samedi 4 mars 2023

Guilhem de Clermont, baron de Sainte-Croix (1746-1809), « aussi hérissé de probité que de savoir » *

 * Mémoires de Madame de Chastenay (Paris, Plon, 1896, t. I, p. 426)

 La reproduction des articles est autorisée à condition d'en citer l'origine.  

Carte du Comtat Venaissin, par le Sieur d'Anville, juillet 1745
Photographie BnF


Comme à l’accoutumée, ou presque, les renseignements généalogiques donnés par des auteurs de « Wikipédia », des amateurs de « Généanet » et des spécialistes du « C. T. H. S. » [Comité des Travaux Historiques et Scientifiques, rattaché à l’École nationale des chartes] sont erronés, faute de lecture des actes authentiques qui sont aux archives.

Le Comtat Venaissin, qui fait partie aujourd’hui du département du Vaucluse, demeura sous l’autorité pontificale de 1274 à 1791.



Le 13 septembre 1310, le Pape Clément V [Bertrand de Goth] nomma Raymond Guilhem gouverneur du Comtat Venaissin. Seigneur de Clermont-Lodève [Clermont-l’Hérault, Hérault], gouverneur de Bénévent [Italie] depuis 1307, seigneur de Budos [Gironde] depuis 1309 et seigneur de Lauriol [Loriol-du-Comtat, Vaucluse] depuis le 14 août 1310, il était le troisième fils de Bérenger Guilhem [III] de Clermont et de Mathilde de Goth, sœur du Pape régnant. Le 10 février 1321, il fit l’acquisition de la baronnie de Portes-Bertrand [Gard], consistant en six mandements [Portes, Servières, Dézes, Saint-Germain-de-Calberte, Belle-Coste et Génolhac] avec environ quarante paroisses qui en dépendent. Inhumé dans l’église Saint-Martin de Mormoiron [Vaucluse], il avait été marié trois fois : sa première épouse se nommait Esclarmonde de la Motte ; un deuxième mariage, le 28 décembre 1314 au château de Baix [Ardèche], avec Cécile des Baux [Les Baux-de-Provence, Bouches-du-Rhône], dite « Rascasse », lui avait donné les châteaux de Caromb, de Bédoin, de Beaumes-de-Venise et d’Entraigues-sur-la-Sorgue, tous dans le Vaucluse ; en troisièmes noces il avait eu Laure Bermond. Douze enfants naquirent de ces mariages, qui formèrent plusieurs branches.

Bertrand Guilhem [I] de Clermont, fils aîné de Raymond Guilhem de Clermont et de Laure Bermond, forma la branche connue sous le nom de « Pascalis », qui résida à Carpentras [Vaucluse] avant de s’établir à deux lieues de cette ville, au bourg de Mormoiron. Marié avec Guillaumette Rogier, fille de Raymond Rogier, vicomte de Turenne [Corrèze] et de Beaufort [Beaufort-en-Vallée, Maine-et-Loire], il eut un fils unique.

Bertrand Guilhem [II] de Clermont épousa Guillaumette Rogidon, dont il eut trois fils.

Jacques Guilhem de Clermont fut marié, par contrat passé devant notaire à Mormoiron le 12 août 1483, avec Lucie du Puy, fille de Rambauld du Puy et d’Anne de Vassadel du bourg de Caromb.

Pascal Guilhem de Clermont épousa, par contrat passé devant notaire à Mormoiron le 19 juin 1519, Gabrielle de Pascalis, du lieu de Mazan [Vaucluse], fille d’Antoine de Pascalis et de Blanche d’Audibert de Lussan [Gard], dont il eut un fils et une fille.

 


Les armes des Guilhem étaient « Fascé de gueules et d’or, au chef d’argent chargé de cinq mouchetures d’hermine ».

Faulquet Guilhem, seigneur de Sainte-Croix, fut institué héritier de sa mère, qui le chargea de porter le nom et les armes de Pascalis. Par contrat passé devant notaire à Avignon [Vaucluse] le 3 septembre 1590, il épousa Alexandrine Guérin, fille de Claude Guérin et de Jeanne d’Alphonse.


 

Les Guilhem-Pascalis, seigneurs de Sainte-Croix, portaient : « Écartelé aux 1 et 4 coupé de gueules sur azur, le 1er chargé d’une croix patée d’or et le 2e d’un chevron d’or accompagné en pointe d’un besan du même ; aux 2 et 3 d’or à trois pattes de lion de sable. Sur le tout : fascé de gueules et d’or de huit pièces au chef chargé de cinq mouchetures d’hermine ».

Gaspard Guilhem de Pascalis, seigneur de Sainte-Croix, épousa, par contrat passé devant notaire à Crest [Drôme] le 16 décembre 1614, Gabrielle d’Urre, fille de Jean d’Urre, seigneur de Saint Romain, de Gleisolles, de Brette et de Pradelle, dans le département de la Drôme, et de Françoise de Morges, de Ventavon [Hautes-Alpes].

André Guilhem de Pascalis fut marié, par contrat passé devant notaire à Avignon le 14 juillet 1657, avec Catherine Giles, née à Laudun-l’Ardoise [Laudun-l’Ardoise, Gard] le 24 juin 1627, fille de Guillaume Giles, seigneur de Ribas [Laudun-l’Ardoise, Gard], et d’Alisette de Brés.

Louis Guilhem de Pascalis, seigneur de Sainte-Croix et baron de Laval-Sainte-Marie, fut marié, par contrat passé devant notaire à Sarrians [Vaucluse] le 25 mars 1700, avec Marguerite de Raimond, fille de Jean-Gabriel de Raimond, dit « de Mormoiron », baron de Modène [Vaucluse], et de Marie-Antoinette de Roland, de Reilhanette [Drôme].


 

« Trois nobles et anciennes maisons du Comtat-Venaissin ont commandé successivement à la seigneurie de Modène, et ont assuré au village de ce nom de longs jours de prospérité : la maison de Mormoiron, qui la reçut de Boson II, troisième fils du roi d’Arles, et qui, moins de deux siècles plus tard, unit son nom à celui de Raimond, par suite de plusieurs alliances de familles ; la maison de Venasque [Vaucluse], qui la garda pendant près de trois quarts de siècle, et enfin la maison de Raimond, qui, en recevant le fief matrimonial des deux précédentes, a enrichi son blason de leurs noms et de leurs armes écartelées […] : aux 1 et 4 de sable au lion couronné d’argent, à la bordure denchée [sic, i.e. dentelée] de même, qui est de Mormoiron, - aux 2 et 3 d’or, à la croix de Toulouse et d’azur, qui est de Venasque, sur le tout d’argent, à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d’argent, qui est de Raimond-Modène. Devise : SAUCIAS ET DEFENDIS [Tu blesses et tu protèges]. »

(J.-L. Prompsault. Histoire de Modène. Carpentras, Imprimerie Tourrette, 1883, p. 25 et 40-41)

Jean-Louis-Joseph-Antoine Guilhem de Pascalis, né le 26 novembre 1702 à Mormoiron, seigneur de Sainte-Croix et marquis de Laval-Sainte-Marie, épousa Marthe-Françoise de Flotte-Montauban de la Roche, le 20 décembre 1743, en l’église Saint-Hugues de Grenoble [Isère], et mourut à Mormoiron le 7 août 1778.

Le Baron de Sainte-Croix, par François Lauret (1838)
Musée Calvet, Avignon

Guillaume-Emmanuel-Joseph Guilhem de Clermont, baron de Sainte-Croix et seigneur de Laval-Sainte-Marie, est né à Mormoiron le 5 janvier 1746.

« Mormoiron ne reconnaissant pas de seigneur, l’espèce de franchise dont il jouissait avait engagé beaucoup de familles nobles du comtat Vénaissin [sic], qui ne possédaient pas de fiefs, à batir des hotels plus ou moins vastes dans un bourg, maintenant chef-lieu de canton, où nul seigneur haut ou bas justicier ne pouvait les soumettre aux devoirs de l’hommage et même de l’étiquette. Mormoiron était une colonie de nobles campagnards libéraux à leur manière. On donnait le nom de petit Versailles à cette colonie. Le comte de Modène avait un manoir à Mormoiron, comme les familles de Roland, de la Brussière, de Maubec, de Rougon, d’Urre, Guilhem de Clermont, de Sainte-Croix, dont le dernier représentant siégeait à l’Institut. »

(Castil-Blaze. Molière musicien. Paris, Castil-Blaze, 1852, t. I, p. 476-477)

Après des études au collège des Jésuites de Grenoble, il obtint un brevet de capitaine de cavalerie et s’embarqua vers la fin de 1761 avec son oncle paternel, Gaëtan-Xavier Guilhem de Clermont, dit « le chevalier de Sainte-Croix », nommé commandant des troupes françaises aux Îles du Vent [Petites Antilles].

Cet oncle était né à Mormoiron le 21 décembre 1708, avait été reçu chevalier de Malte en 1729, avait obtenu le brevet de capitaine (1731) puis de lieutenant-colonel (1748) au régiment de Bourbon et avait été le défenseur malheureux de Belle-Île-en-Mer [Morbihan] contre les Anglais en juin 1761. Sa mort, arrivée le 18 août 1762 au Cap-Français [Cap-Haïtien], à l’île de Saint-Domingue [Haïti], des suites d’une blessure reçue à l’attaque des lignes de Wissembourg [Bas-Rhin] en 1744, provoqua le retour en France de son neveu.


Après quelques années passées au régiment des Grenadiers de France, le baron de Sainte-Croix renonça en 1770 à la carrière militaire pour se consacrer à l’étude des belles-lettres, de l’histoire, de la géographie, de l’antiquité et des auteurs grecs et latins. Il se retira dans son pays natal, auprès de son père. Le 12 décembre 1770, en la collégiale Saint-Agricol d’Avignon, il épousa Agricol-Pauline-Marguerite-Agnès d’Elbène, née à Avignon le 28 janvier 1751, fille de Antoine d’Elbène, seigneur de Saint-Just, et de Thérèse de Merles de Beauchamps, qui lui donna trois enfants, nés à Mormoiron : François-Joseph-Guillaume-Théophile le 17 novembre 1771, Eudoxie-Marguerite-Agnès le 20 février 1774 et Nicéphore-Louis-Gabriel-Timothée le 22 mai 1775.

Le premier fruit de ses études remporta le Prix de l’Académie royale des Inscriptions et Belles-Lettres en 1772 : Examen critique des anciens historiens d’Alexandre-le-Grand (Paris, Dessain Junior, 1775, in-4). N’habitant pas Paris, l’Académie l’élut membre associé libre étranger en 1777.

En 1784, il porta à l’assemblée des États du Comtat Venaissin, dont il était membre, la cause des habitants de son voisinage opprimés par un agent du gouvernement pontifical : sa démarche fut regardée comme un acte de rebellion par la cour de Rome, qui donna ordre de l’arrêter. Averti, il se réfugia à Paris et ne put rentrer et récupérer ses biens séquestrés qu’après de longues négociations menées par le gouvernement français.

Jourdan, par Jean-Baptiste Lesueur
Musée Carnavalet

Le Comtat Venaissin fut réuni à la France par décret du 14 septembre 1791. Une horde sanguinaire de brigands menés par Mathieu-Jouve Jourdan (1749-1794), dit « Coupe-Tête », sema la terreur dans le Comtat. Les terres du baron de Sainte-Croix furent dévastées, sa bibliothèque pillée. Ses deux fils, dont il devait bientôt déplorer la perte, furent détenus. Arrêté lui-même en septembre 1792, il eut péri sans le courage de son épouse qui, moyennant une forte rançon, permit son évasion de Mormoiron le 4 octobre 1792. Il se cacha à Thiais [Val-de-Marne], et fut rejoint par sa femme et sa fille, qui s’échappèrent le 9 mars 1794 d’Avignon, où elles s’étaient retirées après son évasion. Le Comité de salut public lui permit de rentrer à Paris pour soigner sa santé et pour continuer ses travaux littéraires.

Rue Cassette, par Eugène Atget

Domicilié 33 rue Cassette [VIe], le baron de Sainte-Croix reprit sa place à l’Institut en 1802. Une incommodité de vessie, contre laquelle il luttait depuis le mois d’octobre 1808, prit le caractère d’une maladie grave : il succomba en son domicile parisien le 11 mars 1809 et fut inhumé le 13 en l’église de Saint-Sulpice.

On lui doit, outre de nombreux articles dans les Mémoires de littérature, tirés des registres de l’Académie royale des Inscriptions et Belles-Lettres, le Journal des savans, les Annales religieuses, politiques et littéraires, les Archives littéraires de l’Europe, le Magasin encyclopédique : L’Ézour-Védam, ou Ancien commentaire du Védam, Contenant l’exposition des opinions religieuses & philosophiques des Indiens. Traduit du Samscretan par un Brame (Yverdon [Avignon], De Felice, 1778, 2 vol. in-12), De l’état et du sort des colonies, des anciens peuples (Philadelphie, s. n., 1779, in-8), Observations sur le traité de paix conclu à Paris, le 10 février 1763, entre la France, l’Espagne et l’Angleterre (Amsterdam [Yverdun], 1780, in-12), Histoire des progrès de la puissance navale de l’Angleterre Suivie d’observations sur l’Acte de navigation, & de pièces justificatives (Yverdon, s. n., 1782, 2 vol. in-12), Mémoires pour servir à l’histoire de la religion secrete des anciens peuples ; ou Recherches historiques et critiques sur les mystères du paganisme (Paris, Nyon l’aîné, 1784, in-8), Des anciens gouvernemens fédératifs, et de la législation de Crète (Paris, H. J. Jansen, An VII [1798], in-8), Observations sur le temple d’Éleusis, précédées d’une lette au C. Millin ; Sur une nouvelle édition des Recherches sur les Mystères du Paganisme (Paris, Fuchs, An X – 1802, in-8), « Notice sur la vie et les ouvrages de feu M. d’Ansse de Villoison » dans le Catalogue des livres de feu M. d’Ansse de Villoison (Paris, Debure père et fils, Tilliard frères, 1806, in-8, p. v-ix).


 

La vente de sa bibliothèque se déroula du lundi 3 au jeudi 20 juillet 1809, en 16 vacations, en sa maison, 33 rue Cassette : Catalogue des livres de la bibliothèque de feu M. Guilhem de Clermont Lodève de Sainte Croix, Membre de la classe d’Histoire et de Littérature ancienne de l’Institut. Précédé d’une Notice Historique sur sa Vie et ses Ouvrages (Paris, De Bure père et fils, juin 1809, in-8, xxiv-141-[5] p., 1.415 + 1 double [*] = 1.416 lots), dont Théologie [193 lots = 13,62 %], Jurisprudence [15 lots = 1,05 %], Sciences et Arts [172 lots = 12,14 %], Belles-Lettres [432 lots = 30,50 %], Histoire [604 lots = 42,65 %]. Elle rapporta au total 13.455 francs et 60 centimes.


 

6. Vetus Testamentum ex versione septuaginta interpretum. Summa cura edidit Lambertus Bos. Franequeræ, Franciscus Halma, 1709, 2 vol. in-4, v. m., fig. 16 fr. 95 c.



102. Sancti patris nostri Basilii, Cæsareæ Cappadociæ archiepiscopi, opera omnia quæ exstant. Parisiis, Joannis Baptistæ Coignard, 1721, 3 vol. in-fol., v. b. 26 fr. 5 c.



108. Iuliani imp. opera quæ supersunt omnia, et S. Cyrilli Alexandriæ archiepiscopi contra impium iulianum libri decem. Ezechiel Spanhemius. Lipsiæ, Haeredum M. G. Weidmanni et Ioh. Ludovici Gleditschii, 1696, 2 vol. in-fol., v. b., charta magna. 35 fr. 95 c.



113. Sancti Ambrosii Mediolanensis episcopi opera. Parisiis, Joannis Baptistæ Coignard, 1686, 2 vol. in-fol., v. b. 19 fr. 95 c.



195. Théorie du pouvoir politique et religieux, dans la société civile. S. l., s. n., 1796, 3 vol. in-12, br. 19 fr. 95 c.



339. Magni Hippocratis medicorum omnium facile principis, opera omnia quæ exstant. Francofurtis, Danielis ac Davidis Aubriorum et Clementis Scleichij, 1624, in-fol., v. b. 29 fr.



349. Histoire de l’astronomie ancienne, depuis son origine jusqu’à l’établissement de l’école d’Alexandrie, Par M. Bailly. Paris, Frères Debure, 1775, 1 vol. - Histoire de l’astronomie moderne depuis la fondation de l’école d’Alexandrie. Paris, Frères De Bure, 1779-1782, 3 vol. - Traité de l’astronomie indienne et orientale. Paris, Debure l’aîné, 1787, 1 vol. Ensemble 5 vol. in-4, pl., v. m. 60 fr. 50 c.



368. M. Vitruvii Pollionis de archtectura libri decem. Amstelodami, Ludovicum Elzevirium, 1649, in-fol., fig., vél. 20 fr.



402. Etymologicon magnum. [Heidelberg], E typographeio Hieronymi Commelini, 1594, in-fol., parch. 86 fr.



641. M. Acci Plauti quæ supersunt comoediæ cum commentario ex variorum notis et observationibus ex recensione Ioh. Frederici Gronovi. Lipsiæ, Impensis Gotth. Theophili Georgi, 1760, 2 vol. in-8, bas. 15 fr. 50 c.



820. Geographiæ veteris scriptores græci minores. Oxoniæ, E Theatro Sheldoniano, 1698-1712, 4 vol. in-8, v. b. 308 fr.



916. Relation d’un voyage du Levant. Par M. Pitton de Tournefort. Paris, Imprimerie royale, 1717, 2 vol. in-4, fig., v. b. 36 fr.



930. Voyage de M. Le Vaillant dans l’intérieur de l’Afrique, par le cap de Bonne-Espérance, Dans les Années 1780, 81, 82, 83, 84 & 85. Paris, Leroy, 1790, 2 vol. - Second voyage dans l’intérieur de l’Afrique, par le cap de Bonne-Espérance, dans les années 1783, 84 et 85 ; par F. Levaillant. Paris, H. J. Jansen et Compe, An 3, 3 vol. Ensemble 5 vol. in-8, fig., br. 19 fr. 95 c.



980.
L’Art de verifier les dates des faits historiques, des chartes, des chroniques, et autres anciens monumens. Paris, Alexandre Jombert jeune, 1783, 3 vol. in-fol., v. m. 184 fr.



1.015. Flavii Josephi quæ reperiri potuerunt, opera omnia græce et latine, Cum Notis & Nova versione Joannis Hudsoni. Amstelædami, Lugd. Bat. et Ultrajecti, R. & G. Wetstenios, Sam. Luchtmans et Jacobum Broedelet, 1726, 2 vol. in-fol., vél. 59 fr. 95 c. à Barbié du Bocage.



1.034. Voyage du jeune Anacharsis en Grèce, vers le milieu du quatrième siècle avant l’ère vulgaire ; Par Jean-Jacq. Barthelemy. Quatrième édition. Paris, Imprimerie de Didot Jeune, An VII, 7 vol. gr. in-4 et atlas in-fol., br., pap. vél. 140 fr.



1.037. Herodoti Halicarnassei historiarum libri IX. Amstelodami, Petri Schoutenii, 1763, in-fol., v. f. 190 fr. à Barbié du Bocage.



1.054. Diodori Siculi bibliothecæ historicæ libri qui supersunt. Amstelodami, Jacobi Wetstenii, 1746, 2 vol. in-fol., v. m. 64 fr. 95 c.



1.065. Examen critique des anciens historiens d’Alexandre-le-Grand. Seconde édition considérablement augmentée. Paris, Imprimerie de Delance et Lesueur, An XIII-1804, in-4, br. en cart., pap. vél. 47 fr. 50 c.



1.083. Histoire de la République romaine, dans le cours du VIIe. siècle ; par Salluste [traduit par le président De Brosses]. Dijon, L. N. Frantin, 1777, 3 vol. in-4, fig., br. 16 fr. 95 c.




1.107. Cassii Dionis Cocceiani historiæ romanæ quæ supersunt. Cum annotationibus Ioannis Alberti Fabricii [et] Hermanni Samuelis Reimari. Hamburgi, Christiani Heroldi, 1750-1752, 2 vol. in-fol., bas. 66 fr.



1.133. Histoire des grands chemins de l’empire romain. Par Nicolas Bergier. Nouvelle édition. Bruxelles, Jean Léonard, 1728, 2 vol. in-4, cartes et fig., v. b. 36 fr. 10 c.



1.150. États formés en Europe après la chute de l’empire romain en occident. Par M. d’Anville. Paris, Imprimerie royale, 1771, in-4, bas. 12 fr. 55 c.



1.165. Le Premier [Le Second] Volume de l’histoire et cronique [sic] de Messire Iehan Froissart. Par Denis Sauvage de Fontenailles en Brie. Lyon, Ian de Tournes, 1559, 2 vol. in-fol., bas. 30 fr.



1.193. Monumens [sic] de la mythologie et de la poésie des Celtes Et particulierement des anciens Scandinaves : Pour servir de supplement et de preuves à l’introduction à l’histoire du Dannemarc. Par Mr. Mallet. Copenhague, Claude Philibert, 1756, in-4, v. m. 6 fr. 95 c.

Photographie Sequitur Books, Boonsboro, U.S.A.



1.199. Histoire générale des Huns, des Turcs, des Mogols, & des autres Tartares occidentaux, &c. Par M. Deguignes. Paris, Desaint et Saillant, 1756-1758, 4 tomes en 5 vol. in-4, v. m. 48 fr.



1.329.
Palaeographia græca, sive de ortu et progressu literarum græcarum. Opera & studio D. Bernardi de Montfaucon. Parisiis, Ludovicum Guerin, Viduam Joannis Boudot et Carolum Robustel, 1708, in-fol., v. m. 24 fr.



1.380. Diogenis Lærtii de vitis, dogmatibus et apophthegmatibus clarorum philosophorum libri X. Græce et Latine. Amstelædami, Henricum Wetstenium, 1692, 2 vol. in-4, fig., v. b. 49 fr. 50 c.

Pauline d’Elbène est décédée à Carpentras, rue de la Fournaque, le 4 août 1839.   

La Maison des seigneurs de Clermont s’est entièrement éteinte dans les hommes avec Charles-Pierre-Elzéar Guilhem (1778-1824), et dans les femmes avec Marie-Victoire-Joséphine-Charlotte Guilhem (1789-1868).

 

 

 

 

 

 

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