis le douzième
d’avril 1632. qu’il partit de Madrit [sic] […] jusques au jour de son entrée en
la ville de Bruxelles. Anvers, Jean Cnobbaert, 1635, in-4, vél., fig.
803. Abrégé
du Théâtre d’Ortélius. Anvers, Jean-Baptiste Vrients, 1602, in-8 obl.,
dem.-rel., mar. vert, cartes.
924. Les
Délices des Païs-Bas ou Description générale de ses dix-sept Provinces, de ses
principales Villes & de ses lieux les plus renommez. Brusselle, François
Foppens, 1697, in-12, v., fig.
929.
Description de tous les Pays-Bas, autrement appellez la Germanie Inférieure ou
Basse Allemagne ; par Loys Guicciardin Gentil-Homme Florentin.
Amstelodami, Apud Joannem Jansonium, 1625, in-fol., dem.-rel., v., fig.
931. Le
Sacré Mausolée, ou les Parfums exhalants du tombeau de la Sérénissime Princesse
Isabelle, Claire, Eugénie, figuré sur le Sépulchre du Roy David. Bruxelles,
François Vivien, 1634, in-12, vél., front. et portr.
1.696. Le
Chemin frayé et infaillible aux accouchemens, Qui servira de flambeau aux
sages-femmes, pour les éclairer en leurs Opérations, cachées dans les plus
obscures cavernes de la Matrice. Lille, François Fiévet, 1689, in-8, v., front.
et 16 fig. gravées par T. Hourier.
1.836.
Numismatique lilloise […]. Essai par Ed. Vanhende, 1858, in-8, 80 pl.,
dem.-rel., mar. viol., fil. et coins, n. rog. Exemplaire d’offrande à Dinaux.
1.990. La Vie
meslée ou la Vie de Damoiselle Ieanne Biscot. Valenciennes, Gabriel François
Henry, 1692, in-8, v., fil., portr.
2.204.
Histoire de la ville de Mons, ancienne et nouvelle […]. Par Gilles-Joseph de
Boussu, Ecuyer, Licencié en Droit. Mons, Jean-Nicolas Varret, 1725, in-4, dos
et coins, mar. br., fil., front., fig.
2.374. Les Généalogies et anciennes descentes des Forestiers et Comtes de Flandre. Anvers, Jean Baptiste Vrints, s. d. [1598], pet. in-fol., dos et coins de v. f., tr. dor., fig.
2.525.
Ordonnance, statut et edict provisionnakl du Roy nostre Sire, sur le faict
& conduyte des Imprimeurs, Libraires & Maistres d’escolle. Bruxelles,
Michiel de Hamont, 1570, in-4, br.
Les lettres autographes furent vendues le samedi 18 mars 1865, à la Maison Silvestre, 28 rue des Bons-Enfants, salle n° 4 : Catalogue de la collection de lettres autographes, écrits des littérateurs et savants du nord de la France et documents sur cette province, provenant de la succession de feu M. Arthur Dinaux, chevalier de la Légion d’honneur, membre correspondant de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, de la Société des Antiquaires de France et d’un grand nombre de Sociétés savantes (Paris, Charavay, 1865, in-8, [2]-16 p., 172 lots).
La vente du mardi 18 au jeudi 27
avril 1865, en 9 vacations, à la Maison Silvestre, salle n° 1, 28 rue des
Bons-Enfants, fut la dernière pour la bibliothèque : Catalogue de la
bibliothèque de feu M. Arthur Dinaux, chevalier
de la Légion d’honneur, membre correspondant de l’Académie des
Inscriptions et Belles-Lettres, de la Société des Antiquaires de France
et d’un grand nombre de Sociétés savantes. – Quatrième partie
(Paris, Mme Bachelin-Deflorenne, 1865, in-8, [4]-136 p., 1.674 + 3
doubles [bis] – 2 manquants = 1.675 lots), dont Théologie [22 lots = 1,31 %], Jurisprudence
[11 lots = 0,65 %], Sciences et Arts [113 lots = 6,74 %], Beaux-Arts [43 lots =
2,56 %], Belles-Lettres [482 lots = 28,77 %], Polygraphes [110 lots = 6,56 %],
Histoire [103 lots = 6,14 %], Histoire de France [221 lots = 13,19 %], Histoire
des pays étrangers [146 lots = 8,71 %], Paralipomènes [Compléments] historiques
[295 lots = 17,61 %], Mélanges [57 lots = 3,40 %], Supplément [72 lots = 4,29
%]. Avec quelques numéros mal chiffrés et une « Table des divisions de ce
catalogue » fautive.
85. Künstliche und rechtschaffene
Fewerwerck zum Schimpff [Feux d’artifice artistiques et bien faits pour le
divertissement] […]. Durch Johannem Schmidlap von Schondorff. Nurnberg, 1564, in-12,
v él., fig. en bois.
Photographie BnF |
86. La
Manière d’amolir les os, et de faire cuire toutes sortes de viandes en fort peu
de temps, & à peu de frais […]. Par Mr Papin, Docteur en
Médecine. Paris, Estienne Michallet, 1682, in-12, v. br., fig. Édition
originale.
101. L’Art
de la verrerie […]. Par M. Haudicquer de Blancourt. Paris, Claude Jombert,
1718, 2 vol. in-12, v., fig.
223.
Traduction nouvelle de L’Art d’aimer d’Ovide. Paris, Imprimerie de Valade, et
se trouve à Reims chez Cazin, 1783, in-18, v. mb., fil., tr. dor., front.
825. Voyage
d’Alep à Jerusalem, à Pâques en l’année 1697. Par Henri Maundrell. Utrecht,
Guillaume van Poolsum, 1705, in-12, v. gr., front., fig.
827.
Nouvelle Relation d’un voyage fait aux Indes orientales […]. Par Mr. Dellon,
Docteur en Médecine. Amsterdam, François Marret, 1699, in-12, v., fig.
892. Plans
des principales places de guerre et villes maritimes frontières du royaume de
France. Paris, Didot, Quillau et Nully, 1736, in-8, v. br., fig. Précieux pour
les armoiries des petites villes peu connues.
1.277. Théorie
des sentimens agréables. Paris, Debure Père, 1774, in-8, v. mb., front., fig.
1.485.
Rousseau juge de Jean Jacques. Dialogue. Londres, 1780, in-8, v. mb. Considéré
comme introuvable quand on en a trouvé un sur les quais en 1841 :
interrogé, Charles Nodier déclara n’en avoir jamais vu.
Un ouvrage posthume de Dinaux, revu et classé par Gustave Brunet, fut publié sous le titre Les Sociétés badines, bachiques, littéraires et chantantes. Leur histoire et leurs travaux (Paris, Bachelin-Deflorenne, 1867, 2 vol. in-8), avec un portrait de l’auteur à l’eau-forte par Gustave Staal (1817-1882).
Désirée-Augustine Thomas mourut
en son domicile parisien, 17 avenue Beaucourt [VIIIe], le 18
novembre 1872.
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