vendredi 29 décembre 2023

Champcenetz (1760-1794), publiciste et poète chansonnier, victime de l’amour de sa bibliothèque

   La reproduction des articles est autorisée à condition d'en citer l'origine.



Malgré les données des archives et les publications de Maurice Tourneux (1849-1917) dans La Grande Encyclopédie (Paris, Larousse, 1885, t. X, p. 441-442) et d’Alfred Bégis (1829-1904) dans L’Intermédiaire des chercheurs et curieux (30 octobre 1903, col. 639-640), qui établirent d’une manière exacte la généalogie des membres de la famille de Champcenetz, les détails biographiques les concernant sont encore aujourd’hui assez confus et quelque peu contradictoires.

Le chevalier de Champcenetz est encore souvent confondu avec son frère aîné, voire avec son père, et certains continuent à le prénommer « Louis-Edmond », après l’avoir prénommé « René-Ferdinand » ; 

Louis-Pierre Quentin de Richebourg (1754-1822)

son portrait par Thomas Gainsborough, peint vers 1780 et conservé à Knole House [Sevenoaks, Kent, Angleterre], est en réalité celui de son frère aîné.

D’autres auteurs ont donné pour épouse au fils – Louis-Pierre Quentin – la troisième femme de son père – Jean-Louis Quentin !

On peut aussi se demander pourquoi, alors que sur les actes les membres de cette famille signent tous « Quantin », c’est l’orthographe « Quentin » qui est aujourd’hui adoptée.


 

Les troubles qui désolèrent la Bretagne, du temps de la duchesse Anne (1477-1514), auraient obligé Guillaume [I] Quentin de quitter cette province pour venir s’établir en Touraine, sur la paroisse Saint-Ours de Loches [Indre-et-Loire], où, bachelier ès lois, il fut lieutenant particulier du bailli de Touraine, en l’absence de son lieutenant ordinaire. 


Il portait pour armes « D’azur, à 3 pommes de pin d’or ».

Son fils Guillaume [II] Quentin, également bachelier ès lois, fut enquêteur ordinaire du Roi ès siège et chatellenie de Loches.

 

Tours, par P-A Demachy (1787) : à droite, l'église Saint-Saturnin et la basilique Saint-Martin
Musée des Beaux-Arts de Tours

André Quentin, seigneur des terres de Richebourg [Semblançay, Indre-et-Loire], la Ménardière [Saint-Cyr-sur-Loire, Indre-et-Loire] et du Moulinet, quitta Loches pour s’établir à Tours [Indre-et-Loire], sur la paroisse Saint-Saturnin. Marchand, il épousa successivement, par contrats passés devant notaire, à Tours : Jeanne Drouin, le 10 mai 1556 ; Marguerite Bougrault, le 3 mai 1572, avec laquelle il acheta Richebourg.

René Quentin fut baptisé le 13 mars 1576 en l’église Saint-Saturnin de Tours. Le 4 juillet 1621, il épousa Antoinette Binet, d’une famille de perruquiers parisiens, à La Celle-Saint-Avant [Indre-et-Loire], où il demeura avant d’habiter La Haye [Descartes, Indre-et-Loire].

Paris, G. et F. Landry le Jeune, 1700. Coll. Châteaux de Versailles et de Trianon

 
François Quentin de la Vienne (1630-1710)

François Quentin de la Vienne [Chaumussay, Indre-et-Loire], né le 14 novembre 1630 à La Celle-Saint-Avant, chevalier, seigneur de Richebourg, marquis de Champcenetz [Champcenest, Seine-et-Marne], premier valet de chambre du Roi, obtint que Champcenetz fut érigé en marquisat, avec Courtacon et son hameau de Ligne, et Bezalles, par lettres du mois de novembre 1686 ; Louis Caillebot (1645-1728), seigneur de Champcenetz, lui avait vendu cette terre le 8 août 1685 pour la somme de 198.000 livres. Il avait épousé Jeanne-Claude Thierry, le 16 novembre 1672, en l’église Saint-Julien de Versailles [Yvelines], et, le 13 mars 1681, en l’église Saint-Germain-l’Auxerrois, Élisabeth Orceau, née à Tours, baptisée en l’église Notre-Dame-de-l’Écrignole le 14 août 1661. 

Eglise Saint-Martin de Champcenest

Il mourut à Paris, en son appartement du château du Louvre le 11 août 1710 et a été porté en carrosse de l’église Saint-Germain-l’Auxerrois en celle de Saint-Martin de Champcenetz, où il fut inhumé le 14.

« Ce la Vienne, qui avoit fait plus d’un métier, étoit devenu baigneur, et si à la mode, que le Roi, du temps de ses amours, s’alloit baigner et parfumer chez lui, car jamais homme n’aima tant les odeurs, et ne les craignit tant après, à force d’en avoir abusé. On prétendoit que le Roiqui n’avoit pas de quoi fournir à tout ce qu’il désiroit, avoit trouvé chez la Vienne des confortatifs qui l’avoient rendu plus content de lui-même, et que cela, joint à la protection de Mme de Montespan, le fit enfin premier valet de chambre. Il conserva toute sa vie la confiance du Roi. On en a vu un trait sur l’aventure de M. du Maine en Flandres et de la gazette d’Hollande. La Vienne, qui avoit passé sa vie avec les plus grands seigneurs, n’avoit jamais pu apprendre le moins du monde à vivre. C’étoit un gros homme noir, frais, de bonne mine, qui gardoit encore sa moustache comme le vieux Villars, rustre, très volontiers brutal, pair et compagnon avec tout le monde, et, ce qui est plaisant, parce qu’il n’en savoit pas davantage, car il n’étoit point glorieux et n'avoit d’impertinent que l’écorce. Honnête homme, ni méchant ni malfaisant, même bon homme et serviable. Il avoit poussé son frère Quentin, qu’il avoit fait barbier du Roi, puis premier valet de garde-robe. Celui-ci étoit un bon homme, qui se tenoit obscurément dans son état, et qu’on ne voyoit jamais qu’en fonction auprès du Roi. »

(Mémoires de Saint-Simon. Paris, Hachette et Cie, 1884, t. IV, p. 352-354)

 

Pour suppléer aux lacunes des archives de l’état civil et corriger les erreurs du Dictionnaire de la noblesse de La Chenaye-Desbois (Paris, Antoine Boudet, 1776, t. XI, p. 619) et de ses suiveurs, voir Les Maistres des requêtes ordinaires de l’hostel du Roi. […] entre Messire François Quentin de la Vienne, Chevalier Marquis de Champcenetz, premier Valet-de-Chambre du Roi, Demandeur […].  Et Messire André Quentin, Chevalier Seigneur de Launay, Conseiller du Roi, Trésorier de France à Tours, Défendeur (Paris, Imprimerie de Clousier, 1778).

Son frère cadet, Jean Quentin, né à La Celle-Saint-Avant en 1637, se fit connaître en 1673 par l’invention d’une perruque perfectionnée et privilégiée, que patronna le Roi. Il avait alors la qualité de perruquier ordinaire du Roi et eut bientôt une charge de porte-manteau, puis obtint, le 23 mars 1676, la survivance des charges de barbier-valet de chambre que possédait son frère la Vienne, et il remplaça celui-ci, à la fin de 1679, lorsque la Vienne passa premier valet de chambre. Il acheta la seigneurie de Villiers-sur-Orge [Essonne], dont il prit le nom, en 1689, et eut des lettres de noblesse en août 1693. En mai 1692, il se fit pourvoir d’une des quatre charges de premier valet de la garde-robe. Baron de Champlost [Yonne] en 1702, il passa maître d’hôtel du Roi, le 2 juillet 1704, et mourut le 7 mars 1717, étant paralysé depuis cinq ans ; il fut inhumé le 13 à Saint-Germain-l’Auxerrois. Il avait épousé Marie-Angélique-Madeleine Poisson, le 8 avril 1676, en l’église Saint-Wandrille de Le Pecq [Yvelines] ; elle mourut au Louvre, le 26 juin 1731, et fut enterrée le 27 aux Jacobins de la rue Saint-Honoré.

Château de Meudon, par P-D Martin (1723). Musée de Versailles

 

Louis Quentin de Richebourg, marquis de Champcenetz, premier valet de chambre du Roi, gouverneur des bourgs et châteaux de Meudon, Bellevue et Chaville [Hauts-de-Seine], capitaine des chasses desdits lieux, est né à Paris le 31 août 1689, a épousé, par contrat du 1er août 1722, Thérèse-Louise Trévillon et est mort au château de Meudon le 8 septembre 1760. Il fut inhumé dans l’église Saint-Martin et Saint-Blaise de Meudon, chapelle de Saint-François.

Jean-Louis Quentin de Richebourg, chevalier, marquis de Champcenetz, gouverneur des bourgs et châteaux de Meudon, Bellevue et Chaville, capitaine des chasses desdits lieux, premier valet de chambre du Roi, ensuite commandant de l’équipage du Roi pour le daim, est né à Paris le 27 mai 1723, a épousé, en 1748, Marie-Rose Tessier, morte le 6 octobre 1754 ;  le 2 juin 1755, Madeleine Pernon, morte le 1er octobre 1775 à Paris ; 

Albertine-Élisabeth von Neukirchen, par J.-B. Greuze (1770). Coll. priv.

le 20 juillet 1779, Albertine-Élisabeth von Neukirchen, née aux Pays-Bas le 30 octobre 1742, divorcée de Gerhard Pater le 29 juillet 1763 et décédée le 3 nivôse An XIV [24 décembre 1805] à Fontainebleau [Seine-et-Marne], 383 rue de l’Arbre Sec. Il mourut à cette dernière adresse le 7 décembre 1813. Son troisième mariage le brouilla avec son fils Louis-René Quentin de Richebourg, dit « le chevalier de Champcenetz ».

Né du premier mariage de Jean-Louis Quentin de Richebourg, Louis-Pierre Quentin de Richebourg, marquis de Champcenetz, né à Paris le 22 septembre 1754, gouverneur et capitaine des chasses de Meudon, en survivance, capitaine de dragons. Lieutenant général des armées du Roi, gouverneur des châteaux des Tuileries et Meudon, réfugié en Angleterre de 1792 à 1814, marié le 8 novembre 1817 à Armande-Pauline de Castellane (1788-1833), mourut le 4 mai 1822 au château de Meudon, fut transféré 6 rue du Doyenné [ancienne voie du Ier arrondissement], - où habitera en 1835 Théophile Gautier (1811-1872) -, 

Tombe de Louis-Pierre Quentin de Richebourg (1754-1822) au cimetière du Père Lachaise

et fut inhumé au cimetière du Père Lachaise [24e division].

Né du deuxième mariage de Jean-Louis Quentin de Richebourg, Edmond-Ferdinand Quentin de Richebourg, capitaine au régiment de Noailles dragons, né le 7 octobre 1762 à Paris, 8 rue Neuve-Saint-Roch [rue Saint-Roch, Ier], veuf le 30 juillet 1820 de Louise-Joséphine Le Prestre de Neubourg, épousa en secondes noces, le 8 août 1821, Hortense-Louise-Claire de Saint-Belin, née à Villeberny [Côte-d’Or] le 29 octobre 1777. Il mourut à Paris, 46 rue de Rivoli [IVe], le 1er décembre 1849.

« Honneur à Messieurs Casserole [Rivarol] et Chambrenette [Champcenetz],

Gobe-mouche littéraire et Gobe-mouche sans souci.

Quiconque prend plaisir à se mocquer d’autrui,

Doit attendre à son tour qu’on se rira de lui. »

(Les Étrennes de mon cousin, ou l’Almanach pour rire. Année 1789. Par M. C. D.

Falaise, Et se trouve à Paris, Desenne, Leroi et les Marchands de Nouveautés, front.)


Deuxième fils de Jean-Louis Quentin de Richebourg et premier né de son deuxième mariage avec Madeleine Pernon, Louis-René Quentin de Richebourg, dit « le chevalier de Champcenetz », est né à Paris, au Vieux Louvre, le 11 février 1760, et fut baptisé le jour même en l’église de Saint-Germain-l’Auxerrois.

Il fut reçu chevalier de Malte, entra au régiment des gardes françaises en 1777, obtint le brevet de lieutenant le 4 octobre 1788, et se vit licencier, ainsi que tout son régiment, le 31 août 1789.

« Ses couplets satiriques, ses duels, ses aventures galantes, non moins que son esprit et sa gaieté, en avaient fait un homme à la mode, et en même temps une victime du gouvernement. A plusieurs reprises, en effet, les prisons d’Etat s’étaient refermées sur lui, car, bien qu’il fût du parti de la cour, il ne ménageait pas plus les gens du pouvoir et de l’ancien régime, que les hommes nouveaux. On le vit soutenir, l’épée à la main, non seulement ses propres chansons, mais encore certains couplets anonymes qui n’étaient pas de lui et dont il assumait la responsabilité, soit par entêtement, soit par conviction, soit par orgueil, attendu qu’il n’était pas fâché qu’on l’en crût l’auteur. […]

Ayant pris à son compte un quatrain offensant que le marquis [chevalier de Souvré, marquis de Louvois] avait fait sur le prince d’Hénin, qu’il appelait le nain des princes, Champcenetz fut exilé pendant deux ans, dont il passa dix mois [du 1er janvier 1785 au 1er octobre 1786] dans un château-fort [Ham, Somme]. En outre, sa charge de gouverneur du château de Meudon et dépendances, qu’il exerçait en survivance de son père, lui fut retirée. »

(Honoré Bonhomme. « Le Clair de Lune de Rivarol et son groupe ». Revue britannique. Paris, 1883, t. V, p. 146-151)

Il eut en effet plusieurs duels, dont l’un avec le vicomte de Roncherolles, un de ses camarades du régiment des gardes, qui avait osé soutenir que l’auteur du vaudeville « Les Jeunes Gens du siècle » (1783) était à jeter par les fenêtres ; l’autre avec Cubières-Palmezeaux, au sujet de quelques lignes satiriques dans Le Petit Almanach de nos grands-hommes (S. l., s. n., 1788, in-12), dont son ami Antoine de Rivarol (1753-1801) avait fourni les deux tiers.

Claude-Carloman de Ruhlière (1735-1791) a fait un portrait peu flatté, mais ressemblant, de Champcenetz :

 

« Être haï, mais sans se faire craindre ;

Être puni, mais sans se faire plaindre,

Est un fort sot calcul : Champcenetz s’est mépris.

En jeux de mots grossiers parodier Racine,

Faire un pamphlet fort plat d’une scène divine,

Débiter pour dix sous un insipide écrit,

C’est décrier la médisance,

C’est exercer sans art un métier sans profit ;

Il a bien assez d’impudence,

Mais il n’a pas assez d’esprit.

Il prend, pour mieux s’en faire accroire,

Des lettres de cachet pour des titres de gloire ;

Il croit que d’être honni, c’est d’être renommé :

Mais si l’on ne sait plaire on a tort de médire ;

C’est peu d’être méchant, il faut savoir écrire,

Et c’est pour de bons vers qu’il faut être enfermé. »

(Œuvres posthumes de Ruhlière. Paris, Ménard et Desenne Fils, 1819, t. II, p. 430-431)

 


À la Révolution, le bagage littéraire de Champcenetz était assez mince : Le Songe d’Athalie (S. l., s. n., s. d. [1787], in-8), parodie dirigée contre Madame de Genlis ; 




Petit traité de l’amour des femmes pour les sots (Bagatelle [ou Petersbourg], 1788, in-8) ; Les Gobe-mouches (Palais Royal, s. n., 1788, in-8) ; 



Réponse aux lettres [de Madame de Staël] sur le caractère et les ouvrages de J. J. Rousseau (Genève, s. n., 1789, in-8).



Il se fit de nouveaux ennemis en publiant, encore avec Rivarol, un Petit dictionnaire des grands hommes de la Révolution (Palais Royal, Imprimerie nationale, 1790, in-18).

L’un des rédacteurs les plus actifs du Journal général de la cour et de la ville, Connu sous le nom du Petit-Gautier [16 septembre 1789-10 août 1792] et des Actes des apôtres [2 novembre 1789-octobre 1791], il fut arrêté une première fois comme suspect, le 13 prairial An I [1er juin 1793], mais relâché sur le témoignage du commissaire de la section Guillaume Tell, qui allégua ses anciennes épigrammes contre la cour. Il se réfugia alors aux environs de Meaux [Seine-et-Marne].

Le journaliste François Journiac de Saint-Méard (1747-1827), miraculeusement sauvé des massacres de septembre grâce à sa connaissance du provençal, grâcié et protégé par le révolutionnaire Stanislas Maillard (1763-1794), fit obtenir à Champcenetz un certificat de civisme, avec lequel il eût échappé, peut-être, aux proscriptions dans les départements. Mais il ne put résister au désir de revenir dans la capitale. Saint-Méard alla le voir, et lui représenta le danger qu’il courait. 

Photographie Médiathèque de Montpellier

Champcenetz lui répondit, en lui montrant ses livres, marqués par un ex-libris représentant son blason sur un amoncellement de nuées, au centre d’une gloire rayonnante : « Voilà les seuls amis qui me restent. Je ne puis me résoudre à les abandonner. »

Cette imprudence fut la cause de sa seconde arrestation, le 29 ventôse An II [19 mars 1794]. Impliqué dans la prétendue conspiration de la prison des Carmes, il ne chercha point à défendre sa tête et salua d’une dernière saillie la lecture de son arrêt de mort, en demandant au président si on pouvait « se faire remplacer », comme pour le service de la garde nationale. 

Il fut guillotiné le 5 thermidor An II [23 juillet 1794] : il mourut l’un des derniers des 68 victimes qui l’accompagnèrent. 

Il fut inhumé au cimetière de Picpus [XIIe].


 

La vente aux enchères de sa riche bibliothèque, à son domicile, 19 rue du Mail [IIe], maison appartenant à Madame Récamier (1777-1849), demanda 15 vacations, du quintidi 5 [jeudi 26 novembre] au quartidi 24 frimaire An IV [mercredi 15 décembre 1795] : Catalogue des livres du cabinet du citoyen Champcenets (Paris, Mauger et Hubert, 1795, in-8, [1]-[1 bl.]-[2]-103-[1 bl.] p., 1.293 + 10 doubles [bis] = 1.303 lots), dont Théologie [71 lots = 5,44 %], Jurisprudence [16 lots = 1,22 %], Sciences et Arts [122 lots = 9,36 %], Belles-Lettres [681 lots = 52,26 %], Histoire [413 lots = 31,69 %].

 


8. Pensées de M. Pascal sur la religion et sur quelques autres sujets. Édition nouvelle. Amsterdam, Abraham Wolfgang, 1684, in-12, v. f., d. s. t.



12. Les Provinciales ou Lettres escrittes par Louis de Montalte : Traduites en Latin. En Espagnol. Et en Italien. Cologne, Balthasar Winfelt, 1684, in-8, cuir de Russie.



49. Recherches sur l’origine du despotisme oriental et des superstitions. S. l., s. n., 1762, in-12, v. m.



61. L’Arretin moderne. Rome, Aux dépens de la Congrégation de l’Index, 1783, 2 vol. in-12, bas.



77. Traité des eunuques. Par M ***. D ***. S.l., s. n., 1707, in-12, v. f., d. s. t.

Photographie Librairie Bombadil, Genève


86. Mémoires de MR. Caron de Beaumarchais. S. l., s. n., s. d. [1778], 2 vol. in-8, bas.



87. Le Phédon de Platon traittant de l’immortalité de l’âme. Le tout traduit de Grec en François par Loys le Roy. Paris, Sébastien Nyvelle, 1553, in-4, v. b.



111. Le Comte de Gabalis, ou Entretiens sur les sciences secrètes. Nouvelle édition. Par l’Abbé de Villars. Londres, Chez les Frères Vaillant, 1742, 2 tomes en 1 vol. in-12, v. m.



130. La Fable des abeilles, ou les Fripons devenus honnêtes gens. Traduit de l’Anglois. Londres, Aux dépens de la Compagnie, 1740, 4 tomes en 2 vol. in-12, v. m.



142. Les Gynographes, ou Idées de deux honnêtes-femmes. La Haye, Gosse et Pinet, 1777, in-8, v. m.



157. Les Rêves d’un homme de bien, qui peuvent être réalisés ; ou les Vues utiles et pratiquables de M. l’Abbé de Saint-Pierre. Paris, Veuve Duchesne, 1775, in-12, v. m.



173. Education des filles, Par Monseigneur l’Archevêque de Cambray. Paris, Jean Mariette, 1696, in-12, v. m.



192. Tableau de l’amour conjugal, ou la Génération de l’Homme. Par M. Nicolas Venette. Amsterdam, Aux dépens de la Compagnie, 1740, 2 vol. in-12, fig., v. b.



199. Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, par une société de gens de lettres. Paris, Briasson, David l’aîné, Le Breton et Durand, 1751-1765, 35 vol. in-fol., v. m. Première édition.



277. Les Œuvres galantes et amoureuses d’Ovide. Cythère, Aux Dépens du Loisir, 1756, in-8, v. m.



282. P. Papinii Statii opera. Amsterodami, Ludovici Elzevirii, 1653, in-24, v. fd. s. t.



300. La Dance aux aveugles. Lille, André Joseph Panckoucke, 1748, in-12, v. b.



331. Les Chevilles de ME Adam menuisier de Nevers. Rouen Iacques Cailloué et Iean Viret, 1654, in-8, m. r.



342. Les Œuvres de Maynard. Paris, Augustin Courbé, 1646, in-4, v. b.



360. Alaric, ou Rome vaincuë. Poëme héroïque. Par Monsieur de Scudéry. La Haye, Jacob Ellinckhuysen, 1685, in-12, fig., vél.

Photographie BnF


381. Fables nouvelles. Par M. de la Motte. Paris, Grégoire Dupuis, 1719, in-4, fig., v. m.



416. La Pucelle, poeme, suivi des contes et satires de Voltaire. Paris, Imprimerie de la Société littéraire-typographique, 1789, in-4, fig. avec cadre et sans la lettre, m. bl.



420. Caquet bon-bec, la poule à ma tante. S. l. [Paris], s. n. [Imprimerie royale], 1785, in-18, fig., parch. vert.



529. Œuvres de Colardeau. Paris, Ballard et Le Jay, 1779, 2 vol. in-8, fig., g. p., v. m.



609. L’Endimion de Gombauld. Paris, Nicolas Buon, 1624, in-8, fig. de Crispin de Pass, m. cit.



682. Contes et nouvelles de Marguerite de Valois. Amsterdam, George Gallet, 1698-1699, 2 vol. in-12, m. r. [Frontispice à l’eau-forte de Goérée, gravé par Vianen, et 72 belles estampes à mi-page in-texte, souvent attribuées à Romain de Hooghe]



697. Les Contes des Génies, ou les Charmantes Leçons d’Horam fils d’Asmar, Ouvrage traduit du Persan en Anglois, Par Sir Charles Morell ; et en François. Amsterdam, Marc Michel Rey, 1766, 3 vol. in-12, 13 fig., v. porph.



702. Les Métamorphoses ; ou l’Ane d’or d’Apulée, philosophe platonicien. Nouvelle édition. Paris, Jean-François Bastien, 1787, 2 vol. in-8, fig., v. porph.



738. Pétrone latin et françois, traduction entière suivant le manuscrit trouvé à Belgrade en 1688. Nouvelle edition. Amsterdam, Aux dépens de la Compagnie, 1736, 2 vol. in-12, fig., v. f.



786. Dell’ imprese di Scipion Bargagli gentil’huomo sanese. Venetia, Appresso Francesco de’ Franceschi Senese, 1594, in-4, fig., v. m.



822. Œuvres completes de Voltaire. De l’Imprimeie de la Société littéraire-typographique, 1785-1789, 70 vol. in-8, gr. pap. vél., fig. avant la lettre, m. bl. (Bradel).



884. Pausanias, ou Voyage historique de la Grèce, traduit en François, Avec des Remarques. Par M. l’Abbé Gedoyn. Paris, F. G. Quillau, 1731, 2 vol. in-4, g. p., fig., v. m., d. s. t.



922. L’Alcoran des Cordeliers. Tant en Latin qu’en François. C’est à dire, Recueil Des plus notables bourdes & blasphèmes de ceux qui ont osé comparer Sainct François à Iésus Christ. Nouvelle Edition ornée de figures dessinées Par B. Picart. Amsterdam, Aux dépens de la Compagnie, 1734, 2 vol. in-12, fig., v. f.

Photographie BnF


933. Mémoires historiques, pour servir à l’histoire des inquisitions, enrichis de plusieurs figures. Cologne, Denys Slebus, 1716, 2 tomes en 1 vol. in-12, fig., v. f.



997. Les Crimes des reines de France. Publiés par L. Prudhomme. Paris, Bureau des révolutions, et Lyon, Prudhomme Aîné, 1791, in-8, 5 fig., v. f.



1.017. Mémoires de Condé, ou Recueil pour servir à l’histoire de France. Londres, Claude du Bosc et Guillaume Darrés ; Paris, Rollin Fils, 1743, 6 vol. in-4, portraits et 2 plans, v. m.



1.086. Les Soupirs de la France esclave [Pierre Jurieu (1637-1713) ou Michel Le Vassor (1648-1718)]. Amsterdam, 1690, in-4, v. m.



1.128. Fastes de la République françoise. Paris, Louis, 1793, in-18, fig., v. f., d. s. t.

Photographie BnF

1.185. Advis fidelle aux veritables Hollandois. Touchant ce qui s’est passé dans les Villages de Bodegrave & Swammerdam, & les cruautés inoüies, que les François y ont exercées. S. l. [La Haye], s. n. [J. et D. Steuckers], 1673, in-4, 10 eaux-fortes originales de Romain de Hooghe imprimées sur 8 doubles pages, v. m.



1.200. Histoire des Yncas rois du Pérou. Traduite de l’Espagnol de l’Ynca Garciilasso de la Vega. Amsterdam, Jean Frédéric Bernard, 1737, 2 vol. in-4, fig. de B. Picart, v. f.



1.218. Le Parnasse françois, par M. Titon du Tillet. Paris, Imprimerie de Jean-Baptiste Coignard Fils, 1732, in-fol., fig., v. m., d. s. t.



1.280. Mémoires de Frédéric, baron de Trenck, Traduits par lui-même. Strasbourg, Jean George Treuttel ; Paris, Onfroy, 1789, 3 vol. in-8, v. f.

 

 

 

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire