Le comté de Charost [département
du Cher ; prononcer « Charô »] fut érigé en duché-pairie, sous
le nom de Béthune-Charost, en faveur de Louis de Béthune (1605-1681), comte de
Charost, en mars 1672, par lettres du roi Louis XIV, enregistrées au Parlement
le 11 août 1690.
Hippolyte de Béthune |
Le frère aîné de Louis de Béthune, Hippolyte de
Béthune (1603-1665), comte de Selles [Selles-sur-Cher, Loir-et-Cher], gouverneur
des villes et châteaux de Romorantin [Romorantin-Lanthenay, Loir-et-Cher] et de
Millançay [Loir-et-Cher], avait été fait conseiller d’État d’épée en 1657, puis
chevalier des Ordres du Roi et d’honneur de la reine Marie-Thérèse d’Autriche
en 1661. Né à Rome [Italie] le 19 septembre 1603, il mourut à Paris le 24
septembre 1665. Son cabinet renfermait une incomparable collection de lettres
originales, dans lesquelles on suit tous les grands événements de l’histoire de
France, depuis l’avènement de Louis XI jusqu’à la mort de Louis XIII, commencée
par son père, Philippe de Béthune (1561-1649), baron puis comte de Selles, de
Charost, marquis de Chabris [Indre], bailli de Mantes et de Meulan [Yvelines],
ambassadeur en Écosse, à Rome, en Savoie et en Allemagne. À ces précieux
documents historiques, ils avaient joint d’anciens volumes tirés de
bibliothèques seigneuriales ou monastiques : ils s’étaient ainsi approprié
les manuscrits de l’abbaye de Beaupré [Achy, Oise, détruite en grande partie],
qui datent généralement du XIIe
et du XIIIe siècle.
Le nombre exact des manuscrits donnés s’élevait à
1.923 volumes, dont plus de la moitié était remplis de lettres originales :
ils forment à la Bibliothèque nationale le « fonds de Béthune ». On
ignore pourquoi un catalogue de la collection, rédigé par Nicolas Clément,
avant l’année 1682, ne contient que la description de 1.567 volumes. A ce
catalogue fut ajoutée plus tard une table alphabétique des lettres originales,
en deux volumes in-folio.
Le petit-neveu d’Hippolyte de Béthune, Louis-Basile
de Béthune (1674-1742), chevalier de Charost, était le 3e fils de
Louis-Armand de Béthune (1640-1717) et de Marie Fouquet (1640-1716), fille unique
de Nicolas Fouquet (1615-1680), ministre d’État et surintendant des Finances,
et de Louise Fourché, dame de Quéhillac [Bouvron, Loire-Atlantique], mariés en
l’église Saint-Nicolas-des-Champs de Paris [IIIe] le 12 février
1657. Capitaine de vaisseau en 1696, chevalier de l’Ordre souverain militaire
hospitalier de Saint Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte [Ordre de Malte],
Louis-Basile de Béthune mourut à Paris, le 31 mars 1742.
Sa bibliothèque fut vendue à partir du 7 janvier
1743, dans une salle du Couvent des Grands Augustins, par Jacques Barrois
(1704-1769), libraire quai des Augustins, sous l’enseigne « A la Ville de
Nevers » : Catalogue des livres
de la bibliothèque de feu monsieur le chevalier de Charost (Paris, Jacques
Barois [sic], 1742, in-8, [1]-[1 bl.]-xij-500 p., 5.103 + 4 doubles [*] – 1
absent = 5.106 lots), avec une « Table des auteurs », dont Théologie
[512 lots = 10,02 %], Jurisprudence [102 lots = 1,99 %], Sciences et Arts [321
lots = 6,28 %], Belles Lettres [1.220 lots = 23,89 %], Histoire [2.950 lots =
57,77 %].
« J’ai marqué à chaque article la condition
des livres, & j’y ai ajouté une Table alphabétique des Auteurs telle que
j’en ai mis aux Catalogues des Bibliotheques de Mrs de Longuerue,
Couet, & Pelletier des Forts. La vente s’en fera en la maniere accoutumé.
J’indiquerai par des Listes ce que je vendrai chaque jour. » [sic]
(« Avertissement », p. iv)
817. Andreae Baccii De
naturali vinorum historia, de vinis Italiae & de conviviis antiquorum libri
septem. Roma, Nic. Muthius,1596, in-fol., v. 110 l.
