* Mémoires de Madame de Chastenay (Paris, Plon, 1896, t. I, p. 426)
La reproduction des articles est autorisée à condition d'en citer l'origine.
Carte du Comtat Venaissin, par le Sieur d'Anville, juillet 1745 Photographie BnF |
Comme à
l’accoutumée, ou presque, les renseignements généalogiques donnés par des
auteurs de « Wikipédia », des amateurs de « Généanet » et des
spécialistes du « C. T. H. S. » [Comité des Travaux Historiques et
Scientifiques, rattaché à l’École nationale des chartes] sont erronés, faute de
lecture des actes authentiques qui sont aux archives.
Le Comtat Venaissin, qui fait partie aujourd’hui du département du Vaucluse, demeura sous l’autorité pontificale de 1274 à 1791.
Le 13 septembre 1310, le Pape
Clément V [Bertrand de Goth] nomma Raymond Guilhem gouverneur du Comtat
Venaissin. Seigneur de Clermont-Lodève [Clermont-l’Hérault, Hérault], gouverneur
de Bénévent [Italie] depuis 1307, seigneur de Budos [Gironde] depuis 1309 et
seigneur de Lauriol [Loriol-du-Comtat, Vaucluse] depuis le 14 août 1310, il
était le troisième fils de Bérenger Guilhem [III] de Clermont et de Mathilde de
Goth, sœur du Pape régnant. Le 10 février 1321, il fit l’acquisition de la baronnie
de Portes-Bertrand [Gard], consistant en six mandements [Portes, Servières,
Dézes, Saint-Germain-de-Calberte, Belle-Coste et Génolhac] avec environ
quarante paroisses qui en dépendent. Inhumé dans l’église Saint-Martin de
Mormoiron [Vaucluse], il avait été marié trois fois : sa première épouse
se nommait Esclarmonde de la Motte ; un deuxième mariage, le 28 décembre 1314
au château de Baix [Ardèche], avec Cécile des Baux [Les Baux-de-Provence,
Bouches-du-Rhône], dite « Rascasse », lui avait donné les châteaux de
Caromb, de Bédoin, de Beaumes-de-Venise et d’Entraigues-sur-la-Sorgue, tous
dans le Vaucluse ; en troisièmes noces il avait eu Laure Bermond. Douze
enfants naquirent de ces mariages, qui formèrent plusieurs branches.
Bertrand Guilhem [I] de Clermont, fils aîné de Raymond Guilhem de Clermont et de Laure Bermond, forma la branche connue sous le nom de « Pascalis », qui résida à Carpentras [Vaucluse] avant de s’établir à deux lieues de cette ville, au bourg de Mormoiron. Marié avec Guillaumette Rogier, fille de Raymond Rogier, vicomte de Turenne [Corrèze] et de Beaufort [Beaufort-en-Vallée, Maine-et-Loire], il eut un fils unique.
Bertrand Guilhem [II] de Clermont épousa Guillaumette Rogidon, dont il eut trois fils.
Jacques Guilhem de Clermont fut marié, par contrat passé devant notaire à Mormoiron le 12 août 1483, avec Lucie du Puy, fille de Rambauld du Puy et d’Anne de Vassadel du bourg de Caromb.
Pascal Guilhem de Clermont épousa, par contrat passé devant notaire à Mormoiron le 19 juin 1519, Gabrielle de Pascalis, du lieu de Mazan [Vaucluse], fille d’Antoine de Pascalis et de Blanche d’Audibert de Lussan [Gard], dont il eut un fils et une fille.
Les armes des Guilhem étaient
« Fascé de gueules et d’or, au chef d’argent chargé de cinq mouchetures
d’hermine ».
Faulquet Guilhem, seigneur de Sainte-Croix, fut institué héritier de sa mère, qui le chargea de porter le nom et les armes de Pascalis. Par contrat passé devant notaire à Avignon [Vaucluse] le 3 septembre 1590, il épousa Alexandrine Guérin, fille de Claude Guérin et de Jeanne d’Alphonse.
Les Guilhem-Pascalis, seigneurs
de Sainte-Croix, portaient : « Écartelé aux 1 et 4 coupé de gueules
sur azur, le 1er chargé d’une croix patée d’or et le 2e
d’un chevron d’or accompagné en pointe d’un besan du même ; aux 2 et 3
d’or à trois pattes de lion de sable. Sur le tout : fascé de gueules et
d’or de huit pièces au chef chargé de cinq mouchetures d’hermine ».
Gaspard Guilhem de Pascalis, seigneur de Sainte-Croix, épousa, par contrat passé devant notaire à Crest [Drôme] le 16 décembre 1614, Gabrielle d’Urre, fille de Jean d’Urre, seigneur de Saint Romain, de Gleisolles, de Brette et de Pradelle, dans le département de la Drôme, et de Françoise de Morges, de Ventavon [Hautes-Alpes].
André Guilhem de Pascalis fut marié, par contrat passé devant notaire à Avignon le 14 juillet 1657, avec Catherine Giles, née à Laudun-l’Ardoise [Laudun-l’Ardoise, Gard] le 24 juin 1627, fille de Guillaume Giles, seigneur de Ribas [Laudun-l’Ardoise, Gard], et d’Alisette de Brés.
Louis Guilhem de Pascalis, seigneur de Sainte-Croix et baron de Laval-Sainte-Marie, fut marié, par contrat passé devant notaire à Sarrians [Vaucluse] le 25 mars 1700, avec Marguerite de Raimond, fille de Jean-Gabriel de Raimond, dit « de Mormoiron », baron de Modène [Vaucluse], et de Marie-Antoinette de Roland, de Reilhanette [Drôme].
« Trois nobles et anciennes
maisons du Comtat-Venaissin ont commandé successivement à la seigneurie de
Modène, et ont assuré au village de ce nom de longs jours de prospérité :
la maison de Mormoiron, qui la reçut de Boson II, troisième fils du roi
d’Arles, et qui, moins de deux siècles plus tard, unit son nom à celui de Raimond,
par suite de plusieurs alliances de familles ; la maison de Venasque
[Vaucluse], qui la garda pendant près de trois quarts de siècle, et enfin la
maison de Raimond, qui, en recevant le fief matrimonial des deux précédentes, a
enrichi son blason de leurs noms et de leurs armes écartelées […] : aux
1 et 4 de sable au lion couronné d’argent, à la bordure denchée [sic,
i.e. dentelée] de même, qui est de Mormoiron, - aux 2 et 3
d’or, à la croix de Toulouse et d’azur, qui est de Venasque, sur
le tout d’argent, à la croix de gueules chargée de cinq coquilles
d’argent, qui est de Raimond-Modène. Devise : SAUCIAS ET DEFENDIS [Tu blesses et tu protèges]. »
(J.-L. Prompsault. Histoire de
Modène. Carpentras, Imprimerie Tourrette, 1883, p. 25 et 40-41)
Jean-Louis-Joseph-Antoine Guilhem de Pascalis, né le 26 novembre 1702 à Mormoiron, seigneur de Sainte-Croix et marquis de Laval-Sainte-Marie, épousa Marthe-Françoise de Flotte-Montauban de la Roche, le 20 décembre 1743, en l’église Saint-Hugues de Grenoble [Isère], et mourut à Mormoiron le 7 août 1778.
Le Baron de Sainte-Croix, par François Lauret (1838)
Musée Calvet, Avignon
« Mormoiron ne reconnaissant pas de seigneur, l’espèce de franchise dont il jouissait avait engagé beaucoup de familles nobles du comtat Vénaissin [sic], qui ne possédaient pas de fiefs, à batir des hotels plus ou moins vastes dans un bourg, maintenant chef-lieu de canton, où nul seigneur haut ou bas justicier ne pouvait les soumettre aux devoirs de l’hommage et même de l’étiquette. Mormoiron était une colonie de nobles campagnards libéraux à leur manière. On donnait le nom de petit Versailles à cette colonie. Le comte de Modène avait un manoir à Mormoiron, comme les familles de Roland, de la Brussière, de Maubec, de Rougon, d’Urre, Guilhem de Clermont, de Sainte-Croix, dont le dernier représentant siégeait à l’Institut. »
(Castil-Blaze. Molière
musicien. Paris, Castil-Blaze, 1852, t. I, p. 476-477)
Après des études au collège des Jésuites de Grenoble, il obtint un brevet de capitaine de cavalerie et s’embarqua vers la fin de 1761 avec son oncle paternel, Gaëtan-Xavier Guilhem de Clermont, dit « le chevalier de Sainte-Croix », nommé commandant des troupes françaises aux Îles du Vent [Petites Antilles].
