La reproduction des articles est autorisée à la condition que l'origine en soit citée.
Brassac-les-Mines. Les bords de l'Allier et le bac de Brassaget |
Arrière-petit-fils d’un
voiturier par eau, petit-fils et fils de mariniers, vivant tous à
Brassac-les-Mines [Puy-de-Dôme], Antoine Fayard, né le 7 avril 1818, employé de
l’octroi à Brioude [Haute-Loire], y épousa, le 18 novembre 1845, Joséphine-Élisabeth
Lemerle, née le 19 novembre 1811 à Cistrières [Haute-Loire], fille de Jean
Lemerle (1785-1845), notaire à Saint-Germain-l’Herm [Puy-de-Dôme] – 68 km au
sud-est de Clermont-Ferrand -, et de Marie-Thérèse Miramont (1774-1853) :
les jeunes époux déclarèrent alors reconnaître pour leur fils un enfant du sexe
masculin, inscrit sur les registres de l’état civil de la commune de Saint-Germain-l’Herm,
en date du 5 mars 1836, sous les noms de Jean-Claude-François.
En réalité, Jean-François
Lemerle est né chez son grand-père maternel, le 6 mars 1836, d’un père inconnu,
qu’on a dit pouvoir être un membre de la Chambre des pairs de la Monarchie de
Juillet, ami de la famille. Par jugement du tribunal, en date du 29 mars 1855,
il a été ordonné que le nom de Fayard sera ajouté aux prénoms de Jean-François
et qu’il sera dit fils légitime d’Antoine Fayard et de Joséphine-Élisabeth
Lemerle.
Hôtel Sainte Marie, 41 rue Vavin, Paris VI (1903) Musée Carnavalet |
Jean-François Fayard monta à
Paris pour aider sa mère, qui tenait un hôtel 41 rue Vavin [VIe].
Jean-François Fayard Photographie Cercle de la Librairie |
Peu
enthousiasmé par son emploi au ministère des Finances, il décida, au cours de
l’été 1857, de devenir éditeur et se consacra à la littérature populaire, avec
des publications, le plus souvent sans date, souvent par livraisons, bon marché
et de qualité quelconque.
Avec Henri Morel,
libraire-éditeur 5 rue Madame [VIe], éditeur en 1852 de l’Histoire
complète et authentique de Louis-Napoléon Bonaparte depuis sa naissance jusqu’à
ce jour, Fayard édita, à partir de novembre 1857, les Mémoires
authentiques sur Béranger, recueillis et mis en ordre par M. C.
Leynadier, gr. in-8 : « L’ouvrage formera 1 vol., publié en 10
séries à 1 fr. 20 c. Chaque série se composera de 6 livraisons à 20 c., ornées
de 4 belles gravures. Il paraîtra une série tous les quinze jours. L’ouvrage
complet : 12 fr. » (Courrier de la librairie, 21 novembre
1857, p. 1.121, n° 10.695).
Fayard installa au 30 rue du Bac
[VIIe] le siège social de sa « Librairie historique et
scientifique Arthème Fayard », du nom d’un évêque de Clermon-Ferrand au IVe siècle.
Il édita alors, avec Arnould Devresse (1814-1871), dit « Arnauld [Arnaud] de
Vresse », libraire-éditeur 55 rue de Rivoli [Ier], les Mémoires
authentiques sur Garibaldi, mis en ordre par Camille Leynadier, qui
« formeront un volume grand in-8° et paraîtront en 9 séries à 1 fr. Les séries
se composeront de 6 séries à 15 c. ornées de 2 belles gravures. Il paraîtra une
série tous les 10 jours. Le prix de l’ouvrage complet est de 9 fr. On peut
souscrire par série ou pour l’ouvrage complet. » (Bibliographie de la
France, 1860) : un magnifique portrait de Garibaldi, gravé sur acier,
d’un mètre de hauteur, était livré gratuitement aux acquéreurs de l’ouvrage.
Puis, en 1861, la Librairie
Fayard fut installée 31 rue de Beaune [VIIe] et édita, avec Édouard
Dentu (1830-1884), libraire-éditeur 13 et 17 Galerie d’Orléans [Ier],
L’Italie contemporaine illustrée. Portraits politiques (gr. in-8, 16
portraits, 6 fr.), par Eugène de Monglave et Alfred d’Aunay.
Momentanément domiciliée chez sa
mère, 41 rue Vavin, en 1864, la Librairie de Fayard publia l’Histoire de la
révolution polonaise, par Stanislas Araminski, pseudonyme de l’éditeur. La
Librairie déménagea l’année suivante au 49 rue des Noyers [boulevard
Saint-Germain, Ve].
Le 20 juillet 1865, Jean-François
Fayard épousa Cécile-Louise Berthier, née à Paris le 10 septembre 1845, fille
de père inconnu et de Marguerite-Joséphine Berthier, chez laquelle elle
habitait, 11 rue Blottière [XIVe]. Ils eurent trois enfants :
Joseph-Arthème, né le 7 mai 1866, 11 rue Blottière ; Georges-Octave, né le
12 août 1867, 11 rue Blottière ; Jeanne-Gabrielle-Blanche, née le 5
juillet 1880, rue du Moulin, à Fresnes [Val-de-Marne].
Rue Princesse, Paris VI (septembre 1866). Photographie Charles Marville. Parmi les affiches sur le mur du n° 9, celle annonçant la publication de l’Histoire de France par Anquetil . |
Cette année 1865, Jean-François
Fayard, dit « Arthème Fayard [I] », édita l’Histoire de France par
Anquetil, terminée jusqu’en 1865 par De La Brugère, autre pseudonyme
de l’éditeur, qui fut mise à jour l’année suivante, et fut breveté libraire le
8 novembre.
En 1866, furent publiées l’Histoire
romaine, par Elphège Boursin, en 50 livraisons illustrées, au prix de 10
centimes la livraison,
et l’Histoire de la famille Bonaparte, par
Camille Leynadier, en 10 séries illustrées à 60 centimes.
Suivirent en 1867, les Mémoires
d’un agent de police, par M. X***, par livraisons illustrées à 10 centimes
la livraison, et deux ouvrages de Pierre Zaccone : Le Fils du forçat,
en 28 livraisons à 10 centimes,
et Histoire des sociétés secrètes, politiques
et religieuses, en 163 livraisons à 10 centimes.
Photographie BnF |
À partir du 1er
septembre 1868 parurent Les Grands Drames de la Cour d’assises par
Alexandre Dumas, Pierre Zaccone, Turpin de Sansay, Alfred d’Aunay, Adolphe
Huard, Alfred de Bougy – bibliothécaire à la Sorbonne -, Théodore Labourieu, Charles
Coligny, Jules Beaujoint, Boursin, Auguste Lepage, Tholomé – avocat à la Cour
impériale, Gosselin – avocat à la Cour impériale -, Duriez – sténographe judiciaire
-, Monsieur X*** - ancien agent secret de la Police -, A. de La Brugère –
rédacteur en chef : 10 centimes la brochure illustrée de 32 pages, avec
couverture, paraissant tous les dimanches et formant tous les ans 6 volumes
illustrés.
L’éditeur crut alors devoir
répondre aux objections qui lui furent faites :
« Comment, lui dit-on,
pouvez-vous vendre 32 PAGES inédites, illustrées
de gravures également inédites et élégamment brochées, pour 10 CENTIMES, et
servir cette publication pour 6 FR. 50 par an, malgré les frais de
poste ?
A cela l’éditeur répond qu’il a
obtenu un rabais notable : 1° en faisant tout faire, papier, gravure, clichés,
etc., en grande quantité ; - 2° qu’il s’est adressé à l’une des premières
imprimeries de Paris, l’imprimerie Morris, qui possède une machine capable de
tirer en un seul jour 10,000 volumes de 300 pages avec le même personnel que
pour une machine ordinaire. On comprend qu’en tirant un nombre considérable d’exemplaires
de chaque brochure, les frais généraux se trouvent tellement diminués qu’il
soit possible de donner 32 PAGES ILLUSTRÉES et
brochées pour 10 CENTIMES. Voilà tout le secret. »
Cette publication des causes
célèbres jugées par les Tribunaux criminels fut à l’origine, le 14 août 1869,
d’un procès contre son confrère H. Lebrun, 8 rue des Saints-Pères [VIe],
qui, le 26 mars 1869, fit paraître une publication sous le même format,
intitulée Collection des causes célèbres, dont la couverture de chacune
des livraisons portait, contre la publication de Fayard, des attaques et des
appréciations malveillantes de nature à constituer une concurrence déloyale :
Lebrun dut supprimer des enveloppes de sa publication l’annonce objet du litige
et fut condamné à payer à Fayard 200 francs à titre de dommages-intérêts et aux
dépens ; la Cour d’appel confirma le 30 décembre 1871.