881. La Gallerie du Palais du
Luxembourg peinte par Rubens, dessinée par les Sieurs Natier, & gravée par
les plus illustres graveurs du tems. Paris, Duchange, 1710, in-fol. magno, v.
100 l. 10.
2.200. Atlas ou Recueil des
cartes géographiques de Guillaume Delisle (au nombre de 85). Paris, in-fol.
magno, v. 100 l. 8.
2.403. Histoire ecclésiastique
par Claude Fleury avec la continuation, par le P. Cl. Favre. Paris, P. Aubouin,
1691 & suiv., 36 vol. in-4, v.
2.786. Histoire romaine depuis
la fondation de Rome avec des notes, des cartes géographiques & plusieurs
médailles par les PP. Catrou & Rouillé. Paris, Jacques Rolin, 1725 &
suiv., 20 vol. in-4, v. 110 l.
4.406. Description
géographique, historique, chronologique, politique & physique de l’Empire
de la Chine & de la Tartarie chinoise par le P. J. B. du Halde. Paris, P.
G. Le Mercier, 1735, 4 vol. in-fol., v. 100 l.
Armand-Joseph de Béthune |
Arrière-petit-neveu de Louis-Basile de Béthune, Armand-Joseph
de Béthune est né à Versailles [Yvelines] le 1er juillet 1738 et a
été baptisé le 5 juillet en l’église Notre-Dame de Versailles : fils
unique de François-Joseph de Béthune (1717-1739), dit « le Marquis
d’Ancenis » [Loire-Atlantique], capitaine d’une Compagnie des
Gardes-du-Corps du Roi, et de Marthe-Élisabeth de La Rochefoucauld de Roye
(1720-1784), dame du Palais de la Reine, mariés le 4 mars 1737.
Porte-document aux armes du duc de Charost (Galerie Pellat de Villedon, Versailles) |
D’abord appelé « marquis de Charost »,
puis à la mort de son père « duc d’Ancenis » et en 1747 « duc de
Charost », Armand-Joseph de Béthune se distingua dans la carrière
militaire, a été mousquetaire en 1754, lieutenant-général pour Sa Majesté dans
les provinces de Picardie et Boulonnais, gouverneur des ville et citadelle de
Calais [Pas-de-Calais], Fort Nieulay et Pays reconquis en janvier 1756 ;
colonel dans le Corps des Grenadiers de France le 1er avril
1756 ; le 4 mars 1757, mestre-de-camp d’un Régiment de cavalerie de son
nom, qui a été incorporé en 1762 dans le Régiment Royal-Étranger ;
mestre-de-camp-lieutenant du Régiment de cavalerie du Roi, le 1er
décembre 1762 ; brigadier des
Armées de Sa Majesté, le 4 novembre 1766 ; maréchal de ses Camps et
Armées, le 3 janvier 1770.
Louise-Suzanne-Edmée Martel |
Le 19 février 1760, en
l’église de Saint-Sulpice de Paris [VIe], Armand-Joseph
de Béthune a épousé Louise-Suzanne-Edmée Martel (1745-1779),
fille unique de Charles Martel (1683-1760), comte de Fontaine-Martel [Bolbec,
Seine-Maritime], maréchal des Camps et Armées du Roi, et de sa cousine
Françoise Martel de Clères (1721-1773), qui lui apporta en dot la terre de
Beaumesnil [Eure], puis, en 1776, le château de Chamilly [Saône-et-Loire]. De
ce mariage sont nés : Armand-Maximilien-Paul-François-Edme de Béthune,
marquis de Charost, né à Paris le 4 avril 1764, mort au château de Villebouzin
[Longpont-sur-Orge, Essonne] le 1er octobre 1765 ; Armand-Louis-François-Edme
de Béthune, comte de Charost, né à Paris le 5 août 1770, guillotiné à Paris le
9 floréal An II [28 avril 1794]. Louise-Suzanne-Edmée Martel décéda le mercredi
6 octobre 1779, à 34 ans, au château de Beaumesnil et fut inhumée le 9 octobre
dans le chœur de l’église Saint-Nicolas [ruinée au début du XIXe siècle], du côté de
l’Évangile.
