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Chargey-lès-Port, Grande Rue |
Famille de laboureurs, originaire de Chargey-lès-Port [Haute-Saône], qui résida à Lavoncourt [Haute-Saône], avant de monter à Paris vers 1830.
Le 5 décembre 1765, Jean Loviot
avait épousé Anne Mersuay ; leur mariage dut être réhabilité le 19 mars
1766, car il avait été fait dans l’ignorance de l’existence d’un quatrième
degré de consanguinité : les époux avaient des
arrière-arrière-grands-parents, ou trisaïeuls, communs. Jean Loviot mourut à
Chargey le 21 floréal An X [11 mai1802], âgé de 68 ans ; sa femme décéda à
l’âge de 70 ans, le 24 février 1810.
Hôpital Saint-Antoine (1860) |
Leur fils François Loviot, charron à Chargey, y était né le 26 février 1775. En premières noces, il épousa, le 21 frimaire An XII [13 décembre 1803], à Theuley [Haute-Saône], Gabrielle Carteret, née à Theuley le 22 juillet 1772 ; il épousa en secondes noces, le 21 novembre 1810, à Soing [Haute-Saône], Jeanne-Françoise Ségaux, née à Soing le 24 mai 1785 et décédée à Paris, le 16 avril 1832, du choléra. François Loviot quitta Chargey pour Lavoncourt, puis monta à Paris, où, journalier demeurant 9 rue Saint-Bernard [XIe], il mourut dans sa soixantième année, le 26 décembre 1834 à l’hôpital Saint-Antoine d’un cancer de l’estomac.
Vanves, rue Falret (1913), par Henri Chapelle. Musée Carnavalet |
Jean-Baptiste Loviot naquit à Lavoncourt [Haute-Saône], le 23 avril 1812. Fabricant d’équipements militaires à Paris [Xe], 38 rue du Faubourg Saint-Martin, il épousa, le 6 avril 1847, Marie-Joséphine Trouillet, née à Paris le 25 août 1824. Il mourut prématurément, dans sa quarante-et-unième année, à Vanves [Hauts-de-Seine], 4 rue du Bois [démolie en 1912, rue Falret], le 25 décembre 1852.
Louis-Ferdinand Loviot est né 38
rue du Faubourg Saint-Martin le 25 juillet 1848. Étudiant en médecine, il fut
condamné le 24 février 1868 à quinze jours de prison par le Tribunal
correctionnel de la Seine pour avoir provoqué à un délit, au moyen de discours
proférés publiquement dans la nuit du 17 au 18 février, après la sortie du théâtre
de l’Odéon. Obstétricien depuis 1879 à Paris [Xe], demeurant 5 rue
de Paradis, il épousa le 25 août 1920, Marie-Philippine-Aspasie Warmez, née à
Brunvillers-la-Motte [Oise] le 27 mars 1853.
Louis-Ferdinand Loviot, poète
sous le nom de « Lovio », fut aussi le doyen des chansonniers
français, grâce à une chanson qui fit le tour du monde, les
« Stances » dites de Flégier [Ange Flégier (1846-1927)] :
« Les “Stances” datent de 1868. J’avais vingt ans ; Flégier en avait vingt-trois. C’est notre ami commun Léopold Dauphin, musicien et, plus tard, devenu poète, qui me mit en relation avec Flégier, alors élève du Conservatoire. Mon futur collaborateur avait une délicieuse petite amie Louise C…, fille d’un marchand de vins de la rue de Bondy, qui venait quelquefois prendre ses repas dans une crémerie, 6, rue de la Tour-d’Auvergne, où il la connut, vraisemblablement. Je fus inspiré par le charme de Louise et, pour complaire à Flégier, je fis les paroles des “Stances”, dont presque aussitôt il composa la musique, dans un moment d’enthousiasme. Je commençais mon poème par : J’aime Louise, ma maîtresse, et non : J’aime ma divine maîtresse, comme on l’imprima et chanta, à tort. »
(Maurice Hamel. « Les
souvenirs du doyen des chansonniers français ». Le Journal, mardi
26 janvier 1937, p. 2)
Louis-Ferdinand Loviot alla passer sa retraite à Cahors [Lot], où il mourut le 22 juillet 1937, un an après le décès de son épouse.