Photographie BnF |
En 1869, furent publiés les Mémoires
authentiques de Poncet, écrits par lui-même, en 23 livraisons de 8 pages,
10 centimes la livraison « splendidement illustrée ».
Photographie Musée Carnavalet |
Le 24 juin 1871 fut adressée aux
libraires et aux marchands de journaux la première livraison de l’Histoire
de la Commune de Paris en 1871, par De La Brugère, paraissant deux fois par
semaine, ouvrage complet en 50 livraisons à 10 centimes la livraison illustrée,
avec l’annonce de la publication de la Guerre de 1870-1871. Histoire de la troisième
invasion. Siège de Paris, par le même auteur, qui fut réédité en 1873.
L’Affaire
Bazaine, par De La Brugère, parut en 1874, à 10 centimes la livraison
illustrée.
En 1875, domicilié
provisoirement chez sa belle-mère, 11 rue Blottière, Arthème Fayard [I]
réédita, sous le pseudonyme « L. Berthier » [nom de jeune fille de
son épouse], l’Histoire de la Commune de Paris et l’Histoire de la
Guerre de 1870-1871.
Puis vinrent Le Vulgarisateur
des sciences commerciales, industrielles & agricoles. Encyclopédie
générale du XIXe siècle, par
Fernand de Saint-Julien (1877),
l’Atlas universel, par F. de La
Brugère et Alphonse Baralle (1877),
et l’Atlas national, par F. de La
Brugère et Jules Trousset (1877), complété, après le déménagement de la
Librairie au 78 boulevard Saint-Michel [VIe], par le Dictionnaire
général en une seule série alphabétique des communes de France et des colonies,
par F. de La Brugère (1877) ;
L’École des meilleures cuisinières
bourgeoises, par Célestin Motton (1878),
Photographie Eric Zink |
Le Magicien moderne, par
Jules de Grandpré (1878) ;
Photographie BnF |
Les Drames de la cour d’assises, par
Albert Goullé (1880), en livraisons illustrées en couleurs et en noir, à 5
centimes,
Photographie Musée Carnavalet |
Les Nuits du boulevard, par Pierre Zaccone (1880), en 50
livraisons illustrées à 10 centimes,
Photographie BnF |
et L’Alcôve des rois (1880), en
livraisons illustrées à 10 centimes ;
Photographie BnF |
Le Livre du chasseur, par
Charles Diguet (1881) ;
Photographie BnF |
La Misère, par Louise Michel (1882), dont
les 120 livraisons illustrées de 6 pages, à 5 centimes, eurent 40.000 abonnés ;
Photographie BnF |
Cartouche, par Jules de Grandpré, pseudonyme de Jules Beaujoint (1883), en
livraisons illustrées à 5 centimes,
et Les Mystères du Louvre, par
Octave Féré (1883), en 55 livraisons à 10 centimes ;
Photographie BnF |
La Guerre de
demain, par le capitaine Danrit (1889), en livraisons illustrées à 10
centimes ;
Photographie Bibliothèque Forney |
l’Histoire patriotique du général Boulanger (1890), en
livraisons illustrées à 10 centimes,
Photographie RMN-Grand Palais - J.-G. Berizzi
|
Les 4 Sergents de La Rochelle, par
Jules Beaujoint (1890), en livraisons illustrées à 10 centimes,
Photographie BnF |
Le Bataillon
des Marseillais, par Louis Noir (1890), en livraisons illustrées à 10
centimes,
Photographie BnF |
et L’Auberge sanglante de Peirebeilhe, par Jules Beaujoint
(1890), en livraisons illustrées à 5 centimes.
Ce fut alors que Arthème Fayard
[I] fit construire le château de Gué d’Aulne [Guédone], à Bullion [Yvelines].
Photographie BnF |
En 1893, il racheta la « Petite
Bibliothèque universelle », collection à 25 centimes fondée en 1886 par
Guillaume Edinger (1850-1926), libraire-éditeur 34 rue de la
Montagne-Sainte-Geneviève [Ve], et la renomma « Bibliothèque
universelle de poche ».
Photographie BnF |
Le 23 janvier 1894, fut
constituée la Société « Fayard et fils », entre Arthème Fayard [I] et
Joseph-Arthème Fayard. Georges-Octave Fayard entra dans la Société le 14 mai
1895, année au cours de laquelle fut publiée La Petite Sœur des pauvres,
par Louis Launay, en livraisons à 10 centimes.
Jean-François Fayard, dit
« Arthème Fayard [I] », mourut en son domicile de Fontenay-sous-Bois
[Val-de-Marne], 66 avenue Marigny [avenue Foch, détruit], le 3 juin 1895. Ses
obsèques se déroulèrent le 9 juin, en l’église Saint-Sulpice de Paris [VIe]. Il fut inhumé au cimetière du
Montparnasse [XIVe].
Photographie BnF |
Il avait été membre de plusieurs
Sociétés savantes et créé ou dirigé divers recueils périodiques, parmi
lesquels : L’Ami du foyer (1859-1861), la Revue pour tous
(1861-1862), la Revue historique illustrée (1865), La Musique
populaire (1881), L’Omnibus (1883).
La nouvelle raison sociale de la
maison d’édition devint « Fayard Frères ».
Après acquisition de la
« Librairie E. Dentu, Éditeur », propriété de « Curel, Gougis
& Cie », 3-5 place de Valois [Ier], au Palais-Royal,
la raison sociale devint, à partir du 1er avril 1896, « Curel
& Fayard Frères ». Les magasins de vente et les bureaux de la
Librairie Dentu furent transférés au 78 boulevard Saint-Michel le 1er
août 1896.
Les frères poursuivirent la
politique de publications populaires de leur père et publièrent, en fascicules
à 10 centimes, les œuvres d’Alphonse Daudet (1840-1897), d’Hector Malot
(1830-1907) – qui vivait à Fontenay-sous-Bois depuis 1864 -, Jules Claretie
(1840-1913) – de l’Académie française -, etc.
En 1896, fut publié Le Parfait Cordon-Bleu des villes et des campagnes, par Mélanie Carême.
Photographie Fonds d'atelier |
En 1896, fut publié Le Parfait Cordon-Bleu des villes et des campagnes, par Mélanie Carême.
En 1898, ils se firent remarquer
par la publication d’un ouvrage d’Esterhazy – Les Dessous de l’affaire
Dreyfus - au moment où l’affaire divisait les Français.
Après la dissolution de la
Société en novembre 1901, Joseph-Arthème Fayard, dit « Arthème Fayard
[II] », resta seul propriétaire de la maison d’édition.
De son côté, Georges-Octave Fayard fonda, le 1er mars 1903, la Librairie universelle illustrée « Georges Fayard et Cie », 7 rue des Canettes [VIe], qui fit faillite un an plus tard [La légende qui veut que la rue tienne son nom de l’enseigne sculptée du no 18, qui date du début du XVIIIe siècle, est fausse : le censier de 1628 donnait déjà « la rue Sainct Sulpice, dicte des Canettes »].
De son côté, Georges-Octave Fayard fonda, le 1er mars 1903, la Librairie universelle illustrée « Georges Fayard et Cie », 7 rue des Canettes [VIe], qui fit faillite un an plus tard [La légende qui veut que la rue tienne son nom de l’enseigne sculptée du no 18, qui date du début du XVIIIe siècle, est fausse : le censier de 1628 donnait déjà « la rue Sainct Sulpice, dicte des Canettes »].
De 1904 à 1913, Arthème Fayard
[II] donna une véritable impulsion à sa maison d’édition.
En 1904, la « Modern-Bibliothèque »
proposa des romans illustrés, au prix bas de 95 centimes.
En 1905, fut publiée une
collection intitulée « Le Livre populaire » - inaugurée par un roman
de Charles Mérouvel, Chaste et flétrie, tiré à 300.000 exemplaires -, rassemblant
des romans des grands auteurs populaires - Pierre Decourcelle, Émile Gaboriau,
Eugène Chavette, Michel Morphy, Adolphe Belot, René de Pont-Jest, Paul Féval,
Henri Kéroul, Michel Zevaco, Xavier de Montepin, Paul Bertnay, Paul Rouget, Eugène
Sue, Lucien Victor-Meunier, Jules Beaujoint, Jules Mary, Gaston Leroux, Edmond
Ladoucette, Georges de Boisforet, Louis Launay, Paul Junka, Georges de
Labruyere, Paul Féval fils, Georges Maldague, Pierre-Alexis Ponson du Terrail,
Henri Germain, Pierre Sales - sous la forme de volumes non illustrés et souvent
non massicotés au prix de 65 centimes.
Devant le succès remporté,
Arthème Fayard II multiplia les collections à 65 centimes : « Aventures,
Explorations, Voyages » (1907-1912. Œuvres de Gustave Aimard),
« Œuvres de Ponson du Terrail » (1908-1912), « Ouvrages pratiques »
(1908-1910. Œuvres de Madame de Margal, de M. Audran, de Brahman-Star),
« Vidocq » (1909-1910. Œuvres de Marc Mario et Louis Launay),
« Cartouche » (1910. Œuvres de Jules de Grandpré), « Les
Bas-Fonds de Paris » (1910-1911. Œuvres de Aristide Bruant), « Le
Capitaine Mandrin » (1910-1911. Œuvres de Jules de Grandpré),
« Robert Macaire » (1911. Œuvres de Georges Le Faure),
« Fantômas » (1911-1913. Œuvres de Pierre Souvestre et Marcel Allain),
« Œuvres de Louis Noir » (1911-1913), « Carot Coupe-Tête »
(1911-1913. Œuvres de Maurice Landay), « Les Drames de
l’Inquisition » (1912-1913. Œuvres de Marc Mario et Louis Launay),
« Naz-en-l’air » (1912-1913. Œuvres de Pierre Souvestre et Marcel
Allain), « Les Grands Drames de l’amour » (1913-1914. Œuvres de
Pierre Sales), « Titi le Moblot » (1913-1914. Œuvres de Pierre
Souvestre et Marcel Allain), « Le Vautour de la Sierra » (1913-1914.
Œuvres de Georges Clavigny), « Le Capitaine La Garde » (1914. Œuvres
de Georges Spitzmuller), « Fra Diavolo » (1914. Anonyme), « Le
Maître des Peaux-Rouges » (1914. Œuvres de Lucien Dellys).
Parallèlement, la maison Fayard racheta
(La Caricature en 1897, La Vie pour Rire en 1900, Les Belles
Images en 1907, Diabolo Journal en 1912, Le Petit Illustré
Amusant)
Numéro du 20 janvier 1903 |
Photographie BnF |
La Jeunesse illustrée, n° 74, 24 juillet 1904. Photographie Töpfferiana. |
ou créa (La Vie Populaire et Les Romans
Inédits en 1896, La Jeunesse amusante en 1897, La Vie littéraire
en 1898, Le Bon Vivant en 1899, La Jeunesse illustrée en 1903, Lectures
romanesques et Mon beau Livre en 1906, Touche à Tout en 1908)
des journaux, dont les caractéristiques communes étaient les caricatures, la
littérature, les histoires illustrées pour la jeunesse et la vie
pratique.
mai 2018 |
Installée 18-20 rue du
Saint-Gothard [XIVe], à partir de 1907, la maison Fayard s’agrandit.
Deux hommes entrèrent dans le capital de la Société : Fernand Brouty,
gendre d’Arthème Fayard [II], et Lucien Tisserand, directeur de la fabrication.
Cécile-Louise Berthier, veuve de
Arthème Fayard [I], mourut en son domicile de Fontenay-sous-Bois, 66 avenue
Marigny, le 7 septembre 1909. Ses obsèques se déroulèrent le 11 septembre, en
l’église Saint-Sulpice de Paris ; elle fut inhumée au cimetière du
Montparnasse.
Le château de Gué d’Aulne fut
vendu par ses enfants en 1910, pour la somme de 128.334 francs :
les
nouveaux propriétaires ajoutèrent une tour et supprimèrent le belvédère.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire