lundi 29 janvier 2024

François-André Isambert (1792-1857), « prêtrophobe et négrophile »

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Au cimetière de Montmartre, s’élève le monument de François-André Isambert, orné de son buste et d’un bas-relief, réalisés par le sculpteur Félix Chabaud (1824-1902). Le bas-relief rappelle l’une des deux causes à laquelle s’attacha son nom : l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises. Son activité au service de l’une et de l’autre, - la défense de la liberté religieuse -, lui avait valu le double surnom de « prêtrophobe et de négrophile ».

Maison natale, à gauche

Emplacement de la maison natale, à gauche, n° 18 rue de l'Eglise (juillet 2019)

 


François-André Isambert descendait d’une famille de laboureurs originaire de Francourville [Eure-et-Loir], passée en 1756 à Aunay-sous-Auneau [Eure-et-Loir], où il est né le vendredi 30 novembre 1792, dans une ferme qui était située à l’emplacement de la maison du 18 rue de l’Église, sur laquelle a été apposée une plaque, le 8 mai 2009.

Son père, Louis [III] Isambert, laboureur, était né le 14 avril 1762 à Aunay-sous-Auneau et avait épousé une fille de laboureur, Marie-Catherine Le Roy, à Ablis [Yvelines], le 23 novembre 1784. 


Photographie Jean-Charles Leloup


En 1795, il s’installa à Lèves [Eure-et-Loir], comme meunier au moulin de Longsault, 

Carte des Cassini (1757) : Longsault et la Folie Bouvet

puis emménagea en 1803 au hameau de La Folie Bouvet, sur la commune de Gasville [Gasville-Oisème depuis 1986, Eure-et-Loir], dans une exploitation agricole avec tuilerie-briqueterie, où mourut son épouse, le 17 mars 1822. Il mourut à Chartres [Eure-et-Loir], rue de la Croix Thibault, le 24 mars 1840.


 

Son grand-père Louis [II] Isambert, laboureur, né le dimanche 15 août 1728 à Béville-le-Comte [Eure-et-Loir], mourut prématurément de maladie le 31 août 1772 à Aunay-sous-Auneau ; le 12 février 1754 à Ablis, il avait épousé Jeanne-Philibert Clinard, qui mourut à Aunay-sous-Auneau le 1er avril 1783.

Son arrière-grand-père, Jean Isambert, marchand, était né le 7 mai 1702 à Francourville, fils de Louis [I] Isambert, laboureur, qui mourut à Francourville le 2 juillet 1746, âgé d’environ 80 ans, et de Martine Boutroue, décédée à Chartres, paroisse Saint-André, le 3 juin 1752, âgée de 72 ans, mariés le 23 mai 1701 à Voise [Eure-et-Loir]. Le 25 janvier 1724, en l’église Saint-Lubin de Rambouillet [Yvelines], à 16 km au nord d’Ablis, Jean Isambert avait épousé Marguerite Roussin, qui fut inhumée le 14 décembre 1734 à Béville-le-Comte, âgée d’environ 33 ans. Marié en secondes noces à Élisabeth Bourgine, le 9 mai 1735, à Moinville-la-Jeulin [Eure-et-Loir], il mourut le 28 avril 1749 à Prunay-sous-Ablis [Prunay-en-Yvelines, Yvelines], à 3 km au nord-ouest d’Ablis.

François-André Isambert

 

François-André Isambert fit ses études à Chartres [Eure-et-Loir], puis puis alla à Paris, au lycée impérial [lycée Louis-le-Grand]. Admis à l’École normale supérieure en 1810, il n’y entra pas, sa famille le destinant au notariat ; il fréquenta la Nouvelle Faculté de droit, place du Panthéon [Ve], et le Collège de France, où il suivit l’enseignement de l’helléniste Jean-Baptiste Gail (1755-1829), 



pour lequel il dessina la plupart des 107 planches de l’Atlas contenant, par ordre de temps, les cartes relatives à la géographie d’Hérodote, Thucydide, Xénophon ; les plans de batailles décrites par ces trois historiens (Paris, Imprimerie royale, s. d. [1823], in-4).

Licencié en droit, il épousa, le 14 octobre 1813 à Paris, Antoinette-Eugénie-Catherine Afforty, née à Paris le 16 février 1792, fille de François Afforty (1756-1823), banquier, et de Antoinette Le Roux (1770-1859), qui lui donna quatre enfants : Caroline-Eugénie, le 16 octobre 1814 ; Baptiste-Anténor, le 14 mars 1817 ; Alfred, le 9 septembre 1821 ; Émile, le 22 juillet 1827.

D’abord clerc de notaire chez Auguste-François Potron (1778-1846), 10 rue Vivienne [IIe], il prit en 1818 une charge d’avocat aux Conseils du Roi et à la Cour de cassation. Il demeurait alors 31 rue de Seine. Il mena de front les affaires de son cabinet, les préoccupations de la vie publique et des publications se rattachant à la politique ou à l’histoire de son temps.

Il attacha surtout son nom à deux causes honorables : la liberté religieuse et l’abolition de l’esclavage dans les colonies. Ce fut surtout par sa défense des condamnés et des déportés de la Martinique qu’il fit sa réputation : le 30 septembre 1826, il obtint, avec Claude-François Chauveau-Lagarde (1756-1841) – le défenseur de la reine Marie-Antoinette et de Charlotte Corday -, la cassation de l’arrêt de la Martinique, qui avait condamné le 12 janvier 1824 aux galères à perpétuité Cyrille Bissette, Louis Fabien et Jean-Baptiste Volny, hommes de couleur libres, pour avoir diffusé une brochure – De la situation des gens de couleur libres, aux Antilles françaises (Paris, Imprimerie de J. Mac Carthy, 1823, in-8) - considérée par les blancs comme un pamphlet destiné à soulever les libres de la colonie.

Il intervint dans la plupart des grands procès politiques de l’époque, en particulier : les quatre sergents de La Rochelle, accusés d’avoir voulu renverser la monarchie et guillotinés le 21 septembre 1822 ; le lieutenant-colonel Augustin-Joseph Caron (1774-1822), fusillé à Strasbourg le 1er octobre 1822, et l’ex maréchal de camp des armées du Roi Jean-Baptiste Berton (1767-1822), guillotiné à Poitiers le 5 octobre 1822, qui avaient voulu restaurer l’Empire.

François-André Isambert

 

Au lendemain de la révolution de 1830, il fut nommé conseiller à la Cour de cassation et directeur du Bulletin des Lois, fonction dont il démissionna le 29 novembre 1831. Il fut élu député d’Eure-et-Loir le 21 octobre 1830, député de Vendée le 27 décembre 1832 et réélu en 1834, 1837, 1839, 1842 et 1846, et député d’Eure-et-Loir le 23 avril 1848. 

« Nous terminerons enfin en engageant M. Isambert à se moins prodiguer à la tribune, car il a tout ce qu’il faut pour ne pas être orateur : la nature, sous ce rapport, ne l’a pas traité en enfant gâté.

Organe disgracieux et criard, voix dont l’analogue est dans les sérails, diction embarrassée et fatigante, enfantement laborieux des mots, confusion des idées, prétention à la dignité, pour ne rencontrer que le ridicule : voilà M. Isambert à la tribune.

Aussi c’est merveille à voir comment les bancs se dégarnissent aussitôt qu’il est appelé pour son tour d’inscription. Son éloquence se démène le plus souvent dans le désert, et nous féliciterions les honorables députés qui, pendant ces mauvis momens [sic] des séances, demeurent à leur poste, si leur inattention ne se décelait d’une manière assez apparente, pour qu’on puisse la qualifier parfois en un terme peu poli. »

(Germain Sarrut et B. Saint-Edme. Biographie des hommes du jour. Paris, Au dépôt général, [1840], t. IV-2e partie, p. 116-117)

La révolution de 1848, qui voyait le triomphe de ses idées, provoqua curieusement chez lui un profond changement politique.

Il avait été l’un des membres fondateurs de la Société de Géographie en 1821 et de la Société française pour l’Abolition de l’Esclavage en 1834, et avait été fait chevalier de la légion d’honneur le 30 avril 1836, demeurant alors 5 rue des Beaux Arts [VIe].




En 1838, les gens de couleur reconnaissants avaient fait frapper une médaille en son honneur.

The Anti-Slavery Society Convention de 1840, par Benjamin Haydon : Isambert était présent (point rouge) 

Il se retira de la vie politique en 1849, conserva ses fonctions à la Cour de cassation et se consacra à des travaux historiques. Il mourut subitement le 13 avril 1857, 10 rue de Trévise [IXe], d’une apoplexie foudroyante, au moment où il riait ; il fut inhumé au cimetière de Montmartre [11e section] :

Tombe de François-André Isambert au cimetière de Montmartre

« Quant à celui-ci, nul à coup sûr ne conteste ses excellentes qualités et ses vertus personnelles ; mais il offre justement un exemple affligeant (à nos yeux du moins) de ce que certaines époques peuvent faire de certains hommes, d’ailleurs honorables. M. Isambert nous semble en effet avoir été jusqu’au bout un homme malheureux. Prêtrophobe et négrophile dans toute sa carrière publique, il est passé au protestantisme environ deux ans avant sa mort, et il a été enterré sous deux discours, l’un de M. Odilon Barrot, - qui a perdu là, dit-on, une belle occasion de se taire, - l’autre de M. le pasteur Coquerel, - qui a profité de la circonstance pour laver le défunt du reproche d’irréligion, au moyen de cet argument majeur : “ Quand on n’a pas de religion, on n’en change pas.” – Absolument comme de chemise, – remarque là-dessus le spirituel marquis d’Urbin, dans ses Lettres parisiennes. »

(Louis de Kerjean. In Revue de Bretagne et de Vendée. Nantes, 1857, p. 608-609)  

Il fut un des collaborateurs les plus actifs de : la Nouvelle biographie universelle [puis générale, à compter du tome dixième] (Paris, Firmin Didot frères, 1852-1866, 46 vol. in-8), par le Dr Hoefer ; de l’Encyclopédie moderne ; de Thémis, ou Bibliothèque du jurisconsulte ; de la Gazette des tribunaux. Il a publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels : le Recueil général des anciennes lois françaises, depuis l’an 420 jusqu’à la révolution de 1789 (Paris, Belin-Leprieur et Verdière, 1821-1833, 29 vol. in-8, dont 1 de table, en collaboration avec Decrusy et Taillandier) ; un Tableau historique du progrès du droit public et du droit des gens (1823) ; un Manuel du publiciste de de l’homme d’État (1823-1824, 4 vol.) ; Le Procès d’impiété chez les Hébreux, les Grecs et les Romains (1829) ;  l’État religieux de la France et de l’Europe (1844, en collaboration). Enfin, il a procuré une édition des Œuvres de Condorcet (1847-1849, 12 vol.) et une Traduction annotée de l’Histoire secrète de Justinien de Procope de Césarée (1856, 2 vol.).


 

La bibliothèque de François-André Isambert fut vendue, du lundi 22 février au mardi 2 mars 1858, en 8 vacations, à la Maison Silvestre, 28 rue des Bons Enfants, salle n° 4, au rez-de-chaussée : Catalogue de livres composant la bibliothèque de feu M. Isambert, conseiller à la Cour de cassation, ancien député, membre de la Société de géographie, etc., etc. (Paris, Durand et Édouard Garnot, 1858, in-8, [1]-[1 bl.]-[6]-75-[1 bl.] p., 927 + 1 double [bis] = 928 lots), dont Théologie [196 lots = 21,12 %], Jurisprudence [246 lots = 26,50 %], Belles Lettres [128 lots = 13,79 %], Histoire [149 lots = 16,05 %], Sciences et Arts [209 lots = 22,52 %].

Les libraires étaient Auguste Durand (1810-1888) et Édouard Garnot (1795-1879).


 

67. Tela ignea satanæ. [Par] Joh. Christophorus Wagenseilius. Altdorfi Noricorum, Joh. Henricus Schönnerstædt, 1681, 2 tomes en 3 vol. pet. in-4, d.-rel. v.



78.
De iusta reipub. Christianæ in reges impios et hæreticos authoritate : […] G. Guilelmo Rossæo Authore, Liber. Antverpiæ, Ioannem Keerbergium, 1592, in-8, v. ant., fil., d. s. t.



91. Le Nazaréen, ou le Christianisme des Juifs, des Gentils et des Mahométans. Traduit de l’Anglois. De Jean Toland. Londres [Amsterdam], s. n., 1777, in-8, bas.



95. Examen critique de la Vie & des Ouvrages de Saint Paul. Avec une Dissertation sur Saint Pierre, par feu M. Boulanger [D’Holbach]. Londres, s. n., 1770, in-12, d.-rel.



120. Histoire critique de Manichée et du manichéisme. Par M. de Beausobre. Amsterdam, J. Frédéric Bernard, 1734-1739, 2 vol. in-4, v.



134. Exposition succincte des principes religieux que professe la société de chrétiens, communément appelés Amis, ou Quakers. Par Henri Tuke. Traduit de l’Anglois sur la cinquième édition. Londres, W. Phillips, 1823, in-12, cart.



141. Histoire critique du gnoticisme, et de son influence Sur les Sectes religieuses et philosophiques des six premiers siècles de l’ère chrétienne. Par M. Jacques Matter. Paris, F. G. Levrault, 1828, 3 vol. in-8 dont 1 de planches, d.-rel., v.



143. The Mormons, or Latter-Day Saints : a contemporary history. London, National illustrated Library, s. d. [1851], in-8, fig., cart.



154. Dissertations mêlées, sur divers sujets importans et curieux [J.-B. de Mirabaud]. Amsterdam, J. F. Bernard, 1740, 2 tomes en 1 vol. pet. in-8, v. f.



169. De la Vérité en tant qu’elle est distincte de la Révélation, du Vray-semblable, du Possible & du Faux. Cet œuvre a esté composé par Monsieur Edouard Herbert. [Londres ou Paris], 1639, 3e édition, in-4, mar. rouge, dent., d. s. tr.  



174. Traité des trois imposteurs. 1775, in-8, d.-rel., v.



186. Défense du paganisme par l’empereur Julien, en Grec et en François, avec des dissertations et des notes […] ; par MR. le Marquis d’Argens. Berlin, Chrétien Frédéric Voss, 1769, 2 tomes en 1 vol. in-12, v. fil.

Photographie La Fontaine d'Aréthuse, Gentilly


193. Traité de Porphyre, Touchant l’Abstinence de la chair des Animaux ; avec la vie de Plotin par ce philosophe, et une dissertation sur les génies : Par M.de Burigny. Paris, De Bure l’Aîné, 1747, in-12, bas.



309. Précis historique des négociations entre la France et Saint-Domingue ; […]. Par M. Wallez. Paris, Ponthieu, Peytieux et Treuttel et Wurtz, 1826, in-8, d.-rel., v.



352. Des colonies modernes sous la zone torride, et particulièrement de celle de Saint-Domingue ; [...]. Par M. Barré Saint-Venant.  Paris, Brochot père et compagnie, An X (1802), in-8, d.-rel.



376. Colonies étrangères et Haïti. Résultats de l’émancipation anglaise ; par Victor Schoelcher. Paris, Pagnerre, 1843, 2 tomes en 1 vol. in-8, d.-rel., v.



378. Histoire politique et statistique de l’île d’Hayti, Saint-Domingue […]. Par M. Placide-Justin. Paris, Brière, 1826, in-8, d.-rel., v.



391. Histoire de l’île de Saint-Domingue, depuis sa découverte jusqu’à ce jour ; […] ; Par M. Charles-Malo. Paris, Louis Janet et Delaunay, 1819, in-8, d.-rel., v.

Photographie Librairie du Levant, Bayonne


392. Histoire de la révolution de Saint-Domingue, […] ; suivie d’un Mémoire sur le rétablissement de cette colonie. Par M. Dalmas. Paris, Mame frères, 1814, 2 vol. in-8, d.-rel.



394. Mémoires pour servir à l’histoire de la révolution de Saint-Domingue. Par le lieutenant-général baron Pamphile de Lacroix. Seconde édition. Paris, Pillet Aîné, 1820, 2 tomes in-8, d.-rel. v., cartes.



399. De la traite des esclaves en Afrique, et des moyens d’y remédier, […]. Traduit de l’Anglais sur la seconde édition, par J. J. Pacaud. Paris, Arthus Bertrand, 1840, in-8, carte, d.-rel. v.



413. Les Marrons, par L.-T. Houat (de l’Ile Bourbon). Orné de 14 jolisdessins [sic]. Paris, Ébrard, 1844, in-8, br.



414. Précis historique de la traite des noirs et de l’esclavage colonial, […]. Orné des portraits de MM. Bissette, Fabien et Volny, […]. Par M. J. Morenas. Paris, Chez l’Auteur et Firmin Didot, 1828, in-8, d.-rel. bas., front.



423. The African Slave Trade. By Thomas Fowell Buxton. London, John Murray, 1839, in-8, carte.



493. Œuvres de M. A. de Lamartine. Paris, Firmin Didot frères, 1849-1850, 14 vol. in-8, d.-rel. v. [édition dite « des souscripteurs »]



539. De l’avenir politique de l’Angleterre par le comte de Montalembert. Quatrième édition. Paris, Didier et Ce, juin 1856, in-12, d.-rel. v.



568. Les Pinaigrier. Par Doublet de Boisthibault. Paris, A. Leleux, 1854, in-8, br., pl. [Tiré à part de la Revue archéologique, p. 656-665].



591. Histoire de Constantinople Depuis le règne de l’ancien Justin, jusqu’à la fin de l’Empire, Traduite sur les Originaux Grecs par Mr. Cousin. Suivant la Copie imprimée à Paris, Damien Foucault, 1685, 8 vol. in-12.



714. Histoire de la ville de Chartres, du pays chartrain et de la Beauce. Par M. Doyen. Chartres, Imprimerie de Deshayes, et Paris, Regnault, 1786, 2 vol. in-8, d.-rel. v.



715. Histoire générale, civile et religieuse de la cité des Carnutes, et du Pays Chartrain, vulgairement appelé la Beauce, […]. Par Michel-Jean-François Ozeray. Chartres, Garnier fils, 1834-1836, 2 tomes en 1 vol. in-8, d.-rel. v.



780. Histoire de la monnaie, depuis les temps de la plus haute antiquité, jusqu’au règne de Charlemagne. Par M. le Marquis Garnier. Paris, Mme veuve Agasse, 1819, 2 vol. in-8, v. ant. fil.



800. Malte-Brun. Précis de la géographie universelle, ou Description de toutes les parties du monde, […]. Par M. Malte-Brun. Seconde édition. Paris, Fr. Buisson, 1812, 7 vol. in-8, cartes, d.-v. Avec l’Atlas complet du Précis de la géographie universelle de M. Malte-Brun ; dressé par M. Lapie. Paris, François Buisson, 1812, in-4, 75 cartes.



801. Dictionnaire géographique, historique, industriel et commercial de toutes les communes de la France […]. Par A. Girault de Saint Fargeau. Paris, Firmin Didot, 1844-1846, 3 vol. in-4, d. v., fig., blasons.



831. Voyage à Saint-Domingue, pendant les années 1788, 1789 et 1790 ; Par le Baron de Wimpffen. Paris, Cocheris, An V (1797), 2 tomes en 1 vol. in-8, d.-bas.  



862. Eloge de la paume, et de ses avantages Sous le rapport de la santé et du développement des facultés physiques, par M. Bajot. Quatrième édition. Paris, Typographie de Firmin Didot Frères, 1854, pl., d.-rel. v.



898. Œuvres complètes de M. le Vicomte de Chateaubriand. Paris, Ladvocat, 1826-1831. Avec La Vie de Rancé, 1 vol. Ensemble 29 vol. in-8, d.-rel. v.


 

Suivit la vente du mercredi 3 mars 1858, à l’Hôtel des Commissaires-Priseurs, 5 rue Drouot, salle n° 5 bis : Catalogue des monnaies & médailles grecques, romaines & françaises composant le cabinet de feu M. Isambert (Paris, Renou et Maulde, 1858, in-8, [2]-10 [chiffrées 79-88] p., 196 lots).

Antoinette Afforty, son épouse, décéda le 6 mai 1860, 10 rue Thérèse [Ier].

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3 commentaires:

  1. A la différence de beaucoup de bibliothèques d'amateurs du XIXème siècle présentées sur ce site, qui sont plutôt éclectiques et qui dénotent un besoin d'accumulation quasi pathologique, celle-ci est très cohérente. On voit bien que le grand homme s'intéressait principalement aux religions et à l'abolition de l'esclavage.

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    1. Exactement. Nombre de ces autres bibliothèques éclectiques ne sont d'ailleurs pas celles de bibliophiles, mais de lettrés.... mais c'est une autre histoire.

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  2. Remerciements à Jean-Charles Leloup, descendant de la sœur de François-André Isambert, Rose-Angélique Isambert (1794-1873), épouse de Jean-Mathurin Leloup, pour ses remarques.

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