mercredi 11 décembre 2019

La Naissance d’une grande maison d’édition française : Arthème Fayard

La reproduction des articles est autorisée à la condition que l'origine en soit citée.


Brassac-les-Mines.
Les bords de l'Allier et le bac de Brassaget


Arrière-petit-fils d’un voiturier par eau, petit-fils et fils de mariniers, vivant tous à Brassac-les-Mines [Puy-de-Dôme], Antoine Fayard, né le 7 avril 1818, employé de l’octroi à Brioude [Haute-Loire], y épousa, le 18 novembre 1845, Joséphine-Élisabeth Lemerle, née le 19 novembre 1811 à Cistrières [Haute-Loire], fille de Jean Lemerle (1785-1845), notaire à Saint-Germain-l’Herm [Puy-de-Dôme] – 68 km au sud-est de Clermont-Ferrand -, et de Marie-Thérèse Miramont (1774-1853) : les jeunes époux déclarèrent alors reconnaître pour leur fils un enfant du sexe masculin, inscrit sur les registres de l’état civil de la commune de Saint-Germain-l’Herm, en date du 5 mars 1836, sous les noms de Jean-Claude-François.


En réalité, Jean-François Lemerle est né chez son grand-père maternel, le 6 mars 1836, d’un père inconnu, qu’on a dit pouvoir être un membre de la Chambre des pairs de la Monarchie de Juillet, ami de la famille. Par jugement du tribunal, en date du 29 mars 1855, il a été ordonné que le nom de Fayard sera ajouté aux prénoms de Jean-François et qu’il sera dit fils légitime d’Antoine Fayard et de Joséphine-Élisabeth Lemerle.

Hôtel Sainte Marie, 41 rue Vavin, Paris VI (1903)
Musée Carnavalet

Jean-François Fayard monta à Paris pour aider sa mère, qui tenait un hôtel 41 rue Vavin [VIe]. 

Jean-François Fayard
Photographie Cercle de la Librairie

Peu enthousiasmé par son emploi au ministère des Finances, il décida, au cours de l’été 1857, de devenir éditeur et se consacra à la littérature populaire, avec des publications, le plus souvent sans date, souvent par livraisons, bon marché et de qualité quelconque.           


Avec Henri Morel, libraire-éditeur 5 rue Madame [VIe], éditeur en 1852 de l’Histoire complète et authentique de Louis-Napoléon Bonaparte depuis sa naissance jusqu’à ce jour, Fayard édita, à partir de novembre 1857, les Mémoires authentiques sur Béranger, recueillis et mis en ordre par M. C. Leynadier, gr. in-8 : « L’ouvrage formera 1 vol., publié en 10 séries à 1 fr. 20 c. Chaque série se composera de 6 livraisons à 20 c., ornées de 4 belles gravures. Il paraîtra une série tous les quinze jours. L’ouvrage complet : 12 fr. » (Courrier de la librairie, 21 novembre 1857, p. 1.121, n° 10.695).

Fayard installa au 30 rue du Bac [VIIe] le siège social de sa « Librairie historique et scientifique Arthème Fayard », du nom d’un évêque de Clermon-Ferrand au IVe siècle. 


Il édita alors, avec Arnould Devresse (1814-1871), dit « Arnauld [Arnaud] de Vresse », libraire-éditeur 55 rue de Rivoli [Ier], les Mémoires authentiques sur Garibaldi, mis en ordre par Camille Leynadier, qui « formeront un volume grand in-8° et paraîtront en 9 séries à 1 fr. Les séries se composeront de 6 séries à 15 c. ornées de 2 belles gravures. Il paraîtra une série tous les 10 jours. Le prix de l’ouvrage complet est de 9 fr. On peut souscrire par série ou pour l’ouvrage complet. » (Bibliographie de la France, 1860) : un magnifique portrait de Garibaldi, gravé sur acier, d’un mètre de hauteur, était livré gratuitement aux acquéreurs de l’ouvrage.


Puis, en 1861, la Librairie Fayard fut installée 31 rue de Beaune [VIIe] et édita, avec Édouard Dentu (1830-1884), libraire-éditeur 13 et 17 Galerie d’Orléans [Ier], L’Italie contemporaine illustrée. Portraits politiques (gr. in-8, 16 portraits, 6 fr.), par Eugène de Monglave et Alfred d’Aunay.


Momentanément domiciliée chez sa mère, 41 rue Vavin, en 1864, la Librairie de Fayard publia l’Histoire de la révolution polonaise, par Stanislas Araminski, pseudonyme de l’éditeur. La Librairie déménagea l’année suivante au 49 rue des Noyers [boulevard Saint-Germain, Ve].


Le 20 juillet 1865, Jean-François Fayard épousa Cécile-Louise Berthier, née à Paris le 10 septembre 1845, fille de père inconnu et de Marguerite-Joséphine Berthier, chez laquelle elle habitait, 11 rue Blottière [XIVe]. Ils eurent trois enfants : Joseph-Arthème, né le 7 mai 1866, 11 rue Blottière ; Georges-Octave, né le 12 août 1867, 11 rue Blottière ; Jeanne-Gabrielle-Blanche, née le 5 juillet 1880, rue du Moulin, à Fresnes [Val-de-Marne].

 Rue Princesse, Paris VI (septembre 1866). Photographie Charles Marville.
Parmi les affiches sur le mur du n° 9, celle annonçant la publication de l’Histoire de France par Anquetil . 

Cette année 1865, Jean-François Fayard, dit « Arthème Fayard [I] », édita l’Histoire de France par Anquetil, terminée jusqu’en 1865 par De La Brugère, autre pseudonyme de l’éditeur, qui fut mise à jour l’année suivante, et fut breveté libraire le 8 novembre.

En 1866, furent publiées l’Histoire romaine, par Elphège Boursin, en 50 livraisons illustrées, au prix de 10 centimes la livraison, 


et l’Histoire de la famille Bonaparte, par Camille Leynadier, en 10 séries illustrées à 60 centimes.


Suivirent en 1867, les Mémoires d’un agent de police, par M. X***, par livraisons illustrées à 10 centimes la livraison, et deux ouvrages de Pierre Zaccone : Le Fils du forçat, en 28 livraisons à 10 centimes, 


et Histoire des sociétés secrètes, politiques et religieuses, en 163 livraisons à 10 centimes.

Photographie BnF

À partir du 1er septembre 1868 parurent Les Grands Drames de la Cour d’assises par Alexandre Dumas, Pierre Zaccone, Turpin de Sansay, Alfred d’Aunay, Adolphe Huard, Alfred de Bougy – bibliothécaire à la Sorbonne -, Théodore Labourieu, Charles Coligny, Jules Beaujoint, Boursin, Auguste Lepage, Tholomé – avocat à la Cour impériale, Gosselin – avocat à la Cour impériale -, Duriez – sténographe judiciaire -, Monsieur X*** - ancien agent secret de la Police -, A. de La Brugère – rédacteur en chef : 10 centimes la brochure illustrée de 32 pages, avec couverture, paraissant tous les dimanches et formant tous les ans 6 volumes illustrés.

L’éditeur crut alors devoir répondre aux objections qui lui furent faites :

« Comment, lui dit-on, pouvez-vous vendre 32 PAGES inédites, illustrées de gravures également inédites et élégamment brochées, pour 10 CENTIMES, et servir cette publication pour 6 FR. 50 par an, malgré les frais de poste ?
A cela l’éditeur répond qu’il a obtenu un rabais notable : 1° en faisant tout faire, papier, gravure, clichés, etc., en grande quantité ; - 2° qu’il s’est adressé à l’une des premières imprimeries de Paris, l’imprimerie Morris, qui possède une machine capable de tirer en un seul jour 10,000 volumes de 300 pages avec le même personnel que pour une machine ordinaire. On comprend qu’en tirant un nombre considérable d’exemplaires de chaque brochure, les frais généraux se trouvent tellement diminués qu’il soit possible de donner 32 PAGES ILLUSTRÉES et brochées pour 10 CENTIMES. Voilà tout le secret. »
  

Cette publication des causes célèbres jugées par les Tribunaux criminels fut à l’origine, le 14 août 1869, d’un procès contre son confrère H. Lebrun, 8 rue des Saints-Pères [VIe], qui, le 26 mars 1869, fit paraître une publication sous le même format, intitulée Collection des causes célèbres, dont la couverture de chacune des livraisons portait, contre la publication de Fayard, des attaques et des appréciations malveillantes de nature à constituer une concurrence déloyale : Lebrun dut supprimer des enveloppes de sa publication l’annonce objet du litige et fut condamné à payer à Fayard 200 francs à titre de dommages-intérêts et aux dépens ; la Cour d’appel confirma le 30 décembre 1871.     

Photographie BnF

En 1869, furent publiés les Mémoires authentiques de Poncet, écrits par lui-même, en 23 livraisons de 8 pages, 10 centimes la livraison « splendidement illustrée ». 

Photographie Musée Carnavalet

Le 24 juin 1871 fut adressée aux libraires et aux marchands de journaux la première livraison de l’Histoire de la Commune de Paris en 1871, par De La Brugère, paraissant deux fois par semaine, ouvrage complet en 50 livraisons à 10 centimes la livraison illustrée, 


avec l’annonce de la publication de la Guerre de 1870-1871. Histoire de la troisième invasion. Siège de Paris, par le même auteur, qui fut réédité en 1873. 


L’Affaire Bazaine, par De La Brugère, parut en 1874, à 10 centimes la livraison illustrée.


En 1875, domicilié provisoirement chez sa belle-mère, 11 rue Blottière, Arthème Fayard [I] réédita, sous le pseudonyme « L. Berthier » [nom de jeune fille de son épouse], l’Histoire de la Commune de Paris et l’Histoire de la Guerre de 1870-1871.
Puis vinrent Le Vulgarisateur des sciences commerciales, industrielles & agricoles. Encyclopédie générale du XIXe siècle, par Fernand de Saint-Julien (1877), 


l’Atlas universel, par F. de La Brugère et Alphonse Baralle (1877), 


et l’Atlas national, par F. de La Brugère et Jules Trousset (1877), complété, après le déménagement de la Librairie au 78 boulevard Saint-Michel [VIe], par le Dictionnaire général en une seule série alphabétique des communes de France et des colonies, par F. de La Brugère (1877) ; 




L’École des meilleures cuisinières bourgeoises, par Célestin Motton (1878), 

Photographie Eric Zink

Le Magicien moderne, par Jules de Grandpré (1878) ; 

Photographie BnF

Les Drames de la cour d’assises, par Albert Goullé (1880), en livraisons illustrées en couleurs et en noir, à 5 centimes, 

Photographie Musée Carnavalet

Les Nuits du boulevard, par Pierre Zaccone (1880), en 50 livraisons illustrées à 10 centimes, 

Photographie BnF

et L’Alcôve des rois (1880), en livraisons illustrées à 10 centimes ; 

Photographie BnF

Le Livre du chasseur, par Charles Diguet (1881) ; 

Photographie BnF

La Misère, par Louise Michel (1882), dont les 120 livraisons illustrées de 6 pages, à 5 centimes, eurent 40.000 abonnés ; 

Photographie BnF

Cartouche, par Jules de Grandpré, pseudonyme de Jules Beaujoint (1883), en livraisons illustrées à 5 centimes, 


et Les Mystères du Louvre, par Octave Féré (1883), en 55 livraisons à 10 centimes ; 

Photographie BnF

La Guerre de demain, par le capitaine Danrit (1889), en livraisons illustrées à 10 centimes ; 

Photographie Bibliothèque Forney

l’Histoire patriotique du général Boulanger (1890), en livraisons illustrées à 10 centimes, 


Photographie RMN-Grand Palais - J.-G. Berizzi 

Les 4 Sergents de La Rochelle, par Jules Beaujoint (1890), en livraisons illustrées à 10 centimes, 

Photographie BnF

Le Bataillon des Marseillais, par Louis Noir (1890), en livraisons illustrées à 10 centimes, 

Photographie BnF

et L’Auberge sanglante de Peirebeilhe, par Jules Beaujoint (1890), en livraisons illustrées à 5 centimes.



Ce fut alors que Arthème Fayard [I] fit construire le château de Gué d’Aulne [Guédone], à Bullion [Yvelines].

Photographie BnF


En 1893, il racheta la « Petite Bibliothèque universelle », collection à 25 centimes fondée en 1886 par Guillaume Edinger (1850-1926), libraire-éditeur 34 rue de la Montagne-Sainte-Geneviève [Ve], et la renomma « Bibliothèque universelle de poche ».

Photographie BnF

Le 23 janvier 1894, fut constituée la Société « Fayard et fils », entre Arthème Fayard [I] et Joseph-Arthème Fayard. Georges-Octave Fayard entra dans la Société le 14 mai 1895, année au cours de laquelle fut publiée La Petite Sœur des pauvres, par Louis Launay, en livraisons à 10 centimes.


Jean-François Fayard, dit « Arthème Fayard [I] », mourut en son domicile de Fontenay-sous-Bois [Val-de-Marne], 66 avenue Marigny [avenue Foch, détruit], le 3 juin 1895. Ses obsèques se déroulèrent le 9 juin, en l’église Saint-Sulpice de Paris [VIe]. Il fut inhumé au cimetière du Montparnasse [XIVe].

Photographie BnF

Il avait été membre de plusieurs Sociétés savantes et créé ou dirigé divers recueils périodiques, parmi lesquels : L’Ami du foyer (1859-1861), la Revue pour tous (1861-1862), la Revue historique illustrée (1865), La Musique populaire (1881), L’Omnibus (1883).

La nouvelle raison sociale de la maison d’édition devint « Fayard Frères ».
Après acquisition de la « Librairie E. Dentu, Éditeur », propriété de « Curel, Gougis & Cie », 3-5 place de Valois [Ier], au Palais-Royal, la raison sociale devint, à partir du 1er avril 1896, « Curel & Fayard Frères ». Les magasins de vente et les bureaux de la Librairie Dentu furent transférés au 78 boulevard Saint-Michel le 1er août 1896.


Les frères poursuivirent la politique de publications populaires de leur père et publièrent, en fascicules à 10 centimes, les œuvres d’Alphonse Daudet (1840-1897), d’Hector Malot (1830-1907) – qui vivait à Fontenay-sous-Bois depuis 1864 -, Jules Claretie (1840-1913) – de l’Académie française -, etc.




Photographie Fonds d'atelier

En 1896, fut publié Le Parfait Cordon-Bleu des villes et des campagnes, par Mélanie Carême. 


En 1898, ils se firent remarquer par la publication d’un ouvrage d’Esterhazy – Les Dessous de l’affaire Dreyfus - au moment où l’affaire divisait les Français.

Après la dissolution de la Société en novembre 1901, Joseph-Arthème Fayard, dit « Arthème Fayard [II] », resta seul propriétaire de la maison d’édition. 



De son côté, Georges-Octave Fayard fonda, le 1er mars 1903, la Librairie universelle illustrée « Georges Fayard et Cie », 7 rue des Canettes [VIe], qui fit faillite un an plus tard [La légende qui veut que la rue tienne son nom de l’enseigne sculptée du no 18, qui date du début du XVIIIe siècle, est fausse : le censier de 1628 donnait déjà « la rue Sainct Sulpice, dicte des Canettes »].

De 1904 à 1913, Arthème Fayard [II] donna une véritable impulsion à sa maison d’édition.



En 1904, la « Modern-Bibliothèque » proposa des romans illustrés, au prix bas de 95 centimes.



En 1905, fut publiée une collection intitulée « Le Livre populaire » - inaugurée par un roman de Charles Mérouvel, Chaste et flétrie, tiré à 300.000 exemplaires -, rassemblant des romans des grands auteurs populaires - Pierre Decourcelle, Émile Gaboriau, Eugène Chavette, Michel Morphy, Adolphe Belot, René de Pont-Jest, Paul Féval, Henri Kéroul, Michel Zevaco, Xavier de Montepin, Paul Bertnay, Paul Rouget, Eugène Sue, Lucien Victor-Meunier, Jules Beaujoint, Jules Mary, Gaston Leroux, Edmond Ladoucette, Georges de Boisforet, Louis Launay, Paul Junka, Georges de Labruyere, Paul Féval fils, Georges Maldague, Pierre-Alexis Ponson du Terrail, Henri Germain, Pierre Sales - sous la forme de volumes non illustrés et souvent non massicotés au prix de 65 centimes.                

Devant le succès remporté, Arthème Fayard II multiplia les collections à 65 centimes : « Aventures, Explorations, Voyages » (1907-1912. Œuvres de Gustave Aimard), « Œuvres de Ponson du Terrail » (1908-1912), « Ouvrages pratiques » (1908-1910. Œuvres de Madame de Margal, de M. Audran, de Brahman-Star), « Vidocq » (1909-1910. Œuvres de Marc Mario et Louis Launay), « Cartouche » (1910. Œuvres de Jules de Grandpré), « Les Bas-Fonds de Paris » (1910-1911. Œuvres de Aristide Bruant), « Le Capitaine Mandrin » (1910-1911. Œuvres de Jules de Grandpré), « Robert Macaire » (1911. Œuvres de Georges Le Faure), « Fantômas » (1911-1913. Œuvres de Pierre Souvestre et Marcel Allain), « Œuvres de Louis Noir » (1911-1913), « Carot Coupe-Tête » (1911-1913. Œuvres de Maurice Landay), « Les Drames de l’Inquisition » (1912-1913. Œuvres de Marc Mario et Louis Launay), « Naz-en-l’air » (1912-1913. Œuvres de Pierre Souvestre et Marcel Allain), « Les Grands Drames de l’amour » (1913-1914. Œuvres de Pierre Sales), « Titi le Moblot » (1913-1914. Œuvres de Pierre Souvestre et Marcel Allain), « Le Vautour de la Sierra » (1913-1914. Œuvres de Georges Clavigny), « Le Capitaine La Garde » (1914. Œuvres de Georges Spitzmuller), « Fra Diavolo » (1914. Anonyme), « Le Maître des Peaux-Rouges » (1914. Œuvres de Lucien Dellys).


Parallèlement, la maison Fayard racheta (La Caricature en 1897, La Vie pour Rire en 1900, Les Belles Images en 1907, Diabolo Journal en 1912, Le Petit Illustré Amusant)  

Numéro du 20 janvier 1903

Photographie BnF


La Jeunesse illustrée, n° 74, 24 juillet 1904.
Photographie Töpfferiana.



In Le Figaro, 15 janvier 1908

ou créa  (La Vie Populaire et Les Romans Inédits en 1896, La Jeunesse amusante en 1897, La Vie littéraire en 1898, Le Bon Vivant en 1899, La Jeunesse illustrée en 1903, Lectures romanesques et Mon beau Livre en 1906, Touche à Tout en 1908) des journaux, dont les caractéristiques communes étaient les caricatures, la littérature, les histoires illustrées pour la jeunesse et la vie pratique. 


mai 2018

Installée 18-20 rue du Saint-Gothard [XIVe], à partir de 1907, la maison Fayard s’agrandit. Deux hommes entrèrent dans le capital de la Société : Fernand Brouty, gendre d’Arthème Fayard [II], et Lucien Tisserand, directeur de la fabrication.
Cécile-Louise Berthier, veuve de Arthème Fayard [I], mourut en son domicile de Fontenay-sous-Bois, 66 avenue Marigny, le 7 septembre 1909. Ses obsèques se déroulèrent le 11 septembre, en l’église Saint-Sulpice de Paris ; elle fut inhumée au cimetière du Montparnasse.
Le château de Gué d’Aulne fut vendu par ses enfants en 1910, pour la somme de 128.334 francs : 


les nouveaux propriétaires ajoutèrent une tour et supprimèrent le belvédère.


















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