Benoît-Édouard Loviot est né 50 rue Meslay le 20 novembre 1849. Architecte, Grand Prix de Rome 1874, demeurant 4 rue Jean Lantier [Ier], il épousa, le 1er février 1883, Marguerite-Désirée Duc, née Duprey le 4 mai 1864 au 34 rue du Marché Saint-Honoré [Ier], reconnue le 16 décembre 1869 lors du mariage de sa mère, Euphrasie-Mathilde Duprey, née à Essonnes [Corbeil-Essonnes depuis 1951, Essonne] le 13 mars 1835, avec Joseph-Louis Duc, architecte, né à Paris le 3 brumaire An XI [25 octobre 1802]. Benoît-Édouard Loviot mourut à Paris [VIIIe] le 12 juin 1921 ; son épouse décéda à Royan [Charente-Maritime], le 28 janvier 1951.
50 rue de Rome, Paris VIII (février 2023) |
Louis-Joseph-Benoît Loviot est né le 18 avril 1885 au domicile de ses parents, 50 rue de Rome [VIIIe]. Secrétaire particulier de Joseph Chaumié (1849-1919), garde des sceaux, et demeurant chez ses parents au 3 avenue Vélasquez [VIIIe], il épousa, le 4 octobre 1905 à Paris [VIIe], Marie-Thérèse-Sylviane-Lydie Delzant, qui demeurait alors chez son aïeule paternelle, Appoline-Marie-Joseph Delzant (1822-1894), au château de Parays [Astaffort, Lot-et-Garonne] et à Paris, 40 avenue Duquesne [VIIe] :
Alidor Delzant et sa fille (1893), par Norbert Goeneutte |
elle était née le 24 mars 1889 au 6 place Saint-François-Xavier [place du Président Mithouard, VIIe], fille de Alidor Delzant (1847-1905), avocat et bibliophile, et de Adrienne-Anne-Gabrielle Fiquepeau de Caritan (1854-1903), qui avaient tenu, à Paris et, l’été, au Parays, un salon littéraire où ils recevaient Mallarmé, Rosny aîné, Alphonse Daudet, Paul et Victor Margueritte, les Frères Goncourt, Jean Sicard, Louis Carbonnel, Édouard Schuré, Jules Chéret.
(septembre 2022) |
Paul Verlaine. Voyage en
France par un Français. Publié d’après le Manuscrit inédit. Préface de Louis
Loviot (Paris, Albert Messein, 1907, in-12). Tirages spéciaux : 16 ex.
pour la « Librairie Dorbon Aîné » et 20 ex. avec couv. verte pour
« Les XX ».
Louis Loviot. Au pays de
Rabelais (Paris, Honoré Champion, 1907, in-8).
Louis Loviot. Alice Ozy
(Paris, Les Bibliophiles fantaisistes, Dorbon Aîné, 1910, in-8, 500 ex. dont 15
sur Japon).
Louis Loviot. L’Amour à la
française. Roman (Paris, F. Tassel, 1910, in-12).
1830. Mémoires de la Duchesse
d’Abrantès. Publiés avec Introduction et un Index par Louis Loviot (Paris,
Arthème Fayard, s. d. [1910], in-8).
Photographie Librairie Le Cadratin, Sausheim |
Louis Loviot. J. J. Henner et
son œuvre (Paris, R. Engelmann, 1912, in-fol., 12 reproductions en noir
contrecollées dans le texte et 20 lithographies originales hors texte, 225 ex.
dont 25 sur Japon).
La Gazette de 1609.
Réimpression textuelle avec une notice par Louis Loviot (Paris, Fontemoing et Cie, 1914, in-16,
200 ex.).
Depuis longtemps, Pierre Louÿs (1870-1925) désirait créer une revue de bibliophilie. Le premier numéro de la Revue des livres anciens parut le 1er janvier 1913. Tirés à 500 exemplaires, trois numéros parurent en 1913, deux en 1914, deux en 1916 et un, le dernier, en 1917 : huit numéros au total, formant deux volumes in-8 de [4]-472 et [4]-399 pages (Paris, Fontemoing et Cie, 1914 -1917, 58 fac-similés, 4 pl. en phototypie, 1 carte). Pierre Louÿs en fut le directeur, Louis Loviot en fut le rédacteur en chef et l’écrivain Paul Chaponnière (1883-1956) le gérant. Plusieurs autres érudits, tous bibliophiles et unanimes sur les connaissances et la sagacité de Pierre Louÿs, collaborèrent sans réticence à cette revue : l’historien Georges Ascoli, le bibliothécaire Jean Babelon, le chartiste Jacques Boulenger, le bibliographe Alfred Cartier, le bibliothécaire Ernest Coyecque, l’écrivain Remy de Gourmont, le bibliographe Frédéric Lachèvre, le bibliographe Paul Lacombe, l’historien Abel Lefranc, l’historien Émile Magne, le bibliothécaire André Martin, l’archiviste paléographe Jules Mathorez, le philologue Émile Picot, le professeur Jean Plattard, le bibliographe Marie-Louis Polain, le libraire Édouard Rahir, le bibliographe Philippe Renouard, l’archiviste René-Norbert Sauvage, le bibliographe Seymour de Ricci, l’écrivain René Sturel, le bibliographe Maurice Tourneux et le docteur Henri Voisin.
Vers 1904, Pierre Louÿs avait
fait des recherches sur le roman colonial intitulé Le Zombi du Grand Perou :
ou la Comtesse de Cocagne (S. l. [Rouen ou Hollande], s. n., quinze
février 1697, in-12). La publication par Loviot de son article « Corneille
Blessebois », résultat de ses propres recherches, dans la Revue des
livres anciens (1916, t. II, fascicule III, p. 283-310), fut considérée, à
tort, par Louys comme une malhonnêteté et provoqua la fin de leur amitié.
Études de bibliographie littéraire. Auteurs et livres anciens (XVIeet XVIIe siècles). Par Louis Loviot (Paris, Fontemoing et Cie, 1917, in-8, 3 pl. h.-t. et 1 carte).
« M. Loviot est un chercheur infatigable, qui ne se contente pas de vagues informations ; quand il s’est proposé de résoudre une énigme, il ne néglige rien ; il fouille les bibliothèques, les archives, les registres paroissiaux ; il demande, s’il le faut, des renseignements au-delà des mers, bref il ne s’arrête qu’après avoir trouvé la solution, une solution tout à fait incontestable. Il s’efforce surtout de nous faire connaître les auteurs dont il s’occupe, de les faire sortir d’une obscurité souvent volontaire ; il attache moins d’importance aux sources, dont l’intérêt est parfois tout à fait secondaire. Quand il est maître de son sujet, il le présente sous une forme agréable et concise, peut-être même un peu trop concise. »
(Émile Picot. « Études de
bibliographie littéraire ». Journal des savants, janvier-février
1918, p. 5)
« Si quelques concours ont été désertés, comme il était naturel dans la longue crise dont à peine nous sortons, le prix Brunet, qui se décerne tous les trois ans et qui a pour but d’encourager la biographie savante, a suscité des travaux de grand mérite. La commission qui avait à le juger l’a partagé entre trois concurrents, attribuant une moitié à M. Henri Hauser [1.500 fr.], pour son ouvrage considérable et si profondément utile sur les Sources de l’histoire de France, et faisant de l’autre deux parts inégales, la première et la plus importante à M. Louis Loviot [1.000 fr.], auteur d’un charmant livre, joliment présenté, qui est l’œuvre d’un chercheur, et d’un chercheur qui trouve ; cet élégant volume, intitulé Auteurs et Livres anciens (XVIe et XVIIe siècles), est plein de découvertes intéressant notre histoire littéraire ; je ne saurais mieux faire, faute de temps, que de renvoyer à l’analyse qu’en a faite dans le Journal des savants notre regretté confrère Emile Picot, sous le patronage duquel M. Loviot l’avait placé. Hélas ! ce jeune savant vient de succomber inopinément à un mal qui ne pardonne pas. – La seconde part est échue à M. Pierre Le Verdier [500 fr.], pour son curieux ouvrage qui a pour titre : L’atelier de Guillaume Le Talleur, premier imprimeur rouennais. »
(« Académie des inscriptions
et belles-lettres. Séance publique annuelle du vendredi 22 novembre présidée
par M. Paul Girard. Discours du président ». Journal officiel de la
République française, 24 novembre 1918, p. 10163)
Louis Loviot. Bibliographie des éditions originales de Jasmin (Agen, Imprimerie moderne, 1918, in-8. Extrait de la Revue de l’Agenais, mai-juin 1918, p. 160-196)
Cimetière de Montmartre |
Malheureusement, celui qui
apparaissait comme le continuateur naturel du labeur bibliographique d’Émile
Picot (1844-1918) décéda d’un cancer dans sa 34e année, le 16
novembre 1918, en son domicile 6 place Saint-François-Xavier ; ses
obsèques eurent lieu le 19 en l’église Saint-François-Xavier et il fut inhumé
au cimetière de Montmartre.
Sa bibliothèque fut vendue les
lundi 5 et mardi 6 mai 1919, à l’Hôtel des commissaires-priseurs, 9 rue Drouot,
salle n° 9 : Catalogue de livres anciens rares et curieux, poètes
français, romans, contes et nouvelles, facéties, et
d’ouvrages de bibliographie, provenant de la bibliothèque de M. Louis
Loviot (Paris, Henri Leclerc, 1919, in-8, 95-[1] p., 5 pl. h.-t., 287
lots), dont Théologie [3 lots = 1,04 %], Jurisprudence [4 lots = 1,39 %],
Sciences et Arts [8 lots = 2,78 %], Belles-Lettres [171 lots = 59,58 %],
Histoire [16 lots = 5,57 %], Bibliographie-Reliure-Catalogues [85 lots = 29,61
%].
Le total de la vente s’éleva à
98.079 francs.
Photographie BnF |
4. Rabelais. Ex reliquiiis
venerandæ antiquitatis lucii Cuspidii testamentum. Lugduni, Apud Gryphium,
1532, in-8, mar. vert, milieu orné d’un grand médaillon de mar. r. et de fers
azurés, dent. int., tr. dor. (Chambolle-Duru). 607 fr.
8. Montaigne. Essais de
Messire Michel seigneur de Montaigne. Bourdeaus, S. Millanges, 1580, 2 tomes en
1 vol. in-8, mar. r., encadr. Renaissance sur les plats, dos orné, dent. int.,
tr. dor. (Trautz-Bauzonnet). Ex. de Turner et de Naurois. 5.060 fr.
Photographie Librairie Amélie Sourget, Paris |
9. Montaigne. Les Essais
de Michel seigneur de Montaigne. Paris, Abel l’Angelier, 1595, in-fol., mar.
r., fil., dos orné, dent. int., tr. dor. (Trautz-Bauzonnet). Portrait de
Montaigne par Thomas de Leu ajouté. 2.900 fr.
Photographie BnF |
12. La Rochefoucauld.
Reflexions ou sentences et maximes morales. Quatrième édition. Paris, Claude
Barbin, 1675, in-12, front. gravé par Etienne Picart, mar. r., comp. de fil. à
la Duseuil, dos orné, dent. int., tr. dor. (Trautz-Bauzonnet). 630 fr.
Photographie BnF |
22. Franc (Martin). Le
Champion des Dames, livre plaisant copieux & habondant en sentences. Paris,
Galiot du Pré, 1530, pet. in-8, mar. r., fil., dos orné d’entrelacs de fil.,
dent. int., tr. dor. (Lortic). Ex. du baron Double, de Marigues de Champ-Repus
et de Marcel Schwob. 2.100 fr.
27. Coquillart
(Guillaume). Les Œuvres maistre Guillaume Coquillart, en son vivant official de
Reims. Lyon, François Juste, 21 janvier 1535, in-16 goth., format agenda, mar.
citr., encadr. de filets entrelacés, fleuron aux angles, dos orné, doublé de
mar. bleu, fil., guirlande de feuillages aux angles, tr. dor.
(Trautz-Bauzonnet). Seconde édition des deux publiées en 1535. Ex. de Jules Le
Petit. 2.255 fr.
Photographie BnF |
30. Despériers. Recueil
des œuvres de feu Bonaventure des Périers. Lyon, Jean de Tournes, 1544, in-8,
mar. r., compart. de fil., fleurons aux angles, dos orné, dent. int., tr. dor.
(Lortic). 1.805 fr.
31. Marguerite de Navarre.
Marguerites de la Marguerite des Princesses. Lyon, Jean de Tournes, 1547, 2
part. en 1 vol. in-8, fig. sur bois, mar. vert, comp. de fil., dos orné, doublé
de mar. r., compart. de filets et de feuillages couvrant la doublure, genre des
Eve, tr. dor. (Trautz-Bauzonnet). Ex. du comte de Fresne et du baron de Claye.
4.500 fr.
32. Aurigny (Gilles d’).
Le Tuteur d’amour. Paris, Jehan Ruelle, 1553, in-16, mar. vert foncé, plats et
dos ornés de fil., doublé de mar. r., encadr. de fil., entrelacs de filets et
fleurons couvrant entièrement la doublure, tr. dor. (Bauzonnet). Ex-libris de
Charles Nodier. 3.520 fr.
33. Labé (Louise). Euvres
de Louïze Labé Lionnoize. Lyon, Jan de Tournes, 1556, in-8, mar. bleu vert à
longs grains, compart. de fil. et motifs aux angles des plats, dos long orné,
doublé de mar. r., dorures répétées, gardes et tr. dor. (Thouvenin). Ex. de
Charles Nodier, avec « EX MUSÆO CAROLI NODIER. » sur les plats et l’indication
manuscrite « Caroli Labbé, 1647 » sur le titre. Des bibliothèques
Nodier, Yemeniz, Odiot, Tilliard, L. de Montgermont et Robert Hoe. 7.505 fr.
Photographie Librairie Bonnefoi, Paris |
34. Ronsard. Les Œuvres de
Pierre de Ronsard. Paris, Nicolas Buon, 1609-1610, 10 tomes en 5 vol. in-12,
front. et portr. gravés, vélin, tr. jasp., cordons de soie verte (Rel. anc.).
Ex. de la vente Lobris. 2.020 fr.
Photographie BnF |
36. Montenay (Georgette
de). Emblèmes, ou devises chrestiennes. Lyon, Jean Marcorelle, 1571, in-4,
emblèmes gravés par Woeriot, mar. La Vallière, milieu orné de fil. courbes, de
feuillages et de fleurs, dos orné de pet. couronnes de feuillage, dent. int., tr.
dor. (Trautz-Bauzonnet). Portrait de l’auteur joint. Ex. de G. Chartener. 700
fr.
37. Desportes. Les
Premières Œuvres de Philippes des Portes. Paris, Robert Estienne, 1573, in-4,
mar. r., fil., dos orné, dent. int., tr. dor. (Trautz-Bauzonnet). 1.000 fr.
Photographie BnF |
47. Les Muses gaillardes,
recueillies des plus beaux esprits de ce temps, par A. D. B. [Antoine du
Brueil]. Paris, Anthoine du Brueil, s. d. [v. 1611], in-12, titre gravé par J.
Verheyen, mar. citr., fil., dos orné de feuillages, doublé de mar. r., encad. de
guirlandes de feuillages à petits fers, tr. dor. (Trautz-Bauzonnet). Ex. du
comte de Lignerolles. 605 fr.
78. Le Parnasse des Muses,
ou Recueil des plus belles chansons à danser. Paris, Charles Hulpeau, 1628, 4
parties en 1 vol. pet. in-12, 2 front. gravés, mar. bleu à longs grains, fil.,
dent. à froid, dos orné, dent. int., tr. dor. (Rel. romantique). Ex. Nodier.
Des bibliothèques Baudelocque, Chaponay, La Villestreux et Willems. 2.200 fr.
102. Blessebois (P.
Corneille). Œuvres satirique [sic]. Leyde, 1676, 3 parties en 1 vol. in-12,
front. gravé, mar. r. à longs grains, fil., dos orné, tête dor., non rogné
(Rel. début XIXe). Des ventes
Sensier, Montaran, Chaponay et Béhague. 720 fr.
Photographie BnF |
110. Marguerite de
Navarre. Histoires des amans fortunez. Paris, Gilles Gilles, 1558, pet. in-4,
mar. bleu, entrelacs de fil. et de fers azurés, dos orné, dent. int., tr. dor.
(Lortic). Première édition des contes de la reine Marguerite. 2.000 fr.
114. Despériers. Les
Nouvelles Récréations et joyeux devis de feu Bonaventure des Périers. Lyon,
Robert Granjon, 1558, in-4, caractères de civilité, basane brune, fil. et
fleurons à froid. (Rel. XVIe).
3.005 fr.
115. Despériers. Les
Nouvelles Récréations et joyeux devis de feu Bonaventure des Périers. Lyon,
Guillaume Roville, 1561, in-4, mar. r., fil., dos orné, dent. int., tr. dor.
(Trautz-Bauzonnet). Ex. de Nodier, réglé en rouge et or, relié depuis par
Trautz. 2.200 fr.
Photographie BnF |
140. Montemajor. Los siete libros de la Diana de George de Monte-Mayor. Paris, Anthoine du Brueil, 1603, in-12, vélin ivoire souple, plats et dos entièrement couverts de comp. de filets droits et courbes remplis de feuillages, rinceaux à petits fers, tr. dor. 2.520 fr.
180. Plutarque. Œuvres,
traduites du Grec par Jacques Amyot, avec des Notes & des Observations de
M. l’Abbé Brotier. Paris, Jean-Baptiste Cussac, 1783-1787, 22 vol. in-8, 22
fig., mar. vert, fil., dos ornés, tr. dor. 820 fr.
Photographie BnF |
193. Monluc (Blaise de).
Commentaires de messire Blaise de Monluc. Bourdeaus, S. Millanges, 1592,
in-fol., veau de diverses couleurs, compart. sur les plats, dos orné, tr. dor.
(Rel. anc.). Aux armes d’Ilten [Hanovre]. 2.005 fr.
214. Brunet et Deschamps.
Manuel du libraire et de l’amateur de livres. Cinquième édition. 6 vol. –
Supplément. 2 tomes en 1 vol. – Dictionnaire de géographie. 1 vol. Paris,
Firmin Didot et Cie, 1860-1880, ensemble 8 vol. in-8, dos et coins
de mar. grenat, tête dor., non rog. (Pagnant). 870 fr.
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