Cet oncle était né à Mormoiron le
21 décembre 1708, avait été reçu chevalier de Malte en 1729, avait obtenu le
brevet de capitaine (1731) puis de lieutenant-colonel (1748) au régiment de
Bourbon et avait été le défenseur malheureux de Belle-Île-en-Mer [Morbihan]
contre les Anglais en juin 1761. Sa mort, arrivée le 18 août 1762 au Cap-Français
[Cap-Haïtien], à l’île de Saint-Domingue [Haïti], des suites d’une blessure
reçue à l’attaque des lignes de Wissembourg [Bas-Rhin] en 1744, provoqua le
retour en France de son neveu.
Après quelques années passées au régiment des Grenadiers de France, le baron de Sainte-Croix renonça en 1770 à la carrière militaire pour se consacrer à l’étude des belles-lettres, de l’histoire, de la géographie, de l’antiquité et des auteurs grecs et latins. Il se retira dans son pays natal, auprès de son père. Le 12 décembre 1770, en la collégiale Saint-Agricol d’Avignon, il épousa Agricol-Pauline-Marguerite-Agnès d’Elbène, née à Avignon le 28 janvier 1751, fille de Antoine d’Elbène, seigneur de Saint-Just, et de Thérèse de Merles de Beauchamps, qui lui donna trois enfants, nés à Mormoiron : François-Joseph-Guillaume-Théophile le 17 novembre 1771, Eudoxie-Marguerite-Agnès le 20 février 1774 et Nicéphore-Louis-Gabriel-Timothée le 22 mai 1775.
Le premier fruit de ses études
remporta le Prix de l’Académie royale des Inscriptions et Belles-Lettres en
1772 : Examen critique des anciens historiens d’Alexandre-le-Grand
(Paris, Dessain Junior, 1775, in-4). N’habitant pas Paris, l’Académie l’élut
membre associé libre étranger en 1777.
En 1784, il porta à l’assemblée des États du Comtat Venaissin, dont il était membre, la cause des habitants de son voisinage opprimés par un agent du gouvernement pontifical : sa démarche fut regardée comme un acte de rebellion par la cour de Rome, qui donna ordre de l’arrêter. Averti, il se réfugia à Paris et ne put rentrer et récupérer ses biens séquestrés qu’après de longues négociations menées par le gouvernement français.
Jourdan, par Jean-Baptiste Lesueur
Musée Carnavalet
Rue Cassette, par Eugène Atget |
Domicilié 33 rue Cassette [VIe], le baron de Sainte-Croix reprit sa place à l’Institut en 1802. Une incommodité de vessie, contre laquelle il luttait depuis le mois d’octobre 1808, prit le caractère d’une maladie grave : il succomba en son domicile parisien le 11 mars 1809 et fut inhumé le 13 en l’église de Saint-Sulpice.
On lui doit, outre de nombreux articles dans les Mémoires de littérature, tirés des registres de l’Académie royale des Inscriptions et Belles-Lettres, le Journal des savans, les Annales religieuses, politiques et littéraires, les Archives littéraires de l’Europe, le Magasin encyclopédique : L’Ézour-Védam, ou Ancien commentaire du Védam, Contenant l’exposition des opinions religieuses & philosophiques des Indiens. Traduit du Samscretan par un Brame (Yverdon [Avignon], De Felice, 1778, 2 vol. in-12), De l’état et du sort des colonies, des anciens peuples (Philadelphie, s. n., 1779, in-8), Observations sur le traité de paix conclu à Paris, le 10 février 1763, entre la France, l’Espagne et l’Angleterre (Amsterdam [Yverdun], 1780, in-12), Histoire des progrès de la puissance navale de l’Angleterre Suivie d’observations sur l’Acte de navigation, & de pièces justificatives (Yverdon, s. n., 1782, 2 vol. in-12), Mémoires pour servir à l’histoire de la religion secrete des anciens peuples ; ou Recherches historiques et critiques sur les mystères du paganisme (Paris, Nyon l’aîné, 1784, in-8), Des anciens gouvernemens fédératifs, et de la législation de Crète (Paris, H. J. Jansen, An VII [1798], in-8), Observations sur le temple d’Éleusis, précédées d’une lette au C. Millin ; Sur une nouvelle édition des Recherches sur les Mystères du Paganisme (Paris, Fuchs, An X – 1802, in-8), « Notice sur la vie et les ouvrages de feu M. d’Ansse de Villoison » dans le Catalogue des livres de feu M. d’Ansse de Villoison (Paris, Debure père et fils, Tilliard frères, 1806, in-8, p. v-ix).
La vente de sa bibliothèque se
déroula du lundi 3 au jeudi 20 juillet 1809, en 16 vacations, en sa maison, 33
rue Cassette : Catalogue des livres de la bibliothèque de feu M. Guilhem
de Clermont Lodève de Sainte Croix, Membre de la classe d’Histoire et de
Littérature ancienne de l’Institut. Précédé d’une Notice Historique sur sa Vie
et ses Ouvrages (Paris, De Bure père et fils, juin 1809, in-8, xxiv-141-[5]
p., 1.415 + 1 double [*] = 1.416 lots), dont Théologie [193 lots = 13,62 %],
Jurisprudence [15 lots = 1,05 %], Sciences et Arts [172 lots = 12,14 %],
Belles-Lettres [432 lots = 30,50 %], Histoire [604 lots = 42,65 %]. Elle rapporta
au total 13.455 francs et 60 centimes.
6. Vetus Testamentum ex
versione septuaginta interpretum. Summa cura edidit Lambertus Bos. Franequeræ,
Franciscus Halma, 1709, 2 vol. in-4, v. m., fig. 16 fr. 95 c.
102. Sancti patris nostri
Basilii, Cæsareæ Cappadociæ archiepiscopi, opera omnia quæ exstant. Parisiis,
Joannis Baptistæ Coignard, 1721, 3 vol. in-fol., v. b. 26 fr. 5 c.
108. Iuliani imp. opera quæ
supersunt omnia, et S. Cyrilli Alexandriæ archiepiscopi contra impium iulianum
libri decem. Ezechiel Spanhemius. Lipsiæ, Haeredum M. G. Weidmanni et Ioh.
Ludovici Gleditschii, 1696, 2 vol. in-fol., v. b., charta magna. 35 fr. 95 c.
113. Sancti Ambrosii
Mediolanensis episcopi opera. Parisiis, Joannis Baptistæ Coignard, 1686, 2 vol.
in-fol., v. b. 19 fr. 95 c.
195. Théorie du pouvoir
politique et religieux, dans la société civile. S. l., s. n., 1796, 3 vol.
in-12, br. 19 fr. 95 c.
339. Magni Hippocratis
medicorum omnium facile principis, opera omnia quæ exstant. Francofurtis,
Danielis ac Davidis Aubriorum et Clementis Scleichij, 1624, in-fol., v. b. 29
fr.
349. Histoire de
l’astronomie ancienne, depuis son origine jusqu’à l’établissement de l’école
d’Alexandrie, Par M. Bailly. Paris, Frères Debure, 1775, 1 vol. - Histoire de
l’astronomie moderne depuis la fondation de l’école d’Alexandrie. Paris, Frères
De Bure, 1779-1782, 3 vol. - Traité de l’astronomie indienne et orientale.
Paris, Debure l’aîné, 1787, 1 vol. Ensemble 5 vol. in-4, pl., v. m. 60 fr. 50 c.
368. M. Vitruvii Pollionis
de archtectura libri decem. Amstelodami, Ludovicum Elzevirium, 1649, in-fol.,
fig., vél. 20 fr.
402. Etymologicon magnum.
[Heidelberg], E typographeio Hieronymi Commelini, 1594, in-fol., parch. 86 fr.
641. M. Acci Plauti quæ supersunt
comoediæ cum commentario ex variorum notis et observationibus ex recensione
Ioh. Frederici Gronovi. Lipsiæ, Impensis Gotth. Theophili Georgi, 1760, 2 vol.
in-8, bas. 15 fr. 50 c.
820. Geographiæ veteris
scriptores græci minores. Oxoniæ, E Theatro Sheldoniano, 1698-1712, 4 vol.
in-8, v. b. 308 fr.
916. Relation d’un voyage
du Levant. Par M. Pitton de Tournefort. Paris, Imprimerie royale, 1717, 2 vol.
in-4, fig., v. b. 36 fr.
930. Voyage de M. Le
Vaillant dans l’intérieur de l’Afrique, par le cap de Bonne-Espérance, Dans les
Années 1780, 81, 82, 83, 84 & 85. Paris, Leroy, 1790, 2 vol. - Second
voyage dans l’intérieur de l’Afrique, par le cap de Bonne-Espérance, dans les
années 1783, 84 et 85 ; par F. Levaillant. Paris, H. J. Jansen et Compe,
An 3, 3 vol. Ensemble 5 vol. in-8, fig., br. 19 fr. 95 c.
980. L’Art de verifier les dates des faits historiques, des chartes, des chroniques, et autres anciens monumens. Paris, Alexandre Jombert jeune, 1783, 3 vol. in-fol., v. m. 184 fr.
1.015. Flavii Josephi quæ
reperiri potuerunt, opera omnia græce et latine, Cum Notis & Nova versione
Joannis Hudsoni. Amstelædami, Lugd. Bat. et Ultrajecti, R. & G. Wetstenios,
Sam. Luchtmans et Jacobum Broedelet, 1726, 2 vol. in-fol., vél. 59 fr. 95 c. à
Barbié du Bocage.
1.034. Voyage du jeune
Anacharsis en Grèce, vers le milieu du quatrième siècle avant l’ère
vulgaire ; Par Jean-Jacq. Barthelemy. Quatrième édition. Paris, Imprimerie
de Didot Jeune, An VII, 7 vol. gr. in-4 et atlas in-fol., br., pap. vél. 140
fr.
1.037. Herodoti Halicarnassei
historiarum libri IX. Amstelodami, Petri Schoutenii, 1763, in-fol., v. f. 190
fr. à Barbié du Bocage.
1.054. Diodori Siculi
bibliothecæ historicæ libri qui supersunt. Amstelodami, Jacobi Wetstenii, 1746,
2 vol. in-fol., v. m. 64 fr. 95 c.
1.065. Examen critique des
anciens historiens d’Alexandre-le-Grand. Seconde édition considérablement
augmentée. Paris, Imprimerie de Delance et Lesueur, An XIII-1804, in-4, br. en
cart., pap. vél. 47 fr. 50 c.
1.083. Histoire de la
République romaine, dans le cours du VIIe.
siècle ; par Salluste [traduit par le président De Brosses]. Dijon, L. N.
Frantin, 1777, 3 vol. in-4, fig., br. 16 fr. 95 c.
1.107. Cassii Dionis
Cocceiani historiæ romanæ quæ supersunt. Cum annotationibus Ioannis Alberti
Fabricii [et] Hermanni Samuelis Reimari. Hamburgi, Christiani Heroldi, 1750-1752,
2 vol. in-fol., bas. 66 fr.
1.133. Histoire des grands
chemins de l’empire romain. Par Nicolas Bergier. Nouvelle édition. Bruxelles,
Jean Léonard, 1728, 2 vol. in-4, cartes et fig., v. b. 36 fr. 10 c.
1.150. États formés en
Europe après la chute de l’empire romain en occident. Par M. d’Anville. Paris,
Imprimerie royale, 1771, in-4, bas. 12 fr. 55 c.
1.165. Le Premier [Le
Second] Volume de l’histoire et cronique [sic] de Messire Iehan Froissart. Par
Denis Sauvage de Fontenailles en Brie. Lyon, Ian de Tournes, 1559, 2 vol.
in-fol., bas. 30 fr.
1.193. Monumens [sic] de
la mythologie et de la poésie des Celtes Et particulierement des anciens
Scandinaves : Pour servir de supplement et de preuves à l’introduction à
l’histoire du Dannemarc. Par Mr. Mallet. Copenhague, Claude Philibert, 1756,
in-4, v. m. 6 fr. 95 c.
Photographie Sequitur Books, Boonsboro, U.S.A. |
1.199. Histoire générale
des Huns, des Turcs, des Mogols, & des autres Tartares occidentaux, &c.
Par M. Deguignes. Paris, Desaint et Saillant, 1756-1758, 4 tomes en 5 vol.
in-4, v. m. 48 fr.
1.329. Palaeographia græca, sive de ortu et progressu literarum græcarum. Opera & studio D. Bernardi de Montfaucon. Parisiis, Ludovicum Guerin, Viduam Joannis Boudot et Carolum Robustel, 1708, in-fol., v. m. 24 fr.
1.380. Diogenis Lærtii de
vitis, dogmatibus et apophthegmatibus clarorum philosophorum libri X. Græce et
Latine. Amstelædami, Henricum Wetstenium, 1692, 2 vol. in-4, fig., v. b. 49 fr.
50 c.
Pauline d’Elbène est décédée à Carpentras, rue de la Fournaque, le 4 août 1839.
La Maison des seigneurs de Clermont s’est entièrement éteinte dans les hommes avec Charles-Pierre-Elzéar Guilhem (1778-1824), et dans les femmes avec Marie-Victoire-Joséphine-Charlotte Guilhem (1789-1868).
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