(Musée Carnavalet) |
Veuf, Armand-Joseph de Béthune épousa, le 17
février 1783, en l’église de Saint-Sulpice de Paris,
Henriette-Adelaïde-Joséphine du Bouchet de Sourches (1765-1837), dont il n’eut
pas d’enfant, fille de Louis-François du Bouchet de Sourches (1744-1786),
marquis de Tourzel, et de Louise-Elisabeth de Croÿ d’Havré (1749-1832),
dernière gouvernante des enfants de Louis XVI.
Hôtel de Seignelay (Source René-Jacques, BHVP, Roger-Viollet) |
En 1785, Armand-Joseph de
Béthune, qui habitait depuis cinq ans l’hôtel de Seignelay, rue de Bourbon
[80 rue de Lille, VIIe, ministère de l’Industrie et du Commerce],
loua à son cousin le comte de La Marck,
Hôtel 39 rue du Faubourg Saint Honoré (1901) |
Bibliothèque, 39 rue du Faubourg Saint Honoré |
son autre hôtel du 39 rue du Faubourg
Saint-Honoré [VIIIe, propriété de Pauline Bonaparte en 1803, puis
résidence de l’ambassadeur de Grande-Bretagne depuis 1814], édifié en 1723 par
l’architecte Antoine Mazin (1679-1740) pour son arrière-grand-père, Armand de
Béthune (1663-1747), duc de Charost.
Cette même année 1785, il fit démolir l’ancien
château de Roucy [Aisne], qu’il tenait de sa mère, et reconstruire celui qui sera
détruit lors de la Première Guerre Mondiale :
« Il fit aménager dans l’aile gauche du
château, à côté de sa chapelle, une vaste bibliothèque où se trouvaient les livres
les plus rares et les plus singuliers, surtout en économie politique. Un grand
nombre de ces volumes étaient richement reliés à ses armes, surmontées d’une
couronne ducale, dans un manteau de pair de France.
Il se servait aussi de deux ex-libris, finement
gravés par Tardieu d’après les dessins de Tharsis. »
(Bulletin
de la Société académique de Laon. ST-Quentin, Imp. D. Antoine,
1910, t. XXXIII, p. 133-134)
Son premier ex-libris [60 x 84 mm] est seul
signé. Le blason de Béthune, « D’argent, à la fasce de gueules, accompagnée
en chef d’un lambel à trois pendants de même », est surmonté d’une
couronne ducale, de laquelle émerge un casque de face, aux lambrequins
fleurdelysés et ayant pour cimier un phénix essorant ; abrités dans les
plis du manteau de pair, deux sauvages, dont l’un est debout et l’autre assis
le dos tourné, soutiennent cet écu.
Son second ex-libris [31 x 42 mm] rappelle le
premier par sa disposition ; une guirlande de feuillage remplace les
tenants de chaque côté de l’écu.
Armand-Joseph de Béthune s’attacha à développer
autour de lui le progrès agricole. Il encouragea par ses dons l’ouverture de
nombreuses routes, le desséchement des marais, la culture des plantes
fourragères et de la garance, la lutte contre les épizooties, la substitution
de la charrue à l’araire.
Château de Meillant (1850) |
Château de Meillant (aujourd'hui) |
Il fonda à Meillant [Cher], qu’il possédait depuis
1755, une société d’agriculture et améliora la race ovine berrichonne par des
croisements avec les moutons mérinos. Louis XV disait de lui : « Vous
voyez bien cet homme tout simple, eh bien ! il vivifie trois de mes
provinces » : la Picardie, dont il était gouverneur, la Bretagne, où
il avait des propriétés, et le Berry qui était son pays de prédilection. Devançant
la Révolution, il abolit sur ses terres les droits seigneuriaux et fit, avant
le décret du 6 octobre 1789 sur la contribution patriotique, un don volontaire
de 100.000 livres.
Très aimé en Berry pour sa grande bienfaisance,
le duc de Charost vécut à Meillant pendant la Terreur, mais y fut arrêté le 8
avril 1794 et transféré à Paris, à la prison de La Force, rue Pavée [IVe].
Les pétitions qui affluèrent en sa faveur firent différer sa mise en jugement
et le 9 thermidor le sauva, tandis que son seul fils survivant du premier lit était
guillotiné.
Armand-Joseph de Béthune fut nommé maire du Xe
arrondissement de Paris après le 18 brumaire An VIII [9 novembre 1799],
mais mourut, le 5 brumaire An IX [27 octobre 1800], victime de la variole, dont
il fut pris en visitant l’Institution des Sourds-Muets, dont il était
administrateur ; il fut inhumé le 7 brumaire dans la chapelle du château
de Meillant. Il avait été surnommé le « Père de l’humanité
souffrante ».
Une souscription fut ouverte pour lui élever un obélisque en
pierre, dans le jardin de l’archevêché, à Bourges [Cher].
Par testament du 3 juin 1798, il avait légué tous
ses biens à sa seconde femme. Elle s’occupa peu du château de Meillant et le
donna, en 1857, à sa nièce Virginie de Sainte-Aldegonde (1792-1878), duchesse
de Mortemart. Son autre nièce Joséphine de Sainte-Aldegonde (1789-1843),
comtesse d’Imecourt, hérita du château de Roucy : ses petits-enfants
vendirent le château en 1908 et dispersèrent les derniers vestiges de la
bibliothèque du duc de Charost qui s’y trouvaient ; le chartrier de Roucy
fut heureusement acquis par les Archives départementales.
La plus grande partie des livres du duc de
Charost, ceux provenant de ses bibliothèques de Paris installées 80 rue de
Lille et 12 rue du Pot-de-Fer-Saint-Sulpice [VIe, partie de la rue Bonaparte,
entre la rue Saint-Sulpice et la rue de Vaugirard], furent vendus Salle
Silvestre, 12 rue des Bons-Enfants, du mercredi 20 prairial [9 juin] au lundi 7
thermidor [26 juillet] An X [1802], en 40 vacations : Catalogue des livres de la bibliothèque de feu M. de Béthune-Charost
(Paris, Méquignon l’aîné, An X-1802, in-8, viij-188 p., 2.600 + 1 double [bis]
= 2.601 lots), dont Théologie [200 lots = 7,68 %], Jurisprudence [73 lots =
2,80 %], Sciences et Arts [526 lots = 20,22 %], Belles Lettres [447 lots =
17,18 %], Histoire [1.296 lots = 49,82 %], Supplément [57 lots = 2,19 %].
« La Bibliotheque dont nous publions le
Catalogue, offre des Livres importans dans tous les genres ; elle présente
aussi des Manuscrits précieux dans les différentes classes, et particulièrement
dans l’Histoire.
On trouvera dans les Sciences et Arts de bons
livres sur l’Histoire naturelle, beaucoup de livres à figures, tels que la
Science des Galeres, manuscrit in-fol.
avec dessins de la plus grande beauté, l’Encyclopédie, la Galerie du
Palais-Royal, celle de Dusseldorff, &c. Divers Ouvrages de prix, sur
l’Architecture, l’Art militaire, &c., &c.
Dans les Belles-Lettres, les Auteurs latins les
plus estimés, éditions des Elzevirs
& autres, dont le Cicéron Elzevir,
celui publié par d’Olivet ; Horace, Virgile, &c.
L’Histoire, qui fait la plus riche partie de
cette bibliotheque, réunit des Collections très-précieuses d’ouvrages sur la
Géographie & les Voyages, dont quelques-uns manuscrits avec plans dessinés
& lavés ; un superbe exemplaire des Costumes religieux &
militaires, par Charles Bar, 6 vol.
in-fol. ; une suite d’Historiens grecs et latins, des meilleures
éditions. L’Histoire de France, complette dans toutes ses parties, offre encore
quelques Manuscrits intéressans. L’Histoire étrangère et l’Histoire littéraire
contiennent également d’excellens livres ; dans cette dernière partie se
trouvent des Collections très-complettes d’anciens Journaux de littérature
française et étrangère.
En général les Livres sont bien
conditionnés ; on pourra les voir à la Salle de vente, le matin de chaque
Vacation, depuis onze heures jusqu’à deux. » [sic]
(« Avertissement », p. iij-iv)
Dans l’exemplaire de la Bibliothèque Astor de ce
catalogue, conservé aujourd’hui à la Bibliothèque publique de New York, une
note manuscrite contemporaine a été ajoutée, après avoir remplacé
« bien » par « très mal » pour qualifier la condition des
livres :
« mensonge imprimé qu’on ne devoit pas
attendre d’un Libraire Dévot, et qu’on ne peut excuser que par son ignorance.
La majeure Partie de cette Bibliotheque provenoit
de celle de L’abbé Goujet : Elle présentoit Conséquemment des Livres qu’un
homme de Lettres peu fortuné et devenu aveugle vers le milieu de sa Carriere
avoit pu réunir pour le Genre de travail auquel il avoit Consacré toutes ses Etudes
(L’histoire Littéraire) L’ancienne Bibliotheque de la maison Bethune Charost
dans laquelle elle se trouve incorporée étoit à ce qu’il Paroit possédée par
des Propriétaires peu Curieux et Sans Goût. Le tems ayant vieilli ces deux Bibliotheques
mal rajeunies ne nous a plus offert qu’une masse effrayante de Bouquins. Les Sequestres
Revolutionnaires en ont achevé la détérioration ayant donné le tems aux mîtes
et à la Pourriture d’entâcher une grande quantité d’articles principalement les
grands formats : ajoutez à cela la dégradation des Reliures de Livres déjà
mal conditionnés, beaucoup d’ouvrages défectueux et incomplets et vous aurez
[illisible] de cette Bibliotheque. » [sic]
Une grande partie des ouvrages provenait effectivement
de la bibliothèque de l’abbé Claude-Pierre Goujet (1697-1767), chanoine de
l’église Saint-Jacques-de l’Hôpital [détruite en 1829], rue Mauconseil à Paris
[Ier], que le duc avait acquise en 1767 et qui passait pour l’une
des plus remarquables de son temps.
517. La Botanique mise à la
portée de tout le monde, ou Collection des Plantes d’usage dans la Médecine,
dans les Alimens & dans les Arts, par Regnault. Paris, 1774, in-fol., fig.
color. 120 l. 05.
(Musée national de la Marine) |
631. La Science des Galères,
qui renferme tout ce qui regarde la construction, l’armement, la manœuvre, le
combat & la navigation des Galères, par le chev. de Barras de Lapenne.
Marseille, 1697, gr. in-fol., fig., m. r., dent., d. s. tr. Manuscrit. 144 l.
10.
708. Description des projets
& de la construction des ponts de Neuilly, de Mantes, d’Orléans, &
autres, &c. par Perronnet. Paris, Impr. royale, 2 vol. gr. in-fol., fig. 85
l. 95.
789. Cours d’Hippiatrique, ou
Traité complet de la Médecine des Chevaux, par Lafosse. Paris, 1772, in-fol.,
fig. color., gr. pap., br. en cart. 139 l. 95.
873. M.
Tullii Ciceronis Opera. Lugd. Bat. Elzevir, 1642, 10 vol. in-12. Très
mauvais état. 33 l. 95.
875. M. Tullii Ciceronis
Opera, cum delectu commentariorum Jos. Oliveti. Parisiis, Coignard, 1740, 9
vol. in-4, v. m. 186 l. 05.
1.323. Voyage pittoresque, ou
Description des royaumes de Naples & de Sicile, par de Saint-Non. Paris,
1781, 5 vol. in-fol., fig., rel. en cart. 471 l.
1.422. Recueil de tous les
Costumes religieux & militaires, avec un abrégé historique &
chronologique, enrichi de notes & de planches coloriées, par Jacq. Charles
Bar. Paris, 1788, 6 vol. in-fol., rel. en carton. Exemplaire de choix et
parfaitement complet. 339 l. 95.
1.598. L’Europe illustre, par
Dreux du Radier, ouvrage enrichi de portraits gravés par les soins du sieur
Odieuvre. Paris, 1755, 6 vol. in-4, v. éc., fil., d. s. tr. 73 l. 50.
1.871. Histoire militaire du
duc de Luxembourg en Flandre. La Haye, 1756, 5 vol. in-4, fig., v. f., fil. 62
l. 05.
2.063. Tableaux de la Suisse,
ou Voyage pittoresque fait dans les XIII Cantons & Etats alliés du Corps
helvétique. Paris, 1780, 5 vol. in-fol., fig., rel. en cart. 351 l.
2.316. Les Ruines de Palmyre,
autrement dite Tedmor au désert. Londres, 1753, in-fol., fig. 71 l. 95.
2.453. Catalogue raisonné des
Livres de la Bibliothèque de M. l’abbé Goujet, 6 vol. in-fol. Manuscrit écrit
par lui-même. 72 l. 50. à Barbier.
Collection complette des portraits de MM. les députés de l'Assemblée nationale de 1789 (Paris, Dejabin, 1789, 3 vol. in-4, 601 portraits) Sotheby's, Paris, 6 novembre 2014 : 5.250 € |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire